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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 2 novembre 2020

Comment se terminent les épidémies ?

Par Derwell Queffelec

27/03/2020

Alors que la planète entière espère aujourd'hui la fin de la pandémie, nos aïeux, bien plus fatalistes, ont connu de nombreuses épidémies au cours de leur vie. Mais comment se sont-elles terminées ?

Depuis 600 ans, "la quarantaine n'est absolument pas une solution"

C’est un immense incendie qui met fin à la peste de 1665 à Londres. Mais en général, les épidémies ne s’arrêtent pas de cette façon… Voici comment elles peuvent se terminer.

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Toone Nicol, la mosaïste qui met de la couleur dans les cimetières

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Par Nicolas Aubouin  Publié le 

Installée à Gouvieux, dans l'Oise, Toone Nicol s'est spécialisée dans l'art funéraire. Elle perçoit ses mosaïques comme une mission pour honorer les défunt.

Toone Nicol, mosaïste de Gouvieux, dans l'Oise, s'est spécialisée dans l'art funéraire.

Toone Nicol, mosaïste de Gouvieux, dans l’Oise, s’est spécialisée dans l’art funéraire. (©Nicolas Aubouin – Actu Oise)

Toone Nicol est mosaïste à Gouvieux, dans l’Oise. Avec une particularité. Elle destine ses œuvres à décorer des pierres tombales. Un travail qu’elle perçoit aujourd’hui comme une mission pour honorer les défunts et aider les familles dans le deuil.

« Quand on va dans un cimetière et qu’une pierre tombale n’est pas comme les autres, on imagine le défunt. C’est comme continuer à le faire vivre », explique l’artiste.

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La Terre pourrait-elle survivre à la mort du Soleil ?

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01 novembre 2020

La Terre pourrait-elle survivre à la mort du Soleil ?

Lorsque le Soleil arrivera à la fin de sa vie, il se transformera en géante rouge et détruira la Terre à coup sûr. Mais certaines planètes de notre Système solaire pourraient survivre à l'apocalypse grâce à la protection de leurs voisines.

Le Soleil n’est pas éternel. Dans quatre ou cinq milliards d’années, notre étoile va arriver à court d’hydrogène, son carburant, et va s’étendre encore et encore jusqu’à ce que l’étoile devienne une géante rouge extrêmement brillante. D’ici là, la vie sur Terre aura disparu depuis longtemps, mais qu’adviendra-t-il de la planète ainsi que de ses voisines dans le Système solaire ? C’est tout l’objet de cette étude parue cet été dans The Astrophysical Journal Letters qui montre que le destin des planètes ne dépend finalement pas de l’étoile… Mais des planètes elles-mêmes.

« Ce que nous avons découvert, résume à Numerama l’autrice principale Maria Paula Ronco, c’est que dans certains cas une planète comme Jupiter pouvait aider ses voisines à survivre. Mais dans d’autres situations au contraire, elle favorisait leur engloutissement dans l’étoile. » La scientifique de l’Institut d’Astrophysique de Macul-Santiago au Chili s’est intéressée à deux phénomènes distincts qui se déroulent lorsqu’une étoile connaît une transformation en géante rouge : les marées stellaires et les interactions gravitationnelles.

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Le vaccin de la grippe est-il efficace contre le Covid-19 ?

Par Derwell Queffelec

03/11/2020

Le vaccin contre la grippe protège-t-il du Covid-19 ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et Franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.

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Avoir ses règles, des convictions écologiques et peu de moyens : le dilemme des étudiantes

L’accès à des protections périodiques écologiques ou réutilisables se heurte aux ressources limitées des jeunes femmes, en particulier en cette période de pandémie. Reportage à l’université Rennes-II.

Par  Publié le 4 novembre 2020

Une file d’attente à l’université Rennes-II pour récupérer des protections périodiques gratuites, avant le reconfinement.

La file d’attente est si longue qu’elle forme une boucle puis se dédouble au beau milieu de l’esplanade centrale de Villejean, le plus grand campus de l’université Rennes-II. Ce jour-là, quelque temps avant le reconfinement, plusieurs centaines d’étudiantes ont choisi de sacrifier leur pause déjeuner et de faire la queue, en plein air et masqués. Quelle denrée, si précieuse et recherchée, peut les motiver à attendre, debout, des heures durant ?

« Une culotte menstruelle gratuite ! », répond sur place Angèle Cauchon, 19 ans, en première année de licence de musicologie. Avec son copain et plusieurs amis, filles et garçons, ils ont attendu des heures pour récupérer des protections hygiéniques, comme ils attendent, les samedis avec les glaneurs de fin de marché, quelques légumes de saison. « Il faut trouver des alternatives à tout et pour tout », assume Angèle, qui s’approvisionne aussi régulièrement à l’épicerie gratuite de la fac.

dimanche 1 novembre 2020

Ecrits et paroles bruts sur scène

LE 31/10/2020

À retrouver dans l'émission

TOUS EN SCÈNE

par Aurélie Charon

Anouk Grinberg réunit dans un livre et un spectacle "Et pourquoi moi je devrais parler comme toi ?" des écrits bruts, poésie fulgurante. Elle nous en livre deux extraits en studio avec le musicien Nicolas Repac. Emmanuelle Lafon et l'Encyclopédie de la Parole sont au Festival d'Automne.

Anouk Grinberg et Nicolas Repac
Anouk Grinberg et Nicolas Repac Crédits : Sarah Moon

Anouk Grinberg, comédienne. Son livre Et pourquoi moi je dois parler comme toi ? (éd. Le passeur) est en librairie depuis le 08 octobre. Le spectacle tiré du livre aurait dû se jouer à La Colline (Paris) au printemps dernier : accompagnée du musicien Nicolas Repac, Anouk Grinberg dit sur scène ces « écrits bruts et non bruts » : ceux de femmes et d’hommes enfermés dans des hôpitaux psychiatriques.

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(Re)confinement : les 10 plus grands musées du monde en mode virtuel

Bénédicte Philippe   

Publié le 31/10/20

Toute la correspondance entre les deux frères Théo et Vincent Van Gogh est consultable sur le site du musée Van Gogh.

Le Louvre, le Prado, le Moma, les Offices… Les grands musées n’ont pas attendu le reconfinement pour être accessibles depuis chez soi. Leurs sites proposent photos, vidéos, entretiens et contenus spécifiques autour des collections. En voici une sélection pour un voyage en peinture au-delà des murs. Et sans file d’attente !

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samedi 31 octobre 2020

Revenu universel : le meilleur instrument contre la pauvreté ?

LE 30/10/2020

À retrouver dans l'émission

ENTENDEZ-VOUS L'ÉCO ?

par Tiphaine de Rocquigny

Selon les associations caritatives, il y aurait en France un million de nouveaux pauvres, touchés par les retombées économiques de la pandémie de Covid-19. Un revenu universel serait-il la meilleure arme contre la pauvreté ?

Bélisaire demandant l'aumône, 1780
Bélisaire demandant l'aumône, 1780 Crédits : Jacques-Louis David

Selon les associations caritatives, il y aurait en France un million de nouveaux pauvres, touchés par les retombées économiques de la pandémie Covid-19. Alors que le pays entame son deuxième confinement, le gouvernement multiplie les aides ciblées : un versement ponctuel de 150 euros a été annoncé pour les personnes touchant le RSA. 

Pour certains observateurs, il existe une démarche plus simple et plus efficace : rassembler l'ensemble des aides sociales dans un seul, distribué automatiquement et inconditionnellement. C'est ce que l'Association pour l'instauration du revenu d'existence (AIRE) appelle de ses vœux. Avec la mise en place d'un "socle citoyen", estiment-ils, le gouvernement pourrait répondre aux besoins de la population de manière plus efficace.

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Après la mort de Samuel Paty, les professeurs parlent à cours ouverts

Par Marie Piquemal Cécile Bourgneuf et Maxime Lemaitre — 

Devant le collège de Conflans-Sainte-Honorine où enseignait Samuel Paty, le 16 octobre.

Devant le collège de Conflans-Sainte-Honorine où 

enseignait Samuel Paty, le 16 octobre. 

Photo Bertrand Guay. AFP


TÉMOIGNAGES

Le choc, la colère, puis le temps des questions. Que peuvent dire les enseignants à leurs élèves après l’assassinat d’un des leurs ? Comment adapter leur discours selon l’âge ? Et, plus globalement, comment aborder avec eux des sujets sensibles ? Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie dans un collège tranquille de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a été tué il y a quinze jours pour avoir montré, dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression, des caricatures de Mahomet à ses élèves de quatrième. Lundi, alors que les écoles, collèges et lycées rouvrent en plein confinement, les enseignants vont retrouver leurs élèves, avec qui ils observeront une minute de silence en hommage à Samuel Paty.

Avant ce retour en classe si particulier, Libération a tenu à offrir une tribune à ces enseignants qui exercent dans toute la France, du primaire au lycée. Ils ont accepté d’écrire pour défendre un métier souvent méprisé, et pourtant jugé indispensable pour guider de jeunes esprits vers la connaissance, un rempart contre l’obscurantisme et les fake news. Les enseignants le savent : le savoir est la meilleure arme face aux idées fausses et aux préjugés.

Devenir enseignant, c’est devenir incompris

Par Alexis Potschke 31 ans, professeur de français dans un collège de la région parisienne

Il y a ce moment que redoutent tous les enseignants dès lors qu’ils s’aventurent en dehors de leur maigre zone de confort - à l’occasion d’un repas de famille, d’un verre avec des inconnus - ; ce moment où votre métier en est réduit à de vagues préjugés. Pour les uns, vous êtes au mieux un fainéant qui n’enseigne que pour profiter des vacances, au pire un lâche, habitué à faire profil bas ; d’autres vous disent, clichés à l’appui mais croyant vous faire plaisir, qu’ils ne pourraient pas faire votre travail quand ils apprennent que vous enseignez en banlieue, ou alors remettent en question le bien-fondé de vos séquences patiemment préparées, pensant secrètement, mais sans vous le dire, que vous êtes un idiot. A ce moment, vous savez que la soirée est gâchée. Tout en vous mordant les joues, vous apprenez à ne plus réagir que lorsqu’on attaque vos élèves : pour vous-même, c’est peine perdue. Le mépris, c’est l’ordinaire des enseignants. Et puis, le mépris, c’est visqueux, c’est contagieux. A la fin, tout le monde se sent en droit non pas de discuter ou de réfléchir avec vous, mais de vous faire la leçon.

• CRPA : sur l’internement psychiatrique abusif et illégal

 CRPA : sur l'internement psychiatrique abusif et illégal

Ce site est une base de don­nées ju­ri­di­ques et in­for­ma­ti­ves, des­ti­née à des usagers,
des proches ou des pro­fes­sion­nels, qui sont, ou ont été, aux prises avec des pra­ti­ques
psy­chia­tri­ques irré­gu­liè­res ou abu­si­ves 

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Confinement : "Il y a des inégalités économiques qui vont se ressentir au niveau psychologique"

France 3 Bourgogne Franche-Comté

Publié le 30/10/2020 

Alors que la France a entamé un nouveau confinement, nous avons interrogé Clément Guillet, psychiatre à l'hôpital La Chartreuse de Dijon, sur les conséquences psychiques de ce moment.

Le psychiatre Clément Guillet était l'invité du 19/20 de France 3 Bourgogne jeudi 29 octobre.

Est-ce qu'aujourd'hui une part de la population est inquiète, angoissée ?

Clément Guillet : Oui c'est évident. Ensuite, j'espère qu'on tirera les leçons du premier confinement, qu'on n'aura pas cette sidération mentale qu'on a pu avoir. Après, quand je vois les images de rayons de papier toilettes et de pâtes dévalisés, on peut se dire que ce ne sera pas totalement le cas. J'espère en tout cas qu'il y aura des leçons tirées de ce premier confinement.

Au niveau psychologique, ce qui est à retenir du premier confinement, c'est que le lien social est très important malgré tout. Ceux qui ont été très impactés sont ceux qui avaient perdu le lien social, qui arrêtaient de travailler, qui souffraient d'isolement social.

Je pense que, passé cet émoi du fait qu'on est reconfiné, garder un lien social est important pour garder la tête au-dessus de l'eau.

Se reconfiner une deuxième fois, qu'est-ce que ça veut dire ?

Ça veut dire avoir de nouveau la crainte, de nouveau l'isolement. Malheureusement, les études montrent qu'il y a eu un impact et une augmentation des troubles anxieux et dépressifs pendant ce premier confinement. Il faut pouvoir prévenir cela, anticiper.

Nous avons eu en psychiatrie un impact à moyen terme du confinement. En mars, il n'y avait pas beaucoup de monde dans les services de psychiatrie, mais sont arrivés à partir de juin, juillet, août des gens qui étaient directement impactés par ce confinement. Pour ne pas avoir de nouveau un afflux de patients après, il va falloir prévenir les choses.

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