blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 16 mai 2022

Tribunal d’Évry : Comment juger Louis, 48 ans, schizophrène au discernement lourdement altéré ?


 


Isabelle Horlans  Publié le 10/05/2022

Depuis la parution au Journal officiel, le 26 avril, du décret n°2022-657, complétant les dispositions relatives à l’irresponsabilité pénale de la loi du 24 janvier 2022, psychiatres et magistrats s’interrogent sur le sens du texte qui peut rendre le malade coupable de ses symptômes. Le tribunal d’Évry (Essonne) a préféré s’accorder du temps avant de juger Louis*.

Tribunal d’Évry : Comment juger Louis, 48 ans, schizophrène au discernement lourdement altéré ?
la 10e chambre correctionnelle du tribunal d’Évry (Photo : ©I. Horlans)

Le grand échalas qui comparaît devant la 10e chambre correctionnelle est-il apte à répondre des deux agressions sexuelles commises le 30 novembre dernier à Étampes ? La réponse est non. Aucun doute possible. Sans être soi-même médecin, il est évident que Louis, 48 ans, a l’attitude et le regard d’un homme sous psychotropes. Souffrant de schizophrénie, il ne semble pas savoir pourquoi il est déféré dans cette salle d’audience, dont le bois blond lustré et les strapontins noirs paraissent à son goût. Il s’attarde sur la décoration, et fixe avec insistance les femmes parmi le public.

Deuxième question, fondamentale au regard du récent décret paru au JO : le prévenu a-t-il commis les infractions reprochées à cause de ses multiples fugues qui l’ont de facto privé de traitement ? Autrement dit, si on se réfère à la notice introduisant les nouvelles dispositions de l’article 706-120 du code de procédure pénale, l’abolition de son discernement résulterait-elle partiellement de son fait ? (Voir ci-dessous l’interview du psychiatre Paul Bensussan). Le tribunal d’Évry va consacrer une heure de son temps pour statuer.

Lire la suite ...


L'Arizona va exécuter un aveugle qui souffre de schizophrénie

Publié

ÉTATS-UNIS

Un Amérindien condamné à mort en 2008 pour le meurtre d'une étudiante 30 ans plus tôt doit être exécuté mercredi dans l'État américain de l'Arizona (sud-ouest), qui n'avait plus procédé à une exécution depuis 2014.


Clarence Dixon doit être exécuté dans l'Arizona.

Clarence Dixon doit être exécuté dans l'Arizona.

Clarence Dixon, un membre de la nation Navajo âgé de 66 ans, doit recevoir une injection létale dans la chambre d'exécution de la prison d'Etat de Florence à 10H00 locales (17H00 GMT).


L'ANVP témoigne sur Konbini

07/05/2022








La Délégation InterRégionale de Rennes - Grand Ouest a participé à un reportage réalisé par Konbini sur les visiteurs de prison.

Bravo et merci à Odile et Philippe visiteuse et visiteur de la DIR ayant témoigné. Ils contribuent à changer la perception du grand public sur la prison et les personnes qui y vivent.


Lire la suite ... 


et voir la vidéo ...


Projection : "Ai-je le droit d'avoir des droits"










Gratuit

Dans le cadre de notre projet pluriannuel avec des étudiants de l'IUT de Sceaux la section ANVP de Fresnes Val de Marne organise une soirée le mercredi 18 mai prochainle film "Ai-je le droit d'avoir des droits?" de Catherine Réchard.


Lire la suite ...


Depuis 30 ans, la Fondation Saint-Jean soutient les enfants hospitalisés en psychiatrie

 BX1 - Médias de Bruxelles

16 mai 2022 

BELGIQUE

La Fondation Saint-Jean célébrera ses 30 ans ce 18 mai avec un concert de gala à Bozar.

Depuis 1991, la Fondation propose soutien et activités aux enfants hospitalisés dans l’unité de pédopsychiatrie de la clinique Saint-Jean, dans l’objectif de préparer leur réinsertion, mais aussi de leur offrir des moments de joie et de répit, explique André Coja, président de la Fondation, invité du 12h30.

900 enfants ont été accueillis en 15 ans en psychiatrie, soit 70 à 75 chaque année.

Lire la suite et écouter le podcast ...


Concours Lépine. Ce chirurgien invente une ceinture qui a pour but de faire maigrir sans opération ni régime

 Florence MALLÉGOL/NG  Publié le 

 Jean-Pierre Allibe a inventé une ceinture qui a pour but de permettre de perdre du poids en quelques mois, une innovation primée au concours Lépine 2022.

Jean-Pierre Allibe, ancien chirurgien digestif, a décroché une médaille d’or au concours Lépine 2022. Il a inventé une ceinture qui a pour but de permettre aux personnes en surpoids ou en obésité de perdre des kilos sans subir d’opération ni de suivre un régime alimentaire. Elle sera fabriquée dans un atelier de couture à Nice (Alpes-Maritimes). La commercialisation débutera fin juin 2022.

Lire la suite ...


Ils explorent le sommeil des jeunes schizophrènes

Paris, le mardi 10 mai 2022 - 

Des troubles du sommeil aspécifiques sont souvent décrits dans la schizophrénie en particulier des troubles du rythme circadien et dans 50 % des cas une plainte d’insomnie modérée à sévère est rapportée par les patients.

Les troubles du sommeil chez les patients à haut risque de schizophrénie ont aussi pu être décrits comme critère de vulnérabilité et comme signe précoce.

En revanche, très peu d’études se sont intéressées spécifiquement au sommeil chez les patients souffrant de schizophrénie à début précoce (avant 18 ans). On sait bien que cette forme de schizophrénie se manifeste souvent par des symptômes plus sévères et davantage de comorbidités neurodéveloppementales et organiques.

Le Dr Cyril Hanin, chef de clinique du service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent du Pr David Cohen à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris entend combler cette lacune.

Lire la suite ...


Dans l’Actu : la thérapie psychédélique

Ryan Syrek  22 avril 2022

De nouvelles recherches sur les psychédéliques et leurs effets sur l’altération de la conscience, ainsi que des études portant sur l'utilisation des composés dans diverses conditions psychiatriques ont été récemment publiées.

Nouveauté sur le fonctionnement des psychédéliques

Une nouvelle étude a répertorié les modifications se produisant dans des zones cérébrales et des systèmes neurotransmetteurs spécifiques, et qui pourraient être impliquées dans les diverses expériences associées à un "voyage" psychédélique (voir l'infographie).[1]

Les chercheurs ont utilisé la technique du machine learning (ou apprentissage automatique) pour relier les expériences psychédéliques à 40 sous-types de neurotransmetteurs différents probablement responsables de leur induction. « Les drogues hallucinogènes pourraient devenir la prochaine grande piste thérapeutique pour améliorer les soins cliniques » chez les patients atteints de troubles psychiatriques, a déclaré l'auteur principal le Pr Danilo Bzdok (Université McGill, Montréal, Canada), dans un communiqué de presse. « Notre étude est une première étape, une preuve de principe que nous pourrions être en mesure de construire des systèmes d'apprentissage automatique pouvant prédire avec précision quelles combinaisons de récepteurs de neurotransmetteurs doivent être stimulées pour induire un état spécifique d'expérience consciente chez une personne donnée. »

Lire la suite ...


samedi 14 mai 2022

Saint-Alban, l’hôpital qui voulait soigner les fous autrement

Alexis Ferenczi  13.5.22

À partir de la Seconde guerre mondiale, l'asile aura été le berceau d’un nouveau mouvement thérapeutique qui voulait révolutionner la psychiatrie.

« Vous voyez qu’on n’en avait pas tellement peur… » 

La voix qui s’élève est celle d’une ancienne infirmière de l’hôpitalpsychiatrique de Saint-Alban-sur-Limagnole. Ses confidences hors caméra ouvrent le documentaire Les Heures heureuses de Martine Deyres et vient illustrer une photo usée par le temps montrant malades et soignants en balade dans les paysages de Lozère. Pas de peur, pas de mur, pas d’enfermement. « Ici, on n’attachait pas les malades », poursuit la voix bientôt rattrapée par celle de la réalisatrice : « Aujourd’hui, partout, digicode, grillage, caméra de surveillance, camisole, chambre d’isolement. » 

Saint-Alban est une anomalie dans le monde capitonné de la psychiatrie. Pour la raconter, Martine Deyres s’est plongée dans une matière unique : des films muets tournés au mitan du XXe siècle par les infirmiers. Les bobines ont été conservées par l’association culturelle de l’hôpital « qui les avait classées mais jamais utilisées, ni revues, depuis leur projection, à l’époque, aux veillées du club ». Accompagnées de témoignages, ces archives retracent l’histoire de l’asile, matrice d’un mouvement thérapeutique issu du surréalisme, du marxisme et de la psychanalyse qui entendait lutter contre l’exclusion et l’avilissement des fous.

02_Entrée Saint-Alban.jpg

IMAGE TIRÉE DES HEURES HEUREUSES AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DES FILMS DU TAMBOUR DE SOIE.

Avant d’être une utopie, Saint-Alban est d’abord une ancienne forteresse médiévale d’où seraient parties quelques battues à la recherche de la célèbre bête du Gévaudan. Sous l’impulsion d’Hilarion Tissot, le château devient en 1821 un centre d’accueil pour les aliénés de la ville voisine de Mende. Ce frère de l’ordre de Saint-Jean se piquait d’améliorer le sort des malades en leur offrant un protocole de soin plus adapté que celui consistant à les laisser dormir enfermés, enchaînés et nus sur la paille.

Lire la suite et voir la vidéo ...


Droit des femmes En quête d’un repreneur, la maternité des Lilas restera ouverte pendant encore un an

par Estelle Aubin   publié le 9 mai 2022 

Menacée maintes fois de fermeture, l’historique et féministe maternité des Lilas obtient une prolongation d’une année supplémentaire de son droit d’exister. Une victoire et un soulagement pour ses employés. En attendant une solution plus pérenne.

C’est un sursis bienvenu. Presque inespéré. La fameuse maternité des Lilas, institution féministe en plein cœur de la Seine-Saint-Denis, ne baissera pas le rideau en juin. Ses portes resteront même ouvertes pendant encore au moins un an. Le 29 avril, l’Agence régionale de santé (ARS) lui a en effet accordé une prolongation du droit d’exercer d’un an, rapporte ce lundi le quotidien 20 minutes.

Kinshasa : prestation de serment d’environ 1000 infirmiers


 




Publié le ven, 13/05/2022

Des infirmiers prêtent serment lors du premier congrès et assemblée générale de l’ordre des infirmiers de la RDC le 10/10/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Environ mille infirmiers ont presté serment, jeudi 12 mai, à Kinshasa, en présence du ministre de la Santé.

Cette cérémonie a coïncidé avec la journée internationale de l’infirmière, célébrée le 12 mai de chaque année.

A l’occasion, l’une des responsables de l'Ordre national des infirmiers congolais (ONIC), Nicole Muyulu, a affirmé mettre la formation parmi les priorités de cette corporation.

Lire la suite ...


Discorde autour des tarifs des psychologues

Publié

Dès le 1er juillet, les psychologues formés en psychothérapie pourront être remboursés par l’assurance de base. Mais les assureurs ne sont pas d’accord avec leurs tarifs horaires.


[...] Au cœur de la discorde: une tarification transitoire. En effet, les assureurs estiment que le système actuel de la Fédération suisse des psychologues (FSP), qui date de 2014-2015, est trop ancien et veulent qu’il soit revu. Mais les négociations sont dans l’impasse, relèvent plusieurs journaux romands dont La Liberté.


vendredi 13 mai 2022

Petite voix intérieure : qui me parle ?

La Grande Table idées 

Épisode du jeudi 12 mai 2022 

par Olivia Gesbert

Résumé

Quelle est cette voix que j'entends dans ma tête? La linguiste Hélène Loevenbruck, Médaille de bronze du CNRS 2006, nous parle de l'endophasie, notre voix intérieure. Un phénomène qui n'en finit pas de nous étonner. Elle publie "Le Mystère des voix intérieures".


En savoir plus

Hélène Loevenbruck est linguiste, Médaille de bronze du CNRS 2006. Directrice de recherche au sein du Laboratoire de psychologie et neurocognition à Grenoble, elle étudie de manière interdisciplinaire toutes les dimensions du langage humain. Parmi elles, l’endophasie, ou la parole intérieure.

C’est l’objet de son livre Le Mystère des voix intérieures (Denoël, 04-05-2022), qui s'appuie sur la recherche scientifique autant que sur la littérature et les sciences humaines. Elle montre notamment que la petite voix intérieure a d’abord été l’apanage des écrivains, des poètes, des philosophes. Des auteurs ont transformé nos flux mentaux en oeuvres littéraires majeures dit-elle, de Joyce à Edouard Dujardin, qui a théorisé le “monologue intérieure". Joyce se serait inspiré de son livre Les lauriers sont coupés (1887) pour écrire le célèbre monologue de Molly Bloom dans Ulysse. Arthur Rimbaud, Dorothy Richardson, Virginia Woolf ou encore William Faulkner ont également reproduit le flux de conscience ou "stream of consciousness".

Lire la suite et écouter le podcast ...


La Colombie autorise le suicide assisté pour les malades

franceinfo avec AFP  Publié 

L'euthanasie est déjà légale dans le pays depuis 1997.

Victor Escobar, un patient de 60 ans atteint de plusieurs maladies et en attente d'euthanasie, tient une bouteille d'oxygène dans sa maison, le 13 octobre 2021 à Cali, en Colombie. (LUIS ROBAYO / AFP)

C'est une première en Amérique latine. La Cour constitutionnelle de Colombie a autorisé le suicide assisté par médicament pour les malades sous la supervision d'un médecin, selon un arrêt transmis à la presse jeudi 12 mai. "Le médecin qui aide une personne en proie à une souffrance intense ou à une maladie grave et qui décide librement de disposer de sa propre vie agit dans le cadre constitutionnel", a jugé la Cour.

Lire la suite ...


En Autriche, une lycéenne se bat pour briser le tabou de la santé mentale des jeunes

Isaure Hiace, édité par Xavier Allain    Publié 

Laura Schuh est le visage d’une campagne réclamant plus de moyens pour aider les jeunes atteints de problèmes psychiques. 







À seulement 18 ans, Laura Schuh a décidé, avec beaucoup de courage, de partager son histoire. Elle explique qu’avant la crise du coronavirus, elle souffrait déjà de troubles dépressifs mais les repoussait. Lorsque la pandémie éclate, elle vit avec sa famille dans un petit village de Basse-Autriche et raconte que l’enfermement, l’isolement social et les cours à distance l’ont fait sombrer peu à peu.

Lire la suite et voir la vidéo ...


#PréventionCocaïne : la nouvelle campagne digitale pour informer sur la cocaïne

 Mildeca

Publié le 03/05/2022

actu_cocaine.jpg
La France connait depuis quelques années une forte hausse de la consommation de cocaïne qui s’accompagne d’une augmentation du nombre de complications médicales et d’effets sévères sur la santé liés à cette consommation. Ce sont près de 10 000 hospitalisations par an qui ont lieu, ainsi que de nombreuses complications médicales dont la gravité et la fréquence augmentent.

Face à ce constat, la MILDECA souhaite sensibiliser et informer le public, les usagers et leur entourage sur la dangerosité de ce produit qui bénéficie encore trop d’une image positive.
Associations, collectivités locales, encadrants et personnes en lien avec les jeunes, nous vous invitons à diffuser/reprendre cette campagne largement.

[...]

De la coca à la cocaïne : un désastre pour l’environnement

La cocaïne est une drogue issue des feuilles du cocaïer. Les feuilles sont traitées chimiquement pour obtenir une pâte transformée ensuite en poudre. Elle est produite principalement en Colombie, au Pérou et en Bolivie. Sa production a un fort impact environnemental :

  • importante pollution de l’eau et des sols liée aux produits chimiques nécessaires à la transformation de la feuille de coca.
  • déforestation à grande échelle pour planter de nouveaux plants de coca.

 

charte_02_cocaineloi.png

La cocaïne et la loi

La cocaïne est une drogue classée parmi les stupéfiants.

  • Sa détention et son usage sont interdits, en consommer peut faire encourir jusqu'à 1 an de prison et 3 750€ d'amende.
  • Les incitations à l’usage, au trafic et la présentation du produit sous un jour favorable sont aussi interdites et peuvent entrainer jusqu’à 5 ans de prison et 75 000€ d’amendes.
  • Le trafic, interdit lui aussi, est puni de peines de prison jusqu’à 30 ans et d’amendes jusqu’à 7 500 000€.

Recréer des espaces de pensée, pour porter un projet de psychiatrie humaniste

 11 MAI 2022

Les Assises citoyennes du soin psychique ont répondu présentes !

Les Ceméa sont inscrits historiquement dans le champ de la psychiatrie et de la santé mentale, notamment grâce à la mise en œuvre de stages dans les hôpitaux psychiatriques, autour de la question de l’amélioration du cadre de vie des patient·es. Nous étions alors dans les années 40-50. 

Depuis, les Ceméa continuent à agir dans ce secteur, porteurs avec d’autres d’un projet toujours d’actualité de psychiatrie humaine.

Il nous faut cependant constater que le secteur de la santé mentale va mal. La remise en cause minutieuse et patiente par les pouvoirs publics de la psychiatrie de secteur, les contraintes budgétaires toujours plus fortes ou encore les difficultés grandissantes pour les soignant·es d’exercer leur métier dans des conditions décentes sont autant d’éléments qui viennent mettre en difficultés chroniques le secteur. Si l’on rajoute à cela la tendance dominante de limiter, voire d’interdire certaines références théoriques ou la possibilité de travailler dans le cadre de collectif qui permette de penser sa pratique, alors les professionnel·les crient leur impossibilité de travailler dans de bonnes conditions et la perte de sens de leur action.

C’est bien dans cette dynamique, qu’est né le besoin de proposer un espace de rencontres plurielles qui permettent pendant quelques jours de (re)penser la pratique et de porter des propositions aux futur·es élu·es, notamment les député·es. Les assises citoyennes du soin psychique ont alors vu le jour !

Les Ceméa ont contribué à la dynamique de ces Assises citoyennes qui se sont déroulées les 11 et 12 mars 2022. Ce projet s’est construit pas à pas en lien étroit avec des collectifs, dans lesquels les Ceméa sont investis (Printemps de la Psychiatrie, Collectif des 39).

Lire la suite ...


Placer le soin psychique au coeur de la cité

Des assises pour se lever. Associations, collectifs et syndicats de la psychiatrie, du médico-social, de l'éducation se sont donnés rendez-vous à la bourse du travail de Paris les 11 et 12 mars 2022 pour ouvrir un débat public face à la déshumanisation du soin.

Plusieurs réseaux de la psychiatrie, du médico-social, de l'éducation sont vent-debout contre la casse du service public. Cinq cents personnes se sont rassemblées à Paris pour témoigner de la crise de l'accueil et de la déshumanisation du soin, deux cents autres avaient demandé leur inscription, la jauge des locaux a tranché. Patrick Chemla, psychiatre, collectif des 39, rend compte d'une longue et laborieuse préparation faite de rencontres en visio et de contacts tous azimuts et se dit rassuré par cette mobilisation. Delphine Glachant, collectif Printemps de la psychiatrie et présidente de l’Union Syndicale de la Psychiatrie fait état de la dynamique de résistance qui fleurit au sein de nombreuses équipes engagées dans la relation humaine et rappelle l'objectif poursuivi de "revalorisation du soin psychique dans la cité".

Cemea

Lire la suite et voir les vidéos ...