Ce nouveau dispositif remplacera à partir du premier novembre deux aides publiques sous-utilisées (CMU-C et ACS).
Toujours gratuite pour les plus pauvres, un euro par jour maximum pour les plus vieux : la ministre de la Santé présente mardi la "complémentaire santé solidaire", qui remplacera à partir du premier novembre deux aides publiques sous-utilisées (CMU-C et ACS). Vingt ans après sa naissance, la couverture maladie universelle complémentaire change de nom et de dimension.
La CMU-C, créée en 1999 pour les plus démunis, va en effet avaler l’aide au paiement de la complémentaire santé (ACS), sorte de "chèque santé" mis en place en 2005 pour ceux, moins défavorisés, qui vivent tout de même sous le seuil de pauvreté. Deux dispositifs qui ont bénéficié à près de 7,3 millions de personnes en 2018 (5,63 pour la CMU-C, 1,27 pour l’ACS selon le Fonds CMU), mais sont loin d’avoir atteint tous leurs publics : le non-recours est estimé entre 34% et 45% pour la CMU-C et entre 41% et 59% pour l’ACS, d’après la Drees.
Votre travail a-t-il un sens ? Ce que travailler aujourd'hui signifie.
Certains mots sont d’un usage si courant qu’on finit par les utiliser sans en interroger le sens. Comme celui de "travail". Depuis la nuit des temps l’homme travaille : une activité qui n'a pourtant pas cessé d'évoluer depuis le paléolithique. Qu'est-ce que le travail aujourd’hui ? Est-il devenu une marchandise ? Qu'achète-t-on sur le marché du travail ? Pourquoi et comment est apparu le Code du travail ?
La lutte contre le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté dans le monde sont-elles compatibles ?
Vous qui avez une mémoire phénoménale, vous vous souvenez sans doute qu’hier, je consacrais ma chronique aux travaux de l’américain William Nordhaus, prix Nobel d’économie 2018, arguant de la traduction en français, et conséquemment de la lecture d’un de ses livres, pour le faire.
Ce matin, ce sont les lauréats 2019 qui m’ont inspiré la chronique du jour. Ils sont trois : un indien, Abhijit Banerjee ; un américain, Michael Kremer ; et une Française, Esther Duflo. Esther Duflo : un peu comme Michel Legrand à ses débuts, il aura fallu que cette dernière perce d’abord aux Etats-Unis, en rejoignant l’équipe des conseillers de Barack Obama, pour qu’on la remarque en France.
À partir de ce mardi et jusqu'à jeudi, est organisé le 1er festival du film social à Paris et dans six villes de France : 31 films sont proposés, du long au court-métrage, fiction ou documentaire qui ont tous comme point commun d'aborder des thèmes souvent passés sous silence au cinéma.
Le premier festival du film social débute ce mardi jusqu'au 17 octobre à Paris et dans six villes de France. Pendant ces trois jours, 31 films seront en compétition, des longs ou courts-métrages qui donnent tous la parole à celles et ceux que l'on surnomme "les invisibles" et que l'on voit rarement au cinéma.
(Crédits : BENOIT TESSIER) Voici une série de chiffres incontestables pour cadrer le phénomène migratoire et dissiper quelques malentendus. Lire la suite et voir la vidéo ...
Alors qu’une «stratégie nationale» est en projet pour repenser ce secteur sinistré, «Libération» est allé à la rencontre des premiers concernés. Cette semaine d’anciens jeunes de l’Aide sociale à l’enfance.
Dix mois qu’ils l’attendaient. Après moult reports, la réforme de la protection de l’enfance, réclamée par les professionnels du secteur comme les observateurs, sera présentée en détail ce lundi. Promise par le secrétaire d’Etat Adrien Taquet lors de sa prise de fonction en janvier, cette «stratégie nationale de prévention et de protection» est attendue avec une forte dose de scepticisme au vu des mesurettes annoncées jusqu’ici.
La baisse du nombre de médecins libéraux est généralisée en Île-de-France, toutes spécialités et tous départements confondus, selon les dernières données de l’URPS médecins libéraux Île-de-France, qui propose des pistes pour améliorer en urgence l’offre de soins sur le territoire.
Les médias et les pouvoirs publics parlent régulièrement de la pénurie de médecins généralistes. Certes, l’Île-de-France est aujourd’hui le premier désert médical de France métropolitaine, et souffre d’une pénurie de médecins généralistes. Mais cela ne doit pas faire oublier le fait que les autres spécialités « souffrent également de graves déficits », rappelle l’URPS, ce qui peut poser de sérieux problèmes de coordination et d’accès aux soins.
Selon les dernières données du syndicat (1er juin 2019), la baisse du nombre de médecins libéraux est généralisée en Ile-de-France, toutes spécialités et tous départements confondus. En l’espace de huit ans, les spécialités les plus touchées sont la psychiatrie (- 30% des effectifs libéraux franciliens), la gynécologie (- 29 %), la dermatologie (- 25 %), l’ORL (- 21%) et la rhumatologie (- 21 %). Les moins exposés étant les pneumologues, les radiologues et les endocrinologues avec des baisses d’effectifs inférieures à 5 %.
Les élections à la présidence de la CME ont débuté. Et déjà, les règlements de compte vont bon train.
Le processus d’élection à la CME ne fait que commencer, que, déjà, les accusations de triche se multiplient. Pour rappel, les scrutins du premier tour de l’AP-HP se déroulent entre les 14 et 20 octobre pour le premier tour, entre les 15 et 24 novembre pour le 2e tour. Le nom du président de la CME ne sera en revanche connu qu’en janvier prochain.
Le nombre total de membres à élire directement à la CME est de 64 (mais le nombre total avec ceux siégeant de plein droit s’élève à 90). D’ores et déjà, trois candidats se sont déclarés pour prendre la tête de la CME de l’AP-HP : deux psychiatres (les professeurs Bernard Granger et Michel Lejoyeux), ainsi qu’un néphrologue, le professeur Remi Salomon.
L’ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants) vient de rejoindre le collectif Inter-Urgences et participera à la grande manifestation qui se déroulera mardi 15 octobre. En effet, les infirmiers puériculteurs ont aussi des raisons d’être en colère : la réingénierie de leur diplôme stagne alors que cela fait 10 ans qu’ils la demandent. De même, ils estiment que leur spécificité n’est pas assez reconnue et pour cause, Adrien Taquet pour son projet 1000 premiers jours de la vie de l’enfant a lancé une commission dans laquelle figurent des pédiatres, des psychologues mais aucun puériculteur !
En général, les paramédicaux sont oubliés dans les travaux du ministère. On a beaucoup de mal à faire valoir notre plus-value, souligne Emilie Ria, vice-présidente de l’ANPDE et responsable de la commission hospitalière de l’association. En effet si le 7 octobre, l’association a annoncé via un communiqué rejoindre le Collectif Inter-urgences c’est parce que les infirmiers puériculteurs voient également leurs conditions de travail se dégrader. On constate un peu les mêmes problématiques. Or, plus on sera nombreux, plus on se fera entendre, acquiesce la professionnelle de santé.
Elle remarque notamment que les paramédicaux sont rarement cités par les hautes instances. Par exemple, dans le pacte de refondation des urgences, les puériculteurs sont absents. Pourtant, il y a de nombreux passages aux urgences pédiatriques, une simple consultation de puériculture au sein des urgences permettrait un désengorgement. Le gouvernement ne parle que de rendre du temps médical, ce serait une solution pour y parvenir. Si on utilisait les compétences de chacun dans un objectif commun, on pourrait y arriver, argue la puéricultrice.
En réanimation, nous sommes un soignant pour 2 enfants, aux soins intensifs un pour trois et en médecine néonatale, un pour six. L’idéal, pour ce service, serait un pour quatre.