Aujourd’hui, nos canons de beauté sont majoritairement jeunes, minces, en bonne santé et valides. Cette vision du corps a des conséquences très concrètes pour les personnes handicapées.
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Aujourd’hui, nos canons de beauté sont majoritairement jeunes, minces, en bonne santé et valides. Cette vision du corps a des conséquences très concrètes pour les personnes handicapées.
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Par Cédric Perrier Publié le
Le projet d’écriture À cœur ouvert, réalisé par des patients de l’unité les Pins et l’Hôpital de Jour de Saint-Ylie, se concrétise par une lecture publique, vendredi 10 décembre.
Un partenariat est établi avec la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté afin de promouvoir des actions culturelles dans les établissements sanitaires et médico-sociaux.
Les objectifs du projet sont de démystifier la psychiatrie, en réalisant un recueil des écrits élaborés par les patients, et interprétés par eux, au sein de la bibliothèque La Passerelle à Dole.
Le projet s’est fait sur trois mois, avec la participation de dix patients, sous forme de treize ateliers.
La restitution du projet À cœur ouvert, sous forme de séances lectures, aura lieu vendredi 10 décembre de 15 h à 17 h à la librairie La Passerelle, 16 bis rue de la sous-préfecture à Dole.
José Shungu, de la compagnie Keichad est un auteur compositeur chanteur d’hip hop. Il est l’animateur des ateliers d’écriture et d’interprétation, et a accompagné les patients dans l’écriture des textes.
« C'est un très beau recueil. La restitution prend la forme d’une lecture théâtralisée des textes par les participants. "
(André Derainne/Liberation) publié le 10 décembre 2021
La marche de l’histoire tient parfois à un éclat de rire. Ce fut le cas en 1550-1551, lors de la controverse de Valladolid. Une cour d’ecclésiastiques devait alors déterminer si les Amérindiens avaient une âme, ou s’ils étaient une forme d’humanité inférieure qui pouvait être réduite en esclavage. Convaincu que ce qui distingue l’homme de l’animal est la faculté à rire, le légat du pape présente aux Amérindiens des bouffons et acrobates – qui laissent les Indiens de marbre. On les imagine alors prêts à se faire mettre les fers au cou jusqu’à ce que le cardinal, qui descendait de son estrade, rate une marche, s’effondre par terre, et déclenche l’hilarité générale.
Londres, le samedi 11 décembre 2021 - Il arrive que certaines décisions de justice remettent en cause la conception même que l’on se fait de la responsabilité civile. Le Royaume-Uni est ainsi touché par une controverse juridique bien connue des Français. Celle de l’indemnisation du préjudice lié à sa propre naissance.
PUBLIÉ LE 25 NOVEMBRE 2021
Bouziane Lakhdar sort de prison, mais il reste sous contrôle judiciaire pendant un an. Il est en "probation". S’il n’a pas d’autre choix que de revenir dans un premier temps habiter chez ses parents, Bouziane doit chercher du travail et un logement où il pourrait accueillir sa fille de 9 ans, Anissa, qu’il n’a pas revue depuis son arrestation. Au cours des six épisodes de la série, qui se déroulent sur les douze mois de l’année, on suit le parcours semé d’embûches de Bouziane, les démarches administratives qu’il doit effectuer, ses recherches d’emploi, ses efforts pour s’en sortir, malgré ses anciennes fréquentations et un passé qui le rattrape.
L’arrivée dans les lieux de privation de liberté constitue une rupture brutale pour les personnes enfermées, porteuse de risques et créant des situations de vulnérabilité. Le « choc de l’enfermement » concerne l’ensemble des lieux soumis au regard du CGLPL : prisons, hôpitaux psychiatriques, centres de rétention administrative, centres éducatifs fermés mais aussi lieux de séjours de courte durée – locaux de garde à vue ou de rétention, geôles et dépôts des tribunaux, urgences psychiatriques – qui constituent, souvent, le point de passage préalable de « l’arrivant ».
Perte d’autonomie et d’intimité, réduction de l’espace, séjour dans des locaux possiblement vétustes ou délabrés, dépossession des effets personnels, rupture des liens avec les proches, incertitudes sur la durée et l’issue de l’enfermement, suroccupation, manque d’informations, etc., sont autant de facteurs du « choc de l’enfermement », générant de la peur, du stress, de l’agressivité et parfois des violences.
MÉDICAMENTS À ÉCARTER 2022 Pour la dixième année consécutive, Prescrire publie un bilan "des médicaments à écarter pour mieux soigner". L'objectif est d'aider à choisir des soins de qualité, pour d'abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts.
L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse : recherche documentaire méthodique et vérifiable, détermination de critères d'efficacité qui comptent pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon la solidité des preuves, comparaison versus traitement de référence (s'il existe), prise en compte des effets indésirables et de leur part d'inconnues.
En 2022, le bilan porte sur 105 médicaments (dont 89 commercialisés en France) analysés dans Prescrire durant onze ans, de 2010 à 2021, dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques (sauf rares exceptions) dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne.
08/12/2021
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté publie un nouveau rapport thématique “L’arrivée dans les lieux de privation de liberté”.
L’arrivée dans les lieux de privation de liberté constitue une rupture brutale pour les personnes enfermées, porteuse de risques et créant des situations de vulnérabilité. Le « choc de l’enfermement » concerne l’ensemble des lieux soumis au regard du CGLPL : prisons, hôpitaux psychiatriques, centres de rétention administrative, centres éducatifs fermés mais aussi lieux de séjours de courte durée – locaux de garde à vue ou de rétention, geôles et dépôts des tribunaux, urgences psychiatriques – qui constituent, souvent, le point de passage préalable de « l’arrivant ».
Perte d’autonomie et d’intimité, réduction de l’espace, séjour dans des locaux possiblement vétustes ou délabrés, dépossession des effets personnels, rupture des liens avec les proches, incertitudes sur la durée et l’issue de l’enfermement, suroccupation, manque d’informations, etc., sont autant de facteurs du « choc de l’enfermement », générant de la peur, du stress, de l’agressivité et parfois des violences.
par Clémentine Mercier publié le 9 décembre 2021
Amateurs de frissons, amis des fantômes, partisans du doute, ce lugubre mois de décembre est le vôtre puisque l’outre-tombe est à l’honneur dans deux ouvrages et une inquiétante exposition. Ectoplasmes, spectres et train fantôme ont trouvé refuge au cœur de Paris dans l’appartement-musée aux parquets grinçants d’Auguste Comte, dans le quartier de l’Odéon, dans le VIe arrondissement. Au milieu des objets et du mobilier Empire se déploie l’exposition Fantographie. Images et traces de l’invisible (1850-1950), imaginée par l’artiste Emmanuelle Fructus et le journaliste Philippe Baudouin, dans le cadre du festival Photo Saint-Germain. Au sein de la demeure intacte du philosophe du positivisme, de surprenants clichés rappellent le long compagnonnage de l’occulte et de la photographie – invention entérinée par l’Académie des sciences au XIXe siècle et outil supposé de validation rationnelle.
par Stéphanie Maurice, Correspondante à Lille publié le 8 décembre 2021
«On ne sait pas trop pourquoi il est là…» Les moues sont dubitatives : un philosophe dans les murs du centre social Jacques-Brel, à Outreau (Pas-de-Calais), pour cette journée de réflexion sur la participation, ce n’est pas dans les habitudes. Un sociologue, encore, on comprendrait : «Un sociologue, ça analyse un quartier, c’est de l’étude de terrain. Un philosophe, ça n’analyse pas», tranche Marie-Hélène, caractère bien trempé et ancienne éducatrice spécialisée. Elle se rattrape : «Ce n’est pas une critique : je ne le connais pas, cet homme.» Une dame, cheveux blancs, glisse : «Je n’ai jamais été en philosophie. Ma petite-fille, elle a philo, elle n’aime pas trop, mais elle vous le dirait, ce qu’il fait.» Son mari complète, sûr de lui : «Il va nous expliquer après, et nous mettre sur la voie.»Guillaume Le Blanc a en effet pour mission de clôturer cette session d’ateliers, après les restitutions, et monsieur le maire l’a bien dit dans son discours introductif, il faut profiter de sa présence.
Yann Thompson Publié
Pour les ménages qui peinent à finir chaque mois, décembre constitue un casse-tête supplémentaire. Nombre d'entre eux se serrent un peu plus la ceinture pour préserver leurs enfants et prendre part, coûte que coûte, à cette fête populaire.
"Maman, quand est-ce qu'on achète notre arbre de Noël ?"Marie-Madeleine a retenu son émotion, début décembre, face à la question innocente de sa fille de 5 ans. Depuis que son mari a été emporté par le Covid-19, en mai 2020, cette infirmière en réanimation d'un hôpital francilien est en arrêt de travail. Au traumatisme de la mort s'est greffé le choc de la pauvreté. "Je lui ai répondu que le sapin perdrait ses aiguilles si on l'achetait trop tôt. Je me laisse une semaine ou deux pour trouver l'argent."
Pour cette mère camerounaise de 38 ans, très attachée aux célébrations catholiques de Noël, "ce moment de bonheur est devenu une épreuve de plus, un stress financier". Il y a quelques semaines, après des mois de patientes économies, elle a offert une belle fête d'anniversaire à sa fillette. Il ne lui reste plus que 20 euros pour Noël. "J'ai caché certains cadeaux que lui avaient apportés des copains d'école et qu'elle avait seulement déballés. Je vais les remballer. Elle aura au moins ça sous le sapin."
En France, pour plus d'un tiers des ménages modestes ou pauvres, la période de Noël est source d'inquiétude, selon un sondage Ifop pour l'association Dons solidaires, réalisé à la mi-novembre. Ne pas pouvoir offrir de cadeaux est la principale crainte évoquée par les sondés. Malgré tout, ces derniers rivalisent d'imagination et de sacrifices pour s'inviter à cette fête devenue commerciale.
Publié le
Un nouveau concept de logement voit le jour à Plumaudan. La colocation offre aux aînés la possibilité de continuer à vivre un peu comme à la maison.
Âges et vie, entreprise dont le siège est à Besançon, a été créée par trois copains il y a une vingtaine d’années. Thierry Morel, Nicolas Perette, et Simon Vouillot se sont inspirés de ce qui se faisait aux Pays-Bas afin de proposer un hébergement convivial, sécurisant, à des personnes dépendantes (elles peuvent être âgées ou en situation de handicap).
Publié le 11 décembre 2021
Les stagiaires en pleine réflexion.
Les 2 et 3 décembre, le centre êtreformations proposait aux professionnels des secteurs sanitaire et médico-social un stage sur "le repérage et l’accompagnement des personnes porteuses des troubles du spectre autistique chez l’adulte". Cette formation, accueillie par la maison de santé, était animée par la psychologue Aurélie Playe, spécialiste des troubles du spectre de l’autisme.
Publié le 9 décembre 2021
Collectif
Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, un collectif de 670 professeurs et médecins de toutes disciplines alerte sur la déliquescence de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Ils appellent à des mesures urgentes et profondes, permettant de restaurer la capacité des services médicaux à assurer leur mission de soin.
Tribune. Monsieur le président de la République, l’état moral, organisationnel et budgétaire de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est au plus bas. Les personnels sont découragés et beaucoup démissionnent, y compris certains des meilleurs responsables médicaux. D’attractif, le CHU [centre hospitalier et universitaire] francilien est devenu répulsif. Il ne remplit plus sa mission de façon satisfaisante, malgré le dévouement et la qualité scientifique de notre communauté hospitalière.
par Frédéric Valletoux, président de la Fédération Hospitalière de France publié le 9 décembre 2021
De contre-vérités irresponsables en omissions coupables, tous les coups semblent permis pour taper sur l’hôpital public. Décidément, la précampagne présidentielle et sa cascade de déclarations excessives est bien ouverte. Une mise au point et un sursaut s’imposent.
Qu’a-t-on entendu ces derniers jours ? Que les hôpitaux publics seraient peuplés à 30 % de bureaucrates. Ah, la vieille rengaine... La crise n’est pas encore finie et les décès se poursuivent, mais déjà ceux qui rêvent de livrer notre bouclier sanitaire aux mains du marché se réveillent. L’hôpital public a pris en charge plus de 80 % des patients Covid hospitalisés, organisé des transferts sanitaires interrégionaux au plus fort de la crise, dépêché des soignants en Outre-Mer (et il le fait encore aujourd’hui), réorganisé tous ses services pour être capable de faire face à la saturation des réanimations, mais non, notre hôpital ne serait ni agile, ni réactif, ni admirable : il serait bureaucratique.
BERNARD BOREL 9 DÉCEMBRE 2021
QUEBEC
Récemment, j’ai rencontré une connaissance qui présente des difficultés psychiques. Malgré une intelligence évidente, cela ne lui a pas encore permis de s’intégrer dans le monde du travail; elle peine même à sortir de chez elle et à vivre au rythme de son entourage. Elle a mis du temps à pouvoir reconnaître ses difficultés mais, heureusement, grâce à l’insistance bienveillante de sa famille nucléaire, depuis deux ans et demi, elle bénéfice d’un suivi thérapeutique régulier. Elle allait une fois par semaine voir «sa psy», faisant l’effort de s’y rendre en voiture et d’arriver à l’heure au rendez-vous… jusqu’au confinement de mars 2020 (il y a vingt-et-un mois!), où on lui a proposé des visio-consultations, afin de ne pas perdre le lien et ne pas interrompre le travail entrepris. Depuis, malgré les phases d’accalmie de l’épidémie Covid-19 et la reprise d’une vie sociétale plus normale, elle n’a plus revu sa psychiatre en présentiel. Devant mon étonnement, elle m’a dit que la reprise de rendez-vous en face-à-face n’avait plus été un sujet de discussion avec sa thérapeute.
Cette histoire m’interpelle à plusieurs niveaux, moi qui n’ai jamais imaginé faire des consultations autrement qu’en présence de mes patient·es. Certes, souvent, j’ai pu donner des conseils téléphoniques, notamment pour des maladies infectieuses aigues. Mais la rencontre avec mon patient ou ma patiente, et souvent l’un de ses parents, m’a toujours paru tellement essentielle que je peine à comprendre qu’en tant que thérapeute, on se prive à la fois de ce plaisir et de toute la richesse de ce moment.
LE 07/12/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner
La cinquième vague de covid-19, ce sont des chiffres, mais c’est surtout un nouveau regain de pression pour l’hôpital et les soignants.
Alors que la cinquième vague frappe désormais l’hôpital de plein fouet, et que le pire est encore à venir, les services de santé se retrouvent une nouvelle fois sous pression, comme si rien n’avait changé depuis le début de la crise sanitaire. Cela peut surprendre, dans la mesure où la pandémie a pourtant conduit à une prise de conscience collective de la situation difficile, et même désastreuse selon les soignants, que traverse depuis maintenant de longues années l’hôpital public en France.
Malgré le « Ségur de la santé », les soignants semblent plus épuisés que jamais, et ils dénoncent la soumission de l’hôpital à une logique de rentabilité. Le métier donne par conséquent de moins en moins envie, et on assiste à une crise des vocations, si bien qu’au manque de lits s’ajoute le manque de personnel : dans de nombreux hôpitaux français, il n’y a pas assez de soignants disponibles pour que tous les lits soient en service. De biens sombres nouvelles alors que la résistance des vaccins décline et que le variant Omicron fait peur au monde entier.
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