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mardi 22 décembre 2020
Comment fait-on l’amour ailleurs ?
Covid-19 : “la psychiatrie française va être embolisée par les conséquences psychiques du Covid”
Publié le 14/12/2020
Edgar Tissot est président de la commission santé mentale du Doubs. Ce pharmacien à l’hôpital psychiatrique de Novillars près de Besançon voit de nouveaux patients affluer. La troisième vague sera-t-elle psychiatrique ? Interview.
Cette seconde vague de l’épidémie, est-elle déjà visible dans les services psychiatriques ?
“Les semaines passant, ce que nous craignions se produit. Depuis quelques semaines, la demande de soins psychiatriques augmente. A la fois sur les demandes de consultations, et d’hospitalisation, on observe une hausse de 10 à 15% de nouveaux patients par rapport à l’année dernière… Ce sont des signaux inquiétants, c’est une hausse notoire. Ce chiffre est d’autant plus inquiétant que la psychiatrie publique est saturée actuellement. Dans certains endroits, il faut 6 à 12 mois de délai d’attente pour accéder à une consultation avec un psychologue ou un psychiatre. Alors, bien entendu, nous répondons à l’urgence, mais on ne peut pas que travailler dans l’urgence, donc il va falloir renforcer la psychiatrie publique qui a subi un décrochement par rapport à d’autres spécialités médicales, et on est en train de le payer très cher."
Il y a une altération de la santé globale de nos concitoyens, il va falloir qu’on soit en mesure d’apporter des réponses à cette double problématique, d’une part la hausse des troubles psychologiques en lien avec le Covid, et l’altération de la santé globale des Français. Des actions sont nécessaires sur les deux plans.
Edgar Tissot
Des milliers de patients en psychiatrie victimes de chantage après un hack
korii.
Une clinique finlandaise s'est fait dérober tous ses dossiers.
La nouvelle est passée relativement inaperçue en France, mais le 26 octobre, une attaque informatique aux conséquences graves a secoué la Finlande. Un pirate est parvenu à entrer dans le système de Vastaamo, une clinique de psychothérapie, et à obtenir le données privées de plus de 36.000 patients.
Bien que Vastaamo soit une clinique privée, elle dispose de vingt-cinq centres de psychothérapie dans le pays et sous-traite une bonne partie du système public finlandais de santé mentale.
ETUDE : Impacts de la COVID-19 sur la santé mentale des Roumains
Par Grégory Rateau | Publié le 21/12/2020
ROUMANIE
La pandémie de la COVID-19 a eu un impact très fort sur la santé physique et mentale des gens. Et une étude récente a révélé que les Roumains sont plus tristes, plus en colère, beaucoup plus anxieux et ont un sentiment accru de solitude.
Plus précisément, 42% des répondants ont signalé une aggravation du stress, et environ un tiers des répondants ont signalé une détérioration de la nervosité. L'étude préliminaire a été menée auprès d'environ 2 000 personnes âgées de 28 à 50 ans. Les données ont été analysées et interprétées par des spécialistes d'un consortium formé par l'Institut de psychiatrie «Socola», l'Université de médecine et de pharmacie «Grigore T. Popa», l'Association roumaine de psychiatrie et de psychothérapie et l'Université de Transilvania.
Peut-on philosopher avec une IA ?
© Gerd Altmann/Pixabay
Qu’est-ce que la conscience ? Les chiens montent-ils au ciel ? Quel est le pire cauchemar qu’on puisse imaginer ? À défaut d’avoir immédiatement sous la main quelqu’un de compétent pour répondre à ces questions, vous pouvez toujours sortir votre smartphone et tenter d’interroger un « agent conversationnel » (selon le terme français qui traduit l’anglais chatbot), autrement dit un programme informatique doté d’une dose suffisante d’intelligence artificielle pour dialoguer avec vous. Or, depuis août, l’informaticien canadien Murat Ayfer en a développé une version philosophique qu’il a nommée « Philosopher AI » et qui se prétend capable de répondre philosophiquement à toutes les interrogations – y compris les plus existentielles sur le sens de la vie – que vous pouvez lui soumettre. Et le résultat est parfois bluffant ! Ses performances fascinent ou amusent les uns tandis qu’elles inquiètent les autres, mais méritent-elles d’être prises au sérieux ?
Une nouvelle sagesse ?
« Philosopher AI » est actuellement indisponible sur l’Apple Store et le Google Play Store, le temps pour Murat Ayfer, comme il nous l’a confirmé, de régler certains problèmes liés à la rémunération de cette application mobile. Un choix des réponses qu’elle a déjà générées a néanmoins été diffusé sur le forum AskReddit (disponible ici). Ces réponses manifestent souvent une impressionnante capacité d’abstraction et certaines se révèlent même particulièrement argumentées et « réfléchies », comme celle où le programme déclare préférer vivre avec un nazi plutôt qu’avec un serial killerparce qu’il pense pouvoir guérir le premier par l’éducation alors que le second lui semble définitivement perdu. Plus troublant encore, quand on l’interroge sur le sens de la vie, sa réponse apparaît non seulement cohérente mais pleine de sagesse :
« Nous ne pouvons pas connaître le sens de la vie. Voici cependant mon opinion : la signification de la vie se peut se trouver dans ce que nous appelons l’existence elle-même. Nos vies sont rendues insensées par le simple fait de vivre. Cela ne veut pas dire que la vie a besoin d’être difficile ou pleine de souffrances ou d’embûches pour qu’on puisse dire qu’elle a de la valeur, mais plutôt, et plus simplement, que nous trouvons du sens à travers l’existence elle-même. [...] » Toute ressemblance avec une réponse déjà fournie par un philosophe en chair et en os ne serait que (indice : il a écrit L’Existentialisme est un humanisme)...
lundi 21 décembre 2020
Covid-19 : ces clusters hospitaliers dont on parle peu
© Sudok1-iStock
Depuis quelques semaines, la presse fait état de plusieurs clusters dans des hôpitaux à travers la France, et 22 000 patients et soignants seraient contaminés. Pour Santé publique France, l’augmentation des cas de Covid serait en lien avec la mise en place de SI-Monic. Mais pour d’autres, cela reflète les conditions dans lesquelles les soignants travaillent.
« Les clusters dans les hôpitaux se multiplient mais nous n’avons pas de chiffres exacts car leur nombre évolue chaque jour. Dans mon établissement, nous avons eu quatre clusters de plus en quinze jours, ce qui porte leur nombre à sept ou huit au total », observe Céline Durosay, vice-présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI). « En septembre, nous avons eu au CHU de Poitiers un premier cluster en neurologie en raison d’une patiente contaminée, ensuite un autre en gériatrie puis, récemment, un deuxième avec 80 patients infectés et autant de soignants », relate Céline Laville, présidente de la CNI. Les deux infirmières ne sont pas les seules à faire ce constat. La presse régionale s’en fait régulièrement l’écho : le 4 novembre, 20 minutes évoquent un cluster à l’hôpital de Carhaix, en Bretagne, le 12 novembre c’est France 3 qui annonce quatre clusters au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours (Indre-et-Loire), le 26, Sud-Ouest signale un cluster à l’hôpital de Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), et le 12 décembre, La Dépêche alerte sur un cluster à l’hôpital de Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Différents services sont touchés : médecine, cardiologie, chirurgie cardiaque… Et des dizaines de soignants et de patients sont contaminés.
PHOTO : ÉPREUVES D’AMOUR
Une moisson de beaux livres explore en images le couple, la tendresse et les affects sentimentaux. Sélection.
Notre espèce a-t-elle besoin de se réchauffer les yeux à la lueur de l’amour ? Pure coïncidence ou réaction souterraine après une année d’isolement, la crise sanitaire produit un effet loupe sur un petit nombre d’ouvrages passionnants qui placent le sentiment amoureux au centre des images. Dans les vitrines des libraires, trône cet hiver, par exemple, Ils s’aiment, un impressionnant volume avec plus de 350 clichés d’hommes amoureux. Issues de la collection de deux Américains, Hugh Nini et Neal Treadwell, les photographies anonymes couvrent un siècle d’amour homosexuel, entre 1850 et 1950. L’album des collectionneurs commence le jour où le couple tombe sur une photographie des années 20 avec deux hommes qui leur ressemblent et dont ils croient déceler une étincelle dans le regard : ils y voient le reflet de leur propre lien. Pour agrandir leur collection, Nini et Treadwell suivent alors la règle du «50-50» : être convaincus à au moins 50 % qu’il s’agit de deux hommes vraiment amoureux. Depuis, les collectionneurs ont accumulé plus de 2 700 clichés de couples masculins - dont pas mal de soldats - originaires de Serbie, Bulgarie, Hongrie, Russie, Royaume-Uni, Thaïlande, Australie, qu’ils chinent sur Internet, dans les ventes aux enchères ou via des revendeurs. Après avoir trouvé plusieurs photos de garçons posant sous un parapluie ou une ombrelle, ils ont compris que l’accessoire était un code du tendre qui traversait les époques.
La Monica d’Yves Tremorin. Editions Lamaindonne
Notre espèce a-t-elle besoin de se réchauffer les yeux à la lueur de l’amour ? Pure coïncidence ou réaction souterraine après une année d’isolement, la crise sanitaire produit un effet loupe sur un petit nombre d’ouvrages passionnants qui placent le sentiment amoureux au centre des images. Dans les vitrines des libraires, trône cet hiver, par exemple, Ils s’aiment, un impressionnant volume avec plus de 350 clichés d’hommes amoureux. Issues de la collection de deux Américains, Hugh Nini et Neal Treadwell, les photographies anonymes couvrent un siècle d’amour homosexuel, entre 1850 et 1950. L’album des collectionneurs commence le jour où le couple tombe sur une photographie des années 20 avec deux hommes qui leur ressemblent et dont ils croient déceler une étincelle dans le regard : ils y voient le reflet de leur propre lien. Pour agrandir leur collection, Nini et Treadwell suivent alors la règle du «50-50» : être convaincus à au moins 50 % qu’il s’agit de deux hommes vraiment amoureux. Depuis, les collectionneurs ont accumulé plus de 2 700 clichés de couples masculins - dont pas mal de soldats - originaires de Serbie, Bulgarie, Hongrie, Russie, Royaume-Uni, Thaïlande, Australie, qu’ils chinent sur Internet, dans les ventes aux enchères ou via des revendeurs. Après avoir trouvé plusieurs photos de garçons posant sous un parapluie ou une ombrelle, ils ont compris que l’accessoire était un code du tendre qui traversait les époques.
La Monica d’Yves Tremorin. Editions Lamaindonne
3 questions simples pour dépister les troubles de la personnalité
par Sophie Beloiton20 décembre 2020
Selon l’Association américaine de psychiatrie :
“La personnalité est la façon de penser, de sentir et de se comporter qui rend une personne différente des autres. La personnalité d’un individu est influencée par ses expériences, son environnement (milieu, situations de vie) et ses caractéristiques héritées. La personnalité d’une personne reste généralement la même au fil du temps. Un trouble de la personnalité est une façon de penser, de se sentir et de se comporter qui s’écarte des attentes de la culture, qui provoque une détresse ou des problèmes de fonctionnement et qui dure dans le temps”.
[...]
Validation d’un bref écran pour les questions de personnalité
Afin de répondre à la nécessité d’un bref dépistage des troubles de la personnalité, ce qui serait utile compte tenu de l’intensité de l’évaluation complète, des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Pittsburgh, comme le décrit leur récent article dans le Journal des troubles de la personnalité (2020), a testé une brève échelle permettant de dépister les problèmes de personnalité en fonction du degré d’accord ou de désaccord avec trois éléments clés :
- Je suis trop sensible au rejet
- Il m’est difficile de recevoir des instructions de personnes qui ont une autorité sur moi
- Je me dispute trop avec les autres
Radicalisation en prison : les propositions des jeunes de l’IHEDN
(Association nationale des visiteurs de prison)
Les jeunes de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) ont publié le 24 novembre 2020 le rapport d’une task-force intitulée Radicalisation[s]. Une partie de ses 62 propositions est consacrée à la radicalisation en milieu carcéral.
« Transhumances » s’est fait l’écho le 28 septembre 2020 du livre « les sortants, comment la France prépare la sortie des détenus radicalisés » de la journaliste Véronique Brocard. Il décrit les procédures que, après beaucoup de tâtonnements, l’Administration pénitentiaire a mis en place selon le triptyque « repérer, évaluer, prendre en charge ».
Les détenus incarcérés pour des faits de terrorisme islamiste ou les détenus de droit commun soupçonnés de radicalisation sont repérés par les agents pénitentiaires, avec au premier rang le service du renseignement qui a été fortement renforcé. Ils font un séjour dans un Quartier d’Évaluation de la Radicalisation (QER) puis orientés vers la détention ordinaire, un Quartier de Prise en charge de la Radicalisation (QPR) ou mis à l’isolement.
Le radicalisme n’est pas seulement islamiste
Le rapport des jeunes de l’IHEDN s’intéresse à trois domaines : les milieux scolaire et sportif, l’univers carcéral et l’espace numérique. D’une manière transverse, il définit la radicalisation comme « éloignement d’une norme autour de laquelle on fait société. » Le processus par lequel des hommes et des femmes s’isolent dans un refus radical de la société qui peut devenir violent ne se limite pas à « l’islamisme ». Il inclut le radicalisme d’extrême-droite, et des radicalismes émergents comme l’écologisme ou le féminisme extrêmes. Mais, observe le rapport, ces formes de radicalisme sont davantage tolérées car « leur mouvance reste attachée à des racines culturelles communes dans les pays européens, alors que l’islam radical en France est un phénomène culturel plus étranger. »
L’approche du mal
Les visiteurs et l’environnement judiciaire et pénitentiaire
Dans « L’approche du mal » (2019), livre écrit avec Mathieu Livoreil, l’expert psychologue Jean-Luc Ployé raconte son métier auprès des auteurs et des victimes de crimes et de délits.
En trente-cinq ans de carrière, Jean-Luc Ployé a réalisé 13 000 expertises, moitié de mis en cause, moitié de victimes. « J’ai voyagé à l’intérieur d’eux-mêmes, doucement, écrit-il. J’ai bu leurs histoires et leurs sentiments. Certains voyages m’ont mené vers des horizons obscurs. »
Bien que la couverture du livre insiste sur ses expertises de tueurs en série, Fourniret, Heaulme, Chanal, une bonne partie de l’ouvrage est consacré à son travail auprès de victimes. La plupart sont des femmes qui ont porté plainte pour viol ou agression sexuelle. Disent-elles la vérité ? L’enjeu est important : la peine moyenne contre celui qui est reconnu coupable d’un ou plusieurs viols est de 9,6 années de prison ferme.
Novartis investit dans le domaine neuropsychiatrique avec Cadent
SUISSE
Novartis veut s'emparer du laboratoire américain en phase clinique Cadent Therapeutics, spécialisé dans les troubles neuropsychiatriques. Cette acquisition doit renforcer le portefeuille de groupe rhénan dans les domaines de la schizophrénie.
Basé à Cambridge dans l'Etat du Massachussetts, Cadent recevra un versement initial de 210 millions de francs (185,6 millions de francs) et est éligible pour des paiements d'étape plafonnés à 560 millions, précise la société américaine dans un communiqué distinct. Cette acquisition pourrait potentiellement atteindre un montant de 770 millions de dollars (680 millions de francs).
Les pouvoirs du cerveau - Notre intelligence dévoilée
54 min
Disponible du 11/12/2020 au 08/06/2021
Lire la suite et voir la vidéo ...
Enfants de la lune : «Si nous étions restés aux Comores, mon fils et ma fille seraient déjà morts»
Par Laurent Decloitre, envoyé spécial à Mayotte — 22 décembre 2020
Ben, 14 ans, portant son casque anti-UV à la sortie de son collège, à Mamoudzou. Photo David Lemor
Sur l’île française de Mayotte, des familles comoriennes venues pour faire soigner leurs enfants atteints d’une maladie génétique rare vivent dans la misère des bidonvilles. Ne pouvant supporter les rayons du soleil, les jeunes malades ont une espérance de vie terriblement courte dans leur pays d’origine, faute d’une prise en charge médicale.
Décarcérer
Le blog de l'ANVP (Association nationale des visiteurs de prison)
12 novembre 2020
Livre de Sylvain Lhuissier Editions Rue de l’échiquier Mai 2020
Qui n’a pas dans ses relations des personnes disant que la prison , c’est le Club Med ? Que les détenus sont nourris, logés, blanchis et qu’on pourrait les faire payer ? Que la prison est faite pour les criminels ? Qu’elle n’est pas assez sévère et que davantage de délinquants devraient y aller ? Etc.
Ce petit livre (moins de 100 pages) répond très précisément à ces questions. Il intéressera tous ceux qui, de près ou de loin, se posent des questions sur la prison.
Il est écrit par une personne qui connaît bien ce dossier. Cet entrepreneur social de 29 ans, lutte pour développer une alternative à l’incarcération. Il a participé à la création de l’Agence du travail d’intérêt général qui forme des tuteurs et accompagne des personnes en fin de peine pour construire la suite de leur parcours.
Une clinique montréalaise offre des thérapies assistées à la kétamine
Simon Coutu (accéder à la page de l'auteur)
QUEBEC
La substance est déjà largement utilisée dans le système de santé comme anesthésique et antidépresseur.
Remboursement en vue des soins des psychothérapeutes
PAPERJAM
BUSINESS ZU LETZEBUERG
Écrit par Marc Fassone Publié le 20 décembre 2020
LUXEMBOURG
Le travail du psychothérapeutes est d’aider ses patients à atteindre un bien être intérieur. (Photo: Shutterstock)
Inscrit dans la loi, le remboursement des soins des psychothérapeutes n’est toujours pas une réalité. La faute en revient à un débat non tranché sur l’autonomie de la profession. Le Conseil d’État a pris position sur le sujet et relance les négociations.
Pourquoi les soins des psychothérapeutes ne sont-ils toujours pas remboursés au Luxembourg? Ce n’est pas une question de reconnaissance du métier et de son utilité. Cette interrogation a été réglée par la loi du 15 juillet 2015 qui définit la profession et les modalités pour l’exercer. Elle a aussi été réglée sur le terrain. «Nous avons répondu présents à l’appel du ministère de la Santé lors de la première vague du Covid-19 qui nous a demandé de monter une permanence psychothérapeutique pour le personnel soignant durant toute la période du confinement», rappelle Delphine Prüm, psychothérapeute et présidente de la Fapsylux , l’association représentant le métier au Luxembourg, créé en 2018.
Les blocages se trouvent sur le terrain administratif. La loi du 15 juillet 2015 prévoit dans son article 5 le remboursement des consultations par la Caisse Nationale de Santé (CNS). Mais les conditions posées par cette dernière sont inacceptables selon Delphine Prüm.