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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 2 avril 2018

Traces psychiques des carences et violences précoces en psychothérapie analytique médiatisée

par Dominique Sens
Psychologue clinicien – psychothérapeute, docteur en psychologie clinique et psycho­pathologie, université Paris-Descartes, Sorbonne Paris-Cité, Laboratoire PCPP/EA 4056 (Psychologie clinique, psychopathologie, psychanalyse), 

La psychiatrie de l'enfant 2017/2

L’auteur s’appuie sur l’étude de cas d’un suivi en psychothérapie analytique médiatisée auprès d’une jeune adulte handicapée, atteinte d’un syndrome d’alcoolisation fœtale associé à des traumatismes infantiles graves. Qu’en est-il du devenir des traumatismes relationnels précoces qui ne concordent pas nécessairement avec le modèle classique de l’après-coup ? Effectivement, la logique de l’après-coup, celle qui permet, sous l’effet du refoulement, des remodelages d’expériences traumatiques en fantasmes est inopérante.


Plutôt que des infirmières en pratique avancée, MG France préfèrerait des « assistants » pour épauler les généralistes

| 04.04.2018


En plein débat sur les infirmières en pratiques avancées (IPA), le syndicat MG France a réaffirmé ce mercredi sa préférence pour la création de deux nouveaux métiers permettant de « libérer le médecin des tâches médico administratives ». Plutôt que de créer un cadre réglementaire à ces infirmières cliniciennes « qui existent déjà au travers du dispositif Asalee », le syndicat préférerait la création de « secrétaire de pratiques avancée ». En plus de ses tâches d'accueil et de prise de rendez-vous, la secrétaire se verrait confier la prise de rendez-vous auprès de spécialistes, la gestion des dossiers patients et la coordination des professionnels de santé dans les parcours de soins.

Scandale à l’hôpital d’El Eulma (Sétif) : un infirmier s’immisce dans le travail des médecins et provoque l’irréparable

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4 AVRIL 2018
Le secteur de la santé dans la wilaya de Sétif est secoué par un grave scandale. L’acteur principal est un infirmier occupant le poste de chef de service réanimation au niveau de l’hôpital Saroub El Khatir d’El Eulma. Poursuivi en justice, ce dernier est accusé d’avoir commis une grave erreur professionnelle ayant causé le décès d’un patient.
Il s’agit d’un patient originaire de la région Beïda Bordj (57 km au sud de la wilaya de Sétif), admis à l’hôpital suite à un traumatisme crânien. Il a été maintenu au service réanimation de l’hôpital pendant un mois. Après l’amélioration de son état, le chef de service en question, sans prendre l’avis du médecin traitant, a autorisé, pendant le week-end, le patient à quitter l’hôpital pour rentrer chez lui.

Des parents appellent à l'aide pour leur fille qui a tenté de se suicider: "Il n'y a plus aucun lit en pédopsychiatrie, vers qui faut-il se tourner?"

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Les hôpitaux de moins en moins capables d'accueillir les enfants en détresse psychologique. Les services de pédopsychiatrie sont débordés.  Des proches d'une jeune fille de 12 ans qui avait tenté de se suicider nous ont contactés via notre bouton orange alertez nous: "Nous sommes aux urgences avec une ado de 12 ans qui ne se gère plus, veut se suicider et a fait une tentative sérieuse il y a deux semaines suite à quoi elle a passé deux jours en soins intensifs. L’ hôpital ne peut pas la prendre en charge... Nous demandons désespérément de l'aide. Aucun lit en pédopsychiatrie ... Vers qui faut-il se tourner ? Dans quel système vit-on pour en arriver là ?"
L'hôpital n'aurait pas pu la prendre en charge faute de place.
Son grand-père confirme, la gravité de la situation: "Nous sommes ici avec une bombe. Tout le monde est sur le pied de guerre. Tout le monde a les nerfs à vif. Les parents sontsur les genoux, fatigués, épuisés. La jeune fille pète les plombs tout le temps".

Pendant 50 ans, les femmes étaient presque les seules à être lobotomisées

Minutenews

 29 mars 2018



Une étude menée par trois neurochirurgiens français sur la lobotomie au XXe siècle révèle des chiffres glaçants.

84% des personnes lobotomisées en France, Belgique ou Suisse entre 1935 et 1985 étaient des femmes. Le résultat d’une politique de discrimination et de préjugés lié au genre.

UNE RÉVÉLATION SURPRISE

Ils sont trois neurochirurgiens français dans des grands hôpitaux du pays. Ils ont décidé d’enquêter sur la lobotomie en France. L’objectif ? Comprendre comment une pratique “aussi décriée et barbare avait pu s’étendre au monde entier et avait même été récompensée d’un “prix Nobel.” Mais leur enquête a émergé une autre révélation relayée par nos confrères de TV5Monde. Sur les 1340 cas de lobotomie qu’ils analysent entre 1935 et 1985, en France, Belgique et Suisse, 84% des sujets étaient des femmes.

Radicalisation, terrorisme, meurtres de masses…que peut faire le psychiatre ?

02/04/2018

S’inscrivant dans une série noire de violences meurtrières frappant de nombreux pays, tout nouvel attentat repose la question de la part d’un déterminisme psychiatrique chez le terroriste, et donc du rôle possible des psychiatres dans le repérage et la prévention de tels comportements antisociaux. Preuve de cette triste et récurrente actualité : la convergence d’écrits sur ce thème, dans des revues pourtant très différentes, comme le Bulletin d’Information des Psychiatres Privés (BIPP) qui consacre un dossier au problème « radicalité et psychiatrie», et European Psychiatry qui délivre un point de vue (à titre exceptionnel, anonyme, mais écrit « pour le compte du groupe de travail de l’Association Européenne de Psychiatrie ») sur le terrorisme et la violence de masse.

Non Monsieur Collomb, les schizophrènes ne sont pas des terroristes !

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01/04/2018


Associer la schizophrénie à ce type de comportement est loin de la réalité d’un trouble neuronal, subi.


Monsieur le ministre de l'intérieur,
Au lendemain des attentats de Barcelone, le 18 août 2017, au micro de RTL vous avez annoncé vouloir "mobiliser l'ensemble des hôpitaux psychiatriques et des psychiatres libéraux" pour identifier les terroristes potentiels.
La quasi totalité de la communauté médicale dont les plus grands experts psychiatriques et les associations se sont insurgés contre votre appel.
Vous ne pouvez ignorer aujourd'hui que seulement 0,2% des crimes sont commis par des personnes avec une schizophrénie. Et que toutes les études internationales montrent qu'il y a une très faible proportion de malades psychiques parmi les personnes ayant commis des attentats, entre 4% et 7%.
Malgré le tollé médiatique que vous avez provoqué en août dernier. Malgré le message de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, destiné à rassurer les professionnels et les associations en réaffirmant sa volonté de poursuivre la lutte contre la stigmatisation des personnes vivant avec des troubles psychiques, vous avez récidivé.
Ce mercredi 28 mars, jour de la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat dans l'Aude, vous avez encore une fois lourdement stigmatisé les maladies psychiques en déclarant au micro de France Inter "il y a une schizophrénie tout à fait improbable" pour expliquer le passage à l'acte du meurtrier qui est allé déposer sa petite soeur à l'école une heure avant de commettre son premier crime.

La Galerie Singulière s’installe dans un caveau

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 01/04/2018
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La Galerie Singulière a ouvert ses portes, au 11 rue de la Loppe, au cœur de Rully, dans une très belle cave voûtée, typiquement bourguignonne.
Ses propriétaires, Delphine et Renaud Simon sont passionnés d’art brut et singulier depuis de nombreuses années. Ils présentent leurs œuvres ainsi que celles de nombreux artistes confirmés.

Charles, autiste : un avenir à inventer

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01/04/2018 

À l’occasion de la Journée mondiale de l’autisme, le 2 avril, Charles, 25 ans, ouvre les portes de son quotidien après une scolarisation en milieu ordinaire. Il s’intègre peu à peu au monde du travail et aspire à l’autonomie.

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Une explosion de couleurs et de fraîcheur. Sur les toiles de Charles rassemblées dans une pièce de la maison familiale, des animaux, des insectes, des véhicules, des objets en tous genres. Charles peint. Il s’est découvert cette passion en août 2017, ébahi devant la collection d’art contemporain d’une amie de sa maman. Un choc esthétique.


samedi 31 mars 2018

Histoires 14-18 : Jean Lépine, le psychiatre des sans blessures apparentes

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31/03/2018

© Pathé Gaumont/Archives départementales du Rhône/Thèse Marie Derrien/Bibliothèque de l’Académie Nationale de Médecine/BDIC Fonds Valois
Pathé Gaumont/Archives départementales du Rhône/Thèse Marie Derrien/Bibliothèque de l’Académie Nationale de Médecine/BDIC Fonds Valois

« Sans blessures apparentes », c’est ainsi que le docteur Jean Lépine, Chef du centre de psychiatrie de la 14ème région militaire et de l’Asile de Bron qualifie les soldats victimes de ce qu’on appelle aujourd’hui le stress post-traumatique »… des hommes rendus fous par la guerre.

En 1917, le Docteur Jean Lépine publie « Troubles mentaux de guerre », « sorte de guide pour les médecins », que les études n’ont  pas spécialisés en neuro-psychiatrie. Cela les aidera de la ligne de feu jusqu’à l’intérieur du pays.  Jean Lépine ne liste pas de pathologies, mais les phénomènes mentaux observés sur 6 000 cas depuis 1914. 


Patrick Cottin, ambassadeur de la cause adolescente

Le président de l’Association nationale des Maisons des adolescents, centres consacrés à la prise en charge de la souffrance psychique des 11-25 ans, se bat pour protéger cet âge charnière, soumis à toutes les turbulences.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 
Patrick Cottin, président de l’Association nationale maison des adolescents, chez lui à Rennes, le 21 mars.

Il a, de l’adolescence, conservé la silhouette longiligne et ce rien de dégingandé, qui signe les hautes statures ou les enfants montés en graine. Est-ce un reflet de ceux dont il défend la cause ? A près de 60 ans, Patrick Cottin est le maître des Maisons des adolescents (MDA). 

Il en est, en réalité, l’hôte attentif et bienveillant. Non pas le « petit maître », posture aux antipodes de cette figure tutélaire. « A l’école, en cours de récréation, j’étais souvent celui qui prenait la défense des plus faibles. Tout mon parcours est empreint de cette volonté de prendre en compte les questions de considération et de justice sociale. »

« Entre santé et transparence, l’éternel dilemme »

Les données collectées par la Sécurité sociale pourraient alimenter l’intelligence artificielle en matière médicale. Mais il faudra trouver un équilibre entre les exigences des professionnels de santé et celles de la recherche, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

LE MONDE ECONOMIE  | Par 

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Le siège de l’agence nationale de santé publique, à Saint-Mandé (Val-de-Marne).
Le siège de l’agence nationale de santé publique, à Saint-Mandé (Val-de-Marne). BERTRAND GUAY / AFP

Chronique. Rien n’est plus sensible dans nos sociétés occidentales que l’information sur la santé : les médicaments que l’on prend, les docteurs que l’on consulte, les hôpitaux que l’on fréquente… Dans l’univers marchand du big data, comme dans celui de la recherche, ce sont déjà les données les plus rares et les plus précieuses. Bien plus encore que les épanchements et opinions laissés sur Facebook et qui font tant de bruit aujourd’hui.