blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 20 août 2020

Le plaisir féminin au cinéma

À retrouver dans l'émission
LA GRANDE TABLE D'ÉTÉ
par Maylis Besserie

LE 18/08/2020

À l'occasion du numéro d'été de la revue de cinéma Revus et Corrigés, consacré au sexe dans l'histoire du cinéma, nous nous intéressons à la représentation du plaisir féminin à l'écran. Avec Esther Brejon, Marie-Camille Bouchindomme et Geneviève Sellier.

Hedy Lamarr dans Extase de Gustav Machaty (1933)
Hedy Lamarr dans Extase de Gustav Machaty (1933) Crédits : Getty

En 1933, le film Extase du cinéaste tchèque Gustav Machaty fait scandale : il est le premier à représenter une scène d'amour non-coupée, centrée qui plus est sur le personnage féminin, Eva (incarnée par Hedy Lamarr). Inspiré librement du roman L'amant de Lady Chatterley de D.H Lawrence, le film montre la sexualité féminine, pour elle-même et non comme un moyen au service d'autres fins ; la quête et l'appropriation de son plaisir est pour la femme une manière de s'émanciper. 
L’amant est réduit à sa fonction utilitaire. La scène d’orgasme est autour du plaisir du personnage féminin, l’amant disparaît du cadre. La caméra fait un gros plan sur son visage à elle. Esther Brejon

La vulva è bella!

Le Soir Magazine Journal numérique

Le sexe féminin affirme aujourd’hui sa diversité. Une revendication qui s’inscrit dans l’histoire du féminisme.

La vulva è bella!

Elle revendique ses lèvres, petites et grandes, ses courbes et plis qui évoquent une fleur. Elle défend son «bouton de rose », petit nom que le XVIII e siècle libertin donna au clitoris ainsi que l’entrée de son monde vaginal. Sa pilosité aussi. Depuis quelques années, la vulve féminine s’affirme, s’expose et révèle ses différences. The vulva gallery et ses 549.000 abonnés, point de vulve, v.u.l.v.a., vulves partout, vulva casting, clitoriscious, clitoridea… : comptes Instagram, comme blogs, articles de presse, publications scientifiques et ouvrages grand public se centrent aujourd’hui sur le sexe féminin et révèlent sa diversité, son fonctionnement et sa puissance. La vulve se revendique et ses différentes composantes se transforment en bijoux, porte-clefs, graffitis ou s’affichent sur des tee-shirts, chaussettes, posters, agendas, calendriers ou sacs de toile comme ceux de l’artiste belge Natacha De Locht.




mercredi 19 août 2020

«Les Heures heureuses», une révolution dans la psychiatrie

 PAR IMAGES EN BIBLIOTHÈQUES & MEDIAPART
« Ici, on n’attachait pas les malades. » C’est un soignant qui parle de ce qui se passait à Saint-Alban à partir des années 1940. Grâce à des bouts de films tournés en super 8, quelques photos d’époque et des témoignages, Martine Deyres parvient à raconter ce lieu de résistance et à en transmettre toute l’humanité.

https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2020/08/07/saintalbanheuresheureuses.png

C’est un lieu historique de la psychiatrie contemporaine, un lieu quasi mythique. À l’hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole, en Lozère, s’est inventée durant la Seconde Guerre mondiale une forme de soins qui permit à ses aliénés de ne pas mourir de faim, comme quelque 40 000 internés en France. Ici, les patients, les résistants, les poètes ou philosophes (Paul Eluard, Tristan Tzara, Georges Canguilhem, les frères Freinet…) ont trouvé refuge, ont travaillé, vécu, composé ensemble, la singularité de chacun n’étant que l’autre face de la solidarité envers tous.
Un médecin fut à l’origine de cette révolution : François Tosquelles, réfugié espagnol condamné à mort par le régime franquiste, est arrivé à Saint-Alban en 1940. D’autres l’ont accompagné : Lucien Bonnafé, Jean Oury, Paul Balvet, Frantz Fanon… Ils ont milité pour une psychiatrie ouverte, où le travail est associé au soin, où une parole ne surplombe pas une autre, où chacun trouve sa place dans un collectif et un lieu accueillants. Une pratique dont l’écho se fait encore entendre lorsque certains praticiens, s'interrogeant sur les valeurs qui gouvernent la discipline, parlent de “psychiatrie de secteur”, de ”psychiatrie institutionnelle”, de nécessité de “soigner aussi l'hôpital”.
Les Heures heureuses. France, Suisse, Belgique. 2019. 77 min. // Auteure & réalisatrice : Martine Deyres // Image : Jean-Christophe Beauvallet, Jean-Christophe Gaudry, Dino Beruglia, Antoine-Marie Meert // Son : Olivier Hespel, Marianne Roussy, Olivier Schwob // Montage : Philippe Boucq, Catherine Catella, Martine Deyres // Musique : Olivier Brisson // Production & diffusion : Les Films du Tambour de Soie, Bande à Part Films, Lux Fugit Films, RTS - Radio Télévision Suisse
download
Chaque mois, Mediapart met en ligne un documentaire intégral choisi dans une sélection faite par Images en bibliothèques. Ces films sont à disposition de nos abonnés pendant trois mois. Retrouvez tous les films déjà diffusés en cliquant ici.


Thouars. Perrine Arru signe un documentaire sur la vie des personnels en psychiatrie

Avec son documentaire « La Psy en pièce », Perrine Arru montre comment une troupe, constituée de personnels en psychiatrie, répète une pièce écrite pour dénoncer les dérives que subit leur secteur …

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMDA4OTY5YmUwMDA4MTljMmM1YmJlZDI4YmUxY2RjYjEzM2Q?width=1260&height=712&focuspoint=50%2C50&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=9b32c19414a27c6ead6a5875e77b4ce21be6b5cdab0e6066c1b26ddfc9016106


Une photographe explore les asiles abandonnés pour restaurer la mémoire des internés du XIXe siècle

franceinfo: culture


C'est un travail unique entrepris par la photographe Timea Jankovics. Elle explore les asiles abandonnés dans le monde. Elle travaille et expose notamment au musée Henri Theillou de Clermont, dans l'Oise. 


Un asile abandonné
Un asile abandonné (Timea Jankovics)
Redonner une place aux oubliés. Ces hommes et femmes, qui au XIXe et début du XXe siècle passèrent le plus clair de leur existence dans un asile, loin de la société. Timea Jankovics parcourt le monde pour photographier et étudier les hôpitaux psychiatriques désaffectés. Des établissements souvent laissés à l'abandon dans les années 60. Sur place, elle trouve du mobilier, des effets personnels. Le temps est comme suspendu. Elle a tissé des liens étroits avec le musée Henri Theillou, situé au sein du centre Hospitalier Isarien à Clermont, dans l'Oise. Elle y expose son travail. Saisissant.
Des tables chirurgicales qui font froid dans le dos, des lits abandonnés, des valises, des lettres, des vêtements...comment imaginer découvrir autant d'objets du quotidien dans un asile abandonné ? On pourrait croire à une plongée dans un film d'épouvante. Mais non, l'artiste hongroise Timea Jankovics n'invente rien. Depuis 2012, elle parcourt les vestiges d'une histoire souvent difficile aux États-Unis et en Europe. "J'ai découvert des objets laissés en place comme s'il y avait eu l'apocalypse et que tout le monde était parti à toute vitesse" raconte-t-elle.

L’interruption médicale de grossesse, autorisée en cas de détresse psycho-sociale

logo-medisite - Anne-Laure Jaffrelo
Pauline Capmas-Delarue, journaliste santé, publié le 10/08/2020

Parmi les différents amendements du projet de loi bioéthique, adopté par les députés le 1er août, celui sur l’interruption médicale de grossesse a fait couler beaucoup d’encre. Il prévoit la prise en compte de la détresse psycho-sociale des femmes. Mais qu’est-ce que cela signifie, concrètement ?

Samedi 1ᵉʳ août, le projet de loi bioéthique a été adopté en deuxième lecture par l’Assemblée Nationale. Celui-ci autorise notamment la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples lesbiens, la levée de l’anonymat des donneurs de gamète ou encore la réforme de la filiation.

Ce projet de loi comporte aussi un volet sur l’avortement. Au dernier moment, dans la nuit de vendredi à samedi, les députés ont approuvé un amendement du PS sur les interruptions médicales de grossesse (IMG). Celui-ci précise qu’elles peuvent être pratiquées en cas de “détresse psycho-sociale” de la femme.

"Salut à toi jeune D4", la vidéo des internes en psy de Limoges

logo-medisite - Anne-Laure Jaffrelo

What's up Doc - Home | Facebook

Par MÉLANIE PHILIPS   10/08/2020 
Les internes en psychiatrie de Limoges ont réalisé une vidéo à destination des futurs internes. Parodie de la fameuse vidéo " salut à toi jeune entrepreneur ", elle est faite pour attirer les D4 à choisir la psy à Limoges.  
Les internes en psychiatrie de Limoges ont voulu présenter leur spé d’une façon disons… Originale ! Ils ont parodié la célèbre vidéo du jeune entrepreneur, version jeune D4. Le but de cette vidéo, c’est d’attirer des futurs internes dans leur spécialité qu’est la psy, mais aussi dans leur ville. « Est-ce que tu préfères faire des contre-visites à 21H après une journée de merde au bloc? Voire même prendre le risque de te faire remplacer par une machine après 10 ans d’étude ? Ou bien commencer à soigner très rapidement des gens dans une spécialité en plein essor ? » 


Evolution de l'activité sexuelle des 18-44 ans : du nouveau ?

Univadis - MD101 Consulting
À retenir
« Combien de fois avez-vous eu une activité sexuelle au cours des 12 derniers mois ? », « Combien de partenaires sexuels avez-vous eu au cours des 12 derniers mois ? ». Ces deux questions ont été posées à plus de 8.000 hommes et femmes âgés de 18 à 44 ans et vivant aux États-Unis. Objectif ? Quantifier la fréquence d’activité sexuelle entre 2000-2002 et 2016-2018. 

Canicule : «Nous devons réfléchir aux Ehpad de demain»

Par Johan Maviert — 
Dans un EPHAD à Kaysesberg, le 16 avril. Photo Jean-François Badias. AP

Anita Rossi dirige deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) dans le XIVe arrondissement de Paris. Elle explique les mesures mises en place pour protéger les résidents contre la canicule, dans un contexte compliqué par la crise du Covid.

Du lithium dans l’eau potable pour prévenir les suicides ?

https://www.maxisciences.com/img/channels/gs/fr/mobile/logo-science.jpg

Alors que la pandémie semble augmenter l'incidence des taux de suicide, les scientifiques cherchent à identifier de nouvelles manières de les prévenir.

Ajouter du lithium à l’eau potable, une stratégie efficace pour prévenir les suicides ? C’est ce que suggèrent des chercheurs de la Brighton and Sussex Medical School (Angleterre) dans une étude publiée dans le British Journal of Psychiatry le 27 juillet dernier. À travers leurs recherches, les scientifiques ont identifié un lien entre des taux de suicide plus faibles et les zones géographiques où l’eau potable contient de forts niveaux de lithium.

Si l’idée d’enrichir de manière délibérée l’eau avec un produit chimique potentiellement psychotrope peut sembler farfelue, le lithium est déjà largement utilisé en médecine. Il entre dans la composition des traitements des épisodes maniaques et dépressifs ou de la bipolarité, car il stabilise l'humeur. Il est même parfois surnommé l’“ion magique”

Les légumes, les céréales, les épices et l'eau potable en contiennent d’ailleurs naturellement.


Femmes victimes de violence et en détresse psychologique : Plus de 4.000 appels pendant la période de confinement


Accueil | La Presse de Tunisie    
 
TUNISIE
Une table ronde a été tenue, hier, à l’Onfp sur le thème «Covid-19 et santé sexuelle de la femme». La violence intrafamiliale pendant la période de confinement figure parmi les thèmes qui ont été abordés par les intervenants.

La période de confinement a été très mal vécue par un grand nombre de femmes qui ont eu du mal à accepter non seulement le cloisonnement mais le rythme de vie soudain imposé par la lutte à l’échelle nationale contre la propagation du coronaires. Contraintes de se cloîtrer avec mari et enfants avec obligation de ne pas sortir pendant le couvre-feu, plusieurs femmes ont été victimes de violence, générée par une trop grande promiscuité avec des partenaires qui ont du mal à supporter cette sensation de «lion en cage».
Les divergences de points de vue et les prises de bec… au sein des couples ont fini par transformer, en effet, les foyers en arènes où le plus fort finit par prendre le dessus en recourant, non seulement à la violence verbale mais également physique. Enfermées chez elles avec des partenaires agressifs et violents, la détresse et la peur ont fini par provoquer des crises d’angoisse chez ces femmes fragilisées psychologiquement. Le numéro vert d’aide psychologique ,qui a été mis en place avec au bout du fil des psychiatres et des psychothérapeute qui prodiguent des conseils et apportent du réconfort aux personnes en proie à des troubles anxiogènes et qui supportent mal les effets du confinement, croule sous les coups de téléphone de ces femmes victimes de la violence de leurs compagnons.

Hausse de la violence intrafamiliale et des tentatives de suicide

D’après les chiffres, la cellule d’assistance psychologique a reçu plus de 4.000 appels pendant la période de confinement dont 62% viennent de femmes. Ce sont les régions du Nord du pays qui comptabilisent le plus grand nombre d’appels (1.190) suivies du Centre (572) et du Sud (349). La moyenne d’âge de ces femmes, dont seulement 38% souffrent d’antécédents psychologiques alors que la majorité a affirmé n’avoir pourtant souffert d’aucun trouble psychologique jusqu’au confinement, se situe autour de 37 ans.




Art brut : les mondes intérieurs de Massou, ermite mué en artiste, disparu au printemps

franceinfo:  culture   publié le 

Du travail sur des pierres, des collages et des appels au genre humain

Massou creuse des galeries, déterre des pierres gigantesques qu'il aligne, érige des pyramides ou sculpte des sphinx. Il réalise également des collages. Comme il ne sait ni lire ni écrire, il fixe son "message" sur des cassettes, des centaines de cassettes. Sur ces bandes magnétiques, il raconte la fin du monde, la surpopulation, le désastre écologique, le soleil blanc... Il intime à l'humanité de ne plus se reproduire et d'attendre les extraterrestres pour aller à "Sodorome", ce paradis où les enfants ne souffriront plus.

Deux divinités illuminent son récit eschatologique : Brigitte Bardot et Marie-Ange, "la fille du comte" qu'il a croisée dans son enfance lorsque sa mère travaillait au château de Rubelles en Seine-et-Marne.

Pour lui éviter l'asile, sa mère lui offre la forêt

Dans les années 70, sa mère décide de retourner dans le Lot de ses ancêtres. Elle ne veut plus que son fils de 20 ans soit interné en psychiatrie. Elle achète une vieille ferme entourée d'une forêt de 5 hectares. Un bois de châtaigniers qui deviendra la page blanche sur laquelle va s'inscrire le travail de Massou.

En 1997, "sa mère m'a dit sur son lit de mort : +c'est pas un mauvais garçon+", dit André Bargues, l'ancien maire de Marminiac, village lotois de 360 âmes entre Bergerac et Cahors, qui est ainsi devenu le "protecteur" de Massou pendant près de 20 ans.



Une photo de Massou décolorée par le temps, à Marminiac (30 juillet 2020) (LIONEL BONAVENTURE / AFP)


Racisme dans la relation médecin/patient : toutes les armes se justifient-elles ?





« Le Dr. J. Marion Sims avec Anarcha » par Robert Thom. Courtesy of Southern Illinois University School of Medicine, Pearson Museum. Le racisme systémique a bien existé dans la médecine, notamment aux Etats-Unis
Paris, le samedi 3 août 2020 – Nous avons évoqué cette semaine comment la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) avait sévèrement condamné l’initiative d’un groupe de professionnels de santé (baptisé Globule Noir) proposant des listes de médecins ou infirmiers qualifiés de "racisés", en réponse à la demande de certains patients. « La folie identitaire conduit à cela : choisir son médecin en fonction de la couleur de son épiderme et publier des listes de médecins noirs » a déploré la LICRA. L’infirmier à l’origine de l’alerte, Vincent Lautard, membre du Printemps Républicain est revenu dans une tribune publiée par Marianne sur les motivations de son action. « On est clairement ici dans de la discrimination professionnelle basée sur la couleur de peau. Les infirmières considérées comme blanches sont donc exclues de ce processus de recherche de professionnels de santé. Après que j’ai dénoncé leur tweet, leur compte Twitter qui comptait plus de 2900 abonnés a été désactivé. On retrouve quand même des publications sur leur compte Instagram. On peut constater qu’elles ont participé en 2017, au camp d’été décolonial, un camp interdit aux blancs. (…) Ces deux exemples sont certes minoritaires dans le secteur de la santé, mais symbolisent une lame de fond identitaire qui touche l’ensemble de notre société. Nous ne pouvons plus nous voiler la face et laisser les identitaires de gauche comme de droite s’emparer du politique et imposer leur agenda. Nous devons défendre le pacte républicain » s’insurge-t-il.

Détresse des familles: peut-on éviter le pire ?

huffpost-logo - Le Cercle des économistes
Par Lucie Couillard  05/08/2020

QUEBEC

Un homme autiste de 32 ans est accusé d'avoir tué sa mère. Il demeurait avec elle depuis quelques semaines seulement. Ce drame aurait pu être évité si elle avait pu obtenir des services pour son fils.


Malheureusement, encore trop de drames familiaux surviennent au Québec dû à la méconnaissance de la maladie mentale et au manque d’information et de ressources.
Il faut en parler ouvertement pour contrer les tabous et trouver des solutions aux problèmes vécus par les familles lorsque le proche est atteint. Les familles se sentent abandonnées par le système, qui ne répond pas aux besoins spécifiques de la personne affectée, surtout si elle refuse toute aide. On vit une sorte de déshumanisation de notre système de santé qui s’installe tranquillement, mais sûrement.
Le dimanche 26 juillet, une dame âgée de 57 ans est décédée. Elle a été retrouvée inanimée, le lendemain, dans sa résidence du Centre-du-Québec. Cette mère de famille avait demandé aux policiers de forcer son fils à subir une évaluation psychiatrique quand elle a vu qu’il n’était vraiment plus contrôlable. Son fils autiste de 32 ans demeurait avec elle depuis quelques semaines seulement et il est accusé d’avoir tué sa mère.