SENEGAL
Ankou SODJAGO 22/07/23
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
SENEGAL
Ankou SODJAGO 22/07/23
Édité par Thomas Messias
La médecine nécessite un diplôme mais aussi une pratique assidue, appliquée et dévouée. | Magali Cohen / Hans Lucas / AFP
Il y a trente ans, tout permettait d'imaginer que notre système de santé continuerait de progresser à tous points de vue. Pourtant, aux yeux d'un nombre croissant de Français, il s'est détraqué dans son ensemble. Pour toute société, voir son système de soins souffrir de carences graves est une forme de traumatisme. C'est d'autant plus vrai lorsque la société en question s'est longtemps crue la mieux dotée du monde en la matière.
À cela s'ajoute un paradoxe: jamais les médias n'ont autant parlé des dangers de tel ou tel aliment, de tel ou tel produit. Des enquêtes souvent venues d'outre-Atlantique attestent de la nocivité de certains d'entre eux, ce qui n'est pas sans entraîner des formes aiguës d'anxiété.
Par Elsa Mari Le 21 juillet 2023
Bien loin de stigmatiser les malades psychiques, 50 médecins, psychologues et patients dénoncent une prise en charge trop souvent défaillante. Ils appellent d’urgence à un sursaut et alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée. « Quand la folie n’est pas accompagnée dignement, elle peut, dans certains cas, se transformer en furie », préviennent-ils. Voici leur tribune.
« Les faits récents d’Annecy, de Bordeaux, de Reims, commis par des personnes en grande souffrance psychique, obligent à réfléchir, par-delà les cas individuels, aux causes profondes et systémiques favorisant de tels passages à l’acte. Comment ne pas les mettre en regard de l’état des services publics, avec la santé et la psychiatrie aux premières loges de la démolition ? Faut-il continuer d’accepter le décuplement de violences institutionnelles, le non-accueil, la transformation de nombre de services de soin en véritable machine à broyer les personnes malades et celles qui s’en occupent ? L’utilisation politique de chaque drame ajoute à l’infamie une double offense : elle passe à la trappe les efforts déployés par des équipes pour que les patients s’en sortent ; elle sur-stigmatise des personnes vulnérables.
Par Claire Legros Publié le 14 juillet 2023
Les pratiques liées à la pilosité racontent l’adhésion à des codes, et les tabous de chaque époque, à la croisée de l’intime et de la sociabilité. Entre désir et dégoût selon les cultures, ces usages délivrent une mine d’informations sur les rapports de pouvoir, en particulier liés au genre, dans une société qui demeure profondément patriarcale.
Ce fut l’un des enseignements inattendus des confinements imposés par la pandémie de Covid-19. Pendant quelques mois, un vent de liberté a soufflé sur les duvets et les toisons. Nombreuses sont celles, notamment parmi les plus jeunes, qui ont délaissé rasoir et épilateur. Selon l’institut de sondage IFOP, plus d’un tiers des femmes de moins de 25 ans déclaraient en 2021 s’épiler « moins souvent qu’avant le premier confinement ». Avec soulagement, si l’on en croit les réactions recueillies par le collectif Liberté, pilosité, sororité créé en 2018 pour dénoncer la « norme du glabre » : « une sacrée liberté ! » ; « un gain de temps et d’argent ! » ; « la fin des douleurs » ; « une réappropriation de mon corps », témoignent celles qui ont franchi le pas.
A peine sorties de leur huis clos, elles racontent aussi sur les réseaux sociaux les quolibets, insultes et même menaces dont elles font souvent les frais. Le compte @payetonpoil, lancé en juillet 2019 par de jeunes féministes dans le sillon de Metoo, est devenu le signe de ralliement de femmes en butte aux dégoûtés de tout poil. Elles y témoignent d’une stigmatisation ordinaire qui touche particulièrement les plus jeunes. Les réflexions commencent souvent dès l’enfance, au sein de la famille et à l’école, en particulier pour les brunes. Alors qu’une poignée de stars comme les chanteuses Madonna ou Beyoncé osent braver l’interdit, la plupart des femmes renoncent à afficher leur pilosité par peur de l’exclusion. « On constate qu’elles ne peuvent toujours pas disposer librement de leur corps », observent les militantes à l’origine de l’initiative.
Publié le 12/07/2023
Au cours des trois dernières décennies, l’effet Mozart, suggérant un effet bénéfique de l'écoute de la sonate KV448 (sonate pour deux pianos en ré majeur) sur l'épilepsie, a suscité beaucoup d’attention dans les médias et un certain scepticisme dans la communauté scientifique. Avec 30 % de patients épileptiques qui souffrent de pharmacorésistance, on peut espérer qu’un tel phénomène existe mais cela reste difficile à démontrer. D’où l’intérêt de cette étude, la première revue systématique et méta-analyse formelle sur le sujet.
Publié le 11/07/2023
Les parents de jeunes sportifs ont un effet important sur le bien-être et les performances de leur progéniture. Cela s’exprime, par exemple, par la qualité de leur soutien, de leur engagement personnel, ou encore — pour certains — par leur rôle d’entraîneurs… Cette influence est loin d’être négligeable, car elle persiste chez le jeune adulte, au-delà de l’adolescence.
Publié le 12/07/2023
Comme le suicide représente depuis le début de ce siècle la deuxième cause de décès annuelle au Canada chez les hommes et les femmes de 15 à 24 ans et environ le quart de tous décès observés chaque année dans cette classe d’âge, une équipe de l’Ontario a réalisé une étude transversale des facteurs associés à l’idéation suicidaire chez les adolescents (âgés de 12 à 18 ans) de cette province canadienne.
Examinant les facteurs associés à l’idéation suicidaire chez les adolescents, cette recherche confirme la pertinence de certains critères comme le sentiment d’appartenance à son école, la disponibilité perçue d’un soutien, l’estime de soi, les sentiments d’inutilité ou de désespoir, le fait d’être victime de harcèlement ou de cyberharcèlement, la consommation de drogues et l’utilisation des médias sociaux.
Publié le 13/07/2023
Publiant une étude de cohorte rétrospective dans l’Asian Journal of Psychiatry, une équipe de Taïwan rappelle que la dépression est fréquente pendant la grossesse, mais que les antidépresseurs souvent prescrits alors augmentent le risque de complications pour l’enfant.
Basée sur des données de l’assurance maladie nationale de Taïwan, cette étude porte sur un total de 1 836 373 naissances issues de 1 289 364
Mardi, 18/07/2023
La douleur chronique affecte plus de 100 millions de personnes à travers le monde. Ses localisations sont variées, englobant les douleurs lombaires, les migraines, l’endométriose, les tumeurs, etc. L’identification précise du type de douleur à traiter requiert un examen clinique approfondi, s’appuyant généralement sur l’imagerie cérébrale ou les témoignages des patients, basés sur des échelles de référence médicales.
Toutefois, les rapports relatifs à la maladie peuvent parfois être subjectifs et les patients sont souvent mal compris. Cette subjectivité constitue une difficulté majeure dans l’évaluation des cliniciens et l’administration de traitements adéquats. Par ailleurs, les traitements destinés à soulager la douleur chronique sont généralement basés sur des analgésiques, souvent composés de puissants opioïdes. Ces molécules engendrent non seulement de nombreux effets secondaires, mais perdent également en efficacité après une certaine durée de traitement (tolérance médicamenteuse). De plus, les individus prenant ces médicaments sont susceptibles de développer une addiction, rendant leur perception de la douleur encore plus subjective.
Ces scientifiques, affiliés à l’Université de Californie à San Francisco, ont découvert des signaux cérébraux spécifiquement liés à la douleur chronique, radicalement distincts de ceux associés à la douleur aiguë. Cette distinction pourrait expliquer l’inefficacité des analgésiques standards face à cette forme de douleur. « La douleur chronique n’est pas seulement une version plus durable de la douleur aiguë, elle est fondamentalement différente dans le cerveau », souligne Prasad Shirvalkar, neurologue à l’Université de Californie et auteur principal de l’étude, au Guardian. Les signaux récemment découverts pourraient agir en tant que biomarqueurs "objectifs", pouvant potentiellement aboutir à des traitements plus précis et plus efficaces, comme la stimulation cérébrale profonde.
Le
Le 22 mai, une infirmière avait été poignardée à mort au CHU de Reims par un patient souffrant de troubles psychiatriques sévères. Après cet événement, le ministre de la Santé François Braun avait promis un audit des systèmes de sécurité dans tous les établissements de santé. Un audit dont les conclusions sont rendues ce jeudi. "Il y a des résultats partiels auxquels je m'attendais. Seulement 60% des établissements ont des accès par badges, par exemple", a expliqué François Braun sur RMC-BFMTV ce jeudi matin. "La frustration n'explique pas la violence. Je veux insister sur le zéro tolérance des violences", a-t-il ajouté.
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De Pierre Frasiak , Manon Klein. Jeudi 20 juillet 2023
L'unité d'hospitalisation du service psychiatrique de La Châtre est fermée en juillet et en août, faute de soignants. Une décision inquiétante pour le maire, Patrick Judalet, et la CFDT.
Faute de personnel, les hospitalisations sont impossibles au service psychiatrique à La Châtre en juillet et en août. Les syndicats et le maire de la Châtre confirment et réagissent à cette information, dévoilée par la Nouvelle République. Il manque des psychiatres et du personnel para psychiatrique à La Châtre. Conséquence : 13 patients ont été transférés à Gireugne, juste à coté de Châteauroux et les personnels réaffectés. Toutefois, l'accueil de jour, le service ambulatoire du service psychiatrie reste ouvert.
[PODCAST] Quelles alternatives à la contention ? Les professionnels du soin y ont recours à contre-cœur lorsqu’ils sont confrontés à la violence de leurs patients. Lors des 7e Rencontres de la recherche en soins en psychiatrie, qui se sont déroulées à Ecully, près de Lyon les 23 et 24 mars dernier, plusieurs soignants ont interrogé ce geste - souvent très mal vécu – et présenté leurs recherches sur des méthodes moins coercitives ou sur des outils qui permettent de limiter voire d’éviter le recours à la contention. Jean Lefèvre-Utile, infirmier chercheur et Docteur en Ethique dans le service de pédopsychiatrie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, a choisi de parler d’un ballon thérapeutique.
Malaurie KRALL/NG Publié le
Ségolène Droux, une illustratrice de 27 ans installée à Meaux (Seine-et-Marne), a publié son premier livre le 7 juillet 2023. Dans cette BD intitulée « Dépendance », elle évoque un sujet difficile et très intime : l’alcoolisme de son père. Elle revient sur le début de son addiction puis sur sa longue descente aux enfers, qui a conduit à sa mort.
Ségolène Droux, une Francilienne de 27 ans, a publié une BD dans laquelle elle évoque l’alcoolisme de son père et sa longue descente aux enfers jusqu’à son décès, survenu en 2018. | SEGOLENE DROUX
Née au Vietnam, Ségolène Droux a été adoptée à l’âge de trois mois par un couple installé à Saint-Mard, en Seine-et-Marne. Elle a grandi au sein d’une famille « très unie et très aimante », entourée de ses parents adoptifs et de ses deux frères. « J’ai le souvenir d’une enfance très heureuse. On faisait beaucoup de sorties et d’activités tous ensemble », nous raconte la jeune femme désormais âgée de 27 ans.
Paris, le lundi 10 juillet 2023
Le nombre de naissances a baissé de 7 % sur les cinq premiers mois de l’année 2023 par rapport à 2022, année qui était déjà historiquement basse en termes de naissances.
La France est peut-être en train de s’enfoncer dans un hiver démographique. Depuis 2014, à l’exception d’un léger rebond en 2021, le nombre de naissances est en chute libre, passant de 832 000 naissances en 2014 à seulement 723 000 naissances en 2022, soit 13 % de moins. L’année 2022 est ainsi l’année qui a compté le moins de naissances en France depuis 1946, époque où la France ne comptait pourtant que 40 millions d’habitants. Et les premiers chiffres de l’année 2023 ne sont guère encourageants.
PUBLIÉ LE 19/07/2023
Jacques Cofard 3 août 2022
Alors qu’un nouveau suicide est intervenu au CHRU de Tours, le Dr Emanuel Loeb, président du syndicat Jeunes médecins, interpelle sur les problèmes managériaux majeurs à l’hôpital, demande une refonte totale de son organisation. Selon lui, « les ordonnances Debré qui ont permis l'émergence d'un système de caste ne sont plus adaptés au monde moderne ».
Le syndicat de praticiens hospitaliers Jeunes médecins s’est ému, dans un récent communiqué de presse, du « décès d’un jeune chef de clinique du service d’orthopédie du CHRU de Tours », lequel s'est suicidé le 15 juillet dernier, et a été retrouvé mort à l’hôpital même où il exerçait. « Le décès d’un jeune médecin sur son lieu de travail doit alerter au plus haut niveau. Qui plus est, dans un contexte national qui met déjà à l’épreuve l’ensemble de la communauté médicale hospitalière », poursuit laconiquement le syndicat. Dans un entretien qu'il nous a accordé à l'occasion de ce nouveau drame, le président de Jeunes médecins, le Dr Emanuel Loeb (psychiatre), fait un bilan plutôt pessimiste des dernières avancées en matière de conditions de travail des médecins à l'hôpital, considérant que le problème ne relève pas tant des moyens que du management.
Jacques Cofard 13 juillet 2023
Au terme d'un procès qui aura duré six semaines, des peines de prison avec sursis ont été requises contre les trois professeurs et la directrice d'hôpital mis en cause par la partie civile dans le suicide du Pr Jean-Louis Megnien, cardiologue à l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris 15e).
Le 17 décembre 2015, à l’âge de 54 ans, le Pr Megnien se défenestrait de son bureau du 7e étage de l'HEGP. Le cardiologue avait repris le travail le 14 décembre 2015 après neuf mois d'arrêt maladie. Ce même jour, il avait la mauvaise surprise de constater que la serrure de son bureau avait été changée, à la demande de son supérieur hiérarchique, le Pr Éric Thervet, et que le bureau du Pr Alain Simon, avec qui il ne s’entend pas, jouxte toujours son bureau, à son grand dam.
En milieu d'après-midi, le 17 décembre, le Pr Megnien met fin à ses jours.
Très vite, des proches du cardiologue, ainsi que sa famille, accusent des collègues de travail, mais aussi la direction de l'HEGP, de « harcèlement moral » contre le médecin décédé, et décident de constituer une association, l'association des amis de Jean-Louis Megnien présidée par le Pr Halimi.
par Cécile Daumas publié le 14 juillet 2023
On peut faire beaucoup de choses à la plage. Courir, se baigner, jouer au volley, construire un château ou s’adonner à l’amour. On peut aussi ne rien faire du tout, laisser dériver son esprit et se fondre dans le bleu de la mer et du ciel. Pourquoi allons-nous à la plage ? Que nous promet cet endroit longtemps délaissé par l’homme, marqué par le sceau du diable ? Grégory Le Floch est écrivain de plage. C’est sur le sable que lui vient le premier jet, l’accroche d’une histoire, les chapitres clés. Dans Eloge de la plage (éditions Payot Rivages), il recense, avec précision et poésie, toutes les bonnes raisons qui nous font basculer dans cet espace féerique.
François Desriaux
Rédacteur en chef du magazine mutualiste Santé & Travail
Bruno Le Maire, en condamnant l’« absentéisme maladie », se trompe de combat, dénonce dans une tribune au « Monde » François Desriaux, rédacteur en chef du magazine « Santé & Travail ».
En annonçant vouloir « mettre fin à l’absentéisme maladie », le 19 juin, à l’occasion des Assises des finances publiques, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a oublié que l’augmentation des arrêts de travail était, en réalité, un phénomène inévitable. Elle est d’abord la conséquence de la progression du taux d’emploi et du recul de l’âge de la retraite. Ce constat n’est pas nouveau.
18 juillet 2023
L’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Centre hospitalier et la ville de Digne-les-Bains, en partenariat avec le CoDES 04 organiseront le mercredi 18 octobre 2023 au Palais des Congrès de Digne-les-Bains les premières assises de la santé mentale et de la psychiatrie des Alpes-de-Haute-Provence.
Cette journée d’échanges universitaires autour de la santé mentale et la psychiatrie rassemblera des experts régionaux, nationaux et internationaux, médecins, professeurs ou représentant de l’OMS référents en psychiatrie.
L’hôpital de Digne-les-Bains dispose d’une histoire riche en matière de psychiatrie et bénéficie en 2023 d’un projet d’investissement exceptionnel de l’ARS Paca (plus de 20 M€) pour moderniser les bâtiments et les services de psychiatrie.
Repéré par Alix Champlon —
La banque de cerveaux danoise renferme près de 9.500 organes. |
Wellcome Library, London via Wikipedia Commons
À perte d'horizon, des seaux en plastique blanc, numérotés et entreposés sur de longues étagères. Dans les seaux, submergés dans un bain de formol, 9.479 cerveaux.
Cette collection unique, conservée aujourd'hui à Odense (Danemark), est l'héritage de près de quatre décennies de collecte chez des patients atteints de maladies psychiatriques, comme la schizophrénie ou la démence, et décédés dans les hôpitaux danois dans la seconde partie du XXe siècle.
Ces cerveaux ont été prélevés sans le consentement du patient ou de ses proches, soulevant de nombreuses questions éthiques qui ont menacé cette conservation. Pour comprendre les enjeux de la collection pour la recherche, la BBC a rencontré les scientifiques chargés de la banque.
Publié le
"La contrainte psychiatrique, les sangles et l’isolement ne sont pas des soins".Dans une tribune publiée vendredi 21 juillet dans le Parisien, une cinquantaine de psychiatres, psychologues et patients alertent sur la prise en charge psychiatrique en France. "Faut-il continuer d’accepter le décuplement de violences institutionnelles, le non-accueil, la transformation de nombre de services de soin en véritable machine à broyer les personnes malades et celles qui s’en occupent ?", interrogent-ils. Les signataires dénoncent des lieux d’accueil pour enfants et adultes "pleins à craquer", une situation dans laquelle toute prévention serait rendue impossible.
Publié
50 médecins, psychologues et patients signent une tribune pour réclamer un accueil digne dans les services de psychiatrie.
"À Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce vendredi 21 juillet sur franceinfo Philippe Bizouarn, médecin réanimateur au CHU de Nantes, père d’un enfant qui a été interné en psychiatrie et signataire d'une tribune publiée vendredi dans Le Parisien sur une prise en charge trop souvent défaillante des malades en psychiatrie. Les 50 médecins, psychologues et patients signataires de cette tribune appellent d’urgence à un sursaut et alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée.