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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 17 octobre 2019

Les médecins, des brutes en blanc ? 12 praticiens se confient dans un livre témoignage

PAR STÉPHANE LONG
  
PUBLIÉ LE 19/10/2019

Crédit photo : S. Toubon

Qui sont vraiment les hommes et les femmes qui se cachent derrière leur blouse blanche ? Stéphanie Fugain a tenté de répondre à cette question dans un livre intitulé « Derrière la blouse blanche », paru au mois de septembre (Éditions Flammarion).
L'ex-femme du chanteur Michel Fugain a connu l'hôpital en 2002, lorsque sa fille Laurette, atteinte d'une leucémie, a succombé après 11 mois de combat contre cette maladie. Après cette épreuve, elle a créé l'association  « Laurette Fugain » afin de financer la lutte contre les leucémies. À la tête de cette association, elle a fréquenté le milieu de la recherche médicale et le monde hospitalier pendant près de dix-sept ans. À travers ce livre, Stéphanie Fugain rend hommage aux médecins et aux soignants qu'elle a côtoyés durant cette période.

L'OxyContin de Purdue, l'antidouleur par lequel la crise est arrivée

Par L'Obs avec AFP   Publié le 18 octobre 2019

New York (AFP) - En 2002, Andrew Kolodny, interne en psychiatrie, assiste à une formation sur le traitement de la douleur à Philadelphie. Dix-sept ans plus tard, il ne s'est toujours pas remis de l'enthousiasme de l'intervenant, une sommité, pour les opiacés.
"Il nous a dit que c'était tout à fait normal qu'on prescrive de façon agressive les opiacés et que les risques de dépendance étaient faibles", se rappelle M. Kolodny.
Le docteur Thomas McLellan, expert renommé dans le traitement de la douleur, avait exposé, avec un petit film, un cas d'école: un malade souffrant de mal de dos.
Le patient, avait-il dit aux médecins présents, avait reçu une forte dose d'OxyContin, un antidouleur fabriqué par le laboratoire Purdue Pharma. Mais il en redemandait car la douleur était atroce.
Quand le film s'est arrêté, M. McLellan leur a demandé leur diagnostic. "Pour moi et pour beaucoup d'autres dans la salle, il était évident que le patient était devenu dépendant", se remémore M. Kolodny, qui dirige aujourd'hui le centre de recherches sur les opiacés de l'université de Brandeis, à Boston.
"Mais à ma grande surprise, l'intervenant nous a dit que ce n'était pas vraiment de l'addiction mais une +pseudo-addiction+. Et que nous étions supposés lui donner plus d'opiacés. Il reprenait le concept de +pseudo-addiction+ que Purdue Pharma et d'autres laboratoires mettaient alors en avant pour promouvoir les opiacés".

Rennes. 50 000 patients à la polyclinique Saint-Laurent

Pascal SIMON   Publié le 



C’est le vaisseau amiral du groupe de l’hospitalité Saint-Thomas-de-Villeneuve. 24 millions d’euros ont été investis dans le nouveau bâtiment de 9500 m² où sont notamment regroupés des services de psychiatrie et d’addictologie a été inauguré mardi.
Impossible de ne pas voir ce grand bâtiment, tout en baies vitrées, le long de l’avenue Georges S Patton, à quelques centaines de mètres du périphérique nord. C’est le bâtiment C de la polyclinique Saint-Laurent, l’un des fleurons de l’hospitalité Saint-Thomas de Villeneuve (HSTV, 1). Le site, dont les origines remontent à 350 ans, est structuré autour de quatre spécialités : la chirurgie, la médecine, les soins de suite et de réadaptation, et la santé mentale. Plus de 700 personnels y travaillent (424 CDI, 198 CDD et une centaine de praticiens libéraux avec leurs propres salariés), mais il n’y a pas de religieuses présentes sur ce site. La polyclinique accueille chaque année un total de 50 000 patients.

Livré en septembre 2018 après deux ans de travaux, le nouveau bâtiment a été inauguré mardi 15 octobre.

Dr Hachem Tyal : «A peine 400 psychiatres exercent au Maroc»

Aujourd'hui le Maroc


Entretien avec Dr Hachem Tyalpsychiatre, psychothérapeute et psychanalyste.

ALM : Combien de Marocains souffrent de troubles mentaux ?
Dr Hachem Tyal : Je pense qu’il convient de se référer aux chiffres donnés par l’Organisation mondiale de la santé et qui disent qu’il y a une personne sur 5 dans le monde qui souffre de troubles mentaux. Selon ces chiffres, à peu près 25% de la population qui a fait (ou fera) au moins une dépression dans sa vie. Toujours d’après ces statistiques, à peu près 1% des personnes dans le monde souffrent de schizophrénie, tandis que 5% d’entre elles souffrent de maladies bipolaires. Je pense personnellement que nos chiffres au Maroc ne sont pas plus élevés ou moins élevés par rapport à ce qui se passe dans le monde. La pathologie psychique est à peu près la même dans le monde en termes de prévalence. C’est l’expression de ces symptômes qui est, elle, déterminée culturellement.

« Les comportements autodestructeurs des enfants et adolescents », à l’hôpital Saint-Georges – CHU

16/10/2019



Le panel de conférenciers à la rencontre sur « les comportements autodestructeurs des enfants et adolescents », organisée dans le cadre du 24e congrès annuel de l’hôpital Saint-Georges-Centre hospitalier universitaire. Photo DR

Le panel de conférenciers à la rencontre sur « les comportements 
autodestructeurs des enfants et adolescents », organisée 
dans le cadre du 24e congrès annuel de l’hôpital 
Saint-Georges-Centre hospitalier universitaire. Photo DR

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale et dans le cadre du vingt-quatrième congrès annuel de l’hôpital Saint-Georges – Centre hospitalier universitaire, le département de psychiatrie et de psychologie clinique de l’hôpital a organisé, en collaboration avec Idraac (Institut pour le développement, la recherche la promotion et les soins appliquées), l’hôpital Mc Lean Harvard, ainsi que la Société libanaise de psychologie et la Société libanaise de psychiatrie, une conférence sur « les comportements autodestructeurs des enfants et adolescents: défis et sécurité – Intégration de traitements adaptés et scientifiquement validés ».
Plusieurs conférenciers sont intervenus dans le cadre de cette rencontre. Ils ont mis l’accent sur la nécessité de « renforcer le soutien émotionnel pour apporter les soins nécessaires aux enfants et adolescents exprimant des comportements autodestructeurs ». Ils ont de même souligné l’importance d’évaluer les idées suicidaires et le risque qui en découle.

Anxiolytiques prescrits en 2 minutes: «Le symptôme de quelque chose qui ne marche pas dans notre système de santé»

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PUBLIÉ LE 
Une enquête du Journal de Montréal a révélé qu’il était possible de se faire prescrire des anxiolytiques ou des antidépresseurs en quelques minutes dans des cliniques de sans rendez-vous à Montréal.
Selon l’enquête, la plus courte consultation médicale concernant des symptômes d’anxiété ou de dépression n’a duré que deux minutes et 45 secondes, alors que la plus longue a duré moins de 15 minutes.
En entrevue avec Bernard Drainville, le psychiatre Jean-François de la Sablonnière a commenté ces révélations. 

Procès Séréna : à la barre, un psychiatre suisse dénonce le vide scientifique autour du déni de grossesse

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Par Emma Derome et Isabelle Rio  Publié le 15/10/2019
Dr Oguz Omay est venu de Suisse pour éclairer la Cour sur ce que l'on nomme "déni de grossesse". Il préfère parler de "grossesse non perçue", avec toutes ses conséquences psychiques. Rosa Maria Da Cruz, au 7ème jour de son procès à la Cour d'assises de Limoges, s'estime comprise par ce médecin.

Le docteur Oguz Omay n'est pas entendu comme expert par la Cour, mais comme témoin, à la demande de la défense. Ce psychiatre de Lausanne, en Suisse, qui s'intéresse de près au "déni de grossesse", a été appelé par Chrystèle Chassagne-Delpech, l'avocate de Rosa Maria Da Cruz, jugée depuis le 7 octobre devant les assises de la Haute-Vienne.

Selon ce psychiatre en périnatalité, le manque de littérature scientifique sur la question affecte grandement les femmes victimes de déni de grossesse.

Un déni de la science

Il avait vingt ans d'expérience en tant que médecin et dix en psychiatrie périnatale quand un cas de déni de grossesse s'est présenté au docteur Omay, en 2008. Le médecin s'aperçoit qu'il ne sait alors rien sur cette situation. Mais en cherchant à en savoir plus, il constate que la situation n'est pas identifiée dans la littérature scientifique, et n'entre dans aucune nomenclature.
Avant de me présenter à l'audience, j'ai fait des recherches dans la base de données à laquelle tout médecin a accès ; je n'ai trouvé que 50 publications.


Il raconte à la Cour le premier congrès scientifique sur le déni de grossesse auquel il a participé. Il y a rencontré le Dr Jens Wessel, gynécologue-sexologue berlinois, le premier à avoir engagé une étude sur le déni de grossesse, entre 1995 et 1996, portant sur 29.462 cas.

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Le suicide assisté en prison devrait sur le principe être possible en Suisse

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Publié le 15 octobre 2019

SUISSE

Les prisons genevoises, de Saint-Antoine à Champ-Dollon
Le suicide assisté en prison devrait sur le principe être possible en Suisse Le Journal de 6h30 / 0 sec. / hier à 06:30
Pas encore réglementé en Suisse, le suicide assisté en prison devrait sur le principe être possible, recommande un groupe d'experts dans un document-cadre, actuellement en cours d'examen par les cantons.
A l'heure actuelle, la Suisse ne réglemente pas cette question. La Conférence des directeurs cantonaux de justice et police (CCDJP) souhaite changer la situation et a soumis aux cantons les propositions des experts pour consultation.
Le document-cadre, relayé lundi matin par la radio SRF, est disponible sur le site de la CCDJP. Il rappelle que les détenus ont les mêmes droits et obligations au regard de la loi que les personnes en liberté. Le désir de mourir d'un prisonnier capable de discernement doit donc être pris en considération.


Et si l'IRM pouvait prédire le risque de suicide ?

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Publié le 

Une étude américaine, publiée dans la revue « Psychological Medicine », met en avant la présence de circuits cérébraux spécifiques dans le cerveau de certaines personnes.

 


Jeremy Rifkin : « La survie de notre espèce dépend de la transformation de nos modes de production

Pour l’économiste américain, dont le nouveau livre « Le New Deal vert mondial » sort mercredi, les marchés seront les alliés de la transition énergétique.
Propos recueillis par   Publié le 16 octobre 2019
L’économiste américain Jeremy Rifkin, à Rome, le 24 mai 2016.
L’économiste américain Jeremy Rifkin, à Rome, le 24 mai 2016. SAMANTHA ZUCCHI / INSIDE / PANORAMIC
Alors que l’accélération du réchauffement climatique incite au pessimisme, il est encore possible d’éviter le pire. Dans son nouvel ouvrage publié le 16 octobre, Le New Deal vert mondial (Les Liens qui libèrent, 304 pages, 21,80 euros), le célèbre économiste américain Jeremy Rifkin décrit comment construire en quelques années une société fonctionnant à 100 % grâce aux énergies renouvelables. A condition que les gouvernements soutiennent plus activement la transition…

Votre nouvel ouvrage affirme que la civilisation fondée sur les énergies fossiles va s’effondrer d’ici à 2028. Pourquoi cette date ?

Nous sommes à l’aube d’une transformation majeure au sein de nos infrastructures, relevant de la « destruction créatrice » décrite par l’économiste Joseph Schumpeter [1883-1950]. Beaucoup n’en ont pas pris encore la mesure, car les énergies solaires et éoliennes ne comptaient que pour 3 % de la capacité énergétique mondiale en 2017. C’est encore peu au regard des énergies fossiles, mais c’est là que se situe désormais la plus forte croissance de la demande, attirant de plus en plus d’investisseurs.
Résultat : ce secteur va grandir jusqu’à atteindre le point de bascule où la transition sera enclenchée pour de bon, marquant l’effondrement de la civilisation fossile, que les investisseurs délaisseront alors en nombre.
Selon Carbon Tracker Initiative, un think tank britannique, ce point de bascule sera atteint lorsque 14 % de l’électricité sera fournie par le soleil et le vent. L’Europe y est déjà. Au niveau mondial, nous devrions l’atteindre autour de 2028.

Urgences : vers un nouveau modèle de financement sur une base « populationnelle »

PAR MARTIN DUMAS PRIMBAULT
  
PUBLIÉ LE 16/10/2019
 

Crédit photo : S. Toubon

Les députés ont adopté ce mercredi en commission des affaires sociales un amendement attendu au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) visant à changer le mode de financement des urgences, en répartissant notamment les dotations en fonction de la population sur le territoire concerné.
L'amendement déposé par le député Thomas Mesnier (LREM), lui-même urgentiste, est issu des travaux menés dans le cadre de sa mission sur les urgences, en crise depuis des mois. Il devra être revoté en séance la semaine prochaine pour être intégré au projet de loi.
Ce texte prévoit de « modifier le financement de nos services d'urgence », qui « n'a pratiquement pas évolué depuis quinze ans », a expliqué le député. Il entend instaurer « une dotation majoritairement populationnelle » tout en maintenant « une part de financement à l'activité que l'on pourrait pondérer en fonction de la gravité des patients pris en charge ». Enfin, il serait question d'« introduire la notion de financement à la qualité dans nos services d'urgence »

« Rien que des histoires de fous » : un documentaire sur l’art brut par un plasticien du Havre



Publié le 16 Oct 19

Hervé Delamare a réalisé le documentaire « Rien que des histoires de fous ». Un entretien sur l'art brut avec Francis Marshall, ancien enseignant à l'école d'art du Havre.

Rien que des histoires de fous, un documentaire d'Hervé Delamare sur Francis Marshall.
Rien que des histoires de fous, un documentaire d’Hervé Delamare sur 
Francis Marshall. (©Hervé Delamare.)

Le plasticien Hervé Delamare présentera son documentaire Rien que des histoires de fous, un entretien avec Francis Marshall, ancien enseignant de l’école d’art du Havre et figure de l’art brut, jeudi 17 octobre 2019 à 20h45 en avant-première au Sirius, au Havre (Seine-Maritime),


Pour le CNGE, les outils thérapeutiques de l’alcoolo-dépendance offrent peu de preuves d’efficacité

Linda Sitruk
| 16.10.2019

verre d'alcool
GARO/PHANIE

Après avoir publié un avis en juin dernier sur la nécessité de repérer les usages d’alcool à risques, le conseil scientifique du CNGE poursuit son engagement dans la lutte contre l’alcoolisme en se prononçant en faveur d’une prise en charge thérapeutique conforme aux données de la science.
Pour le Collège, le repérage de l’usage d’alcool à risque « est justifié par la mortalité attribuable à cette drogue ». Avec 41 000 décès/an estimés, l’alcool est en effet la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac en France. En 2017, 10 % des Français étaient usagers quotidiens et 35 % des adultes au moins une alcoolisation ponctuelle importante au cours de l’année écoulée.

Expérimentation du cannabis à usage médical : les travaux avancent, sous le contrôle de l'ANSM

Nicolas Evrard
| 16.10.2019


ANSM
GARO/PHANIE

Un communiqué de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), précise l'avancement de l'expérimentation de l'usage du cannabis médical. Après qu'un premier comité d'experts (CSST) estime qu'il était pertinent d'autoriser le cannabis à visée thérapeutique pour un certain nombre d'affections ou de symptômes, l'Ansm a souhaité qu'une expérimentation soit lancée, selon des règles sécurisées et parfaitement cadrées.