La philosophie doit-elle nous conduire au bonheur ? Alors que, depuis l’Antiquité, les philosophes se sont interrogés sur cet état tant désiré et convoité, on constate aujourd’hui une tendance inverse : la propension des philosophes à se questionner sur l’échec. L’échec serait-il devenu le nouvel horizon philosophique, un nouvel objet d’étude qui manquait cruellement à la réflexion, ou une simple mode?
En finir avec le bonheur
Qu’est-ce que le bonheur ? Est-ce réussir sa vie, comme le chante Bernard Tapie en 1985 ? Est-ce un état ou un horizon ? Un désir ou le propre de l’homme ? Comment atteindre le bonheur ? Par un travail sur le monde ou sur nous-mêmes ? Le bonheur se trouve-t-il au terme d’une quête tel un trésor, un bien, ou est-il une affaire de transformation de soi ?
Ces questions sur le bonheur sont tout à fait classiques, Epicure, Spinoza, Kant, et beaucoup d’autres, y ont réfléchi, elles sont au programme de philosophie des élèves de terminale, de la définition du terme à ses diverses théories.