Assistance au suicideUn membre d’Exit en Suisse alémanique propose que les aînés puissent bénéficier d’un accompagnement même s'ils ne sont pas malades.
Les aînés doivent-ils souffrir d’une maladie pour bénéficier du suicide assisté? Le débat est lancé.
Image: Keystone Les personnes âgées devraient pouvoir demander un suicide assisté même si elles ne sont pas malades. Cette revendication brise un tabou, puisqu’elle ne lie plus un tel accompagnement vers la mort à une pathologie. Elle émane d’un représentant d’Exiten Suisse alémanique, Klaus Hotz. Avec une quinzaine d’autres membres, il va soumettre la question à l’assemblée générale de l’organisation le 17 juin, a révélé la SonntagsZeitung. Lire la suite ...
Une équipe internationale a découvert des restes fossiles de l'"Homo sapiens" vieux de 300 000 ans, donc 100 000 ans de plus que ce que l'on pensait, à Jebel Irhoud au Maroc.
Quel sera l’impact culturel et sociétal de la mutation numérique ? A l’occasion du Forum Changer d’Ere, qui se déroule mardi 13 juin, entretien avec Bruno Maquart, président d’Universcience.
LE MONDE| |Par Marine Miller
« Le travail aux robots, la vie aux humains ». Tel est le thème de la 5e édition du forum Changer d’Ere, qui se déroule mardi 13 juin 2017 à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris. Il sera ouvert par Bruno Maquart, président d’Universcience.
On annonce que les robots et l’impression 3D vont redessiner entièrement certains secteurs, comme la construction. Comment penser ce changement ?
De nombreux domaines d’activité utilisent des technologies, de la robotique à l’intelligence artificielle, hier cantonnées à quelques niches spécifiques et aux œuvres de science-fiction. Grâce notamment à des moyens de traitement de l’information de masse, la « machine » a récemment gagné en rapidité, en agilité, en autonomie et donc en puissance, jusqu’à nous battre au jeu de go. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire de l’humanité que des avancées techniques modifient de manière visible et substantielle nos existences : tout a commencé avec la maîtrise du feu en un sens.
Le « mode d’existence » de ces nouveaux « objets techniques » reste largement à penser, dans le prolongement des travaux fondateurs de Gilbert Simondon. C’est indispensable pour que citoyens comme pouvoirs publics, entreprises comme associations puissent utilement débattre des conséquences profondes des évolutions en cours, en particulier sur le travail. Il est intéressant de noter que la campagne électorale pour l’élection présidentielle de cette année a, pour la première fois, abordé ces questions « existentielles ».
Pour prendre conscience du temps qu’ils passent devant les écrans et pas à autre chose, des enfants de 10 ans ont tenté de déconnecter une semaine entière.
« Oh non… » Le cri du cœur des élèves de CM1-CM2 invités à se passer de télévision et de console de jeu pendant une semaine n’est pas franchement enthousiaste. L’idée paraît même incongrue à ces 23 enfants scolarisés à l’école élémentaire Manin, dans le 19e arrondissement de Paris. Agés de 9 à 11 ans, seule une petite minorité n’a pas d’écran dans sa chambre.
Pourquoi limiter quelque chose à ce point imbriqué à leur quotidien ? « L’objectif n’est pas de leur dire d’arrêter les écrans, ni de les diaboliser, explique leur professeur Irène Munch, mais de les faire réfléchir sur leur propre consommation, de leur faire prendre conscience que c’est bien aussi de passer du temps avec les copains, la famille, au moins à table… »
Patients et médecins pendant l'installation de l'exposition hier./ DDM, X. de Fenoyl
Une exposition pleine de fantaisie et de créativité s'ouvre aujourd'hui à l'Hôtel-Dieu. Elle présente les œuvres réalisées par des patients dans les ateliers d'art-thérapie de l'hôpital psychiatrique de jour à Purpan.
Point d'orgue de toute une année de créations au sein de l'atelier d'Art-Thérapie du service de psychiatrie du CHU Purpan, l'exposition «Rêve !» ouvre aujourd'hui à l'Hôtel-Dieu, où on pourra la visiter jusqu'au dimanche 11 juin. Créée il y a une dizaine d'années par l'association Les Arts Saint-Cyprien et les psychiatres qui encadrent les ateliers à Purpan, cette expo présente les travaux réalisés par les patients autour d'une thématique commune, le rêve. Ce sujet très inspirant se décline en peintures, moulages, sculptures, écrits, enregistrements, installations, présentés dans les plus belles salles de l'Hôtel-Dieu. En 2016 cette exposition d'art-thérapie avait déplacé quelque 1 700 visiteurs sur quatre jours, un succès qui dépasse largement l'audience des proches des patients. «L'art-thérapie m'a sauvée», affirme Karen, 39 ans, suivie pour anorexie depuis vingt ans, aujourd'hui docteur en histoire de l'Art.
Sous l'oeil de Valeria Bruni Tedeschi et Yann Coridian, Blanche, une dame de 92 ans souffrant de la maladie d'Alzheimer, tombe amoureuse de son professeur de danse. Un moment de grâce, un documentaire primé dans plusieurs festivals.
Nous, patients de La Clepsydre, allocataires du RSA, travailleurs précaires, chômeurs, réfugies, apprenons avec stupeur, incompréhension et colère, la fermeture programmée de ce centre de soin.
Une équipe de psychologues et psychanalystes, des bénévoles et des salariés, compétents et dévoués, nous offrent la possibilité unique d’un accompagnement et d’un soutien qui nous sont vitaux.
C’est d’autant plus remarquable qu’il est rare, très rare, de trouver un lieu dont la
mission sociale soit à la hauteur de sa tâche.
Combien d’entre nous sommes en capacité de payer un psychologue ou un psychanalyste ? Aucun !
À quelques jours du premier tour des législatives, le centre Mazurelle, établissement public de santé mentale à La Roche-sur-Yon, rappelle les droits des patients accueillis. Et plus particulièrement, celui d’exprimer leur voix lors des élections.
Le personnel dénonce la fermeture de l’une des deux unités psychiatriques
Mardi midi, le personnel médical manifestait contre la fermeture prochaine d’une des deux unités psychiatriques de Seclin, qui dépendent de l’EPSM Lille-Métropole. Outre la vingtaine d’emplois supprimés sur place, ils constatent déjà une baisse de la qualité des soins.
Manifestation et distribution de tracts lors de la foire du 2 juin.
Les personnels du service de psychiatrie du centre hospitalier de Saint-Flour (Cantal) et la CGT tirent la sonnette d’alarme après la suppression de 9 lits.
«On n’est pas fermé à la discussion. On veut faire évoluer notre service mais nous n’avons pas été assez concertés ». C’est le regret relayé par une partie des personnels du service de psychiatrie de l’hôpital de Saint-Flour, après la fermeture, jeudi 1er juin, de 9 lits(*). Dès lors, les capacités d’accueil et de soins de l’unité Antinéa (service ouvert), ont été redimensionnées, passant de 19 à 10 lits. Ce qu’ils ne peuvent se résoudre à accepter. Depuis ce jour, la mobilisation est amorcée.
« Nous accepterions de fermer jusqu’à 5 lits, mais pas 9 ! »
« Ça correspond à une perte de près d’un tiers de notre capacité d’accueil, explique une infirmière, les médecins sont obligés de précipiter la sortie de patients. On ne les aide plus à préparer leur retour à une vie normale, à évaluer leurs capacités de prise en charge globale ». Épaulés par les représentants locaux de la CGT, les professionnels de santé concernés ont lancé une pétition manuscrite et sur les réseaux sociaux.
Depuis vingt ans, Abdel Baybay anime un atelier réunissant patients et soignants. Une activité thérapeutique proposée sur prescription médicale. | Ouest-France
Depuis vingt ans, l’hôpital psychiatrique, désormais baptisé EPSM de la Sarthe, propose un atelier théâtre associant patients et infirmiers. Les représentations ont lieu jusqu’au 16 juin, au Mans et à Allonnes.
Cannabis, cocaïne, ecstasy, amphétamines : c'est, dans l'ordre, le quarté des drogues les plus utilisées en Europe. Mais cette confirmation n'est pas, en soi, ce qui inquiète le plus l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) qui établit ce classement dans son rapport annuel publié mardi.
Deux phénomènes préoccupent plus particulièrement les autorités européennes. Le rapport de l'OEDT, fondé sur des données collectées en 2015 et 2016, souligne l'augmentation "grave" et "préoccupante" du nombre de décès par surdose dans les 28 Etats de l'UE (ainsi qu'en Turquie et Norvège) : 8 441 décès en 2015, +6 % par rapport à 2014, "principalement liés à l'héroïne et à d'autres opiacés". Cette hausse de la mortalité, pour la troisième année consécutive, concerne "presque toutes les tranches d'âge" et des pays comme l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suède, la Lituanie ou la Turquie.
Dans le centre artistique de Gugging en Autriche, des artistes souffrant de troubles mentaux travaillent depuis un demi-siècle, certains sont même devenus de "stars" de l'art brut. Une exposition du centre rend hommage à Jean Dubuffet, l'inventeur de ce concept qui révolutionna le monde de l'art.
L'institution, qui présente jusqu'au 2 juillet l'exposition originelle de Dubuffet, sur prêt de la Collection de l'art brut de Lausanne (Suisse), a depuis des décennies pris l'artiste au mot, devenant une véritable pépinière du genre. Installé à la périphérie de la capitale autrichienne, dans un cadre verdoyant, le centre de Gugging offre un cadre de vie et de travail à une demi-douzaine d'artistes, dont les oeuvres se vendent dans le monde entier. Il comprend également un musée et une galerie.
[...] "Des artistes, pas des patients"
Depuis ses débuts, il y a une cinquantaine d'années, "quelque 25 artistes reconnus sont issus de Gugging", relève M. Feilacher. Parmi eux, des stars comme August Walla (1936-2001), Oswald Tschirtner (1920-2007) et Johann Hauser (1926-1996), dont les oeuvres ont été collectionnées tant par Dubuffet que par David Bowie, et dont certaines se monnaient aujourd'hui plus de 100.000 euros.
La majorité des membres des comités d’éthique pour la recherche considère qu’il peut être dangereux d’évaluer les risques suicidaires (1). Cette réticence concernant l’évaluation des risques suicidaires n’existe pas seulement en recherche, mais aussi en clinique. Pour estimer l’impact émotionnel d’une telle évaluation, l’équipe de Harris (2) a entrepris une étude randomisée à double insu auprès 259 habitants de Singapour, maîtrisant l’anglais, dont la majorité était des étudiants universitaires (77 %), de sexe féminin (58 %), d’origine chinoise (66 %).
Nous rendons public le recours gracieux que l'avocat de notre association a envoyé à la ministre de la Santé le 9 mai 2017, contre une instruction de ce ministère du 29 mars 2017 relative aux pratiques d'isolement et de contention lors d'hospitalisations psychiatriques contraintes.
Le centre pénitentiaire de Réau, en Seine-et-Marne ouvert depuis fin 2011.Photo Laurent Troude
Dans son dernier essai, le géographe décrit comment l’enfermement sacrifie souvent toute possibilité de réinsertion. La punition est encore envisagée comme par une séparation, dedans comme dehors.
À Terre-Neuve-et-Labrador, cela peut prendre des années avant d'obtenir un rendez-vous avec un psychiatre. L'agence de santé reconnaît le problème, mais explique qu'il est causé entre autres par un manque de ressources.
L’orgasme explose aujourd’hui en courbes, rythmes, spasmes, paliers, intensité d’afflux sanguin et seuils hormonaux. Examiné sous tous les angles, il se voit évalué et prescrit comme un facteur structurant du psychisme. Jouir aurait-il pour autant perdu tout mystère ? Quelles émotions et quelles relations fonde-t-il ou déstabilise-t-il ? Sommes-nous les seuls à nous poser autant de questions à son sujet ?
Qu’est-ce que la sexualité ? Quand est-elle apparue et comment s’est-elle adaptée au cours de l’évolution pour les besoins de la reproduction ? Comment la reproduction sexuée a-t-elle pris le pas sur la reproduction asexuée pour la majeure partie des espèces ?
Le cerveau humain est l’une des parties les plus surprenantes de l’organisme. Il est même le centre d’intérêt de nombreux chercheurs ou des géants en technologie avancée. Certaines personnes comme Elon Musk ou encore Mark Zuckerberg travaillent là-dessus pour explorer les différentes zones cérébrales dans le but de mieux l’exploiter alors que d’autres veulent à tout prix le protéger.
Deux hommes, Marcelo Ianca et Roberto Andorno, respectivement un chercheur neuroéthique et un avocat mènent donc une lutte protéger le cerveau humain. Ils veulent définir une éthique et un cadre strict de l’utilisation de technologies neuronales selon un article publié dans le journal Life Sciences, Society and Policy.
Les deux suisses veulent imposer une barrière de protection légale face à l’exploitation du cerveau avec les nouvelles technologies.
Liberté cognitive et intimité mentale
Les deux hommes ont déclaré quatre principaux droits pour le cerveau humain, à savoir la liberté cognitive, l’intimité mentale, l’intégrité mentale et la continuité psychologique. Ils affirment qu’actuellement, il n’existe aucune réglementation spécialisée sur l’exploitation cérébrale alors que la nouvelle tendance des neurotechnologies est en plein développement.