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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 13 mai 2022

Psychiatrie : après deux agressions violentes à Marseille, le syndicat Sud Santé de l’hôpital Edouard Toulouse alerte sur la fermeture de lits

Publié le 

Après les agressions survenues à Marseille sur fond probable de troubles psychiatriques, Kader Benayed, secrétaire du syndicat Sud Santé à l’hôpital Edouard Toulouse à Marseille, pointe le problème du manque de moyens alloués à cette spécialité.

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Soutien à la Maternité des Lilas pour éviter sa fermeture


Apportons notre soutien au personnel de la Maternité des Lilas dans leur action pour faire perdurer ce lieu unique en France !


53 287 ont signé. Prochain objectif : 75 000 !

Quand elle atteindra 75 000 signatures, cette pétition deviendra l'une des plus signées sur Change.org !

Futurs parents, couples accompagnés au planning familial, bébés à naître ou nouveaux nés, femmes souhaitant avorter, trouver une contraception adaptée, ou encore accoucher physiologiquement : nous sommes à vos côtés !

Au cœur de la Seine Saint Denis, depuis 1964, la maternité accompagne 1400 naissances chaque année, et permet à 900 femmes d’avorter. Car c’est le libre choix qui préside dans ce lieu : celui de donner naissance, ou non, et comme on le souhaite, éventuellement de façon physiologique et non médicalisée. La part faite aux sages-femmes qui tiennent le projet à bout de bras depuis des décennies, est une des spécificités de l’établissement aujourd’hui menacé. Ce n’est pas la première fois qu’il risque de fermer : bâtiment non adapté, difficultés financières, pressions de l’ARS pour se conformer aux objectifs de rentabilité, abandon politique, difficultés internes aux équipes sont autant de défis auxquels ces dernières font face pour les patients. 

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Deux détenus se sont suicidés à la prison de Gradignan

Par  France Bleu Gironde Mercredi 11 mai 2022 

Un homme s’est pendu dans sa cellule, ce mardi. C'est le deuxième suicide en l'espace de cinq jours à la prison de Gradignan. Un établissement qui connaît un taux de surencombrement important.

Un étage de la prison de Gradignan

Un étage de la prison de Gradignan © Radio France - Stéphane Hiscock

Un homme s'est donné la mort dans sa cellule de la prison de Gradignan, ce mardi 10 mai. Âgé de 35 ans, il était en détention provisoire dans l'attente de son procès, pour tentative de meurtre. Depuis quelques jours il était placé à l’isolement. 


jeudi 12 mai 2022

Cannabis récréatif: l’Allemagne dit chiche à la légalisation




par Charles Delouche-Bertolasi  publié le 12 mai 2022 

Le ministre fédéral de la Santé allemand Karl Lauterbach compte profiter de l’essoufflement de la pandémie pour lancer une série de réformes. Parmi elles, la légalisation du cannabis avec un projet de loi prévu avant la fin 2022. 

De l’autre côté du Rhin, on s’apprête petit à petit à troquer les autotests contre des feuilles à rouler. La nouvelle coalition au pouvoir entend bien profiter de la baisse des contaminations au Covid-19 pour initier son train de réformes politiques. Dont une, particulièrement attendue par les consommateurs mais aussi les professionnels de santé : la future légalisation du cannabis en Allemagne.

17 mai : Journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies




26 avril 2022

Après une période électorale qui aura vu une représentante politique, dont le programme repose en partie sur le rejet de l’autre, aux portes du pouvoir, le SE-Unsa considère que les luttes contre toutes les formes de discriminations sont indispensables à la démocratie. Même si ces luttes s’inscrivent dans notre quotidien, une journée mondiale peut être l’occasion de mettre en valeur des projets en lien avec les LGBTphobies.
 

L’article premier du Code de l’éducation précise que l’apprentissage de l’égale dignité entre les êtres humains est une mission première du Service public d’éducation. Pour cela nous devons habituer nos élèves à se poser des questions, à se remettre en cause et à débattre. Même si la vie des personnes LGBT* est plus facile à présent qu’à la fin du siècle précédent, faire son coming-out reste un cap difficile à passer pour nombre d’entre elles. Les agressions homophobes sont une réalité et les stéréotypes ont la vie dure. Ainsi, les jeunes LGBT ont une image dévalorisée d’eux-mêmes et ont plus de risques de commettre une tentative de suicide que leurs camarades hétérosexuels. 

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Suicide d'un lycéen au Mans : l'élève s'est jeté du 3e étage

Écrit par Fabienne Béranger   Publié le 

Le drame s'est déroulé ce vendredi matin au lycée Bellevue du Mans. Un élève transgenre de 15 ans a mis fin à ses jours en se jetant du 3e étage.

Un élève de seconde du lycée Bellevue au Mans s’est suicidé ce vendredi 13 mai dans l’enceinte de l’établissement. 

"On est très chamboulés. C’est un choc pour nous tous. On a beaucoup pleuré. On a essayé de tous se retrouver c’était très compliqué, témoigne une lycéenne de l'établissement, on a essayé de parler de lui ensemble, de ses parents. Personnellement je ne m’y attendais pas trop". 

Une autre lycéenne témoigne, "il était sympa, il rigolait.. Je ne pensais pas que ça arriverait. Il nous a dit qu’il n’allait pas très bien. Pour autant, quelques jours après je le vois sourire, faire des blagues. Je ne pensais pas que ça arriverait".

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6 minutes avec Daniele Zullino, Médecin chef de service d’Addictologie au Département de Santé Mentale et Psychiatrie des HUG

La Ville de Lausanne lance en fin d’année,  son projet pilote de vente de cannabis à but non lucratif et ce pour quatre ans. Il a pour but de mesurer les effets d'un tel modèle sur la consommation, en termes de santé et de sécurité. Daniele Zullino, médecin chef de service d’Addictologie au Département de Santé Mentale et Psychiatrie des HUG, est favorable à ce type de projet pilote: 

"Je suis absolument favorable à une réglementation du cannabis qui permet de contrôler la qualité du produit et de contrôler qui a accès à ce type de substance ; de définir qui va produire et qui va vendre".

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En finir avec la psychanalyse ?

 

En finir avec la psychanalyse ? 11 & 12 juin 2022 à Paris

La revue PSYCHANALYSE YETU avec le Pari de Lacan organisent à Paris les 11 et 12 juin 2022 des journées d’étude sur le thème :

En finir avec la psychanalyse ?

Simplement remplacer le « la » de cet intitulé par « sa » fait jaillir une équivoque.
Celle-ci répartit deux bords :

– La pratique analytique, dans ses formes présentes, entrera-t-elle dans un déclin qui s’achèvera avec sa disparition ? Lacan n’écarte pas cette hypothèse quand il écrit, en 1967 : « C’est quand la psychanalyse aura rendu ses armes devant les impasses croissantes de la civilisation (malaise que Freud en pressentait) que seront reprises par qui ? Les indications de mes Écrits. » Pour autant, peut-on tenir ce sort pour négatif, puisqu’il est suggéré en même temps que les Écrits pourraient inviter à une régénération de la découverte freudienne, soit qui ne dépendrait plus de l’aléatoire des cures (mais de quelle pratique alors), soit qui, grâce à une réussite de la passe, aurait surmonté l’aléatoire du psychanalyste ?

– Par ailleurs, si c’est de « sa » qu’il s’agit (dont fleurit une autre équivoque !), encore faut-il se mettre d’accord, a minima, sur ce qu’on entend par fin d’une psychanalyse. Certes, il ne s’agit pas d’une guérison : la psyché, qui n’est pas l’âme, mais cette matière insondable que le langage a mise en fission, ne saurait être malade, pas plus qu’un lapsus ou un mot d’esprit. La fin, ce pourrait être la paix, ou encore l’acceptation de la réalité que le procédé analytique aurait décontaminé des mauvais tours que lui inflige le surmoi. Cependant, dans sa radicalité, la psychanalyse est une option susceptible de rendre caduques magie, religion, et leurs avatars contemporains. Elle ne pourra tenir sa promesse qu’en étant capable d’affronter, autrement que par le « je n’en veux rien savoir de la science », l’angoissant bas‑bruit de la condition existence et l’inexplicable hors‑temps de la libido. Tel est le butoir à explorer.

Pierre Bruno

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mercredi 11 mai 2022

Enfants en danger : l’embolie des services chargés de leur protection provoque des situations dramatiques

Par  et   Publié le 11 mai 2022

La mise en œuvre des décisions de justice censées protéger les mineurs maltraités ou délaissés intervient avec des retards croissants, provoquant des situations dramatiques.

Mercredi 20 avril, lors du débat qui l’opposait à Marine Le Pen, à quatre jours du second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a choisi de parler de la jeunesse. « La protection de l’enfance sera au cœur des cinq années qui viennent », a-t-il déclaré dans les deux minutes de « carte blanche » dont il disposait en fin d’émission. Chiche, a-t-on envie de dire, tant la situation de la protection de l’enfance est dégradée.

Comment objectiver ce constat ? Au secrétariat d’Etat de l’enfance et des familles, on ne dispose d’aucun chiffre sur l’évolution des conditions de prise en charge des mineurs en souffrance ou en danger. Au ministère de la justice, on reconnaît en revanche que la situation s’est détériorée en 2021. « L’augmentation des délais moyens de prise en charge des mesures judiciaires civiles décidées en protection de l’enfance est réelle », reconnaît-on Place Vendôme. Tous les acteurs sont touchés, Protection judiciaire de la jeunesse, services départementaux de l’aide sociale à l’enfance (ASE) et secteur associatif habilité.

Comment est née l'espèce humaine ?

Sans oser le demander  par Matthieu Garrigou-Lagrange

Épisode du mercredi 11 mai 2022 

Reproduction du crâne de Toumaï

Résumé

Aujourd'hui, parcours dans le lacis des origines humaines, de Toumaï, fossile découvert en 2001 et considéré comme le plus ancien représentant connu de notre espèce, jusqu'aux Homo sapiens sapiens, en passant par Néandertal et les plusieurs autres groupes humains qui ont cohabité sur Terre…


avec :

Antoine Balzeau (chargé de recherches au CNRS, chercheur au Muséum National d'Histoire naturelle de Paris).


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Santé : les prédictions de madame IA


 


La Méthode scientifique  par Antoine Beauchamp, Nicolas Martin

Épisode du lundi 9 mai 2022 

La couverture du magazine de l'Inserm, réalisée par une intelligence artificielle - Inserm

Résumé

Que peut-on réellement anticiper et prédire grâce aux données de santé aujourd’hui ? Quelles sont les applications concrètes et efficaces de l’IA dans ce domaine ? N’en surestime-t-on pas les capacités ? La médecine prédictive fera-t-elle partie de la pratique médicale courante de demain ?


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Les institutions psychiatriques en Europe, xixe-xxe siècles




C’est au tournant des xviiiè et xixè siècles que naît l’asile moderne en Europe, modèle institutionnel qui repose sur l’isolement des malades mentaux. S’il s’impose largement au xixsiècle (les asiles se multiplient rapidement et prennent en charge des populations de plus en plus nombreuses), le modèle asilaire suscite de vives critiques dès sa naissance. La recherche d’alternatives à l’asile commence ainsi dès le xixsiècle et s’accélère sous l’effet des bouleversements suscités par les deux guerres mondiales. Dans les années 1950 et 1960, dans un contexte de profondes transformations du paysage psychiatrique, la nécessité de l’internement continue d’être questionnée. Dans la plupart des pays occidentaux, des réformes sont mises en place afin de développer la prise en charge de la maladie mentale hors des murs de l’institution, avec des résultats contrastés selon les espaces. 

Vue de l’asile d’aliénés de Sainte-Anne à Paris, 1877. Source : Wikimedia Commons
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Quand les Français donnaient de l'alcool à leurs enfants pour les rendre « plus forts »


 



par Marina Bellot  le 11/05/2022

Cantine de l'école du boulevard Bessières, 17e arrondissement, Agence Rol, 1921 - source : Gallica-BnF

Cantine de l'école du boulevard Bessières, 17e arrondissement, Agence Rol, 1921 - source : Gallica-BnF

Au XIXè siècle, la consommation d'alcool – et notamment de vin – est largement répandue chez les enfants. Un fléau alors difficile à combattre, dans une France imprégnée par sa longue tradition vinicole.

C’est une époque révolue mais pas si lointaine que celle où la consommation d’alcool faisait partie du quotidien des enfants. Car, pendant longtemps, un certain nombre de Français semblent convaincus : l’alcool, et en particulier le vin, fortifie et aide à rester en bonne santé.

À la fin du règne de Louis XV, en 1773, on peut lire dans La Gazette du Commerce : 

« Dans les pays de vignobles, les maladies populaires finissent en automne ; les petites véroles sont alors moins dangereuses ; il y a même des raisons de croire que les raisins qu'on mange & le vin qu'on boit peuvent en préserver. Le Peuple se refait, chaque année, avec ce fruit & le vin doux.

Un enfant, sans nourrice, a été nourri avec du vin doux ; & il est très sain & très robuste. »

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La philo douce d’Anne Dufourmantelle

Jean-Marie Durand publié le  

Anne Dufourmantelle en 1999. © Hannah Assouline/Opale.photo

De la douceur à l’enfance, du secret au rêve et au risque, la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle n’a cessé d’interroger dans son œuvre inachevée les vertus cardinales d’une vie pleine et souveraine, capable d’affronter les périls des temps présents. Sa disparition dans une noyade en juillet 2017 ne l’a pas effacée du champ de la pensée, tant ses livres nous accompagnent encore pour nous aider à vivre. Comme le poète allemand Hölderlin, elle savait que « là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve ».

POINT DE VUE. Psychiatrie : « la prison n’est pas un lieu de soins »

Cyrille Canetti  Publié le 

La psychiatrie a toujours entretenu des relations plus ou moins étroites avec la justice. Les rapports entre hôpital et prison, malades mentaux et criminels, soin et punition ont toujours été aussi complexes qu’incontournables. « En ouvrant des hôpitaux, on fermera des prisons », selon Cyrille Canetti, psychiatre*.

Un homme dans un couloir, le sourire édenté, le pantalon à mi-fesses, la bave aux lèvres, il court vers moi en me demandant des gâteaux. Un autre, le crâne rasé sur la moitié de la tête crie à sa fenêtre des propos incohérents. Un troisième s’est maquillé avec du dentifrice, accroché aux barreaux, il est en relation directe avec les esprits. Une tribune sur les hôpitaux psychiatriques ? Non, c’est dans les prisons françaises que se déroulent ces scènes. Parce qu’elles regorgent de malades mentaux toujours plus nombreux. À cela de nombreuses raisons.

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mardi 10 mai 2022

NON A LA DESTRUCTION DES CMPP

 change.org

Patrick BELAMICH a lancé cette pétition

Pour une réforme de l’annexe 32 qui respecte les enfants, les familles et le travail des équipes de CMPP qui les accompagnent au quotidien. 

Non à une refonte orientée par une idéologie autoritaire de désinstitutionnalisation ! 

La DGCS (Direction générale de la cohésion sociale, sous l’autorité du Secrétariat d’Etat des personnes en situation de Handicap) doit rédiger un nouveau texte afin de remplacer l’annexe 32. 

Cette dernière définit  les « Conditions techniques d’agrément des Centres Médico-Psycho-Pédagogiques de cure ambulatoire » et en constitue leur assise. 

Les CMPP sont des lieux de soin où enfants, adolescents et familles  viennent adresser leurs souffrances psychiques, leurs angoisses, leurs symptômes, contribuant à lutter contre l’isolement social qui en découle et à y apporter un certain soulagement.

Les CMPP sont implantés dans la cité. Ils jouent un rôle majeur depuis leur création, à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale, pour maintenir et améliorer le lien social et l’intégration, dans le "vivre ensemble".   

Ils apportent une aide aux familles, tout particulièrement celles qui sont démunies et en difficulté sociale, et luttent ainsi contre la marginalisation.

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Guerre en Ukraine : les psychothérapeutes des rescapés d'Azovstal décrivent des personnes "traumatisées", "mutiques" et "en détresse"

Mathilde Dehimi et Eric Audra  Publié 

Les femmes, les enfants et les personnes âgées ont pu être évacués de l'usine Azovstal de Marioupol. En Ukraine, franceinfo a pu rencontrer les deux psychothérapeutes qui suivent les rescapés de l'usine.

Un groupe d'une cinquantaine de femmes, enfants et personnes âgées a pu être évacué de l'aciérie ce samedi.  (ALESSANDRO GUERRA / EPA)

"Ils sont traumatisés...": le mot est celui de Valéry. Depuis quelques jours, le psychothérapeute ukrainien, basé dans la ville de Zaporijia, assure un suivi psychologique des premiers évacués de l'usine Azovstal de Marioupol. Samedi 7 mai, un groupe de cinquante personnes, composé de femmes, enfants et personnes âgées, a pu, à son tour, être évacué de l'aciérie, dernière poche de résistance des forces ukrainiennes face à l'armée russe dans la ville dévastée de Marioupol.

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Après le décret sur l'irresponsabilité pénale, un nouveau texte dénoncé par la psychiatrie est paru le 28 avril 2022 au Journal officiel. Son objectif ? Faciliter le croisement des fichiers d'hospitalisation sans consentement et de radicalisation.

 Par 9 mai 2022

« Nous, associations de patients, de familles, d'acteurs de la santé mentale, nous vous faisons part de notre totale indignation ». Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre le 13 mai 2019, l'Union nationale des familles et amis de personnes malades et handicapées psychiques (Unafam) laisse éclater sa colère suite à la publication d'un décret (n° 2019-412) au Journal officiel (JO). Ce texte autorise que les noms, prénoms et date de naissance d'une personne hospitalisée en soins psychiatriques sans consentement, contenus dans le fichier « Hopsyweb », normalement utilisé par les Agences régionales de santé (ARS) pour le suivi de ces patients, « fassent l'objet d'une mise en relation avec les données enregistrées au fichier des personnes surveillées pour radicalisation ou lien avec le terrorisme (fichier FSPRT) ». En bref, des données à caractère personnel, dans un cadre médical, pourraient être utilisées à des fins de lutte contre le terrorisme. Trois ans après, ce mélange des genres ne passe toujours pas pour les associations et personnels du secteur de la psychiatrie, qui rejettent en bloc les nouvelles « méthodes Hopsyweb ».


Presque impossible de se trouver un psychologue au Québec

Publié le 






Alors qu’il y a 20 000 personnes en attente de voir un psychologue dans le système public, c’est maintenant au système privé de déborder.

«Les problématiques les plus sévères se retrouvent dans le public. Les délais sont beaucoup plus longs, l’attente peut aller jusqu’à 6 à 24 mois, parfois plus longtemps, ou à jamais. Dans des CLSC et dans certaines écoles, il n’y a plus de psychologue», a déploré la présidente de la Coalition des psychologues du réseau public québécois, Karine Gauthier.

Les délais engendrent des effets dévastateurs sur la santé mentale, surtout auprès des jeunes.

«On peut le voir depuis les derniers jours, il y a 60% de plus d’hospitalisations pour l’anorexie chez les adolescents. On voit aussi une augmentation de prescriptions d’antidépresseurs auprès des jeunes enfants, quelque chose qu’on ne voyait pas avant», a souligné la présidente de la Coalition.

L’un des traitements reconnus pour traiter la santé mentale est la psychothérapie. S’il n’y a pas d’effort pour retenir les psychologues dans le réseau public, c’est un service essentiel qui manque dans le rétablissement d’une personne vivant des problématiques reliées à sa santé mentale, d’après Karine Gauthier.


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