PAR
COLINE GARRÉ -
PUBLIÉ LE 08/01/2020
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Crédit photo : S. Toubon
Cinq ans après l'attentat de Charlie Hebdo, Chloé Verlhac, veuve du dessinateur Tignous, publie « Si tu meurs, je te tue »*, où elle raconte son 7 janvier et sa reconstruction. Si elle rend hommage à la psychiatre qui la suit, « grâce à qui (elle est) debout et femme », l'auteure est cinglante à l'égard de la cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP). Elle dénonce la « lâcheté » de ses acteurs qui se dérobent lorsque arrivant sur les lieux du drame, elle leur demande si Tignous est mort, puis une certaine incompétence dans l'écoute.