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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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72 809. C’est le nombre de prisonniers au 1er novembre : un record historique. Jamais, en France, ils n’avaient été si nombreux derrière les barreaux.
Chaque jour, de nouvelles personnes sont enfermées à deux ou à trois, parfois plus, dans des cellules de 9 mètres carrés, jusqu’à 22 heures sur 24, dans des établissements souvent vétustes et insalubres. 43 624 personnes sont incarcérées dans des établissements surpeuplés à plus de 120%. Au 1er novembre, 2 225 prisonniers étaient contraints de dormir sur un matelas au sol. Des conditions matérielles de détention particulièrement dégradées et dégradantes.
L’explosion du nombre de personnes détenues aggrave encore la qualité de leur prise en charge, déjà lacunaire. L’offre extrêmement réduite d’activité, de travail ou encore de soin et la quasi-inexistence de préparation à la sortie compromettent tout parcours d’insertion ou de réinsertion.
par André Bouchard publié le 30 novembre 2022
(André Bouchard)
Voilà un sujet épineux et délicat que je vous propose d’aborder à travers ce récit. L’action se déroule dans cette ambiance de confusion et d’excitation que nous vivons tous lorsqu’on invite des amis à dîner. Nous étions attablés depuis un moment et les sujets de conversation allaient bon train, à l’exception de celui de la politique bien sûr, beaucoup trop «clivant». On y parlait de la qualité du coton qui baisse au point que la petite en était à son troisième pantalon neuf depuis la rentrée, de la teinture de la moustache de notre ami qui, de l’aveu de sa femme, se voit comme le nez au milieu de la figure (ce qui va de soi pour une moustache), de la hausse du prix du kilo de pommes de terre – qui dépasse l’entendement et que, si ça continue comme ça, la purée sera exclusivement réservée aux patrons du CAC 40 –, et de la composition de la sauce qui accompagnait le poulet… Nous en étions là de nos divagations, lorsqu’une petite voix mit un terme à cette polyphonie oratoire.
Mardi 29 novembre 2022
Provenant du podcas
L'école primaire Jules Verne de Noisy-le-Grand (93), classée en réseau d'éducation prioritaire, est située entre l'autoroute, un couloir aérien et les arènes de Picasso, deux tours massives en forme de camembert imaginées au début des années 80 par l'architecte post-moderne Manuel Nuñez Yanowsky. Dans ce quartier dit "sensible", la nature n'a pas été privilégiée.
En 2016, les enfants du groupe scolaire Jules Verne ont donc demandé et obtenu d'élire des éco-délégués dans chaque classe. Les élus se sont ensuite réunis une fois par semaine, afin de réfléchir à des "actions climatiques". Effarés du volume de déchets, et du gaspillage alimentaire de la cantine, dont les portions produites à distance sont toutes pensées pour des enfants de 10 ans, ils ont demandé et obtenu d'installer un poulailler dans la cour de récréation.
Mardi 29 novembre 2022
Provenant du podcast
La Science, CQFD
Femelle/mâle, homme/femme : quels regards posent les sciences sur ces catégories, et que nous apprend l’Histoire naturelle sur l’origine du genre ?
Les inégalités de genre sont une réalité. Les femmes sont toujours la dernière roue du carrosse, dans notre société comme dans la majorité des autres, inégalités salariales, féminicides,... 85% des personnes trans seront agressées au court de leur vie. Et aujourd’hui en France, 22% des 18-30 ans se disent “non binaires”, “agenres”, “bigenres” voire “polygenres”. La hiérarchisation entre les sexes et la différenciation genrée ont elle toujours existé ? Pour y répondre, on se tourne du côté des sciences biologiques et de l’histoire naturelle.
par Anne Rehbinder publié le 29 novembre 2022
(Quentin Zuttion/Liberation)
Sociologue, Gabrielle Richard porte un regard spécifique sur les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Après Hétéro, l’école ? Plaidoyer pour une éducation anti-oppressive à la sexualité (Remue-ménage), elle vient de publier Faire famille autrement chez Binge Audio éditions. Rencontre avec une penseuse qui met en lumière les chemins d’invention des parentalités queers.
Par Euronews avec AFP
Danser pour échapper quelques instants à son condition de prisonnier : c'est le programme de la danseuse et enseignante portugaise Catarina Câmara, qui propose aux détenus de la prison de Linhó près de Lisbonne au Portugal, des cours de dance deux fois par semaine via son initiative "Corpoemcadeia".
Ces dernières années, notre vulnérabilité nous apparaît de plus en plus évidente. Mais n'y a-t-il pas des degrés différents de vulnérabilité d'un individu à un autre ? Si elle est une propriété des êtres humains, la nature et les objets ne peuvent-ils pas eux aussi être désignés comme vulnérables ?
Mardi 29 novembre 2022
De France Bleu Gironde
Par Arnaud Carré
A 25 ans, cette Bordelaise est une jeune femme épanouie. Le résultat d'un long parcours de soins au sein du centre Jean Abadie. Rencontre.
Julianne a été suivie pendant neuf ans par les équipes du centre Jean Abadie. © Radio France - Arnaud Carré
Sous les tatouages, la cicatrice témoigne encore du passage à l'acte. "Suite à une tentative de suicide à l'âge de 15 ans, je suis arrivée ici en urgence. J'ai suivi mon parcours pendant neuf ans, ce qui est assez long. Ca a été difficile en tant qu'adolescente de se mettre à parler."
Serge Cannasse 24 nov. 2022
Le nouveau rapport Euro-Peristat, coordonné par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), confronte les données sur la santé périnatale de 28 pays européens de 2015 à 2019. Elles portent sur les principaux indicateurs de la santé des nouveaux-nés (mortalité, âge gestationnel, poids à la naissance), des pratiques médicales et des facteurs de risque (âge de la mère, parité, naissances multiples). Les niveaux de vie de ces pays étant comparables et leurs systèmes de santé en général bien développés, il est ainsi possible de repérer les pratiques sur lesquelles les efforts doivent porter, étant donné leur disparité.
Le recueil des informations a cependant une limite : le protocole prévoit qu’elles doivent toutes provenir d’une même source, ce qui n’a pas été possible pour 8 pays, dont la France. En effet, pour celle-ci, elles sont obtenues par les statistiques hospitalières (PMSI – Programme de médicalisation des systèmes d’information), sauf celles concernant la mortalité néonatale et la mortalité infantile, qui sont fournies par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques).
Principaux résultats
La France est neuvième pour le taux de césariennes, qui s’établit à 20,9% des naissances (médiane européenne: 26,0%), stable depuis 2015. Cependant, le taux d’accouchements par voie basse instrumentale (forceps, spatules, ventouses) est élevé (12,3%, versus médiane européenne 6,1%).
Provenant du podcast
Sans oser le demander
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Le Monde avec AFP Publié le 29 novembre 2022
Le plan annoncé par Emmanuel Macron en septembre 2021 à l’issue d’assises de la psychiatrie, avec à la clé la création de 800 postes, est jugé insuffisant par la profession.
« Manque criant » de lits d’hospitalisation, « fermetures régulières » de centres médico-psychologiques faute d’effectifs suffisants : les psychiatres hospitaliers sont invités à se mobiliser, mardi 29 novembre, contre le « délabrement » d’un secteur public victime d’un « abandon » de l’Etat, selon leurs syndicats.
Mardi 29 novembre 2022
Par François Vignal LE 29 NOV 2022
Service après service, c’est tout l’hôpital public qui semble se déliter. Après la pédiatrie, sous l’eau cet hiver du fait d’une épidémie précoce de bronchiolite chez les bébés, c’est au tour de la psychiatrie d’être en crise. La situation n’est pas nouvelle. Ce mardi, les psychiatres hospitaliers étaient appelés à se mobiliser pour dénoncer le « délabrement » du secteur public de la santé mentale.
Les syndicats dénoncent une « situation plus qu’alarmante » et « un abandon de la psychiatrie publique », qui mène à « des difficultés majeures pour soigner nos concitoyens qui souffrent ». Concrètement, il s’agit de moyens insuffisants qui « se caractérisent au quotidien par le manque criant de lits d’hospitalisation complète et des fermetures régulières de centres médico-psychologiques (CMP) ». Une situation liée, comme dans d’autres services, à une pénurie de médecins et d’infirmiers. Selon Norbert Skurnik, président de l’Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (Idepp), faute d’accueil, « rien qu’en Île-de-France, 60 à 70.000 personnes, dont au moins 60 % sont des malades mentaux, errent en dehors de toute institution et de tout domicile », a-t-il expliqué à l’AFP.
Publié le
Selon nos confrères d’Hospimédia, les quatre syndicats de la psychiatrie publique * qui avaient appelé à la grève (voir notre article) le 29 novembre ont été reçus au ministère. La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux Professions de santé, Agnès Firmin-Le Bodo, interpellée à l’Assemnblée nationale, a annoncé le lancement prochain de travaux en vue d’un « plan d’ampleur pour améliorer les conditions d’exercice et conduire les chantiers structurels de modernisation de la profession »,
29/11/2022
Faute de places et de professionnels dans les services de psychiatrie, « rien qu’en Ile-de-France, 60 000 à 70 000 personnes, dont au moins 60 % sont des malades mentaux, errent en dehors de toute institution et de tout domicile », dénonce un psychiatre. Ce manque de moyens s’aggrave d’année en année, aussi le secteur de la psychiatrie publique est appelé à la grève aujourd’hui 29 novembre.
franceinfo avec AFP Publié
Quatre organisations appellent à la grève, à des manifestations et des rassemblements dans plusieurs villes de France, mardi.
Publié le 29 novembre 2022
Pour renforcer l'attractivité de ces métiers, les syndicats réclament des primes de pénibilité - © SIPA
« Manque criant » de lits d’hospitalisation, « fermetures régulières » de centres médico-psychologiques faute d’effectifs : les psychiatres hospitaliers se mobilisent mardi contre le « délabrement » d’un secteur public victime d’un « abandon » de l’État, selon leurs syndicats.
21 nov. 2022
Contexte