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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 10 mai 2019

50 ans de la clinique : une aventure de familles

Publié le 

Une partie de l'équipe de la clinique Montberon
Une partie de l'équipe de la clinique Montberon
Dans les années 1960, trois médecins se rencontrent dans un village, Montberon, à 15 km au nord-est de Toulouse. Le docteur Joseph Boué, généraliste à la retraite, reçoit à leur demande, deux médecins psychiatres, les docteurs Lucien Millet et Emile Karkous, tous deux chefs de clinique. Ils souhaitent exercer dans un établissement privé à créer. Le projet est jugé réaliste : le Dr Boué apporte un terrain et la confiance nécessaire pour le prêt bancaire. Les docteurs Millet et Karkous mettent en avant la pratique de leur art éprouvé et reconnue par leurs pairs. Le projet est lancé sur une base de 80 lits et la clinique ouvre le 6 mai 1968. Nous sommes en pleine tourmente sociale mais la détermination de ces fondateurs permet une croissance rapide pour atteindre à ce jour une capacité d'accueil de 140 lits.
Au fil du temps, les soins proposés évoluent : un service d'électro-convulsivo-thérapie (ECT) et un hôpital de jour (accueil en journée, à temps partiel) sont implantés. En parallèle la clinique se développe avec le numérique (première clinique à informatiser le dossier patient en psychiatrie privée de Midi-Pyrénées dès 2006) et le développement durable (participation à l'opération «Santé Témoin» organisée par l'Ademe).

On pourra bientôt détecter la maladie d’Alzheimer des années avant l’apparition des symptômes

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VIDEO. "On ne nous donne pas les moyens de soigner" : Le cri d'alarme d'un infirmier

franceinfo:

Les organisations syndicales ont appelé à la mobilisation ce 9 mai. Parmi les manifestants, Éric, un infirmier qui s'inquiète de l'avenir du système de santé français.

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Dans plusieurs villes de France, l'heure de la révolte a sonné. Ce 9 mai, les manifestants ont défilé pour crier leur colère face au projet de loi du gouvernement censé réformer la fonction publique. Pour les contestataires, le texte va à l'encontre des intérêts et des droits des fonctionnaires."Quand vont-ils stopper cette casse du service public ?", s'interroge Éric. Infirmier anesthésiste, il s'est joint au cortège à Paris pour faire entendre son indignation, notamment au sujet du système de santé en France.


Les directeurs d’hôpitaux et les psychiatres n’ont pas vocation à devenir des auxiliaires de police !

Marianne

Eric Chenut  Vice-président délégué de MGEN (Mutuelle générale de l'Éducation nationale)

Un récent décret autorise les autorités à croiser deux fichiers : l'un médical, l'autre voué au renseignement. Inacceptable pour la MGEN. Son vice-président délégué, Eric Chenut, explique pourquoi.

Le décret du 6 mai 2019 autorisant les traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement va permettre de croiser les identités de patients en psychiatrie et les fichiers de suspects de terrorisme. Le rapprochement est très dangereux, confortant le sens d’un premier décret publié le 23 mai 2018, qui autorisait le traitement et la consultation par les autorités des données de Hopsyweb, et qui fait l’objet de plusieurs recours demandant son annulation devant le Conseil d’Etat. La CNIL a quant à elle souligné « la différence profonde d’objet entre les deux fichiers en présence, l’un faisant état d’antécédents psychiatriques d’une certaine gravité, l’autre ayant la nature d’un fichier de renseignement. » Le gouvernement n’a pas plus prêté attention à l’avis de la CNIL qu’à celui pourtant diplomatique du Conseil de l’ordre des médecins rappelant l’exigence « du respect du secret médical et des principes fondamentaux de l’exercice professionnel ». Le gouvernement a décidé d’amplifier cette dérive sécuritaire avec ce second décret.


Psychiatrie, terrorisme et données personnelles : "un amalgame extrêmement dangereux"

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Une série de décrets autorisant les autorités à accéder aux informations personnelles de patients hospitalisés sous contrainte et les associant à la radicalisation et au terrorisme inquiète psychiatres et malades.

C’est un texte passé inaperçu auprès du grand public, mais qui n’a pas manqué d’alerter les psychiatres et leurs patients. Un décret, datant du 6 mai, autorise désormais le croisement d’informations personnelles et médicales issues de deux fichiers bien différents : la base Hopsyweb, consacrée aux hospitalisations psychiatriques sans consentement et le FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste). En cas de concordance de ces données, c’est-à-dire si des individus soupçonnés de radicalisation sont hospitalisés sans leur consentement, les préfets en région et le préfet de police à Paris, ainsi que certains de leurs subalternes, en seront informés. Que feront-ils de ces informations et les patients seront-ils mis au courant ? Le texte ne le précise pas. Objectif affiché : la "prévention de la radicalisation à caractère terroriste". 


jeudi 9 mai 2019

Enquête sur la science sous influence des millions de Coca-Cola

La multinationale finance professionnels de santé et chercheurs pour faire oublier les risques liés à ses boissons. En France, elle a dépensé 8 millions d’euros depuis 2010.
Par Stéphane Horel Publié le 8 mai 2019
Un distributeur automatique de sodas, à Sacramento (Californie), 28 juin 2018.
Un distributeur automatique de sodas, à Sacramento (Californie), 28 juin 2018. RICH PEDRONCELLI / AP
Montants faramineux. Experts introuvables. Résultats non publiés. Opérations marketing maquillées en recherches. Un « institut » à but purement lucratif piloté par des célébrités de la médecine française. Voilà un échantillon des étonnantes découvertes de l’enquête menée par Le Monde sur les millions d’euros distribués par Coca-Cola aux professionnels de santé français ces dix dernières années.

Scandale des Ehpad : le récit poignant de Hella Kherief, aide-soignante

Par Morgane Bertrand   Publié le 09 mai 2019



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Hella Kherief a été licenciée après avoir dénoncé dans « Envoyé spécial » le traitement indigne réservé aux pensionnaires des Ehpad privés. Son livre coup de poing, « le Scandale des Ehpad » paraît ce jeudi. Bonnes feuilles.

Son visage vous dit quelque chose ? Hella Kherief est cette aide-soignante devenue une lanceuse d’alerte lorsqu’en septembre 2018, dans l’émission « Envoyé spécial », elle a dénoncé à visage découvert les mauvais traitements infligés à des personnes âgées dans un Ehpad privé des Bouches-du-Rhône dans lequel elle avait décroché un CDI : manque de couches, manque de personnel… Licenciée pour « insubordination », elle se définit aujourd’hui comme « un symbole de la lutte pour un troisième âge considéré et bien traité ».
Hella Kherief travaille désormais de nuit dans le service de réanimation d’un hôpital de Marseille et sort un livre co-écrit avec France Carp : « le Scandale des Ehpad » (Hugo- Doc). Elle y raconte son quotidien d’aide-soignante en Ehpad privés, celui des pensionnaires, et fait témoigner familles et membres du personnel. Une dénonciation terriblement humaine de la course au profit de ces Ehpad privés, qui en fait des lieux où la vieillesse s’accélère et conduit tout droit à la maltraitance. Bonnes feuilles.
« Le Scandale des Ehpad », de Hella Kherief, avec France Carp. (Hugo Doc)
« Le Scandale des Ehpad », de Hella Kherief, avec France Carp. (Hugo Doc)
« Faire et défaire, c’est mon travail »
Dès 7 heures du matin, après avoir pris connaissance auprès des aides-soignantes du service de nuit des activités nocturnes de mes pensionnaires, je prends mon service et je n’ai pas une minute de répit. Entre les levers, les toilettes, les prises de médicaments, la transmission, les requêtes, les échanges avec les infirmier(ère)s et l’accompagnement à la salle à manger, interrompus par une chute, un déshabillage inopiné, un hurlement à calmer, un drap ou un vêtement à changer car souillé par une diarrhée ou une incontinence, un pleur à consoler, un parent à rassurer, j’ai souvent l’impression de jouer au Monopoly et d’être le joueur malchanceux qui au hasard des dés repasse trop souvent à la case « prison », coincé pour plusieurs tours ! […]

Sophie Cluzel : «L’allocation adulte handicapé va être revalorisée de 40 euros en novembre»

Florence Méréo |06 mai 2019




Alors qu’un baromètre indique que 89% des personnes handicapées sondées n’ont pas, ou peu, confiance en la perspective de voir leurs difficultés mieux prises en compte, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées annonce une revalorisation de l’AAH.

La dépression

10 mai 2019

La dépression est un trouble mental courant et constitue la première cause d’incapacité dans le monde. 

[...] 

Justice : l’injonction de soins, pas assez spécifique des troubles mentaux

Univadis

  • Par Caroline Guignot      
À retenir

Dans une étude menée dans le département de la Sarthe entre 2001 et 2016, 70% des 119 personnes condamnées et placées en injonction de soins ne présentaient pas de troubles psychiatriques.

L’injonction de soins (IS) est l’un des dispositifs de soins pénalement ordonnés qui est prévu dans le cadre du suivi socio-judiciaire (SSJ) et qui concerne majoritairement les auteurs d’infractions à caractère sexuel. Si l’IS doit être prononcée par un expert psychiatre, il apparaît que sa prescription est loin d’être rare en l’absence de pathologie mentale grave, en vertu d’un principe de précaution dans lequel le législateur voit le soin comme un moyen de prévenir, tandis que le médecin y voit le moyen de soigner.

Il apparaît que les troubles du comportement et de la personnalité sont en pratique confondus avec les troubles liés à une pathologie mentale avérée, alors qu’ils ne relèvent pas tous de soins psychiatriques.


Troubles alimentaires : de nouveaux résultats en faveur d’une origine infectieuse

Univadis

Par Agnès Lara   6 mai 2019

À retenir

À  partir d’une cohorte d’un demi-million d’adolescentes, une étude danoise suggère que les infections plus ou moins sévères, c’est-à-dire ayant conduit à une hospitalisation ou à un traitement antibiotique en ville, sont associées à un risque accru de développer un trouble alimentaire ultérieur (anorexie, boulimie, ou autres troubles alimentaires non spécifiés). Ce surrisque semble accru avec la proximité temporelle de l’infection, le risque maximum étant observé dans les 3 mois. Une association dose-réponse en fonction du nombre d’expositions à un germe infectieux est également observée.

Pourquoi cette étude a-t-elle été réalisée ?


Le rôle des infections dans le développement de pathologies psychiatriques fait l’objet d’un intérêt croissant. Mais le lien avec les troubles alimentaire a été encore peu étudié.


Le Parlement planche sur le suicide assisté en EMS

09.05.2019

SUISSE

ValaisLa révision totale de la loi valaisanne sur la santé est en train de clarifier les conditions du suicide en EMS.

L'entrée en vigueur de la loi qui inclura la réglementation  concernant le suicide est prévue en 2020.
L'entrée en vigueur de la loi qui inclura la réglementation concernant le suicide est prévue en 2020.
Image: Keystone

Le Grand Conseil valaisan a réglementé jeudi le suicide assisté en EMS dans le cadre de la révision totale de la loi cantonale sur la santé. Les débats ont été nourris et les avis très partagés. Une deuxième lecture est prévue.
Le Grand Conseil valaisan a planché durant près de quatre heures sur la révision totale de la loi sur la santé. Elle a examiné pas moins de 135 propositions d'amendements et a, au final, accepté la mouture en première lecture par 69 voix contre 20 et un grand nombre d'abstentions (32).
Au coeur des débats figurait le délicat sujet du suicide assisté dans les établissements médico-sociaux (EMS). «Nous ne débattons pas pour ou contre le suicide assisté, mais pour garantir une égalité de traitement et la liberté individuelle», a répété plusieurs fois Julien Dubuis, président de la commission de la santé du Grand Conseil.
Actuellement, l'assistance au suicide n'est pas possible dans tous les EMS du canton. Les directions et les conseils de fondation des institutions sont libres de l'accepter ou non.

La peur d’apprendre ou l’empêchement de penser

Publié le 03/05/2019




Quelles raisons mystérieuses poussent des enfants et des adolescents intelligents et curieux à se montrer réfractaires aux savoirs que leur propose l’école ? Comment faire pour les aider ? C’est l’objectif que s’est fixé depuis 50 ans Serge Boimare (psycho-pédagogue).

Enfants déstabilisés face aux contraintes de l’apprentissage

Serge Boimare a mis en évidence un point de défaillance commun à tous ces enfants en difficulté scolaire. Confrontés aux exigences et aux contraintes d’une situation d’apprentissage à l’école, ces enfants sont psychologiquement déstabilisés.

Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas apprendre, c’est que la situation d’apprentissage déclenche une rupture de leur équilibre psychologique qui les met en difficulté. Ils sont ainsi « empêchés de penser ». La pédagogie classique ne peut pas leur être appliquée.