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dimanche 18 octobre 2020

1979 : C'était mieux avant, grand-mère ? | Archive INA

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1979 : C'était mieux avant, grand-mère ? | Archive INA - YouTube

Mme Bouvier, alors âgée de 88 ans, tricote un bonnet pour un de ses arrière-arrière petits enfants. Le journaliste l'interroge sur sa famille et sur sa vie. Elle raconte alors sa jeunesse et les conditions difficiles de la vie d'autrefois. Elle est certaine que les jeunes d'aujourd'hui sont plus heureux et qu'ils n'ont pas de conseil à recevoir.

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Les flux et reflux des combats féministes


ENQUÊTE Depuis le milieu du XIXe siècle, chaque « vague » de féminisme affiche un visage singulier. La première, sous la IIIe République, se battait pour le droit de vote, et la deuxième, dans les années 1970, pour l’avortement. Née dans les années 1990, la troisième a trouvé son combat avec #metoo : la lutte contre les violences faites aux femmes. Retour sur cent cinquante ans d’histoire.

C’est une jolie métaphore qui accompagne depuis de longues décennies les mouvements féministes : pour raconter les mobilisations en faveur de l’égalité, l’historiographie parle volontiers d’une première, d’une deuxième et d’une troisième « vague ». La première, sous la IIIe République, s’est lancée à la conquête des droits civils et politiques ; la deuxième, pendant les années rebelles de la décennie 1970, a œuvré en faveur de la libération du corps féminin ; la troisième, depuis la fin des années 1990, dénonce, du harcèlement sexuel au féminicide, le long continuum des violences faites aux femmes.

Pour Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine à l’université d’Angers, cette métaphore marine est une « précieuse marque identitaire de l’historiographie du féminisme ». « On pourrait bien sûr parler d’un cycle de mobilisation collective mais ce serait dommage de bannir un terme aussi poétique que la vague. Il évoque l’eau, un élément féminin qui peut renvoyer à un imaginaire essentialisant, mais aussi la sculpture de Camille Claudel qui met en scène trois baigneuses face à une immense vague, ou le poème-jeu de Virginia Woolf publié en 1931. C’est un terme propre à l’histoire du féminisme  et ils ne sont pas si nombreux ! »

Cette image avait d’ailleurs séduit, dès le début du XXe siècle, l’écrivaine et syndicaliste Marcelle Capy. Dans le premier numéro d’un périodique publié en 1918, elle évoquait déjà une « vague féminine » venant « des chantiers, des ateliers, des écoles, des campagnes »« Elle monte de partout où les corps des femmes sont accablés, où les cœurs des femmes sont brisésElle monte du peuple féminin qui halète sur les machines, pâlit sur les registres ; du peuple féminin qui a faim, qui a froid, qui pleure, qui pense. (…) Elle monte à l’assaut de l’injustice sociale, des préjugés, des erreurs, de la violence érigée en dogme. »

Il faut cependant attendre la fin du XXe siècle pour que le mot « vague » désigne, dans le débat public et académique, un moment d’apogée du combat en faveur de l’égalité. En 1968, un siècle après la génération pionnière militant pour le droit de vote, une journaliste du New York Times Magazine qualifie en effet les mouvements féministes nés dans les années 1960 de « deuxième vague ». Une vingtaine d’années plus tard, l’écrivaine américaine Rebecca Walker acte dans le magazine Ms la naissance de la « troisième vague ». La trilogie qui fait aujourd’hui consensus dans l’historiographie du féminisme est née.

« Pour moi, cela a signifié la perte de ma féminité » : toujours taboue, la ménopause se vit en silence

Parfois vécue comme un « soulagement », la ménopause reste majoritairement associée à une disqualification sociale liée à la fin de la fécondité.

Par  Publié le 18 octobre 2020

Pour certaines, cela a été « une épreuve douloureuse » ou « un véritable enfer » ; d’autres ont traversé cette « période pénible » avec fatalisme, évoquant « un mauvais moment à passer » ; pour d’autres encore, elle fut synonyme de « délivrance » et d’« apaisement ». Survenant en moyenne entre 45 et 55 ans, le phénomène naturel de la ménopause – marqué par l’arrêt de l’ovulation et la disparition des règles – varie énormément d’une femme à l’autre. La journée du 18 octobre y est dédiée afin de sortir du tabou.

samedi 17 octobre 2020

Une édition originale pour Outsider Art Fair Paris

Art Critique

Une édition originale pour Outsider Art Fair Paris

Carlo Zinelli, "Quattro uomini verdi e uccelli su sfondo giallo (Four green men and birds on yellow background)", 1963

Du 21 au 30 octobre, se tiendra la 8e édition d’Outsider Art Fair Paris, organisée par Wide Open Arts. Une foire de référence de l’art brut présentée en général au moment de la FIAC. Mais épidémie de Covid-19 oblige, c’est une édition toute spéciale qui sera montrée au public cette année. Elle sera en effet à la fois physique et virtuelle. Côté dématérialisé, elle sera en effet visible sur le site outsiderartfair.com, proposant pour les exposants une salle d’exposition en ligne, accessible par le biais d’une plateforme numérique de haute-technologie et mise en place par Artlogic

[...] En parallèle, une salle de l’Hôtel Drouot va présenter l’exposition Sexual Personae, consacrée à la représentation de figures féminines dans les œuvres d’artistes internationaux masculins, féminins et non-binaires, associés à l’art brut, autodidactes et outsiders, comme le veut la tradition de l’Outsider Art Fair Paris.



Troubles psychiques : le cri d'alarme des proches face à des maladies mal considérées

 franceinfo:

Publié le 16/10/2020

Dépression, schizophrénie, troubles obsessionnels, troubles bipolaires touchent des millions de Français et des milliers d'Aquitains. Leurs proches sont en première ligne face à des maux méconnus et mal pris en charge. Les conséquences sur leur quotidien et leur santé sont lourdes. 

Au début, j’ai confondu la maladie avec des troubles de l’adolescence. À l’époque, je ne me suis pas inquiété. Sachant ce que je sais aujourd’hui, je pense que si j’avais été mieux informé sur la maladie, je me serais sûrement inquiété plus tôt et une prise en charge aurait été faite."

Ce témoignage est celui d'un père de famille aquitain, souhaitant rester anonyme. Il évoque les troubles de la schizophrénie dont souffre son fils.
 

Vous allez à l’hôpital psychiatrique en urgence pour accompagner votre conjoint, on ne vous parle pas, on ne vous considère pas, on met un bracelet à votre conjoint et vous, vous attendez dans la salle d’attente. On n’a aucune information, rien sur les structures d’accompagnement.

Celui-ci provient de l'épouse d'un homme en sévère dépression depuis plusieurs années.

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Bouguenais. La Baronnais : le personnel soignant en grève

Publié le 

Les manifestants au centre médico-social de la Baronnais.

Les personnels de l’association Les Apsyades, gérant plusieurs établissements de soins (psychiatrie et addictologie) dans le département, manifestaient à la Baronnais ce jeudi 15 octobre à l’appel de la CGT. Date stratégique car les grévistes comptaient bien peser par cette action sur les décisions du conseil d’administration qui se tenait au même moment. Le syndicat dénonce la décision de la direction de réviser à la baisse les acquis sociaux, à savoir certaines primes et accords relatifs au temps et aux conditions de travail, compensant le surinvestissement des personnels, confronté à un public en souffrance.

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VIDEO. Professeur décapité : comment en parler aux enfants ?

 franceinfo:

La psychologue Marie-Estelle Dupont a donné quelques conseils, sur le plateau du journal de 13 heures de France 2, pour tenter d'éviter un traumatisme.

VIDEO. Professeur décapité : comment en parler aux enfants ?

L'horreur a frappé aux portes de l'école. Vendredi 16 octobre, un professeur d'histoire-géographie, qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, a été décapité près d'un collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Une attaque terroriste difficile à expliquer aux enfants. Samedi 17 octobre sur le plateau du journal de 13 heures de France 2, la psychologue Marie-Estelle Dupont a donné quelques conseils pour tenter d'éviter un traumatisme.

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Tempête Alex : un psychiatre avignonnais à l'écoute des sinistrés des Alpes-Maritimes

Par Lucie TOLLON le 17 octobre 2020

Photo DR

Le docteur en psychiatrie Olivier Fossard est venu en renfort d'Avignon dans la cellule d'urgence médico-psychologique de Tende et Saint-Dalmes-de-Tende dans les Alpes-Maritimes, durement touchés par la tempête Alex.




Dr George Fu Gao, de l’Académie chinoise des sciences : "Ce coronavirus est très très spécial"




Par Dominique Leglu le 16.10.2020

Le Dr George Fu Gao, de l’Académie chinoise des sciences, est le directeur général du CDC chinois. En mars 2020, dans un entretien à Science, il avait alerté la communauté mondiale sur la nécessité du port du masque contre le coronavirus. Il répond aujourd'hui en exclusivité aux questions de Dominique Leglu, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir-La Recherche.

George Gao

George Gao, directeur du CDC Chinois.

ANDREW STUART / AFP  






Le Dr George Fu Gao, de l'Académie chinoise des sciences, directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies basé à Pékin (CDC, ce qui est l'homologue de la même organisation aux Etats-Unis), est en première ligne depuis les débuts de la pandémie du Covid-19. Dès janvier 2020, il a co-publié des articles très remarqués dans le New England Journal of medicine, journal médical internationalement renommé, livrant les premières données cliniques et épidémiologiques de la maladie. Il a également publié dans The Lancet, autre autorité en matière de publication scientifique, même si ce titre a connu des déboires récemment LIEN . Immunologiste et virologue, le Dr Gao est resté proche de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) où il a passé sa thèse de biochimie en 1994 et de l'université de Harvard (Etats-Unis) où il a effectué un post-doc. Haut responsable très occupé, il n'a que très peu donné d'interview, hors le journal américain Science, organe de l'association américaine de l'avancement des sciences (AAAS), mais Sciences et Avenir – La Recherche a pu le joindre par visioconférence en Chine, et il a accepté de répondre à nos questions.

Sciences et Avenir : Pouvez-vous faire un point sur le Covid19 en Chine ?

Dr George Fu Gao : Nous avons compté environ 82.000 cas confirmés, avec beaucoup d'asymptomatiques. D'après nos enquêtes sérologiques, il y a 1 cas symptomatique pour 6 ou 7 cas asymptomatiques. C'est similaire à ce que l'on constate dans les autres pays. Il peut même y avoir un rapport 1 à 10, comme aux Etats-Unis.

"Cygne noir et rhinocéros gris"

Est-ce surprenant pour une maladie due à un coronavirus ?

Pour moi, ce virus du Covid19 est très très spécial. Personne n'avait prévu un tel comportement, donnant tellement d'asymptomatiques. Mais qu'un coronavirus ait provoqué une pandémie, cela, en revanche, n'a rien d'étrange. L'hypothèse avait déjà été envisagée lors de multiples conférences. Je rappelle d'ailleurs que, même s'il s'agit d'un nouveau virus, c'est le septième des coronavirus que nous savons capable d'infecter les humains. Quatre d'entre eux sont des virus du rhume (229E, NL63, OC43, HKU1), et il y a les deux autres, bien plus graves, SARS et MERS.

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« Gain de temps, sérénité et la fin des PV ! », un médecin parisien effectue toutes ses visites à vélo cargo

PAR 
PUBLIÉ LE 17/10/2020

Crédit photo : Dr Méalet

Effet de mode ou parade aux embouteillages ? Depuis début septembre, le Dr Martin Méalet effectue ses visites à domicile… à vélo cargo. Le généraliste de 32 ans, qui exerce au sein des Urgences médicales de Paris (une structure similaire à SOS Médecins), se déplace exclusivement sur cet engin développé sur mesure par la société Ecox. Il consulte chaque jour 15 à 20 patients et parcourt entre 20 et 40 km.

Au Japon, le coronavirus à l’origine d’une nouvelle épidémie de suicides


 




Après des années de baisse, le nombre de personnes mettant fin à leurs jours est reparti à la hausse. Une conséquence de la pandémie et de ses retombées économiques et sociales.

Par  Publié le 16 octobre 2020

<p>Une hausse du chômage entraîne systématiquement une augmentation des suicides au Japon (ici, au centre d’assistance téléphonique Tokyo Befrienders, destiné à la prévention du suicide, en mai 2020).</p>

La pandémie de Covid-19 avive les craintes d’un rebond durable des suicides au Japon. Les derniers chiffres l’attestent, le nombre de personnes mettant fin à leurs jours est reparti à la hausse après des années de baisse : 1 854 personnes se sont suicidées en août, soit une progression de 16 % sur un an, a annoncé, le 2 octobre, l’Agence nationale de la police (NPA). Il s’agissait de la deuxième hausse mensuelle d’affilée. Le chiffre serait presque passé inaperçu si, parmi les victimes, ne se trouvaient plusieurs personnalités populaires.

Cynthia Fleury : «La vraie politique se nourrit de la sublimation du ressentiment et non du ressentiment lui-même»

Par Catherine Calvet et Anastasia Vécrin — 


Dans son nouvel essai, la philosophe et psychanalyste poursuit son travail sur les «pathologies de la démocratie». Mettant en regard la santé psychique des individus et la santé démocratique, elle analyse les pulsions que suscitent l’insécurité, la colère ou le renoncement qui traversent les sociétés occidentales aujourd’hui.

Dessin Delphine Panique


Les déversements bilieux des haters sur les réseaux sociaux seraient une des meilleures illustrations du ressentiment. Cette pulsion qui ne débouche sur aucun projet politique ni sur aucun acte démocratique n’est qu’un auto-empoisonnement de l’individu, mais aussi de la société tout entière, selon la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, dans son dernier ouvrage Ci-gît l’amer : guérir du ressentiment (Gallimard). Professeure titulaire de la chaire humanités et santé au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire de philosophie au Groupe hospitalier universitaire Paris psychiatrie et neurosciences, elle est aussi une observatrice privilégiée du système de santé en cette période de crise sanitaire. Elle livre ici un nouvel opus de son enquête au long cours sur les «pathologies de la démocratie».

FREDERICK WISEMAN : «LA VIE EST UNE EXPÉRIENCE TRÈS ÉTRANGE»

Par Julien Gester — 

A 90 ans, le grand documentariste poursuit son exploration de la société américaine au travers de ses institutions et de ses communautés. A l’occasion de la sortie de «City Hall», plongée dans les rouages de la mairie de Boston, il revient sur ses méthodes de travail, sur le regard qu’il porte sur ses œuvres passées et sur son inébranlable empathie pour la condition humaine.

Le cinéaste américain Frederick Wiseman, le 28 septembre à Paris.
Le cinéaste américain Frederick Wiseman, le 28 septembre à Paris. 
Photo Edouard Caupeil