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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 23 juin 2022

Un jeu vidéo sur les soins infirmiers en oncologie pédiatrique

MANON PLANTE  22 juin 2022

Entourée d’une équipe multidisciplinaire, la professeure Geneviève Roch met sur pied une formation numérique interactive pour améliorer les pratiques auprès des enfants atteints d’un cancer et de leurs familles

Ce contenu est produit par l'Université Laval.

Le diagnostic d’un cancer chez un enfant est, à coup sûr, une nouvelle bouleversante. Ce qui soulage toutefois un peu les familles, c’est de savoir que, grâce aux nombreuses avancées thérapeutiques, l’espoir d’une guérison est loin d’être utopique. De 30% en 1980, le taux de guérison global des principaux types de cancers pédiatriques est passé à plus de 80% aujourd’hui.

«Les pronostics de survie sont de plus en plus encourageants. C’est merveilleux, cependant les avancées en recherche impliquent des transformations importantes des pratiques en oncologie pédiatrique. Toutes ces transformations doivent donc être accompagnées de mises à jour constantes chez les infirmières et infirmiers, qui jouent un rôle essentiel dans la qualité des soins et l’accompagnement des familles», affirme Geneviève Roch, professeure à la Faculté des sciences infirmières

Pour aider ces professionnels de la santé, la professeure codirige un vaste projet de recherche interdisciplinaire visant d'élaborer, avec le concours de familles partenaires, une innovation pour consolider les expertises humaines et améliorer les soins. Sous quelle forme ? Celle d’un apprentissage numérique et ludique. L’infirmière Geneviève Roch avoue, pourtant, ne pas s’y connaître beaucoup en jeu vidéo. «C’est un tout nouvel univers pour moi!», confie-t-elle. Par contre, elle est depuis longtemps une spécialiste de l’optimisation des soins de santé.

«Les pronostics de survie sont de plus en plus encourageants», confirme Geneviève Roch. De 30% en 1980, le taux de guérison global des principaux types de cancers pédiatriques est passé à plus de 80% aujourd’hui. La belle Charlie, photographiée en octobre 2015, en est une preuve vivante.

 «Les pronostics de survie sont de plus en plus encourageants», confirme Geneviève Roch. De 30% en 1980, le taux de guérison global des principaux types de cancers pédiatriques est passé à plus de 80% aujourd’hui. La belle Charlie, photographiée en octobre 2015, en est une preuve vivante.

«Les pronostics de survie sont de plus en plus encourageants», confirme Geneviève Roch. De 30% en 1980, le taux de guérison global des principaux types de cancers pédiatriques est passé à plus de 80% aujourd’hui. La belle Charlie, photographiée en octobre 2015, en est une preuve vivante.

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mercredi 22 juin 2022

De la source de la psychiatrie de l'enfant à la santé mentale

Zinfos974

Par Jean Claude Comorassamy - Publié le Mardi 21 Juin 2022

La Réunion

Le portail d’entrée s'ouvre vers une grande allée centrale plantée de chaque côté de nombreux arbres. En face, l’imposante bâtisse de la compagnie des Indes fièrement débout nous fait replonger encore et toujours, dans la riche mémoire de la psychiatrie à la Réunion.

En pénétrant un peu plus, nous apercevons que le vieux bâtiment désaffecté de la première structure de la psychiatrie de l’enfant a disparu du paysage. 

Du lieu, se trouve désormais un périmètre de protection installé avec des barrières de chantier permettant de sécuriser la zone démolie, les grillages laissent quand même entrevoir les restes des gravats du premier et vieux bâtiment de la psychiatrie de l’enfant construit en 1968, entièrement détruit. 

La mise à nu de l’ancien pavillon s’est faite, au regard des interventions des tractopelles, brises roches et autres engins, qui ont cassé et grignoté petit à petit ce vieux bâtiment abandonné, en ruine et qui n’était plus utilisé depuis quelques années déjà. Une belle occasion de revenir aux sources de ce passé, en survolant un peu plus d’un demi siècle d’histoire. Dont, nous avons à cœur, dans un souci maintenant de sauvegarder le patrimoine oral de ce lieu. 

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ENTRETIEN. Dominique Simonnot, contrôleure des prisons : « La surpopulation carcérale vicie tout »

Philippe MIRKOVIC   

Dans son rapport annuel d’activité 2021, Dominique Simonnot pointe encore les conditions de détention et la surpopulation dans les prisons. Le nombre de détenus dépasse les 71 000 pour moins de 61 000 places opérationnelles dans les centres pénitentiaires de l’Hexagone.

Dominique Simonnot continue de réclamer « moins de monde » en détention et des conditions dignes pour ceux qui s’y trouvent. Dans son rapport annuel d’activité 2021, publié ce jeudi 2 juin, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté ne mâche pas ses mots. Entretien.

Quelle était la situation dans les prisons en 2021 ?

J’ai visité, encore durant la crise sanitaire, des lieux indécents et surpeuplés, où s’entassent trois personnes dans 4,40 m2 d’espace vital, une fois enlevée l’emprise du mobilier. Il y avait des punaises de lit, des cafards et des rats.


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Maltraitances des personnes âgées signalées à la hausse

23/06/2022

Le nombre de signalements de maltraitances de personnes âgées en établissement a bondi de 38 % entre 2020 et 2021, selon un bilan établi par la Fédération 3977 contre la maltraitance, dévoilé le 10 juin, en amont de la Journée mondiale de lutte contre les maltraitances des personnes âgées du 15 juin. Sa plateforme téléphonique 3977 a recueilli 37 519 appels en 2021, lesquels ont abouti à l’ouverture de 8 830 dossiers.

Les personnes mises en cause « étaient plus souvent un membre de la famille (48 %) ou les professionnels (34 %) ». Les personnels en établissement ont été plus souvent mis en cause en 2021 (+ 27 % par rapport à 2020). Les victimes sont en grande majorité des personnes de plus de 60 ans (73 %), des femmes (65 %) et, dans une moindre mesure, des personnes en situation de handicap (27 %).


Traitement de la douleur : un protocole de coopération préalable à la pratique avancée infirmière ?


 



     

Le souhait de la Société française d'étude et de traitement de la douleur (SFETD) de voir créer une pratique avancée infirmière avec la mention « douleur » pour fluidifier les parcours attendra. Un protocole de coopération doit en revanche être mis en place. La société savante l'a annoncé la semaine dernière.

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Comment les bébés voient le monde

Jeudi, 23/06/2022 

Les humains donnent un sens au monde en organisant les objets en catégories. Quand et comment ce processus commence-t-il ? En étudiant le regard d’une centaine de nourrissons, des scientifiques de l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1) montrent que les bébés commencent à organiser les objets en animés/inanimés dès quatre mois. Selon ces résultats, publiés le 15 février 2022 dans PNAS, il est possible de mesurer le changement au sein de l’organisation cérébrale qui permet de passer de la simple vision du monde à sa compréhension.

Ce que cache le regard des bébés a toujours été un grand mystère. Que voient-ils réellement ? Quelles informations en tirent-ils ? On pourrait penser que leur regard se porte sur les objets les plus saillants, les plus gros ou les plus colorés par exemple. Mais quand commencent-ils à voir et à interpréter le monde comme les adultes ?

Pour répondre à cette question, des scientifiques de l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1) ont travaillé avec une centaine d’enfants âgés de quatre à dix-neuf mois. Ils ont enregistré leurs mouvements oculaires et leurs temps de regards tandis que ceux-ci observaient des paires d'images appartenant à huit catégories d’objets animés ou inanimés (par exemple des visages humains, des objets naturels ou artificiels). Les scientifiques ont ensuite couplé ces analyses avec des mesures de l’activité cérébrale chez un groupe d’adultes, afin de déterminer comment les différentes catégories d’objets étaient organisées dans le cortex visuel humain.

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TDAH, un trouble surreprésenté en prison

Par   Publié le 21 juin 2022

Un quart des personnes incarcérées présenteraient un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Il passe bien souvent inaperçu face à d’autres pathologies psychiatriques et à un personnel pénitentiaire débordé.

Les données scientifiques sur la prévalence en prison des troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) donnent le vertige : une méta-analyse internationale de 2015 assurait qu’un quart des détenus en seraient porteurs, sur la base d’entretiens cliniques diagnostiques – une proportion dix fois plus élevée que dans la population générale adulte. D’après une autre méta-analyse de 2015, qui agrégeait neuf études portant sur plus de 15 000 individus, « les personnes atteintes de TDAH dans l’enfance courent un risque deux à trois fois plus élevé d’être arrêtées, condamnées ou incarcérées à l’âge adulte », notamment pour des vols, des agressions ou des délits liés à la possession d’armes ou de stupéfiants.

Santé mentale : dans le Puy-de-Dôme, "les services de pédiatrie sont débordés d'adolescents qui sont dans des moments de crises suicidaires"

Écrit par Solenne Barlot  Publié le 

Depuis l’épidémie de Covid 19, la santé mentale des Français est en déclin, en particulier chez les jeunes. Dans le Puy-de-Dôme, face à cette détresse, l’institution est sous l’eau, confrontée à un manque de psychiatres et de lits d’hospitalisation.

Anxiété, dépression, troubles du comportement... Les maladies mentales sont devenues un véritable problème de santé publique en France et en particulier depuis la crise du COVID. Le Puy-de-Dôme n’est pas épargné et les services dédiés peinent à faire face à la demande. À l’hôpital Sainte-Marie de Clermont-Ferrand, les taux de d'occupation en hospitalisation temps plein sont très importants, selon Guillaume Legrand, médecin psychiatre, chef de service de l’Intersecteur de psychiatrie d’adultes et président de la Commission Médicale de l’Etablissement : “On est quasiment proche des 100% de taux d'occupation, voire même des taux qui dépassent les 100% sur certaines unités qui tournent de façon journalière, sur ce qu'on appelle les centres d'accueil et de crise. On a énormément de demandes de soins ambulatoires, donc de première consultation.” 

La situation préoccupe chez les jeunes

Et les délais s’allongent, allant parfois jusqu’à plus de 3 mois sur certains secteurs pour une première consultation en psychiatrie. La prise en charge a d’ailleurs connu “un virage” depuis la crise COVID avec des populations de plus en plus jeunes en demande de soins et notamment des adolescents : “Chez les adolescents, il y a énormément de demandes. Les services de pédiatrie sont d'ailleurs débordés d'adolescents qui sont dans des moments de crises suicidaires. Du côté psychiatrie d'adultes, on constate que l’âge a vraiment diminué dans la demande d'accès aux soins. Sur l’unité d’accueil dont je m'occupe, on a des moyennes d'âge qui sont proches des 18 ans. Cela n’est quand même pas fréquent en psychiatrie”, explique Guillaume Legrand.  

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" ON NE SAIT PAS OÙ ON VA" : L'INQUIÉTUDE DANS LE SERVICE DE PSYCHIATRIE À L'HÔPITAL DE MONTLUÇON

 21 JUIN 2022

Après la pédiatrie, après les urgences, après la radiologie, voici la psychiatrie. Une trentaine de personnes s’est rassemblée hier après-midi devant le pôle logistique du Centre hospitalier de Montluçon-Néris. Initiative menée par Force Ouvrière pour faire part des inquiétudes quant au devenir de ce service spécifique.

« Soignants maltraités, patients négligés » voilà ce que l’on pouvait lire sur les blouses des agents mobilisés. En clair, ce qui pèse, là aussi, c’est le manque de moyens, notamment humains.

Esther est infirmière en psychiatrie à l’hôpital de Montluçon, elle était mobilisée hier. "On voulait arrêter l'état de la psychiatrie qui se dégrade année après année", explique-t-elle. Elle pointe notamment la perte des soins sous-contraintes, transférés à Moulins.

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Crack à Paris : « Le droit à la santé est le même pour tous et en premier lieu pour ceux qui sont les plus en difficulté sociale et sanitaire »

Publié le 21juin 2022

TRIBUNE

Les deux médecins Bernard Basset et Amine Benyamina, spécialistes des addictions, dénoncent, dans une tribune au « Monde », la remise en cause d’un centre de soins pour les usagers de drogues à Chardon-Lagache dans le 16e arrondissement de Paris.

Alors que les élections législatives se sont tenues dans un climat tendu, les personnes souffrant d’addiction au crack risquent d’être sacrifiées sur l’autel des petits calculs électoraux. En effet, depuis des mois, plusieurs centaines d’usagers de drogues, principalement de crack, sont parquées dans des conditions indignes d’un pays développé, dans des conditions d’hygiène, de sécurité et d’« habitat » déplorables, et relégués dans un no man’s land bordé d’un mur qui constitue le symbole de toute la politique à leur égard : l’enfermement.

L’anorexie 2.0

Les Pieds sur terre

Épisode du mardi 21 juin 2022

Miniature d'une vidéo de Cristina (The Peculiar Club sur YouTube) racontant son histoire avec l'anorexie. - The Peculiar Club

Résumé

Pendant les confinements, Alix a découvert sur YouTube les "fitness girls". En quelques mois, elle a sombré dans l'anorexie. Cristina souffre d'anorexie mentale depuis l'enfance. Elle raconte le rôle à la fois toxique et salvateur que les réseaux sociaux peuvent jouer dans cette maladie complexe.


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Bulletin de la SIHPP 14 juin 2022




Éditorial d’Élisabeth Roudinesco, présidente de la SIHPP        

Nous publions ici deux lettres d’Eric Marty, auteur de Le sexe des modernes. Pensée du neutre et théorie du genre (Seuil, 2021), à propos des critiques dont ce livre a fait l’objet dans l’ouvrage de Laurie Laufer, Vers une psychanalyse émancipée. Renouer avec la subversion (La Découverte, 2022).                                            
Rappel des faits et contexte             

Eric Marty est professeur de littérature française contemporaine à l’Université de Paris Diderot (USPC, Paris Cité depuis 2019), responsable de l’édition des oeuvres de Roland Barthes, auteur de nombreux ouvrages publiés au Seuil et chez Gallimard, directeur de l’équipe, Pensée et création contemporaine, membre sénior de l’Institut universitaire de France, ancien membre du comité de rédaction de la revue Les Temps modernes. Quant à Laurie Laufer, psychanalyste, elle est professeur en psychopathologie et psychanalyse au département d’études psychanalytiques, responsable du DU pratiques de genre, directrice de l’UFR-IHSS (Institut des humanités, sciences et sociétés) fondé par Fethi Benslama, membre du CA de la SIHPP, auquel elle a succédé à l’Université Paris-Diderot (USPC, Paris Cité).

Afghanistan : l’ordre taliban s’abat sur les derniers îlots de liberté des filles

Par 

Publié le 21 juin 2022

Après les écoles publiques, les établissements privés se voient à leur tour interdire les classes mixtes, privant de scolarité toutes les filles au-delà de 12 ans. 

Des filles assistent à une classe dans une école secrète, à Kaboul, en novembre 2021.

Le refus de l’ordre taliban ne passe quasiment plus par les armes. Désormais, il est surtout civil. Mais les derniers îlots de résistance, notamment en matière d’éducation des filles, sont en train de céder sous la pression des islamistes afghans.

Voilà près d’un an que les écolières de plus de 12 ans n’ont pas revu les bancs de l’école publique en Afghanistan. Lors du retour au pouvoir des talibans en août 2021, une partie des établissements publics n’ont pas rouvert, anticipant la politique à venir des nouveaux maîtres de Kaboul. Seuls les établissements privés avaient, jusque-là, réussi à contourner les injonctions des intégristes afghans et continué à les accueillir. Cette exception est en passe de disparaître.

mardi 21 juin 2022

PSY15 : un nouveau dispositif permet de mieux prendre en charge les urgences psychiatriques

Stéphanie Lavaud  22 juin 2022

 A l’occasion d’une session consacrée aux urgences psychiatriques lors du  congrès Urgences 2022  [1], la Pre Catherine Massoubre, cheffe du service des urgences psychiatriques et de l'unité de crise du CHU de Saint-Etienne a décrit le dispositif, appelé Psy15, mis en place par son hôpital pour mieux prendre en charge les situations de détresse psychique.

Une plateforme téléphonique en lien avec le SAMU a été créée aux urgences pour répondre aux appels à motifs psychologiques de 9h à 17h30. L’objectif est de faciliter le conseil, d’orienter au mieux les patients en difficulté psychologique et d’éviter le recours massif aux urgences.

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Zimbabwe : des infirmières en grève pour obtenir de meilleurs salaires

By Rédaction Africanews   avec AP  le 21 juin 2022

Zimbabwe : des infirmières en grève pour obtenir de meilleurs salaires

Des soignants, menés par des infirmières, participent à une manifestation sur les salaires à l'hôpital Parerenyatwa à Harare, le 21 juin 2022

Des infirmières et d'autres professionnels de santé en grève ont paralysé les hôpitaux publics du Zimbabwe, mettant à rude épreuve un système de santé publique autrefois dynamique, aujourd'hui en proie à un manque de médicaments et de fournitures de base comme les gants.

Les soignants ont cessé de travailler lundi après avoir rejeté l'offre du gouvernement d'une augmentation de salaire de 100% qui, selon eux, ne suffit pas à répondre à leurs besoins dans un contexte d'inflation galopante de 130%.

Les professionnels de santé veulent être payés en dollars américains car les salaires en monnaie locale sont érodés par l'inflation, a déclaré Enock Dongo, président de l'Association des infirmières du Zimbabwe. La plupart des agents de santé gagnent moins de 200 dollars par mois, a-t-il ajouté.

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Quelle place pour les infirmières dans la médecine du travail ?

21/06/2022

La loi de 2021 élargit la pratique des infirmières en santé au travail par la possibilité de délégation. Des voix souhaitent aller plus loin et créer un métier spécifique d’infirmière en pratique avancée (IPA). Ces sujets ont été abordés lors du Congrès national de médecine et santé au travail, le 16 juin dernier.

Un programme particulièrement riche a animé pendant quatre jours le Congrès national de médecine et santé au travail, qui s’est tenu à Strasbourg la semaine dernière. Au cours de ces interventions, des perspectives pour la pratique infirmière en santé au travail ont pu être dessinées, en particulier lors d’une des séquences consacrées aux nouvelles pratiques en santé au travail.

Une réforme de 2021

Le Pr Sophie Fantoni-Quinton, PU-PH en médecine du travail au CHU de Lille et docteure en droit a rappelé les contours de la loi du 2 août 2021. Cette réforme introduit notamment la notion de services de prévention et de santé au travail (SPST), qui remplacent les précédents services de santé au travail (SST). Le texte précise également le rôle du document unique d’évaluation des risques professionnels (Duerp) : « Ce n’est plus un simple listing des risques, puisque ce document doit obligatoirement inclure des mesures de prévention, voire un programme de prévention pour les entreprises de plus de 50 salariés », a-t-elle expliqué.

La loi comprend un volet consacré à la délégation d’actes aux infirmières en santé au travail (Idest). « Cette faculté de délégation élargie est rigoureuse et encadrée, selon les préconisations formulées par le Conseil d’État. L’infirmière ne peut pas émettre de propositions, de conclusions ou d’indications reposant sur des éléments de nature médicale, puisque cela serait caractéristique d’une pratique illégale de la médecine », a relevé Sophie Fantoni-Quinton. Le médecin du travail reste maître de ce qu’il souhaite déléguer, en fonction des compétences de l’Idest.

Pratique élargie, pratique avancée

Le texte liste les visites qui peuvent être déléguées : les visites périodiques en suivi individuel, les visites de reprise et de préreprise, et les visites de mi-carrière. « Les infirmières peuvent également participer à la partie état des lieux des visites de fin de carrière ou de fin d’exposition. Par ailleurs, elles peuvent aussi mener des entretiens infirmiers au titre de leurs compétences propres », a-t-elle ajouté.


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Appel à projets relatif aux mesures nouvelles en psychiatrie périnatale, de l’enfant et de l’adolescent pour l’année 2022




24 juin 2022


Le présent appel à projets a pour objectif d’accompagner au niveau régional la publication de l’instruction N° DGOS/R4/2022/150 du 24 mai 2022 relative aux modalités d’attribution des mesures nouvelles en psychiatrie périnatale, de l’enfant et de l’adolescent pour l’année 2022.


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COVID-19. Une première explication des formes graves chez des patients vaccinés

Serge Cannasse   20 juin 2022

Très rarement, la vaccination contre le COVID-19 n’empêche pas certains patients de développer des formes graves. Des chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), de l’AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris) et enseignants-chercheurs d’Université Paris Cité au sein de l’Institut Imagine essaient de comprendre pourquoi. Ils ont publié dans la revue Science Immunology un travail qui donne de premières pistes.


Faut-il modifier la date de lancement de la campagne de vaccination antigrippale ?

Fanny Le Brun   23 juin 2022

La Haute autorité de santé (HAS) a été saisie par la Direction générale de la santé (DGS) afin de déterminer la date de lancement de la prochaine campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, en tenant compte du contexte d’épidémie de COVID-19.


Le chant des vivants

 disponible jusqu'au 12.10.22










réalisé par : Cécile Allegra

Survivants de la longue route de l'exil, des réfugiés venus d'Erythrée, du Soudan, de Somalie, de Guinée, de République démocratique du Congo arrivent à Conques, au coeur de l'Aveyron. Là, une association, Limbo, entourée d'habitants accueillants, permet au groupe de se poser un temps. La réalisatrice pose sa caméra dans une bibliothèque, la cuisine d'une maison, un coin d'une ancienne grange.


En France, le "parcours du combattant" des médecins diplômés à l'étranger

Par AFP  
Publié le 

Paris - "J'ai maintes fois pensé abandonner": entre "examens ultra sélectifs" et "aberrations administratives", les médecins diplômés hors de l'Union européenne doivent entreprendre "un vrai parcours du combattant" pour pouvoir exercer leur métier en France dans les mêmes conditions que leurs confrères diplômés en Europe.

J'opère plus de 400 personnes par an, je forme des internes, je suis membre de dix sociétés savantes, je participe à des congrès internationaux. Et malgré cela, j'ai toujours un contrat précaire", raconte un spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie. "C'est une hypocrisie", ajoute ce médecin algérien (qui a requis l'anonymat, comme tous ses collègues interrogés par l'AFP).  

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Gironde : La cour d’Appel refuse que Romain Dupuy, auteur d’un double meurtre en 2004, sorte de l’unité pour malades difficiles

E.P. avec AFP  Publié le 17/06/22

PSYCHIATRIE  La cour d’Appel de Bordeaux a annulé la demande de levée de l’hospitalisation en unité spécialisée (pour une unité classique) qui était formulée par le juge des libertés et de la détention

Romain Dupuy en 2007. Schizophrène, il a été jugé pénalement irresponsable du meurtre de deux soignantes à Pau.
Romain Dupuy en 2007. Schizophrène, il a été jugé pénalement irresponsable du meurtre de deux soignantes à Pau. — PIERRE ANDRIEU / AFP

L’espoir aura été de courte durée pour Romain Dupuy. L’homme de 39 ans,hospitalisé depuis 17 ans au sein de l’unité pour malades difficiles (UMD) de l'hôpital de Cadillac,​ en Gironde, n’a pas été autorisé par la cour d’appel de Bordeaux, à rejoindre une unité psychiatrique classique. Après le meurtre de deux soignantes à Pau, il avait été reconnu irresponsable pénalement car souffrant de schizophrénie.

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