blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 10 mars 2020

La démobilisation totale Le coronavirus aura-t-il raison de notre modernité ?



Résultat de recherche d'images pour "La démobilisation totale Le coronavirus aura-t-il raison de notre modernité ?"

Anne-Sophie Moreau 05/03/2020 

Avec le confinement induit par le coronavirus, c'est l’idéal même de notre civilisation moderne qui est mis en pièces, à savoir le mouvement. Finis les voyages, et le libre-échange qui rythmaient l’économie mondialisée. Et ce n’est qu'un avertissement : quelle catastrophe mettra fin, comme dirait Peter Sloterdijk, à la « mobilisation totale » de nos sociétés productivistes ?

Ne bougez plus. Restez chez vous, et n’en sortez plus : c’est tout ce que les gouvernants trouvent à conseiller aux fiévreux inquiets et aux voyageurs imprudents. En entreprise, on tente de limiter les déplacements inutiles et de favoriser le télétravail. Les rendez-vous lointains sont annulés, les projets d’envergure reportés. Au point de mettre en péril les sacro-saints marchés : fin février, les bourses mondiales avaient connu leur pire chute depuis la crise de 2008. Malgré les risques qu’elle fait peser sur l’économie mondiale, il semble n’y avoir qu’une seule politique valable face à la pandémie de coronavirus : celle du confinement. Mais pourquoi la perspective de devoir rester cloîtrés nous angoisse-t-elle tant ? Et suffira-t-elle à nous faire prendre la mesure de la menace qui pèse sur notre civilisation 

Réduction du volume cérébral sous antipsychotiques au long cours

Univadis

Par Agnès Lara    2 mars 2020

À retenir

Chez des sujets atteints de dépression psychotique et en rémission, une étude de neuro-imagerie canadienne montre que le traitement antipsychotique par olanzapine réduit l’épaisseur corticale dans les deux hémisphères par comparaison au placebo sur une durée de 36 semaines.

Selon les auteurs, ces nouvelles données doivent être prises en compte dans la balance bénéfices/risques lorsque la prescription de ces molécules est envisagée et qu’il existe des alternatives thérapeutiques, en particulier chez les sujets âgés.

Néanmoins, le fait qu’une réduction du volume cortical soit également observée sur les cerveaux de patients sous placebo et en rechute (donc seulement liée à l’activité de la maladie) par rapport aux patients traités par olanzapine est en faveur d’un maintien du traitement antipsychotique lorsque la maladie est active.

Stade 3 du coronavirus ? : "on travaille déjà à flux tendu" s'inquiète un infirmier en Mayenne

Résultat de recherche d'images pour "france bleu mayenne logo"

Par 

En Mayenne, c'est l'hôpital de Laval qui est l'établissement de référence pour la gestion de l'épidémie. Le personnel soignant se tient prêt à faire face malgré les nombreuses difficultés qu'il dénonce depuis des mois.
Hôpital de Laval
Hôpital de Laval © Radio France
On s'approche du stade 3 de l'épidémie de coronavirus. Le gouvernement pourrait, devrait l'annoncer dans la semaine. Le personnel soignant, qui travaille déjà à flux tendu, est en première ligne. Chez nous, c'est l'hôpital de Laval qui est l'établissement de référence mais il est possible, à court terme, en fonction de l'évolution de la maladie, les deux autres centres hospitaliers du département soient, à leur tour, mis à contribution. Et le contexte actuel n'est pas vraiment favorable. Les blouses blanches dénoncent, depuis des mois, leurs conditions de travail qui se détériorent, le manque de moyens humains et matériels, la fermeture de lits. 

Coronavirus en Afrique du Sud : polémique entre gouvernement et infirmiers

Texte par :Noé Hochet-BodinPublié le : 
Entrée de l’hôpital de Weskoppies de Pretoria, en Afrique du Sud. (Image d'illustration)
Entrée de l’hôpital de Weskoppies de Pretoria, en Afrique du Sud. (Image d'illustration) REUTERS/Siphiwe Sibeko

Le coronavirus s’installe encore un peu plus en Afrique du Sud. Quatre nouveaux patients ont été testés positifs, ce lundi 9 mars, portant à sept le nombre total de cas dans le pays. Le gouvernement se veut pourtant rassurant.
En Afrique du Sud, les sept personnes testées positives au coronavirus revenaient du même voyage en Italie. De ce fait, plusieurs dizaines de personnes ont alors été placées en quarantaine pour tenter de stopper l’hémorragie. Les écoles, elles aussi, ont commencé à fermer par mesure de précaution. Le ministre de la Santé a cependant appelé au calme et assure que tout est sous contrôle.

Accès aux soins : Jeunes psychiatres et psychologues sont-ils prêts à collaborer ?

Accueil

Par SOPHIE COUSIN  09/03/2020
Depuis la parution du rapport de l'Igas le 7 février dernier sur la prise en charge coordonnée des troubles psychiques, les réactions sont plutôt favorables. Mais la perspective d’une collaboration renforcée entre psychiatres et psychologues autour du patient fait ressurgir des questions enfouies.
Jeunes psychiatres et psychologues se connaissent-ils suffisamment bien pour travailler en réseau autour du patient ? Que pensent les psychiatres d’une possible généralisation du remboursement des consultations de psychologues ? La formation actuelle des psychologues est-elle adaptée ?
Autant de questions soulevées par le récent rapport IGAS. Après notre article du 17 février, les réactions ont été nombreuses sur Twitter. De nombreux lecteurs psychologues ont ainsi été passablement excédés de voir leur formation ainsi dénigrée par le responsable du syndicat des psychiatres français (SFP). Nous avons eu envie de donner la parole aux jeunes psychiatres et psychologues pour savoir s’ils étaient prêts à collaborer et à quelles conditions.

Une question qui arrive un peu tard…

« Je trouve ça vraiment dommage qu’on ne se pose pas la question de l’accès aux psychologues que dans un moment de pénurie de psychiatres. Partout en Europe, la question s’est posée à un moment de réflexion plus globale. On a besoin des psychiatres ET des psychologues évidemment », souligne Gladys Mondière, psychologue et coprésidente de la fédération française des psychologues et de psychologie (FFPP).
De leur côté, les représentantes de l’association des jeunes psychiatres et addictologues (AJPJA) indiquent que l’AJPJA débat régulièrement de cette question de collaboration renforcée. « Lors de nos journées d’octobre 2018, nous avons insisté sur l’importance d’un travail collaboratif et sur la co-construction du parcours de soins des patients. Dans le public, la collaboration psychiatres-psychologues fonctionne déjà bien, dans le libéral c’est moins le cas », indique Marine Lardinois, vice-présidente de l’AJPA.

Une méconnaissance des compétences des psychologues

« Dans ma région (Hauts-de-France), les psychiatres sont débordés et je suis un peu étonnée qu’ils n’adressent pas davantage de patients vers les psychologues.

Je pense que c’est dû en partie à une méconnaissance du travail des psychologues. Nous pouvons passer d’une thérapie brève à une thérapie plus analytique et c’est ce qui fait toute la richesse de notre métier », souligne Marie Foulon, 28 ans, psychologue libérale, installée depuis quatre ans à Cautiches (59), dans une zone sous-dotée en psychiatres.

Un avis partagé par l’AJPJA : « le rapport IGAS pose la question de la prescription de séances de psychothérapie et derrière, celle de la connaissance des différentes thérapies par le prescripteur. Il y a une nécessité pour les médecins généralistes et les psychiatres de s’acculturer aux différentes thérapies pour mieux les prescrire », estime Juliette Salles, secrétaire générale de l’AJPJA.
Cette méconnaissance semble concerner également de nombreux patients : « les patients qui arrivent à mon cabinet ne connaissent pas forcément la différence entre psychiatres et psychologues. De plus, ils ont souvent une appréhension à aller chez le psychiatre, notamment par crainte de se voir prescrire d’emblée un traitement médicamenteux », ajoute Marie Foulon.

Près de 70 % des enfants autistes n’ont pas de déficience intellectuelle grave

De nouvelles données ont été publiées par Santé publique France, mardi 10 mars. Dans certains cas, diagnostics et interventions plus précoces peuvent réduire la gravité des troubles.
Par  Publié le 10 mars 2020
Cours de lecture donné par une enseignante spécialisée dans le suivi des collégiens autistes, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en octobre 2019.
Cours de lecture donné par une enseignante spécialisée dans le suivi des collégiens autistes, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en octobre 2019. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Pas simple d’avoir une photographie précise du nombre de personnes touchées par l’autisme. Le manque de données était une critique récurrente faite par le rapport de l’inspection générale des affaires sociales (Igas) de 2016, piloté par Claire Compagnon, aujourd’hui déléguée interministérielle chargée de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neurodéveloppement, lancée par le gouvernement en avril 2018. Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) se caractérisent par des difficultés à communiquer, à avoir des interactions sociales, ainsi que par des comportements ou des intérêts restreints et répétitifs.

Santé mentale et discriminations – La feuille de route pour l’Occitanie


Résultat de recherche d'images pour "Santé mentale et discriminations – La feuille de route pour l’Occitanie"

La journée régionale santé mentale s’est tenue le 3 mars dernier à Toulouse. Chaque année, les Semaines d’information sur la santé mentale ont pour but de sensibiliser l’opinion publique ; et de déstigmatiser les personnes souffrant de troubles psychiatriques. Ayant pour thème « Santé mentale et discriminations », l’édition 2020 se tiendra du 16 au 29 mars.

♦ Conditions de vie, inclusion sociale et citoyenneté

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la santé mentale comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté. Les maladies mentales prennent une place importante au sein de la santé publique ; elles se classent au 3e rang des maladies en termes de prévalence et sont responsables du quart des invalidités. En médecine générale, elles se situent au 2e rang des diagnostics, juste derrière les maladies cardio-vasculaires.
Agnès Buzyn, ancienne ministre des Solidarités et de la Santé, avait présenté en juin 2018 une feuille de route concernant la santé mentale et la psychiatrie. Celle-ci constitue un plan d’ensemble pour changer le regard, souvent péjoratif, porté sur les maladies mentales, les troubles psychiques et les personnes qui sont touchées. Pour cela, plusieurs objectifs sont mis en avant. Ils concernent l’amélioration des conditions de vie, l’inclusion sociale et la citoyenneté des personnes vivant avec un trouble psychique. Des mesures facilitant un meilleur accès aux soins et aux accompagnements sont également envisagées.

Lire la suite ...




Saint-Brieuc. La charte du Conseil local de santé mentale signée

Publié le 


Espace de concertation et de coordination entre les élus, la psychiatrie, les représentants des usagers, les aidants et l’ensemble des professionnels du territoire, le Conseil local de santé mentale a pour objectif de définir des politiques locales et de mettre en œuvre des actions permettant l’amélioration de la santé mentale des populations concernées.

Plaisir et éjaculation féminine au Rwanda : une légende ancienne… et très moderne

POSITIVR : initiatives positives, causes, innovations et inspiration