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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 5 octobre 2021

Le traitement des mathématiques dans le cerveau éclairé par les neurotransmetteurs

Mardi, 05/10/2021

Le traitement des mathématiques dans le cerveau éclairé par les neurotransmetteurs

Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous apprenons à faire des mathématiques ? Si l’on connaissait déjà des régions cérébrales impliquées dans le traitement de tâches numériques, des neuroscientifiques britanniques ont voulu en savoir plus sur leurs dynamiques tout au long de l’apprentissage. Ils ont mesuré les taux de deux neurotransmetteurs, des molécules chargées de la transmission de l’influx nerveux entre les neurones, dans la région du sillon intrapariétal gauche.

Située dans le cortex pariétal, cette zone avait déjà été identifiée pour être impliquée dans les difficultés d’apprentissage des mathématiques, ou au contraire chez les individus présentant des capacités exceptionnelles. Mais les scientifiques ont constaté que les niveaux de ces médiateurs chimiques, le GABA et le glutamate, n’étaient pas toujours corrélés de la même manière en fonction de l’âge des individus.

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Cartographier le cerveau pour mieux cerner la maladie d’Alzheimer

Mardi, 05/10/2021

Cartographier le cerveau pour mieux cerner la maladie d’Alzheimer

Une entreprise de Sherbrooke, au Canada, spécialisée en neuro-imagerie, a développé une nouvelle technologie qui permettrait de mieux cartographier l’évolution de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau. L’entreprise Imeka a conclu un important partenariat avec la pharmaceutique américaine INmune Bio.

Le professeur à l’Université de Sherbrooke et directeur scientifique chez Imeka, Maxime Descôteaux, explique que cette technologie permet de voir si un médicament ou une nouvelle molécule est efficace pour traiter la maladie, sans utiliser de technique invasive. Cette pharmaceutique cherchait un marqueur qui pourrait montrer l’impact de leur molécule, explique-t-il. « Ça fait des années que l’on développe cette technologie. Il y a un volet d’éducation, il fallait les convaincre que ça marche. Tout est basé sur l’IRM. Il n’y a pas d’injection.

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lundi 4 octobre 2021

Depuis vingt ans, on soigne l’argent, pas les gens

par Mathieu Bellahsen, Psychiatre, ancien chef de pôle à l'unité d'Asnières de l’hôpital Roger-Prévot-de-Moisselles, co-auteur de "la Révolte de la psychiatrie. Les ripostes à la catastrophe gestionnaire" (édition La Découverte)

publié le 4 octobre 2021 
Les Assises de la santé mentale organisées par le gouvernement cachent mal le mépris avec lequel il traite la psychiatrie, en voie d’ubérisation.

Annoncées comme «historiques», les Assises de la santé mentale se sont conclues par des mesures pour ne pas faire d’histoires. Numéro vert pour les suicidants, remboursement de consultations psychologiques sur prescription médicale, financement de 800 postes dans les centres médico-psychologiques (CMP), à mettre en regard du millier de postes déjà vacant qu’aucun psychiatre ne souhaite occuper… Ces annonces sont des leurres pour détourner l’attention des problèmes de fond.

Trois bonnes raisons (philosophiques) d’aller voir James Bond



Cédric Enjalbert publié le  

James Bond (Daniel Craig) dans “Mourir peut attendre”. © Nicola Dove/EON Productions/Metro-Goldwyn-Mayer Studios © 2021 Danjaq, LLC/MGM/Tous droits réservés


Le film était attendu et sa sortie repoussée plusieurs fois : depuis ce matin, le dernier opus de la série James Bond est enfin sur tous les écrans. Qu’en attendre ? Des courses-poursuites et des gadgets qui en mettent plein la vue, bien sûr, un scénario qui se veut haletant (même s’il se révèle souvent hâtif et peu convaincant), une fin plutôt décevante… mais aussi un tournant important dans la saga. Car le héros légendaire a vieilli comme celui qui l’incarne : Daniel Craig enfile là son dernier smoking et siffle un ultime dry martini au shaker. Personnage plus fragile que jamais, il passe donc la main. Par-delà les promesses d’action et les clichés attendus, 007 offre donc aussi quelques bonnes raisons de penser.


Bande-annonce de Mourir peut attendre (2021).

Pour une approche politique de la santé mentale

par Antoine Pelissolo, Professeur de psychiatrie au CHU Henri-Mondor à Créteil et secrétaire national adjoint du Parti socialiste  publié le 4 octobre 2021 

Si les mesures annoncées à l’occasion des assises de la psychiatrie sont une avancée indéniable, avec notamment la mise en place d’un numéro téléphonique national de prévention du suicide, elles seront loin de résoudre la crise catastrophique que connaît ce secteur.

La distinction entre «psychiatrie» et «santé mentale» peut avoir l’apparence d’un débat sémantique entre spécialistes. Il s’agit pourtant aussi d’une question de fond essentielle, celle de la vision politique de la place des troubles psychiques dans la population et dans la société. Mon point de vue est qu’on ne peut pas traiter séparément psychiatrie et santé mentale.

Post-partum, le documentaire


 


"J'ai entendu un jour le Docteur Dugnat dire que pour faire grandir un enfant il faut tout un village, que l'amour maternel seul ne suffit pas. Cette phrase a été si précieuse." Anne-Myrtille

À propos du projet

CONTEXTE

Contractions durant des jours après l’accouchement, saignements, cicatrisations d’épisiotomie lentes et douloureuses, pleurs, hypervigilance, culpabilité...
Sous le hashtag #MonPostPartum lancé sur Twitter par quatre militantes féministes, des femmes témoignent depuis le 15 février 2019 des difficultés post-accouchement.

Derrière ces récits, une vérité peu reluisante sur des suites de couches parfois cataclysmiques et qui plongent beaucoup de femmes dans le désarroi.

La plupart crie au manque d’information de la part du personnel médical, un fait «incontestable», selon Anna Roy, sage-femme, auteure. «Le premier mois post-partum est encore plus dur que l’accouchement ; 80 % des femmes sont effondrées», affirme la professionnelle. 

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Jean-Marc Jouffe : “Les auteurs de violences conjugales sont exclus du champ de la pensée”

Jean-Marc Jouffe, propos recueillis par Charles Perragin publié le  

Psychologue clinicien, expert judiciaire, Jean-Marc Jouffe a créé Passible, une association d’accompagnement pour les auteurs de violences conjugales, l’une des premières en France. Alors que dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, Élisabeth Moreno, la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, vient d’annoncer l’ouverture de seize centres dédiés à cette mission, nous avons rencontré le clinicien pour comprendre le sens de cette démarche.

La réalité augmentée contre les violences conjugales

Octave Larmagnac-Matheron publié le  

“C’est une expérimentation pour voir si ce dispositif permet d’ouvrir une faille dans cette incapacité à l’empathie” (ministère de la Justice). © Georgijevic/iStockphoto

Utiliser des casques de réalité augmentée pour éviter la récidive dans les cas de violences conjugales : le principe, déjà utilisé en Espagne, sera mis à l’essai prochainement sur une trentaine de personnes, a récemment annoncé le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti. Le dispositif immersif doit permettre au coupable de prendre conscience de ses actes en revivant, alternativement, l’agression dans le rôle du mari violent, des enfants, et, surtout, de la principale victime. « C’est extrêmement important pour reconnaître les faits et comprendre ce qu’il s’est passé », note Guillaume Clere, fondateur de la société Reverto, partenaire du projet.

Santé mentale : cinq questions sur le remboursement de séances chez le psychologue annoncé par Emmanuel Macron

Publié 

franceinfo avec AFP

Ce forfait de huit consultations, qui sera proposé à partir de 2022, "pourra être renouvelé si la prescription médicale le propose", a expliqué le chef de l'Etat lors des Assises de la santé mentale. 

Le président de la République, Emmanuel Macron, lors des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie, le 28 septembre 2021. (GONZALO FUENTES / AFP)

Un geste pour tenter de panser les blessures psychologiques des Français, dont "la pandémie a révélé l'importance". En clôture des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie, mardi 28 septembre, Emmanuel Macron a détaillé son plan pour le secteur, mis sous pression par la crise sanitaire. 

Le chef de l'Etat a notamment annoncé la prise en charge, à partir de 2022, d'un forfait de huit séances chez le psychologue. Comment ce dispositif va-t-il fonctionner ? Quelles seront les conditions pour y avoir accès ? Franceinfo fait le point sur cette mesure qui suscite déjà des réticences au sein de la profession.

1Comment seront remboursées ces séances ?

Le forfait se composera "d'une première consultation à 40 euros", puis de sept consultations à 30 euros, a expliqué Emmanuel Macron, sans toutefois préciser la durée de chacune de ces séances. Il ne s'agit donc pas d'un remboursement partiel par la Sécurité sociale des consultations chez l'ensemble des psychologues. Seules les séances plafonnées à 40 ou 30 euros seront prises en charge dans le cadre de ce dispositif. 

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La paresse est-elle l’oreiller du diable ?

LE 04/10/2021

À retrouver dans l'émission

LE COURS DE L'HISTOIRE

par Xavier Mauduit

Critique morale ou revendication politique, l'idée de paresse occupe autant les communautés monastiques médiévales, les humanistes de la Renaissance que les penseurs révolutionnaires du prolétariat. Regarder la paresse à travers les siècles révèle comment les hommes et les femmes ordonnent le temps.

"Le Pays de Cocagne" de Pieter Brueghel l'Ancien, 1567
"Le Pays de Cocagne" de Pieter Brueghel l'Ancien, 1567 Crédits :  Francis G. Mayer/Corbis/VCG - Getty

La paresse serait-elle l’oreiller du diable ? En 1921, le peintre Kazimir Malevitch écrit « La Paresse comme vérité effective de l’homme ». Il explique que « l’homme n’est déjà plus seul : la machine l’accompagne ; demain, il ne restera que la machine ou quelque chose qui en tiendra lieu. Alors il n’y aura plus qu’une seule humanité, assise sur le trône de sa sagesse préétablie, sans chefs, sans souverains et sans faiseurs de perfection ; tout cela sera en elle ; de la sorte, elle s’affranchira du travail, atteindra la paix, l’éternel repos de la paresse ». Malevitch est le peintre du célèbre tableau Carré blanc sur fond blanc, une œuvre pour laquelle il a été moqué, traité de paresseux, alors qu’il s’agit d’un jalon dans l’histoire de l’art. Xavier Mauduit

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Lombalgie : quand la psychothérapie peut traiter la douleur

Une psychothérapie de type « Pain Reprocessing Therapy » permettrait de soulager durablement la majorité des lombalgiques chroniques en modifiant les réseaux neuronaux. Son efficacité serait démontrée dans les lombalgies sans cause anatomique retenue.

Lombalgie : quand la psychothérapie peut traiter la douleur
POVOZNIUK/ISTOCK

Quand le cerveau peut maîtriser la douleur : une étude sur des lombalgiques chroniques montre que plus des deux tiers des malades qui ont suivi une psychothérapie de type « Pain Reprocessing Therapy » (PRT) n'ont plus de douleur ou presque au bout des quatre semaines de traitement, un résultat très significatif versus placebo ou traitement usuel. Cette amélioration s’accompagne de modifications en IRM fonctionnelle des régions du cerveau impliquées dans le traitement de la douleur.

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Vaccination des enfants placés : les professionnels de la protection de l’enfance sur le front

par Maëlane Loaëc   publié le 3 octobre 2021 

Depuis le 30 septembre, le pass sanitaire est devenu obligatoire pour les adolescents à partir de 12 ans. Malgré un temps de latence, la campagne vaccinale s’organise pour les jeunes pris en charge par l’ASE, les équipes se mobilisant pour tenter de convaincre parents et enfants. 

«La dame m’a fait la piqûre sans me le dire, j’ai un peu crié», confie Issa, 17 ans (1), sous les rires de l’équipe d’un foyer du Raincy, en Seine-Saint-Denis. Dans cet internat de l’Association de groupements éducatifs, qui accompagne 500 jeunes confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) sur l’ensemble de l’Ile-de-France, vivent huit adolescents de 13 à 17 ans, venus principalement de Paris et de Seine-Saint-Denis. Parmi eux, quatre sont en cours de vaccination, une attend encore la réponse de ses parents, et trois autres ne sont pas vaccinés, par refus des parents ou des jeunes eux-mêmes.

Clarté de Femmes

Voilà un homme, un psychanalyste, confronté à un tournant crucial de sa vie. Tout semble l’abandonner : son épouse le quitte, la psychanalyse est attaquée de toutes parts, l’amoureux de sa fille va peut-être mourir… 

C’est la rencontre, la clarté de trois femmes, qui va le conduire sur la voie de la rédemption. Trois femmes aussi différentes que possible : l’une se prostitue, l’autre est une jeune psychanalyse, la troisième est une rescapée des camps de la mort. 

On suit ainsi l’aventure humaine qui prend ses racines dans l’Alsace du XIXe siècle, puis dans un de ces camps nazis, pour se développer dans les premières années du XXIe siècle.


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Une majorité de Français affirme ne pas croire en Dieu


 



Par    Publié le 24 septembre 2021

Selon un sondage de l’IFOP, 51 % des personnes interrogées se déclarent non croyantes. Elles étaient 43 % en 2011.

L’éloignement des Français de la sphère religieuse continue de s’accentuer. Pour la première fois, dans un sondage de l’institut IFOP, une majorité de Français (51 %) disent ne pas croire en Dieu. Ils étaient encore une majorité de croyants en 2011 (56 %), sans même remonter à 1947 (66 %). L’incroyance est assez également répartie entre les âges, exception faite des plus de 65 ans, seule catégorie où une majorité (58 %) dit croire en Dieu. C’est l’une des données marquantes d’une enquête effectuée en ligne les 24 et 25 août par l’IFOP auprès de 1 018 personnes, à la demande de l’Association des journalistes d’information sur les religions.

Assiste-t-on vraiment à un bouleversement du couple hétérosexuel ?

Propos recueillis par - Fabien Jannic-Cherbonnel  Publié 

Comment être féministe et en couple hétérosexuel ? De nombreuses femmes, notamment l'autrice Mona Chollet, tentent de répondre à cette question. Pourtant, selon la chercheuse Mélanie Gourarier, réfléchir à celle-ci d'un point de vue individuel pourrait faire oublier les discriminations systémiques dont sont victimes les femmes.

Le féminisme est-il soluble dans le couple hétérosexuel ? Si la question n'est pas nouvelle, elle a refait surface médiatiquement ces derniers mois, à la faveur de podcasts, comme "Le Cœur sur la table", ou de l'essai de la militante féministe et élue de Paris Alice Coffin, Le Génie lesbien. Alors que des chercheuses et féministes déconstruisent les rapports amoureux, en y pointant les inégalités qui s'y nichent, de nombreuses femmes hétérosexuelles s'interrogent sur la façon dont elles font couple. Certaines, comme l'autrice Mona Chollet, proposent de Réinventer l'amour, titre de son essai sorti cet été, et de trouver de nouvelles façons de vivre ensemble. Peine perdue ? Franceinfo s'est entretenu avec Mélanie Gourarier, anthropologue au CNRS, spécialiste du genre et des masculinités et autrice du livre Alpha mâle. Séduire les femmes pour s'apprécier entre hommes (Seuil, 2017).

Franceinfo : Peut-on dire qu'il y a une remise en cause de la façon dont la société pense le couple hétérosexuel ?

Mélanie Gourarier : Oui, c'est certain, l'actualité en témoigne. Toutefois, d'un point de vue scientifique, je doute qu'il y ait plus de recherches ces dernières années sur le sujet. Les travaux sur l'hétérosexualité restent malheureusement assez marginaux. L'hétérosexualité reste un lieu très peu travaillé en dépit de travaux pionniers menés par des historiens, des anthropologues et des sociologues en France sur le couple.

Or, on aurait maintenant besoin de données pour mieux comprendre si effectivement il y a des changements, voire des améliorations, et interroger ce que celles-ci peuvent charrier comme nouvelles normes. Heureusement, la jeune recherche sur le genre et la sexualité est très prometteuse. Mais il faut du temps pour comprendre, et il me paraît nécessaire de mettre un peu en perspective ce sentiment que les choses changent aujourd'hui.

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Jean-Victor Blanc, psychiatre : “‘Les Intranquilles’ sonne juste parce qu’il ressemble à la vie”

Valérie Lehoux   

Publié le 02/10/21
Les Intranquilles, de Joachim Lafosse. Avec Gabriel Merz Chammah, Damien Bonnard et Leïla Bekhti.  

Les Intranquilles, de Joachim Lafosse. Avec Gabriel Merz Chammah, Damien Bonnard et Leïla Bekhti.  

Fabrizio Maltese

“Les Intranquilles”, de Joachim Lafosse, en salles depuis le 29 septembre, nous entraîne dans le quotidien d’une famille dont l’un des membres est atteint de trouble bipolaire. Tableau réaliste ou pas ? Nous avons demandé l’avis d’un spécialiste, le psychiatre Jean-Victor Blanc.

Psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, enseignant à Sorbonne Université, spécialiste, entre autres, du trouble bipolaire, Jean-Victor Blanc observe depuis plusieurs années la façon dont la pop culture représente les maladies mentales. Il y a consacré un livre en 2019, Pop et psy (éd. Plon), et donne encore régulièrement des conférences sur le sujet (1).

Il n’hésite pas non plus à se servir de films comme d’outils thérapeuthiques auprès de ses patients, notamment lors de cercles de discussion. Cette semaine, il a vu le dernier long métrage de Joachim Lafosse, Les Intranquilles, dont le personnage central, incarné par Damien Bonnard, est atteint de bipolarité.

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La sexualité, une nécessité ? Réécouter La sexualité, une nécessité ?

LE 02/10/2021

À retrouver dans l'émission

LE POURQUOI DU COMMENT : SCIENCE

par Bruno David

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi il y avait autant de mâles que de femelles ?

Deux Harmonia axyridis, plus communément appelées coccinelles asiatiques, s'accouplant sur une feuille verte
Deux Harmonia axyridis, plus communément appelées coccinelles asiatiques, s'accouplant sur une feuille verte Crédits :  Jacky Parker - Getty

  La question ne s’impose pas immédiatement, tant nous sommes habitués à voir chez la plupart des animaux qui nous entourent un équilibre presque parfait entre le nombre de mâles et celui des femelles. Pourtant, réfléchissions un peu en termes d’énergie et de ressources. Partons de l’hypothèse raisonnable qu’il faut sensiblement la même quantité d’énergie pour faire un lapin mâle et un lapin femelle ; ajoutons à cela qu’il faut du temps à une lapine, entre sa fécondation et la mise au monde de ses petits ; ajoutons encore, qu’un lapin mâle peut féconder de nombreuses femelles sans trop d’effort : nous pourrions en déduire que le système le plus rentable serait celui où le nombre de femelles serait bien supérieur à celui des mâles. Chaque mâle féconderait alors de nombreuses femelles, lançant ainsi la fabrication de nombreux petits lapins…

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La parole savante d’un psychiatre au long cours




03 OCTOBRE 2021

ALGERIE

L’essai du Pr Farid Kacha sort aujourd’hui en librairie

Professeur émérite, psychiatre issu de la première promotion de son pays, Farid Kacha est un auteur qui s’interroge sur son métier à travers plusieurs essais.

Il est l’un des connaisseurs les plus rigoureux de la psychiatrie algérienne. Praticien respecté, le Pr Farid Kacha est un auteur qui s’interroge sur son métier à travers plusieurs essais. Son dernier ouvrage, Parole de psychiatre, Alger 2001, publié aux éditions Koukou, est d’une suprême importance pour comprendre une fonction «ingrate»

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À Évreux, plongée dans la psychiatrie, cette « cité interdite »

Mis en ligne le 3/10/2021

Ancien cadre de santé de cet établissement spécialisé, Jacques Vassault vient de publier le troisième tome de son triptyque consacré à l’hôpital de Navarre.

Jacques Vassault vient de publier le troisième volet de son triptyque consacré à l’histoire de l’hôpital de Navarre
Jacques Vassault vient de publier le troisième volet de son triptyque consacré à l’histoire de l’hôpital de Navarre - Collection privée

Dans les années 1900, l’endroit accueillait jusqu’à 1 000 patients. « C’était une ville dans la ville » raconte Jacques Vassault. Cet endroit, c’est l’hôpital psychiatrique de Navarre, à Évreux, où Jacques Vassault a officié une trentaine d’années en tant que cadre de santé. Il vient de publier le troisième et dernier volet de ses chroniques consacrées à cet asile d’aliénés.

Jacques Vassault apprécie que « les gens s’intéressent à cet hôpital », qui nourrit pas mal d’histoires à son sujet. « C’est une sorte de cité interdite. Personne n’y entrait, hormis les professionnels de santé et les patients ». Aux dernières Journées du patrimoine, les visites guidées ont d’ailleurs attiré plus de 200 personnes. Et l’espace muséal qu’il a cofondé a été vu par plus de 2 000 personnes depuis son ouverture il y a quatre ans.

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Des pistes pour préserver la santé mentale des agents

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Intégrée au projet de plan santé au travail 2021-2026 dans la fonction publique au vu des effets de la crise sanitaire, la prise en compte de la santé mentale est désormais incontournable.

« La santé mentale a été mise à rude épreuve pendant la crise sanitaire, or elle est aussi importante que la santé physique « , estime Karine Viacroze-Perrin, directrice des ressources humaines de la ville et de la communauté d’agglomération Rochefort Océan (25 communes, 750 agents, 63 200 hab., Charente-Maritime).

Mais ce sujet se heurte à des préjugés. « Quand on évoque la santé mentale, les gens pensent aux maladies psychiatriques, alors qu’en réalité il s’agit le plus souvent de troubles psychiques : anxiété, troubles du sommeil, un peu de dépression, ce qui peut concerner tout le monde à un moment de sa vie », rappelle Christine Furon, médecin du travail au centre de gestion (CDG) du Nord (943 collectivités, 25 000 agents).

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