blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 28 mai 2020

A l’hôpital Saint-Antoine, le psy à l’écoute des personnels soignants

Surmenage, anxiété, culpabilité et même peur de mourir… Le Covid-19 a éprouvé le personnel soignant. Pour tenter de soulager ses collègues de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, le psychiatre Philippe Nuss a mis en place une cellule de soutien.
Par  Publié le 28 mai 2020
Philippe Nuss, psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine (ici, le 22 mai), voit cette pandémie comme « une injonction du réel dans la gestion comptable ».
Philippe Nuss, psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine (ici, le 22 mai), voit cette pandémie comme « une injonction du réel dans la gestion comptable ». LORGIS MATYASSY POUR M LE MAGAZINE DU MONDE
Chaque matin, il fait le trajet à vélo depuis Montmartre. Termine sa journée par une promenade dans le bois de Vincennes. Et ferme ses fenêtres, un brin agacé, quand résonnent à 20 heures les applaudissements.
On ne peut pourtant pas soupçonner Philippe Nuss de manquer de soutien envers les soignants. Pour apaiser un personnel inquiet, ce psychiatre de 60 ans coordonne depuis trois mois un dispositif mobile d’écoute, proposé à l’ensemble des salariés de l’hôpital Saint-Antoine (3 356 personnes, dont 755 dans le domaine médical), à Paris. Une vingtaine de psychologues se relaient pour visiter les services et assurer, avec des externes, une hotline permanente. « On voulait une vraie voix au bout du fil, pas un répondeur. »
Avec son équipe, il recueille notamment la souffrance de ses collègues, pour qui cette période a « posé un conflit éthique fort : accepter de se mettre à distance de sa famille, par peur de la contaminer, et en même temps rester sourd aux proches qui disaient : “N’y va pas”. »

VAUD Le Grand Conseil vaudois a voté mardi un crédit global de plus de 45 millions de francs pour l’entretien de diverses prisons ainsi que pour la rénovation de la Tuilière à Lonay.

LA COTE  27.05.2020

SUISSE

A l'avenir, la prison de la Tuilière, à Lonay, sera réservée uniquement aux femmes.
VAUD Le Grand Conseil vaudois a voté mardi un crédit global de plus de 45 millions de francs pour l’entretien de diverses prisons ainsi que pour la rénovation de la Tuilière à Lonay. Plusieurs députés se sont étonnés que le Bois-Mermet à Lausanne, qui était voué à disparaître, soit maintenu de nombreuses années encore.
Les élus ont voté à la quasi-unanimité un premier crédit-cadre de 28,8 millions de francs pour des travaux d’entretien prioritaires aux EPO, à Palézieux et au Bois-Mermet à Lausanne. Ils ont déploré la vétusté de certaines installations. Il est nécessaire de «procéder à des travaux de rattrapage», a relevé Yvan Pahud (UDC).

Psychiatrie à régler

«Ces travaux d’entretien sont prioritaires. Certaines installations sont dans un état de délabrement avancé», a renchéri Jessica Jaccoud (PS), qui a regretté le déplacement de l’unité psychiatrique pour homme de la Tuilière à la Croisée, dans des lieux inadaptés. «Il faut se doter urgemment d’une unité pour ce type de cas».

Psychiatrie : après lui il ne veut pas de déluge

Publié le 
À 76 ans, le Dr Gaby Richon a jugé qu’il était temps de mettre un terme à sa carrière de psychiatre.
À 76 ans, le Dr Gaby Richon a jugé qu’il était temps de mettre un terme à sa carrière de psychiatre.
© Photo NR

À 76 ans, le psychiatre Gaby Richon a décidé de prendre sa retraite, poussé vers la sortie par le Covid-19. Mais ce n’est pas sa seule source d’inquiétude…
Le recul, il l’a. Et sans être spécialement passéiste, le Dr Gaby Richon doit faire un terrible constat : c’était mieux avant. Au moins en ce qui concerne la psychiatrie en Thouarsais.
Le zénith du mal-être qui règne dans le milieu a été atteint le 13 février dernier, lorsqu’une jeune infirmière a été mortellement attaquée par un patient sur le parking de l’hôpital psychiatrique de Thouars. Un drame qui a évidemment affecté personnellement le psychiatre, ancien chef de service de la structure entre 1980 et 2008. Pour lui, ce n’est pas le fruit d’un malheureux hasard, mais les conséquences de la gestion de la psychiatrie dans le nord Deux-Sèvres depuis une bonne décennie. Il a alors récemment pris sa plume et écrit un courrier à Michel Laforcade, directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, pour dénoncer la situation actuelle.


L’institut Camille Miret mobilisé

27/05/2020


À Leyme comme dans l’ensemble du département, les unités et structures de l’Institut Camille Miret ont poursuivi leurs missions en s’adaptant au mieux à la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus.

À Leyme comme dans l’ensemble du département, les unités et structures de l’Institut Camille Miret ont poursuivi leurs missions en s’adaptant au mieux à la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus. Photo DDM archives

Une semaine avant le début du confinement, l’institut Camille-Miret (ICM) se mettait en ordre de bataille pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Dès le 11 mars, "des actions de protection" ont en effet été mises en œuvre par l’établissement, l’unique opérateur sur le champ de la psychiatrie dans le Lot.

Malgré la crise sanitaire, aucun service n’a cessé de fonctionner. Dans les multiples structures du territoire de l’ICM, les activités ont été soigneusement adaptées au contexte du confinement, celles de groupe en particulier ont été proscrites. Les prises en charge ont, quant à elles, été maintenues mais ont dû se réorganiser sous d’autres formes pour poursuivre l’accompagnement au plus près des patients.


La prison malgré son handicap mental

LE COURRIER    MOHAMED MUSADAK    

SUISSE

Le maintien en détention d’un adulte ayant un retard mental important suscite l’indignation à Neuchâtel.

La prison malgré son handicap mental
Atteint de troubles autistiques, l'homme de 31 ans a été maintenu en détention provisoire à la prison de la Promenade, à La Chaux-de-Fonds, pendant quarante-cinq jours. KEYSTONE
«L’ensemble de ses pathologies donnent un tableau que l’on pourrait qualifier ‘d’âge mental de 6 ans’.» Ces mots sont ceux de l’expert du Centre neuchâtelois de psychiatrie mandaté par le Ministère public. Ils décrivent Gabriel*, un homme de 31 ans atteint de troubles autistiques, maintenu en détention provisoire à la prison de la Promenade, à La Chaux-de-Fonds, depuis quarante-cinq jours.





Faire famille

4 ÉPISODES (4 DISPONIBLES)
À PROPOS DE LA SÉRIE
Qu’est-ce qui me lie à ce groupe de gens là ? 
Partons du fait que ce qui nous relie à nos parents, grands-parents, frères, sœurs, enfants, n’a rien d’évident. Qu’il faut chercher, dans nos histoires respectives, dans les albums de photos, dans les pièces des maisons, dans les testaments,  à saisir ce lien et à savoir pourquoi, de famille en famille, il peut s’avérer si fort, si beau, si abîmé, si inexistant.
Porter l'hérédité - Ép. 2/4 - Faire famille
TOUS LES ÉPISODES
54 MIN
LE 23/09/2019
Comment devient-on le parent, l’enfant, le frère/la sœur ? Etre né de… suffit-il à former une famille ?
54 MIN
LE 24/09/2019
Que ce soit une maison, un objet, un nom de famille, un métier, des traits, un esprit, nous portons notre famille et son passé. Que faire de ce bagage,...

Les services de santé mentale fortement négligés pendant le confinement

leDroit     Le mercredi 27 mai

QUEBEC



POINT DE VUE / Alertées par les commentaires de leurs membres, l’Association des psychologues du Québec et la Coalition de psychologues du réseau public québécois ont effectué un sondage maison du 7 au 15 mai dernier pour mesurer l’ampleur du ralentissement, voire l’arrêt des services de santé mentale, plus précisément des services de psychothérapie dans le réseau de la santé durant le confinement.
Lire la suite ...

mercredi 27 mai 2020

Liberté sans la pilule

L'habillage de la Chaîne - ARTE Entreprise

ARTE - Liberté sans la pilule | ARTE | Facebook

91 min
Disponible du 25/05/2020 au 01/06/2020
Prochaine diffusion le vendredi 5 juin

Soixante ans après sa mise sur le marché, la pilule n’est plus en odeur de sainteté chez les femmes. Et si l’émancipation féminine passait désormais par la contraception masculine ? Décryptage d’une arlésienne vieille de cinquante ans.

Le 9 mai 1960, les États-Unis autorisent la commercialisation d’Enovid, la première pilule contraceptive de l’histoire. Un vent de libération féminine souffle sur le monde. Mais soixante ans plus tard, certaines femmes s’en détournent, préoccupées par ses effets indésirables, quand d’autres expriment leur ras-le-bol de devoir supporter seules la charge de la contraception. Aux États-Unis et en Inde, des chercheurs travaillent sans relâche à l’élaboration d’un contraceptif masculin. L’idée n’est pas nouvelle puisque l’Organisation mondiale de la santé lançait dès les années 1970 des études sur le sujet. Cependant, les symptômes rapportés par les participants (apathie, perte de libido…) – pourtant communs à certaines femmes sous pilule – ont stoppé net les recherches et les financements des laboratoires pharmaceutiques.