- Par Agnès Lara
Que devraient faire les médecins lorsque leurs patients sont mé sinform és sur leur santé ? En ces temps de pandémie et de désinformation, la question préoccupe. Au point qu’un atelier virtuel a été proposé au sein de la faculté de médecine du Duke’ s Social Science Research Institute destin és aux praticiens et aux acteurs du système de santé. « Le problème n’est pas nouveau , a reconnu le Dr Brian Southwell, un expert sur le sujet, mais il est aujourd’hui exacerbé par les réseaux sociaux, avec des conséquences parfois dangereuses ». Quelques idées clés des ré ponses à son interview r écemment paru dans le JAMA.
À quels types de fausses informations sommes-nous confrontés ?
Nous sommes aujourd’hui exposés à une somme considérable d’informations et de mésinformations qu’il est très facile de partager rapidement avec un très grand nombre de personnes. « Cela donne l’impression que toutes les informations sont équivalentes en termes d’ utilité et de cré dibilit é ». À cela s’ajoute la volonté de certains, de façon individuelle ou organisé e, de disséminer de façon virale et volontaire de fausses informations. C’est ce que l’on appelle la désinformation. Ces fausses informations sont pour les patients d’autant plus difficiles à dé celer qu ’ils ne savent pas les apprécier en fonction de la source.