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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 23 avril 2020

Le CH Henri-Laborit propose une consultation psychiatrique Covid-19 en langue des signes

Publié le 22/04/20
Le centre médico-psychologique (CMP) Signes du CH Henri-Laborit à Poitiers (Vienne, lire notre article) propose une cellule d’accompagnement psychologique à destination des personnes sourdes qui souhaitent disposer d'une aide dans le cadre de la crise du coronavirus et du confinement. Cette écoute prend la forme de consultations en langue des signes pour tout adulte et adolescent de plus de 12 ans présentant des difficultés et des troubles psychiques. La cellule est ouverte les lundi, jeudi et vendredi de 9 heures à 17 heures et le mardi de 9 heures à 12 heures.

Vidéo-[COVID-19] Accompagnement psychologique par le CMP Signes ...

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Emmanuelle Deleplace

Coronavirus : le confinement en hôpital psychiatrique

Fichier:France Bleu Mayenne logo 2015.svg — Wikipédia
Par 
Confinement oblige, dans les services de psychiatrie, les patients ne peuvent plus recevoir de visites, ni participer à leurs activités de groupe. Pour les soignants, ils faut doser, entre contraintes sanitaires et tolérance, pour ne pas que l'équilibre précaire ne vole en éclats.
Le confinement en hôpital psychiatrique
Le confinement en hôpital psychiatrique © Maxppp - .
Le confinement est pénible pour tout le monde, mais, plus ou moins. Les gestes barrières, les distanciations sociales, on a parfois du mal à s'y conformer. Mais, pour certains d'entre nous, c'est encore plus difficile. C'est le cas dans les services de psychiatrie. Les patients ne peuvent plus recevoir de visites, ni sortir en permission, ni même participer à leurs activités de groupe, si importantes pour leur équilibre psychique. Les soignants doivent doser, entre l'obligation de la prévention et une certaine tolérance, le risque étant que le précaire équilibre, ne vole en éclats. 

"la distanciation sociale, c'est totalement impossible"

Maxime est infirmier au SPAL, le Service Psychiatrique Adultes de Laval. Chaque jour, il doit répéter aux patients, les gestes simples, qu'ils sont souvent incapables de réaliser. "Le lavage des mains, raconte-t-il, il faut le répéter, le refaire, encore et encore, c'est indispensable. Mais la distanciation sociale, c'est tout bonnement impossible"! 


Psychiatrie et confinement : 2,5 M de patients en souffrance

Handicap.fr
 • Par 
L'Académie nationale de médecine alerte à son tour sur les "conséquences de l'épidémie sur les malades mentaux (sic) et les soins psychiatriques". Selon elle, elles sont "majeures" et "alarmantes". Pour quelles raisons ?

Y-a-t-il urgence à venir au secours de la psychiatrie en cette période confinée ? L'Académie de médecine semble le penser puisque, le 21 avril 2020, elle se fend d'un communiqué pour déplorer sur une situation « alarmante » qui pourrait avoir des conséquences « majeures ». Elle fait ainsi écho de l'appel au secours d'une centaine de médecins qui, dans une tribune publiée le 8 avril dans Le Parisien, s'inquiétaient du sort des 2,5 millions de personnes prises en charge en psychiatrie (article en lien ci-dessous). « Ce sont les grands oubliés de la crise », avait martelé Marion Leboyer, directrice de FondaMental, fondation dédiée aux pathologies mentales.

Coronavirus : Après le confinement, « on craint de devoir gérer une seconde vague psychiatrique »

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INTERVIEW Alors que depuis un mois les urgences psychiatriques sont en baisse, le Dr Raphaël Gourevitch qui dirige le centre psychiatrique d’orientation et d’accueil (CPOA) basé à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, craint un afflux de patients dans les semaines à venir

Rupture de traitement, anxiété et idées suicidaires liées au confinement. Alors que pendant un mois les urgences psychiatriques ont été délaissées par les patients, le Dr Raphaël Gourevitch qui dirige le centre psychiatrique d’orientation et d’accueil (CPOA)*, basé à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, s’inquiète de voir arriver dans les semaines à venir une vague de patients en rupture de traitement ou particulièrement affectés par la période que nous traversons.

Depuis le début du confinement, avez-vous constaté un afflux de patients qui peinent à gérer cette période ?


Étonnamment, c’est plutôt l’inverse qui s’est produit. Lors de l’annonce des mesures de confinement, nous étions dans l’expectative ; on pouvait s’attendre, dans ce contexte de stress généralisé, à un déferlement de patients vers les urgences psychiatriques. En réalité, chez nous, le nombre de patients a été réduit de deux tiers au cours des quatre premières semaines. D’ordinaire, on voit environ une trentaine de patients chaque jour, on tourne aujourd’hui plutôt à dix. Et nous avons des retours similaires un peu partout.

Dans un hôpital psychiatrique de Marseille, la crainte de "l'effet cocotte-minute"

AFP      Publié le 
Dans un hôpital psychiatrique de Marseille, la crainte de
"Le remède ne doit pas être pire que le mal, il faut éviter l'effet cocotte-minute": à l'hôpital psychiatrique marseillais de Valvert, le confinement pour lutter contre le coronavirus a poussé les soignants à se réinventer, sans renier leurs principes d'ouverture.
Derrière son masque à fleurs fait maison, Stéphanie Toy-Riont, psychiatre, résume le dilemme: "Du jour au lendemain, le collectif soignants-soignés devenait dangereux. L'inverse de ce que nous défendons depuis toujours !"
Avec ce coronavirus qui fait des dizaines de milliers de morts à travers la planète, le monde extérieur est devenu un danger potentiel pour les patients alors que l'établissement multiplie habituellement les passerelles, fier de son concept d'hôpital ouvert.
Gestes barrières, distanciation sociale, fin des permissions de sortie pour les patients, interdiction des visites familiales: depuis plus d'un mois, aux Tilleuls comme aux Lavandes, aux Cèdres et dans la dizaine de pavillons éparpillés parmi les pins, le coronavirus a tout bousculé, même si aucun cas n'a été détecté jusqu'à présent.

Aux Hôpitaux de Saint-Maurice, on prend soin des SDF atteints du Covid-19

Par Marine Legrand    Le 21 avril 2020
 Saint-Maurice, mardi. Antonio, 52 ans, sans-abri atteint du Covid-19, est confiné dans cette chambre dans cette unité dédiée aux SDF ayant le coronavirus.
Saint-Maurice, mardi. Antonio, 52 ans, sans-abri atteint du Covid-19, est confiné dans cette chambre dans cette unité dédiée aux SDF ayant le coronavirus.  LP/Marine Legrand

Antonio (le prénom a été modifié) a le souffle court. Ce SDF de 52 ans atteint par le Covid-19 cherche l'air derrière son masque chirurgical. Mais, désormais, l'homme est entre de bonnes mains. Il est arrivé lundi aux Hôpitaux de Saint-Maurice dans l'aile qui vient d'être aménagée spécialement pour recevoir des sans-abri touchés par le coronavirus.
Comme les dix autres SDF malades accueillis actuellement, il est confiné dans une chambre, sous la surveillance bienveillante d'une douzaine de personnels de la Croix-Rouge. C'est cette association qui a été choisie par l'Etat pour gérer l'unité, créée dans une aile désaffectée de psychiatrie.

Suivi infirmier quotidien

« C'est bien que cet endroit existe, confie Antonio. Bon, il y aurait bien quelques travaux de rénovation à faire. Et je m'ennuie un peu, alors j'ai lessivé les fenêtres pour m'occuper. »

La Pass d'Angoulême veille au suivi des plus précaires malgré la crise sanitaire

Publié le 21/04/20


La permanence d'accès aux soins de santé du CH d'Angoulême et tous les acteurs du territoire de Charente restent mobilisés pour assurer le suivi des publics précaires. La crise sanitaire a permis d'accroître encore les coopérations et d'innover.
Depuis plus de quinze ans, la permanence d'accès aux soins de santé (Pass) du CH d'Angoulême (Charente) assure le suivi des publics précaires. Ces années d'expérience lui permettent d'assurer, avec l'ensemble des acteurs du territoire, un bon maillage dans la lutte contre le Covid-19. Au cœur de la crise sanitaire aussi, la Pass fait preuve d'une importante faculté d'adaptation.

La consommation d’alcool chez les jeunes en France

Publié le 07/08/2019




C. COGORDAN,
Paris
Les enquêtes réalisées au collège et au lycée, ainsi que le baromètre santé adulte donnent une image des consommations d’alcool chez les jeunes et des facteurs influençant ces consommations. Chloé Cogordan fait le point sur les données disponibles aujourd’hui.

Les collégiens : l’enquête HBSC 2014 (1)

HBSC (Health Behaviour in School-Aged Children) est une enquête internationale réalisée tous les quatre ans depuis 1982, sous l’égide du bureau Europe de l’OMS, dans 41 pays ou régions, essentiellement européens. La France y participe depuis 1994 et le pilotage de l’enquête est assuré par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). L’enquête est auto-administrée, strictement anonyme et est menée en classe sous la responsabilité d’un enquêteur formé. La dernière édition a eu lieu en 2014.

Aimeriez-vous faire un bébé à un robot ?

LES 400 CULS

 
Entrer dans l’utérus d’une créature artificielle ? Voir comment le sperme humain “épouse” un ovaire synthétique ? Laval Virtual vous propose de vivre cette expérience en direct aujourd’hui. A 11h20, pendant une heure, rencontrez une des créatrices de ce dispositif.
La proposition peut sembler incongrue. Il s’agit, de plonger en pensée dans les bras d’un ovaire géant (comme si l’on était réduit à la taille d’un spermatozoide), puis de se fondre en lui, et de se démultiplier en cellules proliférantes, jusqu’à former un embryon. Après quoi, sortir à l’air libre… en rampant le long d’un goulot. But : « renaître », mais pas dans n’importe quelle peau : dans celle d’un hybride humain-robot. Au Japon, l’expérience est menée depuis 2019 sous des formes sans cesse changeantes. Elle est proposée par l’équipe Internal Space, affiliée à l’Institut de sciences et de technologies (JAIST). Composée de six chercheurs-euses, cette équipe s’est donnée pour but de « promouvoir l’entente et l’harmonie avec les robots ». Il s’agit de lutter contre l’influence délétère des films de SF-catastrophe – 2001 l’Odyssée de l’espace, Terminator ou Alien – qui présentent toujours le robot comme l’équivalent d’un Golem fou.
Dangereuses les machines ?

Dangereuses les machines ? Pas du tout. Au Japon, le message se veut rassurant et les médias serinent que « les robots sont des amis ». Depuis au moins 25 ans, il ne passe pas un jour sans qu’un article répète la leçon : grâce aux robots, les humains se sentent moins seuls. Ca fait de la compagnie. Il n’est d’ailleurs pas innocent que les robots japonais soient souvent développés avec l’air enfantin, fragile ou vulnérable, suivant des principes contraires à ceux qui prévalent ailleurs. Dans la plupart des laboratoires à travers le monde, les recherches s’appuient sur le principe néolibéral du robot performant : les ingénieurs entendent faire des copies optimisées de l’humain, des copies qui, disent-ils, pourraient très vite surpasser l’original.

Particulièrement exposés au coronavirus, les dentistes s’inquiètent pour leur reprise d'activité

Publié le 
Des dentistes et orthodontistes craignent de ne pas pouvoir rouvrir leurs cabinets lors du déconfinement. En contact avec la salive de leurs patients, ils sont très exposés au Covid-19, et ont besoin de matériel de protection.

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMDA0NDAwNDZiNDJmMGFiYjY2M2JiNTFiMzg5Yzk0ZjM5Zjk?width=480&height=270&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=845a635af0c331d5e31a779ec72ab937ecbfefc8ceaf59bb1b18106c3bf5beb9

Ils s’inquiètent. Particulièrement exposés au coronavirus en raison de leur contact avec la salive des patients, dentistes et orthodontistes craignent de ne pas pouvoir rouvrir leurs cabinets lors de la levée du confinement, faute de disposer d’un matériel de protection en quantité suffisante.


Profitant du confinement, des hackers antisémites s'invitent sur Zoom

Slate.fr

David Pargamin — 

Coronavirus : confinés à Toulouse, des étudiants élaborent un système simplifié d'appels vidéo pour les personnes âgées

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Par Karen Cassuto   Publié le 23/04/2020
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2020/04/22/img_6504-4776356.jpg?itok=IVbjMeLJ

Leur projet leur a valu le premier prix d'un concours organisé par HEC, polytechnique et Science Po. Des étudiants toulousains sont en train de mettre en place un système simplifié d'appels vidéo pour les résidents d'Ehpad, et les seniors en général.
Granny. C'est le nom du projet inventé par trois étudiants en ingénierie : Loïs Lequesne en chimie à l'ENSCM (Montpellier), Juliette Combret en génie électrique à l'ENSEEIHT (Toulouse) et Romain Giraudeau en informatique à Polytech Sophia (Nice). A l'origine, ces étudiants décident de réponde à un concours nommé "Hacking Covid 19", lancé par trois grandes écoles parisiennes : HEC, Polytechnique et Science Po. 1 300 personnes y participent. Pour gagner, il faut proposer une solution à un problème engendré par le Coronavirus. Les participants ont 48 heures pour élaborer et proposer leur solution. Pour se réunir et travailler ensemble, les trois Occitans se donnent rendez-vous en vidéo conférence.
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