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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 14 février 2016

Les maladies rares, nouvel eldorado des labos

LE MONDE | Par Chloé Hecketsweiler
Imagine, le tout récent Institut de recherche sur les maladies génétiques, est installé sur le campus de l'hôpital Necker, à Paris.
Imagine, le tout récent Institut de recherche sur les maladies génétiques, est installé sur le campus de l'hôpital Necker, à Paris. CORENTIN FOHLEN/ DIVERGENCE
Installé sur le campus de l’hôpital Necker, à Paris, l’Institut des maladies génétiques, Imagine, se définit comme un « tube à essai » géant. Ici, patients, médecins et chercheurs se croisent au quotidien. Avec une même obsession : les maladies orphelines.
Arrivé depuis moins d’un an chez Imagine, l’américain Alexion est l’un des pionniers du médicament « orphelin ». Fondée en 1992 par Leonard Bell, un scientifique de l’université Yale, dans le Connecticut, cette « biotech » est l’inventeur du Soliris, indiqué pour le traitement des patients atteints d’hémoglobinurie paroxystique nocturne.
Cette maladie très rare, à l’origine d’anémie sévère, est liée à une mutation génétique que l’on ne sait pas corriger. La molécule d’Alexion permet de réduire de façon importante les symptômes et de diminuer le recours aux transfusions. Elle doit être prise à vie.

Le burn out, une maladie mal définie

Le Figaro Santé damien Mascret - le 16/02/2016
L'Académie de médecine reconnaît la réalité de la souffrance mais demande d'affiner le diagnostic.
Quels que soient vos symptômes, vous ne souffrez pas de burn out. Cette maladie n'existe pas! Elle est absente des grandes classifications internationales des maladies mentales (DSM-V américain, CIM-10 de l'Organisation mondiale de la santé) encadrant la recherche internationale en psychiatrie. Et rien n'indique que cela soit envisagé prochainement.
«Le terme de burn out renvoie à une réalité mal définie», souligne l'Académie de médecine dans un rapport rendu public mardi. Une réalité qui va «d'un état de détresse psychologique, un état pathologique de syndrome d'inadaptation, à un facteur stressant chronique».
L'important, pour les psychiatres, reste de bien poser le diagnostic. Est-ce une dépression d'épuisement? Un état de stress post-traumatique? Un trouble de l'adaptation? Une pathologie anxieuse? Loin d'être une coquetterie d'académicien, il s'agit de bien nommer les choses pour mieux les traiter.
«Le malade c'est la plainte, et les personnes en burn out sont des malades, explique le Pr Bruno Falissard, polytechnicien et médecin pédopsychiatre. Mais pour parler de maladie, il faut un ensemble de caractéristiques statistiquement associées (phénotypes) qui permet de déterminer un diagnostic, un pronostic et une thérapeutique.»

Suivre une psychothérapie sur Internet améliorerait les troubles de l'image du corps

 03/02/2016 
Une nouvelle étude, publiée mercredi 3 février dans le British Medical Journal (BMJ) montre pour la première fois que des patients qui ont une image erronée de leur corps améliorent leur santé mentale en suivant un programme de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) en ligne.

Autisme : alerte sur l’utilisation d’un médicament non indiqué

13.02.2016

L’Agence de sécurité du médicament remet les pendules à l’heure. L’Abilify, indiqué dans la schizophrénie, n’est pas autorisé en traitement de l’autisme.


La pilule ne passe pas pour Vaincre l’autisme. Après avoir dénoncé le décès par suicide de Yassine, un jeune autiste de 13 ans, l’association adresse une lettre à la ministre de la Santé ce 12 février. Elle y demande le lancement d’une enquête sur les conditions de prescription de l’Abilify (aripiprazole), un antipsychotique indiqué dans le traitement de la schizophrénie et du trouble bipolaire.
Le 8 février, Vaincre l’autisme alerte sur le décès d’un jeune autiste récemment placé sous Abilify. Sa famille n’a pas été informée des effets secondaires du traitement, alors que le risque suicidaire figure sur le résumé des caractéristiques du produit. Pendant l’année qu’il dure, « deux incidents graves se produisent », selon Vaincre l’autisme. Yassine « se jette dans les escaliers, puis lors d’une sortie au bord d’un lac où il se rendait souvent avec sa famille, décide soudainement d’y rentrer jusqu’à la taille. » Le dernier épisode est fatal : l’enfant se défenestre du 10e étage.

Les tentatives de suicide sont plus fréquentes parmi les Wallons

BELGIQUE 5 février 2016


178 Wallons sur 100.000 ont tenté de se suicider entre 2011 et 2013. Une moyenne 3,5 fois plus élevée qu’à Bruxelles.

Une étude de Solidaris met en évidence un ensemble de facteurs aggravants en matière de tentatives de suicide. La mutualité s’est basée sur les admissions à l’hôpital de ses affiliés (environ 3 millions) pour établir ses chiffres. On apprend ainsi que les personnes ayant connu un épisode de chômage ont un risque plus élevé de tenter de se suicider, avec 220 tentatives pour 100.000 chômeurs contre 160 pour les autres.

Reportage de M6 sur les pharmaciens : la pilule ne passe pas au sein de la profession


27 janvier 2016. 




« Avec en moyenne un salaire supérieur à 7 600 euros par mois, les pharmaciens gérants sont les commerçants les mieux payés de France. Si une pharmacie fait faillite tous les 3 jours dans l'hexagone, d'autres au contraire n'en finissent pas de développer leur chiffre d'affaires. La clé de leur succès : des techniques de vente dignes des meilleurs commerciaux et des outils marketing très étonnants ». Ce « teaser » trouvé sur le site de l’émission Capital (M6) résume assez bien le contenu du reportage sur les pharmaciens d’officine qui a été diffusé le dimanche 24 janvier au sein d’une enquête intitulée : « Les grands secrets des petits commerces ». Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas été du goût de tout le monde au sein de la profession.

Que signifie le terme "décompensation" en psychiatrie?

BELGIQUE 14/02/16


Le terme de décompensation est utilisé en médecine pour désigner la dégradation d'un organe. En psychiatrie, il sous-entend le passage d'une névrose à une psychose, selon un psychologue clinicien. "La pression est tellement forte que la personne craque." Dans la nuit de vendredi à samedi, une mère de famille a étranglé et égorgé son fils de 8 ans à Schaerbeek. Elle affirme que son acte est dû à une crise de décompensation.


vendredi 12 février 2016

La psychiatrie autrement dans une expo photos à Couillet

Sarah Heinderyckx 12-02-15

BELGIQUE


La galerie Jacques Cerami à Couillet accueille jusqu'au 05 mars des photos de Vincen Beeckman. Pendant un an et demi, il a capté des instants de vie à La Devinière à Farciennes. La Devinière, c'est un lieu de psychothérapie alternative où ceux qu'on appelle les gossesvivent libres et sans traitement médicamenteux. Le photographe nous plonge dans leur quotidien.

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Grève à l'hôpital psychiatrique de Thuir dans les Pyrénées-Orientales

  • Par Fabrice Dubault 11/02/2016
  • Les salariés de l'hôpital de Thuir ont manifesté, ce jeudi, dans l'enceinte de l'établissement pour dénoncer les non remplacements qui génèrent l'épuisement des personnels et le sentiment de ne plus faire correctement leur travail.


  • Thuir (Pyrénées-Orientales) - les salariés de l'hôpital psychiatrique protestent contre le manque de personnels - 11 février 2016. © F3 LR
    © F3 LR Thuir (Pyrénées-Orientales) - les salariés de l'hôpital psychiatrique protestent contre le manque de personnels - 11 février 2016.


Psychiatrie : l'hôpital de Thuir lance une appli pour aider les généralistes à orienter les patients

12.02.2016


Le centre hospitalier (CH) de Thuir (Pyrénées-Orientales), spécialisé en soins psychiatriques, vient de lancer l'appli mobile « CH Thuir » pour faciliter l'orientation des patients en psychiatrie. Plus qu'un annuaire, ce guide pratique du CH de Thuir vise à aider les généralistes des Pyrénées-Orientales.

L'appli permet également aux médecins généralistes et urgentistes d'avoir accès à des modèles de certificat de soins psychiatriques sans consentement en fonction des pathologies et/ou de la situation sociale du patient. Les soins publics sont sectorisés au sein d'un même département et en fonction de l'âge, la structure de soins de recours peut changer. « L'organisation de soins en psychiatrie est complexe. Cette appli est un bon outil pour nous autres généralistes car il permet de trouver rapidement le bon interlocuteur », explique le Dr Jean-François Loève, médecin à Salses-le-Château, par ailleurs président de l'Ordre des médecins des Pyrénées-Orientales.

jeudi 11 février 2016

« Il y a obsession commune aux dépressifs et aux djihadistes »

Le Monde.fr
Ali Muhammad Brown, 31 ans de Seattle accusé d'avoir assassiné quatre personne pour protester contre la politique extérieure américaine en 2014 en s'inspirant de l'Organisation Etat islamique. (Patti Sapone/NJ Advance Media via AP, Pool)
Ali Muhammad Brown, 31 ans de Seattle accusé d'avoir assassiné quatre personne pour protester contre la politique extérieure américaine en 2014 en s'inspirant de l'Organisation Etat islamique. (Patti Sapone/NJ Advance Media via AP, Pool) Patti Sapone / AP
Par Thomas Bouvatier, psychanalyste
Il y a autant de lumière dans le regard des premiers, que d’ombre dans celui des seconds. Autant de foi dans les bienfaits de la mort, que de désespoir à cause d’elle. Autant d’énergie à surmonter de périlleux obstacles, que d’impossibilité à accomplir un acte aussi simple que de se lever de son lit. Quelle est cette chose aussi aliénante que les djihadistes croient posséder et que les dépressifs pensent avoir perdue ? Quelle est cette source de tant de pouvoirs, capable de transformer un gentil geek qui l’a trouvée en un monstre sanguinaire, ou une bête de travail qui l’a égarée en un velléitaire alité ? Cette question me travaille depuis que j’ai intégré l’association de contre radicalisation Entr’Autres et que je n’anime un atelier d’écriture thérapeutique avec des patients souffrant de dépression à Saint-Antoine.
Avant de jeter un regard sur leur enfance réciproque où pourrait se trouver la réponse, revenons d’abord à cette période où tout ce dont le bébé a besoin est fourni par sa mère, ou celle ou celui qui joue ce rôle. Donald Winnicott l’a nommée « l’illusion de toute puissance », que l’enfant devra apprendre à quitter progressivement pour bénéficier de sa puissance réelle, grâce à l’aide du père, ou de celui ou celle qui joue ce rôle. Il lâche le sein et le biberon pour apprendre à goûter différentes saveurs ; il abandonne sa couche-culotte pour connaître l’intimité et davantage de motricité ; il perd le babillage pour exprimer ses besoins en apprenant un langage construit ; il laisse son parent pour jouer avec d’autres enfants en respectant les codes de la sociabilité. Durant toutes les étapes de son autonomisation, il renonce à quelque chose de fusionnel et de magique, pour apprendre quelque chose d’autre, toujours plus tangible, en interférence avec le monde extérieur où il se ménage une place grandissante et un bonheur solide.
Parce qu’il dit adieu à cette croyance que son désir sera réalisé sur le moment, juste par l’intermédiaire d’un autre qu’il aura sollicité (réalisation immédiate du désir qu’on va appeler « jouissance »), il peut s’initier à différentes règles pour récolter les fruits de son travail (réalisation du désir par l’effort, qu’on va appeler « plaisirs »). Il fera ce qu’il veut, mais dans le cadre de cet ensemble de mesures, qu’on retrouve à la base de toutes les sociétés humaines et qui garantissent sa cohésion (et qu’on va nommer « la loi »).

JOURNAL DE BORD D’UN INFIRMIER EN PSYCHIATRIE



DES RENFORTS AVANT LA CAPITULATION

Des renforts avant la capitulation

Ce jour-là, Sylvia, infirmière, perd son calme avec un patient qui a la fâcheuse habitude de lui passer la main dans les cheveux. En furie, elle l'humilie...
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La météo peut-elle inciter au suicide ?


Al Huffington PostMAROC  11/02/2016
Gilles Brien  Biométéorologue et auteur du livre «Les Baromètres humains: comment la météo vous influence» 




À l'époque de Voltaire, la croyance que la pluie pouvait pousser les gens au suicide était tellement répandue que le suicide était appelé "la maladie anglaise" à cause du temps pluvieux qui caractérise l'Angleterre. De nos jours, beaucoup de gens croient que les conditions météo peuvent pousser au suicide. Et le plus étonnant, c'est qu'ils ont raison!
Plusieurs chercheurs dans le monde ont mis en lumière les liens entre les éléments météorologiques et les tendances suicidaires. Et leurs résultats sont en général très convergents. Au Japon, par exemple, un pays au taux de suicide les plus élevés dans le monde, le nombre de suicides sur les chemins de fer augmente après plusieurs jours de mauvais temps. On a même exhorté les opérateurs ferroviaires à augmenter les patrouilles quand le temps pluvieux s'éternise.
En Afrique du Sud, on a démontré que les orages font augmenter les suicides. En Pennsylvanie, c'est la pression barométrique. Une augmentation de 30% des tendances suicidaires est observée quand la pression tombe de 2 kPa en 24 heures. De telles chutes de pression sont courantes au Québec. Observe-t-on ici le même phénomène? Impossible à savoir. Pour les organismes qui s'occupent du suicide, la météo n'a jamais été un facteur de risque. Pourtant, en Colombie-Britannique, on a démontré le contraire.



Les histoires d’amour ne commencent pas sur Internet, en général

Le Monde.fr  | Par Gaëlle Dupont
EVA HAMBACH / AFP
Ils promettent l’amour à grands coups de campagnes publicitaires accrocheuses, et publient des chiffres aussi vertigineux qu’invérifiables sur le nombre de leurs utilisateurs… Au point que peu à peu, la croyance se répand que les sites de rencontres amoureuses sont devenus un moyen privilégié de trouver l’âme sœur. Une enquête de l’Institut national d’études démographiques (INED), publiée mercredi 10 février, fournit les premières statistiques fiables sur l’amour en ligne en France. Le phénomène est ainsi ramené à ses justes proportions.
Quelque 7 800 personnes âgées de 26 à 65 ans, représentatives de la population française, ont été interrogées sur leur vie affective en 2013 et 2014 par l’INED et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Parmi elles, 14 % s’étaient déjà inscrites sur un site de rencontre – les applications de rencontre, dont le succès est grandissant, n’ont pas été prises en compte. Le chiffre grimpe entre 16 % et 18 % en incluant une estimation de l’usage des 18-25 ans. Ce qui est loin d’être négligeable.
Mais si leur fréquentation est importante, les utilisateurs y nouent surtout des relations éphémères (sauf pour les couples homosexuels, qui y trouvent souvent des partenaires durables). Parmi les personnes ayant connu leur conjoint actuel récemment, c’est-à-dire entre 2005 et 2013, moins de 9 % l’ont rencontré par le biais d’un site.

Et si une dépénalisation « contrôlée » du cannabis était la solution ?

Alain Dorra
| 12.02.2016
En France, où l’usage du cannabis est puni par la loi, l’efficacité de cette politique laisse à désirer : l’Hexagone est le premier pays consommateur de ce stupéfiant en Europe. Les scientifiques se déclarent, en majorité, favorables à une évolution de la législation. Seront-ils écoutés

Tandis que la France peine à modifier sa position en matière de cannabis, plusieurs pays ont vu leur législation en la matière évoluer ces dernières années. À commencer par les États-Unis où on compte désormais deux états où l'usage récréatif et le commerce du cannabis sont légaux, l’état de Washington et le Colorado, mais aussi une douzaine où sa consommation est décriminalisée ou autorisée pour usage médical. Et dans son discours de politique générale pour l’année 2016, le Premier ministre canadien Julien Trudeau s’est engagé à dépénaliser la consommation de cette drogue.

Cannabis : les jeunes moins accros qu'on ne le pense

11.02.2016


Les trois-quart des Français s'estiment bien informés sur les risques liés au cannabis. Selon un sondage réalisé par l'Ifop pour la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) 75% des personnes interrogées chez les 15 ans et plus, et 82% chez les 15-35 ans ont en tout cas ce sentiment. Il n'était que de 47% en 2000 et 75% en 2010, selon les données du Baromètre Santé 2010 publié par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).

Cohorte Framingham : l'incidence des démences pourrait diminuer grâce à la prévention

Dr Lydia Archimède
Une analyse réalisée à partir de l'étude Framingham (Framingham Heart Study, FHS) suggère que, contrairement aux inquiétudes, le nombre de nouveaux cas de démence (maladie d'Alzheimer et maladies apparentées) aurait tendance à diminuer. Les résultats publiés dans le « New England Journal of Medicine » montrent que certains cas de démence pourraient être évités ou que l'âge de début de la maladie pourrait être retardé.

La science des rêves prémonitoires

RÉDIGÉ PAR GERALDINE CREMIN

Vivre plus longtemps en tuant les vieilles cellules

LE MONDE Par Nathaniel Herzberg
Une équipe américaine a prolongé de 30 % l’espérance de vie moyenne de souris qui avaient été génétiquement modifiées pour favoriser l’élimination de cellules sénescentes.
Une équipe américaine a prolongé de 30 % l’espérance de vie moyenne de souris qui avaient été génétiquement modifiées pour favoriser l’élimination de cellules sénescentes. ROSLAN RAHMAN / AFP
Le monde, c’est bien connu, est séparé en deux. Il y a les optimistes, qui ne manquent jamais une occasion de rappeler les progrès presque incessants de l’espérance de vie. Et les pessimistes, prompts à rétorquer que, si le temps passé en bonne santé augmente, la durée de vie malade également ; et qu’en tout état de cause, progrès ou pas, chaque jour qui passe… nous rapproche de la mort. Pourtant, même ceux-là devraient s’incliner devant les résultats spectaculaires publiés mercredi 3 février dans la revue Nature.
Une équipe américaine, menée par Jan van Deursen, est en effet parvenue à prolonger de 30 % l’espérance de vie moyenne de souris en nettoyant leur organisme des cellules sénescentes. Mieux : avec cette opération, ils sont également parvenus à éliminer de nombreuses pathologies liées à l’âge et à augmenter donc leur espérance de vie en bonne santé.
Voilà des années que la sénescence titille les chercheurs. En 1961, Leonard Hayflick mettait en évidence cet état qui veut qu’à partir d’un certain temps les cellules cessent de se diviser. Elles ne sont pas encore mortes, mais ne vont déjà plus très bien. Pourquoi ce passage presque obligé ? Parce que ces cellules sénescentes favorisent la cicatrisation, montreront les uns ; parce qu’elles préviennent certains cancers et jouent même un rôle dans le développement embryonnaire, assureront d’autres.