Les maladies mentales touchent une personne sur cinq à un moment de leur vie.
Elles représenteront à l’horizon 2020, la première cause de handicap dans le monde. Pourtant elles restent encore très mal connues des français comme le démontre un récent sondage IPSOS.*
Alors qu’un français sur deux (58%) déclare être concerné par les maladies mentales, dont 13% personnellement, la très grande majorité d’entre eux ne se sent pas suffisamment informée. Et les stéréotypes ont la vie dure: 45% des personnes interrogées estiment que les malades mentaux sont dangereux pour les autres.
La méconnaissance des maladies concernées est aussi flagrante: plus de la moitié (56%) des personnes interrogées sont capables de citer la schizophrénie, 26% les troubles bipolaires et 18% la dépression mais près de la moitié (46%) confondent encore maladies mentales avec maladies neurologiques comme Alzheimer ou Parkinson.
Face à ces représentations négatives ou à la méconnaissance de ces pathologies, un important travail d’information, de prévention et de prise en charge reste encore à faire en direction du public.
Espoir Ariège depuis sa création en 2001 accompagne les personnes fragilisées par les troubles psychiques et leur permet d’accéder à des services adaptés à chaque étape de leur parcours de vie. L’accès au travail étant une composante déterminante dans l’accès à la réhabilitation de la personne handicapée psychique, cette structure s’engage à aider les personnes dont le parcours de vie a été perturbé par des troubles psychiques à retrouver une utilité sociale (et par là même un bien-être) en leur permettant d’être acteur de la vie d’une coopérative, en construisant leur outil de travail à travers un jardin citoyen.
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La France s'est fait une spécialité de la pensée du déclin. Il y a d'abord eu La France qui tombe, de Nicolas Baverez (Perrin, 2004). Quelques années plus tard, ce fut la France qui « disparaît du monde », de Nicolas Tenzer. Il y a désormais L'Identité malheureuse (Stock, 2013), d'Alain Finkielkraut. Cette thèse du déclin de la France n'est pas uniquement portée par quelques auteurs particulièrement médiatiques, parmi lesquels on pourrait aussi ranger Pascal Bruckner et nombre d'essayistes reconnus dans le champ diplomatique, économique, voire médical. Elle inspire, ou tout du moins indexe largement le débat public, jusqu'à la manière dont se positionnent les politiques.
A y regarder de plus près, tous les auteurs concernés sont des hommes. Aucune femme.