Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 27 octobre 2012
Radio-Canada.ca
La Chine veut limiter le nombre d'internements abusifs
Mise à jour le vendredi 26 octobre 2012
La Chine a adopté vendredi une loi très attendue sur la santé mentale qui vise à empêcher que des gens soient internés contre leur volonté ou traités sans raison dans des structures psychiatriques, une pratique abusive utilisée contre les opposants au régime de Pékin.
"Les moments dans lesquels le “moi” et le “toi” s’effondrent sont aussi ceux dans lesquels l’unE des deux inévitablement craint pour soi-même, en tant que distinctE, et pour sa survie en tant que “moi” délimitéE . Cette angoisse est coextensive à la vie, car tout “moi” est soutenu et produit uniquement par un réseau de relations qui menacent aussi de le défaire. La réponse à cette dissolution de la distinction entre le “moi”et le “toi” peut être, comme Hegel nous l’enseigne, la destruction et l’agression ; je te nierai, pour m’assurer que j’existe. Mais on peut faire quelque chose avec cette angoisse, on peut l’élaborer, l’apprivoiser, on peut y réfléchir - c’est d’ailleurs là que réside, à mon sens, la tâche éthique de la psychanalyse. Pour devenir une personne capable de répondre à la vulnérabilité et à la singularité de l’autre, je dois travailler sur ces angoisses et sur ces peurs qui sont susceptibles de me conduire à présumer que l’autre est moi-même, à projeter sur elle/lui ou à l’incorporer, à refuser la séparation ou au contraire à l’exiger inconditionnellement. Cette lutte, qui relève de la psychanalyse, m’apparaît nettement comme la condition nécessaire à la réalisation de la relation éthique telle que [Adriana Cavarero] la conçoit".
Judith Butler, dialogue avec Adriana Cavarero, "La condition humaine contre 'nature'", 2005, traduction Caterina Rea et Sylvie Duverger
De la psychanalyse à Pierre Jean Jouve : Henry Bauchau se souvient de Pierre et Blanche dans l’ensoleillement de leur aura
Blanche est le gentil fantôme d’Henry Bauchau. Elle l’a sauvé d’une dépression sournoise. Elle habite ses songes. Elle conduit sa plume. Elle est la double initiatrice. Celle qui mène à la psychanalyse. Et libère l’écriture. Dès le premier roman, publié en 1966, elle apparaît sous les traits de la Sibylle. Mais ce sera après la mort de Pierre Jean Jouve que le désir d’écrire sur Pierre et Blanche s’imposera. Nous sommes alors en 1984. Henry Bauchau porte en lui ce besoin lancinant de rendre justice. Car il a l’impression de l’avoir occulté. Et il sait tout ce qu’il lui doit…
Pour dérouler le fil de la pensée de Bauchau, Anouck Cape est allée à l’essentiel. Les documents originaux. Surtout le premier article d’Henry Bauchau consacré à Pierre Jean Jouve ici dans sa version originelle. Non écourtée. Matrice de tous les autres textes. C’est donc la première fois qu’il est publié dans son intégralité. Cela permet de découvrir l’engendrement des autres récits. Bauchau agissant par coupures, reprises, réécriture. Des méthodes caractéristiques de la création bauchalienne.
Anouck Cape mène ici à bien un projet déjà ancien de Bauchau qui, dès le milieu des années 1980 souhaitait évoquer sa rencontre avec la Sibylle. Et y adjoindre les moments rares où il a côtoyé le couple Jouve. Notamment en Suisse.
Le livre débute par un entretien avec Bauchau datant de juin 2011. Suivi dePierre Jean Jouve en Engadine (dont le Cahier de l’Herne n’avait publié qu’une partie). Puis divers notes, souvenirs, interventions… Et s’achève par une correspondance.
Annabelle Hautecontre
Henry Bauchau, Pierre et Blanche – Souvenirs sur Pierre Jean Jouve et Blanche Reverchon, textes rassemblés et présentés par Anouck Cape, Actes Sud, octobre 2012, 200 p. – 21,80 €
Surconsommation de psychotropes : les experts INSERM proposent un encadrement de leur délivrance
Pour lutter contre les surconsommations et pharmacodépendances dans le domaine des médicaments psychotropes, 11 experts réunis par l’INSERM prônent un renforcement de l’encadrement de la délivrance de ces produits. Dans un rapport d’expertise collective, ils suggèrent d’expérimenter « l’extension des ordonnances sécurisées à l’ensemble des médicaments psychotropes des listes I et II », de développer « un système de téléprescription entre médecin et pharmacien », de proposer« un contrat de prescription entre médecin, patient et pharmacien » et de mettre à disposition des professionnels « des données de toutes les délivrances antérieures (sur les trois derniers mois) » dans le but de« repérer et informer les patients à risque ».
L’IVG remboursée à 100 % et la pilule gratuite pour les mineures
Dans le cadre du projet de loi du financement de la Sécu (PLFSS 2013), l’Assemblée nationale a voté aujourd’hui la gratuité des contraceptifs, comme la pilule, pour les mineures de 15 à 18 ans et la prise en charge à 100 % par l’Assurance-maladie de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes les femmes.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a précisé que l’amendement proposé ne « restreint » pas l’amendement à « la pilule » car il s’applique à « tous les modes (de contraception, NDLR) pris en charge »et remboursable par la Sécurité sociale.
Auteure d’une proposition de loi en ce sens, la députée UMP Bérengère Poletti, sage-femme de profession, a salué cette mesure. « C’est un acte majeur de santé publique qui aurait dû être fait depuis longtemps », a indiqué Christian Paul, rapporteur PS du Budget de la Sécu pour la branche maladie.
Selon l’estimation du gouvernement, le remboursement à 65 % de contraceptifs aux mineures a coûté 6 millions d’euros en 2011 et la prise en charge à 100 % devrait entraîner un coût additionnel de 5 millions.
› P. T.
lequotidiendumedecin.fr 26/10/2012
Le ministère de l’Éducation veut élargir l’enseignement de la sexualité
Un groupe de travail du ministère de l’Éducation doit présenter un plan d’action, avant janvier, afin d’améliorer l’enseignement de la sexualité dès le primaire. Il existe déjà une circulaire du 17 février 2003, sur « l’éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées » mais ce texte est « surtout appliqué sur le versant biologique »(connaissances biologiques et prévention des risques) et moins sur le volet affectif et social, indique le ministère.
L’objectif est aussi de rendre « effectives » les trois séances d’information et d’éducation, « au minimum », qui devraient être organisées dans le courant de chaque année scolaire. La volonté du gouvernement est notamment de faire de l’égalité filles-garçons un des fondements du système éducatif et de lutter contre les discriminations et les stéréotypes liés au genre.
Un plan d’action contre l’homophobie sera présenté par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, le 31 octobre, en conseil des ministres, et le député PS Michel Teychenné vient d’être chargé de rédiger un rapport sur le sujet.
› S. H.
lequotidiendumedecin.fr 26/10/2012
Sommes-nous encore autonomes ?
A l'heure où l'électronique s'intègre dans presque n'importe quel objet (des voitures aux appareils électroménagers, aux vêtements que nous portons...) et se connectent sans fil sur le web, nous entrons dans l'ère de l'internet des objets, explique l'éditorialiste Christine Rosen pour The New Republic. Un monde où nos interactions quotidiennes avec les objets du quotidien laissent une trace de données, de la même manière que le font déjà nos activités en ligne. "Avec l'internet des objets, nous sommes toujours (et souvent sans le savoir) connectés à l'internet, ce qui apporte des avantages évidents en terme d'efficacité et de personnalisation. Mais cela accorde également aux technologies de nouveaux pouvoirs, pour nous persuader ou nous obliger à nous comporter de certaines façons."
6 h 59. L'alarme sonne. Eric ouvre les yeux. A côté de lui, sur son matelas, le sac à dos dont il ne se sépare jamais. Habillé d'un pantalon de ville, il se laisse glisser au pied du lit superposé. Dans le box, deux couches sont déjà vides. Un camarade de chambrée se prépare, les quatre autres dorment encore. Eric récupère sous le matelas la serviette de bain qu'on lui a confiée la veille à l'accueil, arrache son drap jetable et sort. Le carrelage du couloir où sont alignés les box, éclairé au néon, est jonché des draps de la nuit. Eric file prendre une douche avec son "kit propreté" quotidien, puis passe à la consigne chercher une chemise.
Eric a 50 ans. Il est sans abri depuis deux ans et demi. Broyé par son travail, ébranlé par un divorce, cet ancien fonctionnaire de police a"craqué". Il a sombré dans la dépression, perdu son emploi. Il a"touché le fond" : les nuits dans les parkings, l'hiver parisien, les appels au 115, le numéro du Samu social de Paris qui permet, parfois, de trouver un lit pour le soir. En octobre 2010, il a obtenu une place au"Refuge", un centre d'hébergement d'urgence (CHU) de 426 lits l'hiver (200 l'été) géré par l'association La Mie de Pain, dans le 13earrondissement.
A 8 h 30, après le petit déjeuner au réfectoire, le Refuge ferme. Plusieurs centaines de SDF se retrouvent à la rue, condamnés à errer de squares en stations de métro jusqu'à la réouverture des portes, en début de soirée. Une journée d'attente, longue et froide, commence. Nous avons passé cette journée avec Eric.
La cure psychanalytique a la réputation d'être longue, mais en réalité ses effets thérapeutiques sont souvent rapides, de sorte que, du fait de cet effet bénéfique, la plupart des analyses s'arrêtent bien avant leur fin. Il arrive aussi que la cure s'interrompe à cause des difficultés du transfert qui créent un problème supplémentaire et peuvent même rendre malade. Enfin, il peut y avoir des impasses spécifiques à des problèmes psychopathologiques, comme par exemple dans les psychoses ou les toxicomanies.
Grâce aux nouvelles technologies, on peut faire de plus en plus de choses comme dépasser le mur du son lors d'une chute vertigineuse ou encore partager avec le reste du monde des photos de nos plats de pâtes. Formidable, mais ces fameuses technologies peuvent également soulager des individus souffrant de handicaps. Qualcomm et Project RAY sont apparemment de mon avis puisqu'ils sont tous les deux en train de travailler sur un nouveau smartphone pensé et conçu exclusivement pour les malvoyants : le RAY. Un smartphone qui pourrait leur rendre de fiers services le jour où il sera commercialisé.
Quelques lignes de synthèse... Entre enthousiasme et désenchantement...
Voilà comment on pourrait qualifier cette 25e édition du Salon Infirmier 2012 tenue trois jours durant Porte de Versailles à Paris. Alors oui, une très belle fréquentation et des visiteurs toujours plus nombreux à arpenter les allées à la rencontre des exposants, divers et variés : établissements de santé, experts de la santé, organismes de formation, associations professionnelles, syndicats, institutions, éditeurs, assureurs, médias infirmiers...
Jeudi 25 octobre, dans le cadre du Salon infirmier, la Coordination nationale infirmière a présenté les résultats de sa seconde enquête sur le stress des soignants. Décryptage.
Ce n'est pas un scoop : le métier d'infirmier est stressant. Mais, pour sensibiliser les employeurs et les décideurs politiques, « il ne suffit pas d'annoncer des évidences. Il faut des éléments chiffrés », constate Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI). Une nécessité qui a poussé le syndicat, en 2011, à proposer aux soignants un questionnaire en ligne sur le stress au travail. Jeudi 25 octobre, dans le cadre du Salon infirmier, à Paris, devant une salle comble, la CNI a présenté les résultats de l'édition 2012 de son enquête, enrichie de nouvelles questions.
Le Placebo est sans conteste un des effets les plus connus au monde. C’est sans doute pour cela que le nombre de théories qui tentent de l’expliquer sont aussi nombreuses. Aujourd’hui, on apprend qu’il serait en lien direct avec un de nos gênes, et même notre préféré.
Deuil, caprices, chagrin : l'invention de nouvelles "maladies"
Le psychiatre américain Allen Frances dénonce la médicalisation de troubles courants comme les colères des enfants, les oublis du grand âge ou la gloutonnerie. Interview.
Combien de précieuses ridicules à l’Association Américaine de Psychiatrie ? La nouvelle version du DSM, manuel de classification des troubles mentaux à vocation internationale, prévu pour mai 2013, est un folklore de nouvelles "maladies".
Ainsi le "disruptive mood dysregulation disorder" de l’enfant ou "désordre de dérégulation dit d’humeur explosive" (SIC) épingle-t-il désormais crises de rage et gros caprices. Ce "trouble" sera très sérieusement-classé dans les "Désordres dépressifs", où se trouve déjà rangé le "Syndrome dysphorique prémenstruel" - fatigue et mal de ventre accompagnant les règles. Mais par quels tours de passe-passe l’industrie pharmaceutique continue-t-elle de médicaliser progressivement les maux sans gravité, les émotions, les comportements ordinaires ?
Allen Frances, psychiatre américain et illustre président des groupes de travail ayant œuvré à l’élaboration du DSM-IV (1994), observe désormais la pseudoscience de l’Association Amércaine de Psychiatrie pervertir un outil qui devait élever le débat et favoriser la compréhension de l’âme humaine. Entretien.
Confusion au sujet de l’encadrement de l’activité libérale à l’hôpital : alors que la ministre de la Santé a confié une mission sur le sujet à la conseillère d’ÉtatDominiqueLaurent(première réunion programmée le 5 novembre), les médecins hospitaliers découvrent avec agacement qu’un député a déposé un amendement sur le sujet, avant même l’ouverture de la négociation.
La Coordination des praticiens des hôpitaux (CPH) regrette « ce manque de coordination entre les pouvoirs exécutif et législatif », et demande que le temps de la concertation soit respecté.
Dérives sectaires : le président de la MIVILUDES tacle les agences régionales de santé
Trois mois après son arrivée à la présidence de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), Serge Blisko a présenté, hier au Sénat, plusieurs pistes d’amélioration pour renforcer son action dans le domaine de la santé.
Interrogé par la commission d’enquête du Sénat sur « l’influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de santé » (présidée par Alain Milon), le médecin a d’abord joué la carte de l’ouverture et de la mesure. « Nous n’avons pas à définir ce qu’est une secte, mais tout n’est pas permis », a dit Serge Blisko en introduction, rompant avec le style de son prédécesseur, le magistrat Georges Fenech. Rappelant les « critères de dangerosité » qui motivent la lutte (emprise mentale, coûts exorbitants, rupture familiale, trouble à l’ordre public...), il a rappelé que toute dérive thérapeutique n’était pas sectaire. « Mais la maladie est une porte d’entrée rêvée. »
Nouveau venu sur la Toile, www.notetondoc.com propose aux patients de partager leurs avis sur leurs médecins en répondant à trois questions : « Ce praticien vous a-t-il attentivement écouté et compris ? » ; « Globalement, avez-vous confiance en ce professionnel de santé ? » ;« Recommanderiez-vous ce professionnel de santé à l’un de vos proches ? »
Trois petits clics suffiront-ils bientôt à relier les acteurs du parcours de soins ? C’est en tout cas le pari que propose dès à présent Jean-Charles Pouteau, qui vient de lancer Docapy sur le marché. Le concept qu’il propose depuis la mi-octobre vise à utiliser le Smartphone du patient pour optimiser ses rendez-vous avec son médecin traitant et les correspondants spécialistes de ce dernier. Moyennant une inscription par simple flashage d’un code dans la salle d’attente du généraliste adhérent, l’assuré pourra ensuite, à l’issue de son rendez-vous en médecine générale, obtenir dans les délais les plus courts un créneau chez tel ou tel spécialiste vers lequel il est orienté. A la fin de sa consultation, il suffira au médecin de consulter sur le site internet l’agenda du spécialiste correspondant ou de lui envoyer une demande (si celui-ci ne souhaite pas informer de ses créneaux disponibles). En retour, le patient recevra sur son Smarthphone la notification de son rendez-vous. «Tout le système a été pensé pour qu’il y ait un minimum de saisies pour le patient comme pour les praticiens,» assure Jean-Charles Pouteau, qui précise que des rappels ont été définis pour que le patient se souvienne de son rendez-vous. Le réseau est gratuit pour tout le monde, médecins comme malades. A condition de s’inscrire !
DNA DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
StrasbourgUn colloque pour débattre du cannabis sur ordonnance
Quelque 120 médecins, chercheurs, avocats ou juristes sont attendus vendredi à Strasbourg pour débattre des utilisations médicales du cannabis ou de ses dérivés, et prôner un assouplissement de la législation en la matière.
Un goût d'école (3/4) : "Les tribus des récrés" 24
24.10.2012 - 17:00
Un documentaire d'Andrada Noaghiu et Anna Szmuc
Jeux de ballons ou de billes, échange de cartes, saut à l’élastique, cris joyeux ou petites bagarres… La cour de récréation est une microsociété qui a ses codes où l’enfant apprend (parfois durement) la vie en société. En fonction des âges, de la maternelle au lycée des leaders se dégagent. Sortant du cocon familial, les enfants expérimentent les relations de dominant ou de dominé. Le groupe social a ses codes, ses normes, son vocabulaire, ses références (mangas, dessins animés…), son bouc-émissaire...
Le mimétisme semble être l’une des clés du rapprochement. Mais ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas faire comme les autres sont perçus comme un danger à écarter. Ainsi se constitue une standardisation des comportements, des modes vestimentaires, par le groupe enfantin qui s’oppose à une trop grande originalité. Les petits y font aussi l’expérience de l’inégalité et de l’injustice, qui font partie de l’apprentissage social.
Du primaire au lycée, les lignes bougent et à partir du collège les originaux s’organisent, osent s’exprimer et peuvent se faire respecter. Des témoignages de jeunes de 6 à 15 ans racontent une microsociété un peu primitive, archaïque, cruelle dans son innocence. La cour de récré, c’est une école de la vie.
Le redoublement n’améliore pas la performance des élèves, en général
Après un premier article sur les inégalités du système d’éducation français et un deuxième sur les rythmes scolaires au primaire, il me semblait important d’aborder le sujet du redoublement. Ce thème est en effet étroitement lié aux deux précédents : les élèves qui redoublent sont ainsi bien souvent ceux dont les parents sont issus de milieux défavorisés et les rythmes scolaires trop condensés ne permettent pas vraiment de faire face à la difficulté scolaire. À cela s’ajoute que le redoublement est considéré en France, mais aussi dans un certain nombre de pays européens, comme la pratique la plus à même de remédier aux problèmes scolaires.
Sept salariés sur dix jugent leur travail nerveusement fatigant
Le Monde.fr avec AFP |
Environ trois salariés sur dix (31 %) rapportent avoir vécu une réorganisation ou une restructuration de leur entreprise au cours des douze derniers mois, selon une enquête menée par le groupe de protection sociale Malakoff Médéric, rendue publique mardi 23 octobre. Selon cette étude annuelle "Santé et bien-être des salariés" menée avec la société d'études Sociovision, le nombre de salariés concernés par ces réorganisations est en hausse de onze points depuis 2009.
Chose vue au gré du tourisme estival : un tee-shirt arborant la célèbre série de transitions, du singe marchant à quatre pattes à l'homme se redressant progressivement, pour finir avec l'homme moderne, recroquevillé sur son ordinateur. Cette représentation linéaire de l'évolution est solidement ancrée dans les esprits.
Pourtant, si l'homme descend du singe, ce n'est pas en suivant un tracé direct. Comme pour toutes les espèces, l'histoire évolutive conduisant à notre propre espèce fut sinueuse et arborescente, parsemée, au cours des millions d'années, d'ancêtres et de cousins aux formes et aux moeurs variées. La plupart des membres de cette famille ont disparu sans laisser de descendants actuels. C'est aux paléoanthropologues qu'il incombe, à travers la description de fossiles, d'établir l'arbre généalogique de notre famille et de retracer par là même l'histoire évolutive de notre espèce.