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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 4 mai 2020

Coronavirus : coachs et psychologues au chevet des entrepreneurs au bord du suicide

France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur • La Chance
Par Ghislaine Milliet  Publié le 04/05/2020
Comité de pilotage à l'association "60000 rebonds Sud" / © Photo 60000 rebondsComité de pilotage à l'association "60000 rebonds Sud" / © Photo 60000 rebonds
Ils avaient un projet et l’ont porté jusqu’au bout, donnant tout d’eux-mêmes, jusqu’à la vie parfois. Sur fond de crise économique liée au coronavirus, des chefs d’entreprise sont dans une souffrance extrême. Des associations tentent de les aider à s’en sortir.
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Nicolas Franck : « La santé mentale doit être une priorité »

Politis - cfrt.tv
Par Chloé Dubois

Après des semaines de restrictions en matière de liberté de circulation, quelles sont les conséquences du confinement sur notre santé mentale ? Grâce à une étude menée par une équipe de psychiatres à Lyon, qui confirme un abaissement de notre bien-être psychique, certains facteurs de risque se dessinent.


«CETTE THÉRAPIE PAR LA SURVIE A CHASSÉ MES IDÉES NOIRES»


PAR LAURA JULIANO le 6 mai 2020

Toute l'actualité sur la santé - médecine - soins - bien-être sur ...

Bercés par le chant des oiseaux et baignant dans une odeur de pin à l'ombre d'une forêt luxuriante de l'ouest lausannois, Fabio*, Yann et François se sont laissés emporter dans un état de conscience singulier.
Les trois Romands souffrants de pathologies psychiques allant de l'anxiété généralisée à la dépression sévère ont pris part au projet pilote de thérapie par la survie organisé par Almaval, un nouveau centre de psychiatrie basé dans le Domaine de Bois Genoud à Crissier (VD).
Le temps d'une journée, leurs tracas ont laissé place à un calme bienfaisant qui manque cruellement à leur quotidien. «Pour la première fois depuis longtemps, je ne pense à rien d'autre qu'à la nature, remarque François, 58 ans, dans un sourire communicatif. Ça vide la tête et chasse les idées noires. Et puis ça me rappelle de vieux souvenirs d'enfance, quand on allait cueillir des champignons dans la forêt!»
«Le but est d'aider le patient à être davantage en contact avec ses sensations et ses vraies limites techniques ou cognitives qui se trouvent souvent bien au-delà de celles qu'il s'imagine, indique le Dr. Alberto M. Forte, psychiatre et directeur d'Almaval. Cela leur permet de mieux se comprendre, de s'accepter et de connaître leurs compétences. Ces expériences peuvent générer une évolution très intéressante qui vient appuyer le suivi que l'on fait en cabinet.»

Un jour, une œuvre : «Psychanalyse en terre d’islam», de Jalil Bennani

Finances News Hebdo - Home | Facebook
05 Mai 2020

Un jour, une œuvre : «Psychanalyse en terre d’islam», de Jalil Bennani

Une contribution majeure, monstre et fouillée sur la pratique psychanalytique au Maroc. Le livre fut salué par le jury du Prix Grand Atlas en 1996, tandis que le psychiatre et psychanalyste a reçu en 2002, le prix Sigmund Freud de la ville de Vienne pour l'ensemble de son œuvre.
Dans cet ouvrage qui constitue la première histoire de la psychanalyse au Maghreb, l'auteur fait appel à la mémoire, celle des traces écrites et du témoignage, l'enjeu étant la transmission du projet freudien dans une partie du monde qui offre des résistances, certes, mais qui montre un intérêt croissant pour l'extension de la psychanalyse. Les traces et les archives du passé qui sous-tendent la pratique psychanalytique dans un pays constituent un héritage que l'auteur refuse de dénier, ou de refouler, mais qu'il déconstruit avant de se le réapproprier.

samedi 2 mai 2020

« On boit pour se tranquilliser » : quand le confinement influe sur la consommation d’alcool

Si une minorité de personnes dépendantes semblent profiter du confinement pour réduire leur consommation, les témoignages confirment une hausse, voire une reprise, de la demande d’alcool.
Par  Publié le 1er mai 2020
Le climat anxiogène du confinement peut entraîner chez certaines personnes une augmentation de la consommation d’alcool.
Le climat anxiogène du confinement peut entraîner chez certaines personnes une augmentation de la consommation d’alcool. PHILIPPE HUGUEN / AFP
« Le confinement est arrivé, il n’y avait pas grand-chose à faire, je suis retombé dedans. » Avant le 16 mars, Baptiste (les prénoms ont été modifiés) comptait les jours. A rebours de la majorité de la population, c’est quand les mesures de distanciation sociale ont débuté qu’il a arrêté de compter. Le calendrier s’est enrayé au bout de quatre-vingts jours, lorsque le jeune homme de 31 ans a ouvert sa « cannette de 8.6. », après deux mois et demi d’abstinence.
« Le confinement est une période de déstabilisation émotionnelle, qui favorise ou renforce les situations de dépendance », constate Nathalie Latour, déléguée générale de la Fédération addiction, qui regroupe plus de 200 associations, confirmant « une majoration de la consommation d’alcool ». Pour expliquer cette hausse, les personnes dépendantes, majoritairement des hommes, évoquent pêle-mêle « l’anxiété »« la solitude », « la perte de rythme » ou encore « la pression familiale » induites par les mesures de distanciation sociale.

« Confinés ou déconfinés, les enfants victimes invisibles de la pandémie »



Les conséquences psychiques et sociales du Covid-19 sur l’enfance nécessitent un suivi et une coordination des politiques sanitaires, médico-sociales et de protection sociale, soulignent, dans une tribune au « Monde », onze pédiatres et spécialistes de santé publique.
Publié le 2 mai 2020

Tribune. La pandémie semble a priori épargner les enfants. Lorsqu’ils sont atteints, ils restent le plus souvent asymptomatiques, les formes graves sont rares et les décès heureusement exceptionnels. Cette relative protection risque de se retourner contre eux. S’ils n’ont pas encombré les services d’urgence, ils sont pourtant touchés, et peut-être durablement, par l’ensemble des effets indirects de la pandémie.
Ces conséquences pourraient passer inaperçues au regard de l’ampleur inédite de la crise que nous vivons. La perspective d’un déconfinement et de la réouverture des écoles doit inciter à préparer la suite et à en limiter les effets sur leur santé.

Le rêve, une réalité (4 ÉPISODES (4 DISPONIBLES)


TOUS LES ÉPISODES
54 MIN
LE 30/09/2019
"Le rêve est comme un film, mais qui est le projectionniste ?" Tobie Nathan
54 MIN
LE 01/10/2019
"Faire des cauchemars, cela évite de se foutre en l'air" Monsieur F. (Témoignage anonyme)

Évadez-vous grâce au "Manège" de Petit Pierre, chef d’œuvre d’ingéniosité et d’émerveillement

Par Céline du Chéné  01/05/2020

Culture Maison |En attendant que le musée La Fabuloserie à Dicy ne rouvre ses portes, découvrez l’incroyable "Manège" de Petit Pierre, garçon vacher du Loiret. Céline du Chéné, productrice de documentaires et chroniqueuse à Mauvais Genres, rend hommage à une œuvre inclassable, trésor de mécanique et de poésie.
Le "Manège" de Petit Pierre
Le "Manège" de Petit Pierre Crédits : Jean-François Hamon
Ça couine, ça grince, ça racle et c’est une véritable merveille visuelle et sonore que le Manège de Pierre Avezard, dit « Petit Pierre ». Fabriqué pendant un demi-siècle, à partir de bouts de tôles, de morceaux de fer blanc récupérés, de boulons, de débris de métaux, ce Manège - ainsi nommé par son créateur- tient plus du spectacle total que de la mécanique foraine. On y pénètre par une sorte de petit sas qui fait aussitôt basculer le visiteur dans un univers parallèle, entièrement animé. Entourés de machines mouvantes et bruyantes qui reconstituent le quotidien de Petit Pierre, on découvre alors un univers campagnard et onirique, réel et rêvé, authentique et farceur, rempli de personnages rigolards et d’animaux facétieux - comme cette vache électrique qui prend un malin plaisir à asperger d’eau le visiteur imprudent- sans oublier des véhicules en tout genre : des voitures, des chars, des tracteurs, mais aussi des tramways qui passent en brinquebalant au-dessus de nos têtes, des bombardiers qui lâchent des billes sur une tôle dans un son d’enfer, peinant à couvrir le bruit du moteur qui fait mouvoir l’ensemble des machines ; le tout étant dominé par une immense tour Eiffel de 23 mètres de haut.

Comment la médecine hospitalière a fait la «guerre» au Covid

Par Pierre Alonso et Anaïs Moran — 
Dans le Grand-Est et en Ile-de-France, les transferts de patients ont amorti les risques de détérioration des soins. Ici, un transfert de patients d'Ile-de-France vers la Bretagne, le 1er avril.
Dans le Grand-Est et en Ile-de-France, les transferts de patients ont amorti les risques de détérioration des soins. Ici, un transfert de patients d'Ile-de-France vers la Bretagne, le 1er avril. Photo Eliot Blondet. REA


L'épidémie du coronavirus a mis une pression inédite sur notre système de soins. Pour rendre compte de la situation, le chef de l'Etat a décliné sur le terrain médical la métaphore guerrière. D'aucuns ont même fait un parallèle avec la «médecine de guerre». Une comparaison contestable, même si le coronavirus a sérieusement bousculé le fonctionnement habituel des hôpitaux.

Lavaur. Réouverture progressive des unités en psychiatrie

Publié le 
Le pôle de psychiatrie du centre hospitalier de Lavaur s’organise pour permettre une reprise progressive des activités de psychiatrie et de pédopsychiatrie. Ce plan de reprise d’activité a été présenté et validé par la cellule de crise le 28 avril. Il détaille les modalités et le calendrier de la réouverture de toutes les structures.
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Ainsi, les unités vont accueillir de nouveau des patients de manière progressive à partir du lundi 4 mai. Les capacités d’accueil et les modalités de prise en charge seront adaptées pour garantir le respect des mesures barrières.

Jean-Paul Demoule: «Dès le Néolithique, la maison "en dur" scelle le confinement des humains dans une boîte immobile»

Par Simon Blin — 
Dessin Cat O’Neil

Pour l’archéologue, l’enfermement à domicile que nous vivons aujourd’hui s’inscrit dans la longue histoire de l’humanité. Depuis dix mille ans et l’invention de l’agriculture sédentaire, nous n’avons eu de cesse de réduire notre mobilité. La progressive urbanisation et la prise de contrôle de la nature par l’homme ont quant à elles favorisé la propagation de pandémies.

JP Demoule
Le confinement, une suite logique dans l’histoire de l’humanité ? C’est la thèse à rebours de l’archéologue et historien Jean-Paul Demoule, qui vient de publier une Préhistoire du confinement (éd. Gallimard, téléchargeable en ligne dans la collection «Tracts de crise»). Pour le spécialiste de protohistoire et professeur à l’université de Paris-I Sorbonne, l’enfermement du globe pour cause de pandémie de Covid-19 n’est pas l’«événement considérable» que l’on voudrait nous faire croire. Bien au contraire, il était écrit depuis des millénaires. Précisément lorsque Homo sapiens a tombé l’arc et la machette pour planter des champs et bâtir des villes. Au fil des siècles, la civilisation des chasseurs-cueilleurs a laissé place à celle des télétravailleurs tertiarisés, entassés dans les habitations que nous occupons désormais en continu depuis un mois et demi. Le confinement ne serait donc que l’aboutissement d’un monde sédentaire sur une «planète finie», explique Jean-Paul Demoule. Et ce, malgré l’apparente mobilité de la mondialisation.