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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 20 avril 2018

Gérer le stress et les émotions peut faire diminuer les maladies mentales


Quora — Traduit par Peggy Sastre — 

La stigmatisation des malades mentaux continue à contrarier la prise en charge de beaucoup d'individus.

La réponse de Jeanine Joy, doctorante et chercheuse au Happiness 1st Institute:

Selon l'Association américaine de psychiatrie, «les maladies mentales sont des problèmes de santé induisant des bouleversements cognitifs, émotionnels et/ou comportementaux. Les maladies mentales sont associées à un état de détresse et/ou des dysfonctionnements dans les activités sociales, professionnelles et/ou familiales».
Le lien étroit entre une mauvaise santé mentale et les risques de survenue de coûteuses maladies chroniques indique que les ressources utiles pour prévenir les maladies mentales ou à en accélérer la guérison ont des bénéfices traduisibles en économies de santé physique.

« Déroutant », « rassurant » : infirmières et généralistes racontent les protocoles Asalée

| 17.04.2018


Après 14 ans d'existence, le dispositif Asalée (action de santé libérale en équipe), prend du galon, malgré des débuts hésitants. L'Institut de recherche et de documentation en santé (IRDES) a recueilli des témoignages de généralistes et d'infirmières engagés dans ce dispositif créé en 2004 pour améliorer la prise en charge des maladies chroniques en médecine de ville à travers un protocole de coopération. Il permet des délégations d'actes de dépistage et de suivi des médecins généralistes vers des infirmières formées à l'éducation thérapeutique (ETP), lors de consultations réalisées au cabinet.
Attentes diverses
Dès leur entrée dans Asalée, infirmières et médecins ont des approches différentes. Les premières ont généralement des « attentes fortes » en matière d'autonomie accrue, de travail d’équipe avec les médecins et d'un nouveau relationnel avec les patients. Elles y voient aussi l’opportunité d’expérimenter des pratiques avancées. Les généralistes, de leur côté, sont davantage en attente d'une meilleure qualité de prise en charge et d'un plus grand confort de travail, précise l'IRDES.

Ce que je sais, c’est que je ne sais rien… mais pourquoi ?

Paris, le samedi 21 avril 2018 – Fréquemment, le JIM s’interroge sur les raisons (parfois ancestrales) qui favorisent la remise en doute des discours scientifiques et l’émergence de théories qui parviennent à capter un auditoire important, tant quantitativement que qualitativement. Stigmatisation des vaccins, exagération des dangers liés à certaines substances, déformation de l’étiologie et de la présentation de la maladie de Lyme : les manifestations ne manquent pas. Beaucoup ont posé un diagnostic sur la cause de ce mal : le manque de culture scientifique de nos contemporains . Ce que l’on pourrait plus simplement (et paradoxalement plus positivement) appeler l’ignorance. L’ignorance pourtant n’est pas un sujet simple comme le rappelle un récent numéro de la revue Raison Présente, proposée par l’Union Rationaliste. Dans ce dossier, coordonné par le philosophe Mathias Girel et la physicienne Michèle Leduc plusieurs experts proposent de « réfléchir à ce que nous ne savons pas ». Parmi les intervenants, le journaliste scientifique Sylvestre Huet relaie sa contribution sur son blog.

Esther Perel, infidèlement vôtre

Par Luc Le Vaillant — 


Photo Richard Dumas pour Libération

Volubile et avisée, cette thérapeute américaine pose un regard non normatif sur l’infidélité et tente de pacifier la conjugalité à géométrie variable.

L’appât frétillant était tentant. On l’a gobé tout cru en gogo qui danse devant tout sujet qui permet d’échapper à la bienséance ambiante. Pensez donc ! Une sexologue américaine faisant l’éloge de l’infidélité ? Que demander de mieux à l’heure où la norme moraliste venue des Etats-Unis s’apprête à plomber la goguenardise française en ces matières. Evidemment, le propos d’Esther Perel est plus compliqué qu’annoncé. Et la salivation devant le croustillant est moins pavlovienne, même si tout aussi régalante.

Pinceaux et couleurs pour avoir raison de la fragilité

20 Minuten Online Logo
20 avril 2018 

SUISSE

par Abdoulaye Penda Ndiaye - L’hôpital psychiatrique de Cery permet à des patients d’exprimer leur créativité. Sa galerie attire aussi bien des artistes atteints dans leur santé que des professionnels.

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La galerie Ergasia de l'hôpital psychiatrique de Cery permet à des personnes atteintes dans leur santé psychique d'exprimer leur créativité.
Et si le chemin de la réhabilitation pour les personnes en vulnérabilité passait par la créativité? Chef du service de psychiatrie communautaire au CHUV, le Pr Jacques Besson constate que «l’art permet non seulement à des personnes fragiles de s’exprimer autrement que par le travail ou la parole, mais il a aussi un effet sur l’estime de soi». Ce médecin vaudois féru de jazz et passionné de culture met en lumière l’expérience menée depuis 1999 à l’hôpital psychiatrique de Cery, à Prilly.

DES ACTIVITÉS "THÉRAPEUTIQUES"

REVUE SANTÉ MENTALE
N° 226 MARS 2018

Fruit de la créativité et de l’inventivité des soignants, les activités occupent une grande place dans les soins en psychiatrie, mais elles paraissent parfois relever du « bricolage clinique ».
Comment les envisager au quotidien et sur quelles bases théoriques ? Comment en définir le cadre ? Comment évaluer leur impact thérapeutique sur un plan in dividuel et collectif ? Qu’elles soient « thérapeutiques » ou « occupationnelles », ces activités, grâce à une relation médiatisée, ouvrent des espaces de rencontres et de transformations.

Sommaire du N°226
NOMBRE DE PAGES : 1
Accès en ligne gratuit
Des activités et des soins en psychiatrie
En psychiatrie, qu’elles soient « thérapeutiques » ou « occupationnelles », les activités paraissent parfois relever du bricolage clinique et les références théoriques...
Auteur(s) : Vincent di Rocco, psychologue
NOMBRE DE PAGES : 7
Accès en ligne payant
Le concept de médium malléable
Une théorie générale des activités de médiation suppose d’abord de définir le concept de médium malléable, organisateur central de ce dispositif, proposé par Marion...
Auteur(s) : Anne Brun, Pr de psychoapthologie et psychologie clinique
NOMBRE DE PAGES : 2

Débat sur l'avenir de la psychiatrie

20/04/2018



Lors de la conférence-débat, de gauche à droite : Christophe Duthou, Philippe Grasset et Martine Castéran./ Photo Alain Maillé.
Lors de la conférence-débat, de gauche à droite : Christophe Duthou, Philippe Grasset et Martine Castéran./ Photo Alain Maillé.


Samedi dernier, à l'invitation de Martine Castéran, la présidente du Comité de défense des Hôpitaux publics de Lannemezan (Codehoplan), Philippe Grasset, médecin psychiatre et par ailleurs vice-président de l'Union syndicale de la psychiatrie, est venu animer une conférence-débat sur l'avenir de la psychiatrie, à la salle de cinéma des Hôpitaux de Lannemezan. En présence d'une cinquantaine de personnes, et notamment de Joëlle Abadie, conseillère départementale, et de Laurent Lages, conseiller départemental et président du conseil de surveillance de l'établissement. En préambule, Philippe Duthou, syndicaliste CGT, a fait une présentation rapide et complète de l'établissement et de ses services.


jeudi 19 avril 2018

Pour une société plus inclusive, la Croix-Rouge présente son pacte enfance et handicap

| 19.04.2018


La Croix-Rouge française a présenté lors d'un colloque ce 19 avril son« pacte santé » 2018, consacré à l'enfance et au handicap, qui, à partir de son expérience de terrain* auprès de 0-12 ans, propose des pistes pour rendre la société plus inclusive.
C'est le troisième Pacte santé de la Croix-Rouge, après ceux consacrés aux plus vulnérables en 2016 puis aux jeunes en 2017. « À l'origine, ces pactes étaient construits par et pour notre institution, pour que ceux qui la font vivre la connaissent mieux. Ce troisième Pacte est légèrement différent : il permet de montrer ce qu'on sait faire et de soumettre aux pouvoirs publics des recommandations », explique le président Pr Jean-Jacques Eledjam au « Quotidien ».

La réalisatrice Julie Bertuccelli prête sa voix à Babouillec, jeune autiste auteure d’un premier roman bouleversant

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Par 25/03/2018

Julie Bertuccelli sur le plateau du Soir 3 pour parler du premier livre de Babouillec.
Julie Bertuccelli sur le plateau du Soir 3 pour parler du premier livre de Babouillec.
 © France 3 / Culturebox

En 2016, Julie Bertuccelli avait réalisé un documentaire très émouvant sur Hélène Nicolas, dite Babouillec, une jeune autiste, privée de la parole mais pas des mots. Après deux recueils de textes, la jeune femme sort son premier roman "Rouge de soi" (Ed. Rivages). Julie Bertuccelli s'est faite le porte voix de l'auteure pour présenter ce livre sur le plateau du Soir 3.


C’est une histoire incroyable que celle d’Hélène Nicolas. Atteinte d’une forme d’autisme sévère, la jeune femme née en 1985 est placée dès son plus jeune âge dans des institutions spécialisées. Sans aucun résultat visible. A 14 ans l’adolescente ne communique pas. Le diagnostic des médecins est sans appel, elle ne progressera pas. Un avis que la mère de l’adolescente rejette. Elle décide alors de changer de vie pour renouer le contact avec sa fille.

Au bout de quelques mois, grâce à un travail de stimulation neurosensorielle notamment par les arts, Hélène sort de sa coquille. Sa mère se rend compte qu’elle a appris à lire et à écrire toute seule. A l’aide de lettres cartonnées, la jeune fille commence à assembler des mots puis des textes entiers d’une virtuosité exceptionnelle.



Une couturière internée en hôpital psychiatrique brode sa vie sur son uniforme

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18/04/2018


Ph. http://prinzhorn.ukl-hd.de


Couturière autrichienne, Agnes Richter est internée de force à l’hôpital psychiatrique d’Heidelberg en 1893.  Elle y reste jusqu’à la fin de sa vie, vingt-six ans plus tard. Elle trouve alors un moyen tout particulier d’occuper ses journées : broder sa vie sur son uniforme de patient.
L’objet est récupéré par Hans Prinzhorn, un psychiatre et historien de l’art. Occupant un poste à l’université d’Heidelberg à partir de 1919, il a ainsi regroupé plus de 5.000 pièces faites par des patients souffrant de maladies mentales. Ce travail constitue la base de ses recherches pour écrire son livre : «Bildnerei der Geisteskranken» (l’art des malades 

La santé des migrants

LA TÊTE AU CARRÉ
18 avril 2018
54 minutes

Les maux de l'exil sont nombreux : crises d'angoisse, stress post-traumatiques, dépressions, douleurs... et sont l'expression d'un parcours d'exil violent subi par des hommes femmes et enfants dans le monde.

Migrant

Migrant © Getty / Fernando Trabanco Fotografía

Les migrants sont nombreux a avoir fui leur pays. Après avoir traversé des déserts et mers, ils arrivent en France avec des maux et des souffrances physiques et psychiques. Des médecins, infirmiers, psychothérapeutes et psychiatres sont à leur écoute, proposent des soins et les accompagnent dans leurs démarches administratives.


Pas d’enfants en centres de rétention

— 



A l'heure du débat sur la loi asile et immigration, la France doit respecter et protéger les droits de l'enfant. En 2017, plus de 300 mineurs ont été enfermés en métropole, et plus de 4 000 à Mayotte en 2016. Ce nombre ne cesse d'augmenter.

Les centres de rétention accueillent des personnes migrantes qui n’ont commis aucun délit, n’ont été condamnées par aucun tribunal, mais qui attendent là la mise en œuvre d’une procédure d’éloignement décidée par les autorités administratives. Aujourd’hui, un étranger peut séjourner jusqu’à 45 jours dans un centre de rétention. Le projet de loi asile et immigration discuté à partir du 16 avril à l’Assemblée nationale prévoit d’allonger encore ce délai et de le porter jusqu’à 90 jours. C’est là une des mesures les plus controversées pour tous ceux qui entendent s’opposer à ce nouveau projet de loi.

mercredi 18 avril 2018

Dimitri, 38 ans, autiste en psychiatrie : un combat vain ?







Résumé : Voilà 38 ans que Dimitri, autiste, ne connait que les murs de la psychiatrie. Après une tentative avortée dans un centre, son frère repart au combat alors qu'Edouard Philippe déclare que les personnes autistes n'ont rien à faire à l'hôpital. 

Par , le  

"Aujourd'hui, nous sommes face à une obligation éthique, à une responsabilité collective car le lieu de vie des adultes autistes, au XXIe siècle, ne peut pas être l'hôpital", a déclaré Edouard Philippe, Premier ministre, le 6 avril 2018 à l'occasion du lancement de la Stratégie nationale pour l'autisme. Et pourtant ! Il est en qui y sont, en réchappent, y retournent, qu'on balade... C'est le cas de Dimitri Fargette.

L’unité Minkowski pourrait fermer aux Hôpitaux de Saint-Maurice

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PAR 18/04/2018

L’unité Minkowski pourrait fermer aux Hôpitaux de Saint-Maurice


Aux Hôpitaux de Saint-Maurice, l’unité psychiatrie Minkowski, qui compte  17 lits, pourrait fermer faute de personnel suffisant, s’alarment les syndicats Sud et CGT qui prévoient une AG ce jeudi 19 avril.


« Depuis l’été dernier la quasi-totalité des unités de soins intra et extra hospitalières du pôle de psychiatrie Paris 11 étaient en manque d’effectifs. Le personnel, soutenu par les syndicats CGT et SUD, s’est mobilisé et a obtenu des recrutements qui ont soulagé les équipes. Alors que deux postes étaient encore vacants, deux congés de maternité ont mis particulièrement en difficulté l’équipe de l’unité Minkowski. Ce manque de personnel est préjudiciable pour les patients et désorganise les soins dans les autres unités du pôle qui doivent très régulièrement suppléer au manque de soignants.


Un médecin jugé après le décès d’une jeune femme à Abbeville

Le Courrier Picard
Par Gautier Lecardonnel 

Les médecins-psychiatres de Oued Aïssi en colère

L'Expression - Le Quotidien
Par 
Au sujet des décès enregistrés, ils sont expliqués médicalement et une étude épidémiologique a été réalisée pour déterminer les causes des décès.

Le personnel médical de l'EHS de Oued Aïssi spécialisé en maladies psychiatriques a dans une déclaration qui nous est parvenue exprimé son mécontentement suite à des déclarations mettant en cause leurs aptitudes médicales et déontologiques. Ce que les médecins de cette structure sanitaire couvrant quatre wilayas, considèrent comme des allégations mensongères concernent le nombre de décès enregistrés dans leur établissement. En fait, les médecins et le directeur de l'unité sont directement accusés d'être derrière ce nombre anormal de morts à l'EHS.

Mais de leur côté, les médecins, outrés par ce qu'ils considèrent comme étant des allégations infondées et des déclarations mensongères de personnes étrangères à l'EHS de Oued Aïssi qui visent seulement à perturber le fonctionnement de l'établissement, c'est la raison pour laquelle, le collectif des médecins de l'EHS tient à condamner ces agissements irresponsables et cette atteinte à la corporation qui ne ménage aucun effort à l'effet d'offrir aux malades la meilleure prise en charge en hospitalier comme en soins ambulatoires.

Je suis crade mais ça me soigne

Par Emmanuèle Peyret — 

Pour Josh Axe, «la saleté au sens métaphorique et littéral a le pouvoir de reconstruire notre barrière intestinale».
Pour Josh Axe, «la saleté au sens métaphorique et littéral a le pouvoir de reconstruire notre barrière intestinale». Photo Emmanuel Pierrot


Le nutritionniste américain Josh Axe tient l’excès d’hygiène pour responsable de l’affaiblissement de nos systèmes immunitaires. Dans un nouvel ouvrage, il réhabilite les bienfaits d’une fausse ennemie : la bactérie. «Libération» a testé pour vous la grève de la douche.

Un grand bravo au nouveau pape des crades (enfin semi-crades). On a nommé l’Américain Josh Axe. Nutritionniste et fondateur d’une clinique de naturopathie, il vient de nous livrer Salement bon pour la santé, régime bactérien pour renforcer notre système immunitaire (1). 423 pages un peu médicales, un peu new age-retour à la nature-les pieds bien dans le gazon, un peu diététique ambiance probiotiques et légumes bio, un peu recettes vegan, un peu aussi n’importe quoi, dans la série nostalgie du temps «d’avant où on vivait en harmonie avec les saisons, on respirait les odeurs et les microbes d’un sol biologique, en contact avec ses voisins, nos familles nos animaux» - et où on accouchait sans péridurale, les gosses mouraient comme des mouches et l’espérance de vie était de quarante ans. Le pitch d’Axe ? «Rééduquer notre système immunitaire pour qu’il puisse apprendre à se défendre sans excès. Ne plus avoir peur d’un peu de saleté ici ou là mais au contraire suivre les rythmes de la nature», avec un discours assez sympathique et juste (lire interview page suivante) sur le trop d’hygiène tue l’hygiène et surtout tue les bons microbes dont nous avons besoin.

«La nature n’est pas si bienveillante»

Par Emmanuèle Peyret — 


Photo Emmanuel Pierrot

Gerhard Ebelt, de l’Institut Pasteur, prend les bactéries avec des pincettes et défend une hygiène raisonnée.

Le livre d’Axe sous le bras, on a couru à l’Institut Pasteur, pour se faire analyser et commenter le contenu. Bilan amusé, mais pas négatif du tout, de Gerhard Ebelt, directeur du département d’immunologie et de l’unité de recherche micro-environnement et immunité.
Que pensez-vous de l’approche de Josh Axe ?
Il a à la fois raison et tort. Raison, parce que les microbes sont vecteurs de bonnes choses, mais pas toujours, il y a un risque. En gros, on peut dire qu’il y a une balance. D’un côté c’est bien de se laver pour se protéger des maladies infectieuses. De l’autre, si on se lave trop, on perd contact avec les bons microbes. Alors rouler le bébé dans le métro, bof, il y a peut-être des microbes mauvais comme celui de la rougeole ou la grippe.

Se coucher tard, mourir plus tôt

Une vaste étude montre que le risque de décès prématuré est plus grand  chez les couche-tard, indépendamment de la durée totale de sommeil.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Se coucher tard est mauvais pour la santé. Jusque-là rien de nouveau. Les études se sont en effet multipliées ces dernières années pour démontrer les dangers du manque de sommeil associés à une telle habitude. A savoir, entre autres, le développement de maladies cardio-vasculaires, de diabète et d’insomnies. Mais une étude publiée jeudi 12 avril dans la revue Chronobiology International vient de mettre en évidence un risque de mortalité accru pour les personnes se couchant tard, indépendamment de leur durée de sommeil.