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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 12 janvier 2018

HELITE HIP’AIR, UN AIRBAG POUR PROTÉGER LES PERSONNES ÂGÉES DES CHUTES

Übergizmo

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L'un des risques chez une personne âgée vivant seule, c'est la chute. Il devient alors souvent difficile de se relever pour appeler de l'aide. Il existe aujourd'hui moult solutions high tech pour répondre à ce problème. Voici Helite Hip'Air, un airbag d'un genre nouveau.


Les manageurs découvrent les neurosciences

Le neuromanagement s’intéresse à la motivation, au bien-être ou encore à l’innovation.

LE MONDE ECONOMIE  | Par 
« Le neuromanagement explore différentes notions relatives au monde du travail : la motivation, l’engagement, la coopération, le bien-être, la prise de décision, l’innovation, etc. »
« Le neuromanagement explore différentes notions relatives au monde du travail : la motivation, l’engagement, la coopération, le bien-être, la prise de décision, l’innovation, etc. » NINI LA CAILLE

Les recherches en neurosciences apportent de nouvelles connaissances sur le fonctionnement cérébral. On a ainsi découvert des concepts tels que la plasticité cérébrale (capacité du cerveau à remodeler ses connexions en fonction de l’environnement et des expériences), les neurones miroirs (qui jouent un rôle dans l’apprentissage par imitation ou dans l’empathie), le cerveau social (les relations aux autres), les biais cognitifs, la force des stéréotypes…

Économie politique et subjectivité inconsciente



Samedi 27 Janvier 2018 : Journée CIAP

Espace Analytique 12 rue de Bourgogne 75007 Paris
Gérard Pommier
Le fétichisme de la marchandise selon Freud et selon Marx
 Jan Horst Kepler
 Métonymie, fétichisme et perversion : la structure logique de la plus-value économique
 Point de vue, échanges avec la salle : Alain Vanier
[...]

Toujours plus de traitements mais toujours, toujours plus de patients !

10/01/2018



Dans les pays développés, expliquent trois contributeurs du département de psychologie de l’université d’Otago (Christchurch, Nouvelle-Zélande), les services de psychiatrie se trouvent confrontés à un paradoxe : malgré des moyens croissants pour traiter les problèmes de santé mentale, la détresse psychologique est « également en hausse. »

Rouen : le schizophrène avait frappé trois fois, il est partiellement relaxé

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07/01/2018


Rouen : le schizophrène avait frappé trois fois, il est partiellement relaxé


Justice. Un homme atteint de schizophrénie a été relaxé partiellement par le tribunal. Il avait agressé des passantes dans les rues d’Elbeuf.


La frontière qui sépare l’hôpital psychiatrique du tribunal correctionnel est parfois mince. Jean-Pierre M. (35 ans) voyage souvent entre ces deux espaces. Cette fois, les juges doivent se prononcer sur le cas de cet homme atteint de schizophrénie, qui possède un casier chargé.

Il est renvoyé devant le tribunal pour avoir agressé trois femmes sur la commune d’Elbeuf. Le 22 septembre 2014, une lycéenne de 17 ans croise sa route. Il s’en prend soudainement à elle, la jeune victime s’écroule au sol sous la violence des coups. Il faudra l’intervention d’un automobiliste pour que Jean-Pierre s’éloigne. « Elle m’a bousculé, ça m’a énervé », explique l’homme.

L'atlas interactif sur la santé mentale conçu par l'Irdes et la Drees est officiellement lancé

Annoncé lors des sixièmes journées nationales de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie, organisées à Lille (Nord) en septembre dernier (lire notre article), l'atlas interactif sur la santé mentale est désormais disponible et lancé officiellement. Il a été réalisé par l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), en collaboration avec l’ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS Paca) et avec l’appui de l’équipe Atlasanté, le projet mutualisé de système d’information géographique des ARS. Cet atlas "constitue une base de données territorialisée en santé mentale inédite", soulignent-ils dans un communiqué commun ce 9 janvier. L'un des principaux objectifs est de fournir un outil pour les agences et les acteurs concernés, afin d'élaborer les nouveaux projets régionaux de santé (PRS 2), au travers de diagnostics territoriaux partagés et les projets territoriaux de santé mentale (PTSM). Les concepteurs de l'atlas soulignent ainsi que leur outil est destiné "à l’ensemble des acteurs intervenant dans le champ de la santé mentale : usagers, professionnels, décideurs et chercheurs".

16e congrès de L'Encéphale : "Avenirs de la psychiatrie"

Le 16e congrès de L'Encéphale, programmé du 24 au 26 janvier 2018, au palais des congrès de Paris, vise à dessiner les perspectives d’avenir de la psychiatrie. Les thérapeutiques du futur, l'esquisse de l'homme augmenté, les applications des nouvelles technologies en psychiatrie, la place des start-up, l'apport du neuro-feedback ou encore l’identification de nouveaux biomarqueurs cérébraux seront ainsi mis en avant dans cette édition.

BLACK DOLLS LA COLLECTION DEBORAH NEFF


la maison rouge

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présentation

« Black Dolls » montre pour la première fois hors des États-Unis la collection Deborah Neff, un ensemble exceptionnel de près de 200 poupées noires créées par des Afro-Américain.e.s anonymes dans les années 1840-1940. Cette collection non seulement révèle des poupées en tissu, bois ou cuir dont la beauté et la diversité sont extraordinaires, mais elle raconte aussi une histoire culturelle, politique et intime inédite des hommes et des femmes noires américaines, de la maternité et de l’enfance.

Pendant près d’un siècle, entre 1840 et 1940, des hommes et une majorité de femmes Afro-Américaines, ont conçu et fabriqué des poupées pour leurs propres enfants, ou les enfants que celles-ci gardaient.


Dans les cinq ans à venir, «exercer la psychiatrie au plus près de l’usager»

Par Audrey Halford | 




Le document de 71 pages trace la route de l’EPSM de 2018 à 2022 en onze thématiques et une cinquantaine d’objectifs précis, définis lors d’ateliers. Présenté en octobre et validé à l’unanimité, il vise en premier lieu à «  exercer la psychiatrie au plus près de l’usager  ». « Jusque dans les années 50-60, nous avions 2 000 lits à Saint-Venant, pose Christian Burgi, directeur général de l’EPSM. Aujourd’hui, on a environ 300 lits et pour autant, on suit 20 000 patients, car il y a de moins en moins d’hospitalisations et le suivi se fait de plus en plus de manière séquencée. »
« L’idée est qu’à terme, il n’y ait plus qu’un tiers des agents à Saint-Venant. »

D’où les projets de regroupements ou créations de structures afin d’augmenter l’activité de soins et suivi hors les murs de Saint-Venant. «  On a un site historique qui est Saint-Venant, où travaillent les deux tiers de nos agents. L’idée est qu’à terme, il n’y ait plus qu’un tiers des agents sur ce site, qui va continuer sa cure d’amaigrissement. On va progressivement fermer des bâtiments, regrouper des unités…  »

Psychiatrie : après deux mois de grève, le mouvement reconduit à Rennes

egora.fr
 10-01-2018


A Rennes, la grève se poursuit au centre hospitalier Guillaume-Régnier, spécialisé en psychiatrie. Les moyens proposés sont insuffisants, estiment les syndicats.

Voilà plus de deux mois que le mouvement de grève au centre hospitalier Guillaume-Régnier de Rennes (CHGR), spécialisé en psychiatrie, a été lancé. Et il se poursuit malgré le déblocage, ce mardi, de plus d'1,6 million d'euros par le ministère. Ces crédits sont essentiellement des fonds pour l'investissement immobilier et ne répondent pas "à l'ouverture de lits, ni à la création d'emploi", font valoir les syndicats.

Michelle Perrot : « L’absence de solidarité des femmes signataires de cette tribune me sidère »

Dans un entretien, l’historienne réagit à la tribune critique vis-à-vis de #metoo publiée dans « Le Monde » le 9 janvier.

LE MONDE  | Propos recueillis par 


Michelle Perrot, le 3 octobre 2009 dans les locaux du « Monde ».
Michelle Perrot, le 3 octobre 2009 dans les locaux du « Monde ». MIGUEL MEDINA / AFP


Historienne de renommée internationale, spécialiste de l’histoire des femmes, professeure émérite à l’université Paris-VII – Denis-Diderot à laquelle la revue Critique consacre un numéro entier, en septembre 2017 (n° 843-844 : « Michelle Perrot : l’histoire ouverte », éditions de Minuit), auteure de Mon histoire des femmes (Seuil, 2006), de Histoire de chambres (Seuil, 2009 - Prix Femina essai) et directrice, avec Georges Duby, de Histoire des femmes en Occident, Plon, 1990-1991 (5 volumes), Michelle Perrot fait une analyse critique de la tribune des cent femmes pour « libérer une autre parole », publiée dans Le Monde du mercredi 10 janvier et notamment cosignée par Catherine Deneuve.

Les cent femmes réunies en collectif pour « libérer une autre parole » ont-elles eu raison de vouloir contrer le « puritanisme » apparu selon elles avec l’affaire Weinstein ?

J’aurais aimé que ces cent femmes créatrices mettent leur connaissance du milieu artistique et médiatique et leur prestige « au service » des révoltées de #metoo, même si elles n’ont jamais eu personnellement affaire à des « porcs » ! On peut se sentir solidaire d’une injustice sans l’avoir éprouvée.

Leur distance de femmes non concernées, libres et triomphantes au-dessus de la mêlée des corps, réfugiées dans leur for intérieur inexpugnable, me déçoit plus qu’elle ne me choque. Leur absence de solidarité et leur inconscience des violences réelles subies par les femmes me sidèrent. Mais après tout, elles disent ce qu’elles pensent, d’autres partagent leur point de vue. Le débat existe. Il faut l’assumer.

«Un porc, tu nais ?»

Par Leïla Slimani, Ecrivaine, prix Goncourt 2016 — 

Leïla Slimani, en septembre 2016.
Leïla Slimani, en septembre 2016.P
hoto Joël Saget. AFP


La romancière Leïla Slimani, Prix Goncourt 2016, affirme n'être ni «une petite chose fragile», ni «une victime». Et réclame «le droit de ne pas être importunée», sa liberté.

Marcher dans la rue. Prendre le métro le soir. Mettre une minijupe, un décolleté et de hauts talons. Danser seule au milieu de la piste. Me maquiller comme un camion volé. Prendre un taxi en étant un peu ivre. M’allonger dans l’herbe à moitié dénudée. Faire du stop. Monter dans un Noctambus. Voyager seule. Boire seule un verre en terrasse. Courir sur un chemin désert. Attendre sur un banc. Draguer un homme, changer d’avis et passer mon chemin. Me fondre dans la foule du RER. Travailler la nuit. Allaiter mon enfant en public. Réclamer une augmentation. Dans ces moments de la vie, quotidiens et banals, je réclame le droit de ne pas être importunée. Le droit de ne même pas y penser. Je revendique ma liberté à ce qu’on ne commente pas mon attitude, mes vêtements, ma démarche, la forme de mes fesses, la taille de mes seins. Je revendique mon droit à la tranquillité, à la solitude, le droit de m’avancer sans avoir peur. Je ne veux pas seulement d’une liberté intérieure. Je veux la liberté de vivre dehors, à l’air libre, dans un monde qui est aussi un peu à moi.

Un nouvel hôpital psychiatrique de 85 lits ouvrira au Lude en 2022

12/01/2018 



Gilbert Hangard a annoncé hier lors de la cérémonie des vœux du Bon sauveur un total de 15,4 M€ d'investissement dans les 5 ans à venir./ Photo DDM, Marie-Pierre Volle
Gilbert Hangard a annoncé hier lors de la cérémonie des vœux du Bon sauveur un total de 15,4 M€ d'investissement dans les 5 ans à venir./ Photo DDM, Marie-Pierre Volle
Gilbert Hangard, directeur du Bon sauveur a annoncé hier la construction d'un nouvel hôpital psychiatriquequi ouvrira en 2022. Un investissement de 10 millions d'euros.
Face à l'entrée principale du Bon sauveur, de l'autre côté du parking du Lude, à l'arrière du gymnase. C'est là qu'en 2022 le nouvel hôpital psychiatrique d'Albi ouvrira ses portes. Il comprendra un service d'accueil et trois unités d'hospitalisations de 85 lits, ce qui portera la capacité totale d'accueil au Bon sauveur à 176 lits. L'investissement sur ce projet est de 10 millions d'euros. «Nous n'avions pas réalisé de gros investissements depuis 2009, explique Gilbert Hangard, directeur du Bon sauveur. Le financement sera assuré par des fonds propres et l'emprunt, mais nous espérons bien sûr une bonne participation de l'Agence régionale de santé (ARS). Au-delà de ce nouvel équipement, c'est le modèle de psychiatrie qui change, ajoute-t-il, avec une meilleure prise en compte du parcours du patient qui sera accueilli et hospitalisé, si nécessaire, dans un même lieu et non comme c'est actuellement le cas dans des pavillons dispersés.»

Mais quoi, ce serait un fou ?

Par Michaël Foessel, professeur de philosophie à l’Ecole polytechnique — 


A la Maison Blanche le 27 septembre.
A la Maison Blanche le 27 septembre. Photo Carlos BARRIA. Reuters


Les dernières saillies de Donald Trump amènent encore une fois à s’interroger sur sa santé mentale. Mais plutôt que d’en appeler à la psychiatrie, on peut l’observer par le regard de Pascal, qui comparait la politique à un «hôpital de fous».

Il a suffi que Donald Trump se présente lui-même comme un «génie très stable» pour que l’on se convainque que, décidément, le 45e président des Etats-Unis avait un problème de santé mentale. Sa déclaration est un bel exemple de contradiction performative : au moment où il se déclare normal, le locuteur invalide sa proposition en revendiquant son «génie». Même dans le monde très narcissique des dirigeants, il est rare d’assister à une manifestation aussi décomplexée d’ivresse de soi. De là à penser que quelque chose ne tourne pas rond dans la tête de Trump, il n’y a qu’un pas que beaucoup se sont empressés de franchir.