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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 12 avril 2019

A Grenoble, une maternité installe des lits doubles pour permettre aux couples de se sentir comme à la maison

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Par Aurélia Abdelbost    Publié le 10/04/2019

Deux lits doubles ont été installés au sein de la maternité du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble. / © Fanny Cavarec / GHM Grenoble
Deux lits doubles ont été installés au sein de la maternité du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble. / © Fanny Cavarec / GHM Grenoble

La maternité du Groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble a installé au début du mois d'avril deux lits doubles pour permettre aux parents de vivre ensemble les premiers instants avec leur nouveau-né et de se sentir comme chez eux. 


Des lits doubles à la maternité, c'est le défi que s'est lancé la maternité du Groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble. Via une campagne de financement participatif, 7.000 euros ont été récoltés grâce à 130 donateurs et deux lits ont pu être installés au début du mois d'avril. Les parents vont pouvoir vivre ensemble les premiers instants avec leur nouveau-né et se sentir comme à la maison. 
 

"Elle a pleuré de surprise"

"On a fait la surprise à la première maman qui a utilisé le lit double, on avait installé des ballons dans la chambre. Quand elle est arrivée, elle a pleuré de surprise. C'était génialissime. En plus, le couple habitait loin, à l'Alpe d'Huez, donc ils étaient vraiment ravis", raconte Alexandra Licina, cadre sage-femme qui a participé à la mise en place du projet.


[#MonInfoSanté] Santé.fr, le moteur de recherche de votre santé

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Santé.fr est le nouveau moteur de recherche proposé par le ministère des Solidarités et de la Santé, les agences et autorités de santé publique.

Pour prendre des bonnes décisions sur sa santé ou celle de ses proches, il faut savoir où trouver une information fiable et à jour. Santé.fr indexe un large éventail de contenus produits par des acteurs publics de santé (l’Agence de la biomédecine, les ARS, l’Assurance maladie, l’Institut national du cancer, l’Inserm, Santé publique France…) et par des partenaires à but non-lucratif.
L’objectif : offrir à toutes et à tous un espace de confiance où trouver les informations santé les plus utiles et pertinentes sans avoir nécessairement une maîtrise technique du vocabulaire.



Le microbe, ce mal qui nous fait du bien

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Publié dans le magazine Books, janvier / février 2017.

Certaines bactéries provoquent des cancers dans l’estomac, mais les préviennent dans l’œsophage. Nos microbes intestinaux sont garants d’équilibre, mais potentiellement mortels s’ils parviennent dans le sang. Ces exemples l’attestent : un germe n’est jamais « bon » ou « mauvais » par nature. Tout est affaire de contexte.

  • LE LIVRE

En 1924, Marshall Hertig et Simeon Burt Wolbach trouvèrent un nouveau microbe à l’intérieur de moustiques bruns ordinaires Culex pipiens qu’ils avaient collectés dans les environs de Boston et Minneapolis. Il ressemblait un peu aux bactéries Rickettsia en qui Wolbach avait antérieurement identifié la cause de la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses et du typhus. Mais ce nouveau microbe ne semblait responsable d’aucune maladie – et était donc pratiquement ignoré. Il fallut douze années à Hertig pour lui donner le nom officiel de Wolbachia pipientis, en l’honneur de son ami Wolbach qui l’avait découvert et du moustique qui l’hébergeait. Et il fallut attendre de nombreuses autres décennies pour que les biologistes se rendent compte à quel point cette bactérie était spéciale. Il n’est pas rare que des auteurs scientifiques qui écrivent régulièrement sur la microbiologie aient une bactérie favorite, tout comme les gens ont un film ou un musicien favori. La mienne est Wolbachia. Elle est à la fois époustouflante par son comportement et impressionnante par sa prolifération. Elle est aussi l’exemple parfait de la nature duale des microbes – de tous les microbes –, tantôt partenaires, tantôt parasites. Dans les années 1980 et 1990, après que Carl Woese eut montré au monde comment identifier les microbes en séquençant leurs gènes, les biologistes commencèrent à trouver des Wolbachia partout. Des chercheurs qui étudiaient indépendamment des bactéries susceptibles d’influer sur la vie sexuelle de leurs hôtes se rendirent compte qu’ils travaillaient tous sur la même chose. Richard Stouthamer découvrit un groupe de guêpes asexuées, toutes femelles, se reproduisant uniquement par clonage. Cette particularité était l’œuvre d’une bactérie, Wolbachia : lorsque Stouthamer traita les guêpes avec des antibiotiques, les mâles réapparurent soudainement et les deux sexes recommencèrent à s’accoupler. Thierry Rigaud trouva dans le cloporte des bactéries qui transformaient les mâles en femelles en intervenant dans la production d’hormones mâles. Là encore, des Wolbachia. Aux Fidji et aux Samoa, Greg Hurst trouva qu’une bactérie tuait les embryons mâles du magnifique papillon lune bleue, de sorte que les femelles étaient cent fois plus nombreuses que les mâles. Wolbachia, encore. Peut-être pas exactement la même souche, mais toutes étaient des variantes du microbe provenant du moustique de Hertig et Wolbach. Une raison explique pourquoi toutes ces stratégies sont défavorables aux mâles. Wolbachia ne peut se transmettre à la génération d’hôtes suivante que par les œufs ; les spermatozoïdes sont trop petits pour la contenir. Les femelles sont son avenir, les mâles son impasse évolutive. Elle a donc développé de nombreux moyens de circonvenir les hôtes mâles afin d’accroître son fonds d’hôtes femelles. 


Critique, n° 863 : "Art brut : l'impossible retour aux sources"

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Information publiée le 11 avril 2019 par Marc Escola

Critique, n° 863 :

L’art brut est à la mode. Jean Dubuffet, inventeur du concept, fait l’objet d’une exposition au Mucem de Marseille, Un barbare en Europe (24 avril - 2 septembre). À la Halle Saint-Pierre, l’Art brut japonais II (septembre 2018 - mars 2019) a connu un franc succès. L’art brut s’est aussi trouvé un ancêtre en la personne de Georges Focus, « un peintre fou sous Louis XIV », exposé aux Beaux-Arts de Paris puis au musée d’Art et d’Archéologie de Besançon (jusqu’au 9 juin). Même engouement dans l’édition et le cinéma, qui consacre un biopic au facteur Cheval !

[...] Sommaire

Jean-Loup BOURGET : L’art d’un fou est-il de l’art brut ?

Vincent DEBAENE : Dubuffet l’Impossible


jeudi 11 avril 2019

« Psychiatrie : le grand naufrage » : tous concernés en France

Le numéro de « Pièces à conviction » consacré aux unités de soins psychiatriques est suivi d’un débat avec la ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn.
Par Catherine Pacary Publié le 10 avril 2019




Image tirée du documentaire « Psychiatrie : le grand naufrage », de Raphaël Tresanini.
Image tirée du documentaire « Psychiatrie : le grand naufrage », de Raphaël Tresanini. KM PRODUCTIONS
A voir en replay ici...

France 3, mercredi 10 avril à 21 heures, documentaire
Dépressif, bipolaire, schizophrène, autiste… un Français sur trois sera un jour dans sa vie atteint de maladie mentale, soit 2 millions de personnes soignées chaque année, pour un coût évalué à 80 milliards d’euros. Le sujet concerne donc tout le monde. Or, la psychiatrie, parent pauvre d’un secteur médical déjà en difficulté, va mal – un état de fait régulièrement dénoncé. France 3 y consacre ainsi son magazine « Pièces à conviction », intitulé « Psychiatrie, le grand naufrage ».
Le documentaire détaille le quotidien des malades contraints de vivre chez eux, à la charge des familles, dans des conditions précaires. Une mère explique ainsi, d’une voix douce et aimante, à son fils schizophrène de 13 ans qu’il est inutile de réparer les portes défoncées, puisqu’il va les casser de nouveau.

Une première greffe d’utérus réalisée en France

 Une femme de 34 ans, née sans utérus, a reçu un don de sa mère, âgée de 57 ans, en vue d’une future grossesse.
Le Monde avec AFP Publié le 11 avril 2019
Pour la première fois en France, une femme de 34 ans, infertile, a pu bénéficier d’une greffe d’utérus, grâce à un don de sa mère, a annoncé jeudi 11 avril l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine). Ce type de greffe, réalisé auparavant dans d’autres pays, a déjà permis des naissances.
Cette première médicale française a eu lieu dimanche 31 mars. Elle a été réalisée avec l’utérus d’une donneuse vivante, celui de la mère de la receveuse, par l’équipe du professeur Jean-Marc Ayoubi, chef de service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction de l’hôpital Foch.

Transfert d’embryons « dans dix mois »

La patiente greffée, atteinte du syndrome de Rokitansky (MRKH), est née sans utérus, une condition qui touche une femme sur 4 500 à la naissance. La donneuse, âgée de 57 ans, et sa fille, dont les identités n’ont pas été dévoilées, « vont bien », a assuré à l’agence France-Presse le chirurgien.
« La patiente transplantée n’est pas encore enceinte et le transfert d’embryons préalablement congelés pourrait se faire dans dix mois. »
Dans les cas précédents, réalisés hors de France, « cela s’est fait entre six et douze mois », a-t-il relevé.
Cette greffe est destinée aux femmes nées sans utérus ou à celles auxquelles il a dû être enlevé. Elle représente une alternative expérimentale à la gestation pour autrui (GPA) interdite en France, ou à l’adoption.
Le traitement immunosuppresseur, antirejet, est « moins lourd » que pour d’autres transplantations d’organe. Il est adapté à la grossesse, comme on le fait dans le cas des greffées du rein enceintes.

GPA : la CEDH prône une reconnaissance de la filiation de la mère d'intention

Par Virginie Ballet — 

Dans un avis consultatif rendu ce mercredi, la Cour européenne des droits de l'homme estime que la filiation des enfants nés d'une mère porteuse à l'étranger doit être reconnue, mais souligne que la retranscription des actes de naissance n'est pas le seul moyen d'y parvenir.

Les élèves français, (presque) toujours aussi mauvais en langues étrangères

Selon des chiffres inédits, 75 % des collégiens de fin de troisième sont incapables de s’exprimer correctement en anglais, malgré des progrès à l’écrit. Un plan ministériel sera présenté le 18 avril.
Par Violaine Morin Publié le 11 janvier 2019
A la fin de l’année de 3e, 43 % des élèves ont toujours des difficultés de compréhension de l’anglais.
A la fin de l’année de 3e, 43 % des élèves ont toujours des difficultés de compréhension de l’anglais. FREDERICK FLORIN / AFP
Les Français ont-ils un problème « congénital » avec les langues étrangères ? C’est en tout cas la réputation qu’on leur prête, admet le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) en ouverture d’une synthèse publiée jeudi 11 avril sur l’enseignement des langues vivantes, basée sur quatre rapports inédits. Cette étude d’ampleur, fondée en grande partie sur des données du ministère de l’éducation nationale, brosse cependant un tableau plus nuancé. « Dans le détail par compétences, on voit apparaître des forces et des améliorations, accompagnées de réelles faiblesses », résume Nathalie Mons, présidente du Cnesco.
Ainsi, la part des élèves en difficulté pour comprendre un texte écrit en langue étrangère, censé être adapté aux exigences scolaires de leur niveau, baisse de manière encourageante depuis le début des années 2000, à la fois à l’école primaire et au collège. Mais, à l’oral, le niveau des petits Français est plus préoccupant : 39 % des élèves de primaire rencontrent des difficultés pour comprendre un énoncé.

mercredi 10 avril 2019

Santé Le spécialiste des neurosciences Frank Bellivier à la tête de la psychiatrie

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PSYCHIATRIE À SAINT-ETIENNE : UNE JOURNÉE DE GRÈVE POUR FAIRE PRESSION

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Le 10 avril 2019

La psychiatrie du CHU de Saint-Etienne était à nouveau en grève ce mardi. Une journée pour faire pression, une nouvelle fois, sur la direction deux mois après la signature du protocole d’accord.

Que faire des 500 000 euros ?

Après six mois de grève continue, un accord avait été trouvé en février dernier promettant des embauches de médecin et surtout une enveloppe de 500 000 euros. « Il n’est pas respecté par notre direction » s’inquiète le personnel soignant dont une partie faisait grève ce mardi à l’appel des syndicats CGT et FO. « On regrette l’absence d’évolution dans la prise en charge des patients, rien ne bouge » explique Yvonne, infirmière depuis 15 ans en psychiatrie. Le collectif Psy Cause s’interrogent notamment de l’utilisation de l’argent débloqué par l’ARS : « on a peur des projets nouveaux au détriment des structures existantes qui ont besoin de moyens ». Une réunion sur ce point a lieu justement vendredi.