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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 18 octobre 2019

Une vaste étude génétique éclaircit l’origine des langues indo-européennes

RTFLASH   17/10/2019

Les linguistes cherchent depuis des décennies à comprendre pourquoi les langues parlées de Paris à New Dehli appartiennent au même groupe de langues, dites indo-européennes. La plus grande étude d’ADN d’humains anciens jamais réalisée apporte une réponse : ce serait à cause des migrations de populations de bergers nomades des steppes eurasiennes, il y a 5 000 ans, vers l’ouest (Europe) et vers l’est (Asie).
Le rôle des déplacements humains depuis 10 000 ans est fondamental pour comprendre les changements linguistiques ainsi que la sédentarisation progressive des humains avec le développement de l’agriculture, explique Vagheesh Narasimhan, coauteur de l’étude.
« Il y a eu beaucoup de travail sur l’ADN, ainsi que des travaux archéologiques, sur ces processus en Europe », poursuit ce postdoctorant à l’école de médecine d’Harvard. Mais ces transformations ont été beaucoup moins étudiées en Asie.
Une équipe internationale de généticiens, d’archéologues et d’anthropologues a analysé les génomes de 524 anciens humains d’Asie centrale et du sous-continent indien, augmentant d’un coup d’un quart le nombre total d’anciens génomes humains séquencés.

"La petite malade a mal à son hôpital public..."

16.10.19

Nous publions, avec l'autorisation de l'auteur, ce "Plaidoyer pour l'hôpital public". Il est écrit par une "jeune malade", comme elle se définit elle-même sur son blog au titre éponyme, le 10 octobre dernier, alors qu'avait lieu, à la Pitié-Salpétrière, une assemblée générale de médecins et paramédicaux pour la défense de l’hôpital public. "J’ai voulu écrire quelques mots en soutien. Je ne peux pas faire grand chose de plus, vu mon état, depuis le fond de mon lit. Je me battrais autant que je le pourrais pour devenir moi même médecin et praticien hospitalier si je le peux un jour", écrit-elle. C'est ce que nous lui souhaitons du fond de notre coeur, elle qui souligne combien "la petite malade a mal à son hôpital". 

Quiconque a été malade récemment sait cela : l’hôpital public se meurt. C’est un mouvement qui a commencé il y a bien longtemps mais ne va qu'en s’amplifiant. Les directeurs luttent contre les déficits, contre cette abomination qu’est la tarification à l’activité. Le gouvernement vient encore de demander 800 000 millions d’euros d’économies aux hôpitaux pour l’année 2020. Les médecins, nous en manquons cruellement à tous les postes, que ce soit en ville ou à l'hôpital. Pour que cela puisse changer, il faudrait des moyens importants pour que les facs puissent former des étudiants et aussi… des stages donc des praticiens dont nous manquons terriblement. Même en réussissant cette équation impossible, les nouveaux médecins ne seraient pas formés avant 10 ans… L’hôpital pourrait embaucher des infirmier(e)s et aides-soignant(e)s, mais cela demande des moyens … qu’il n’a pas et qu’on ne lui donne pas. Rappelons-le, un budget, c’est un choix politique. Il n’y a pas d’argent magique mais on peut et doit trouver de l’argent pour la santé. Quoi de plus primordial que la santé ?


Un "Vent de folie" souffle sur Arts vivants

Logo L'Indépendant

Publié le 


Cette pièce drôle, parfois cruelle, est interprétée avec un plaisir évident par les comédiens.

Les études pourraient exagérer l’impact du surmenage sur les soins apportés aux patients

Univadis

Mary Corcoran   9 oct. 2019

Même si des études antérieures ont montré une association entre le surmenage chez les professionnels de santé et la qualité des soins apportés aux patients, une nouvelle recherche suggère que ces études pourraient exagérer l’ampleur de l’effet en question.

Laquelle des deux survient en premier : la dépendance aux smartphones ou la dépression chez les adolescents ?

Univadis

Mary Corcoran    8 oct. 2019

Bien que les recherches aient identifié un lien entre la dépendance aux smartphones et les symptômes de dépression et de solitude, il n’est pas clairement établi si la dépendance aux smartphones précède la survenue de ces symptômes ou si c’est l’inverse qui se vérifie. 

Des chercheurs viennent de déterminer que la dépendance aux smartphones prédit la dépression et la solitude, et affirment que les professionnels de santé doivent communiquer avec leurs patients et les parents de ces derniers au sujet des liens entre l’intérêt accordé à son smartphone et le bien-être psychologique.

jeudi 17 octobre 2019



SUISSE

Brèves de psys | Le blog


Je vais à la salle d’attente pour accueillir une nouvelle cliente. J’aperçois une femme d’une trentaine d’années, assez mince, habillée avec une robe serrée et un décolleté plongeant, de grands yeux un peu tristes. Elle me regarde avec un air de petite fille innocente, mon côté sauveur se réveille et je me dis qu’elle doit être habituée à séduire les hommes prêts à la sauver contre un peu d’affection.
Moi :
Bonjour, je suis Thomas, je crois que nous avons rdv ensemble
Carmen (se lève gracieusement, me fixe intensément dans les yeux et sourit) :
Ah Thomas, je suis si contente que vous soyez là. Ça fait des années que j’attendais ce moment
Moi (je souris, un peu embarrassé par la profusion de signaux ; je me dis qu’avec cette entrée en matière on a déjà de quoi travailler quelques séances)

Carmen me dit avoir une phobie d’ouvrir son courrier, que sa boîte aux lettres déborde, qu’elle aimerait absolument vaincre sa peur pour pouvoir gérer son administratif en retard, que c’est une urgence et qu’elle ne peut plus continuer ainsi, qu’elle ne comprend pas comment elle a pu attendre aussi longtemps avant de consulter et qu’elle est si heureuse d’être tombée sur moi. Elle me dit ne jamais avoir eu recours à une aide administrative. Puis elle parle pendant assez longtemps de complètement autre chose, semblant se perdre dans des détails apparemment insignifiants, ou du moins pas en lien avec sa demande. Je la laisse dériver un long moment parce que le vagabondage, surtout durant les premières séances de psychothérapie, permet d’affiner l’objectif et d’effectuer un accordage relationnel. Sans compter le travail d’intégration que fait le thérapeute avec tous les signaux non-verbaux qu’il reçoit.

Un mini-cerveau artificiel présente les mêmes caractéristiques qu’un cerveau de bébé

RTFLASH  15/10/2019 

Des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego ont observé, de manière surprenante, que les mini-cerveaux qu'ils ont fabriqués en laboratoire produisaient les mêmes ondes cérébrales que le cerveau d’un bébé prématuré.
Pendant la croissance de ces mini-cerveaux artificiels, les chercheurs ont utilisé des électrodes pour mesurer l’activité cérébrale. Au bout de deux mois, ils commencent déjà à émettre des signaux sporadiques, tous à la même fréquence. Plus le temps passe, plus le cerveau est capable d’émettre des signaux à des fréquences différentes et de manière plus régulière. Cela signifie que l’activité cérébrale se complexifie.

Troubles du comportement alimentaire : techniques prometteuses

Logo Paris Match
Dr Philippe Gorny   Publié le 16/10/2019 

Ces dérèglements peuvent être aujourd’hui mieux ciblés et pris en charge. 
Paris Match. A quoi correspondent ces troubles ?
Dr Mohammed Taleb. Ils sont d’ordre psychiatrique, multifactoriels, complexes et caractérisés par un comportement anormal vis-à-vis de la nourriture. Une préoccupation excessive du poids et de la forme du corps leur est intimement liée. Trois troubles de la conduite alimentaire (TCA) sont fréquents. 1. L’anorexie mentale (AM), qui combine une perte de l’appétit et un amaigrissement important (plus de 15 % du poids initial), une image de soi perturbée et une aménorrhée. 2. La boulimie, qui est la répétition de crises compulsives avec perte de contrôle, où une grande quantité de nourriture est absorbée en un temps très court (accès hyperphagiques), suivies- de comportements compensatoires (laxatifs, vomissements, activité physique intense) pour contrôler le poids.

Les médecins, des brutes en blanc ? 12 praticiens se confient dans un livre témoignage

PAR STÉPHANE LONG
  
PUBLIÉ LE 19/10/2019

Crédit photo : S. Toubon

Qui sont vraiment les hommes et les femmes qui se cachent derrière leur blouse blanche ? Stéphanie Fugain a tenté de répondre à cette question dans un livre intitulé « Derrière la blouse blanche », paru au mois de septembre (Éditions Flammarion).
L'ex-femme du chanteur Michel Fugain a connu l'hôpital en 2002, lorsque sa fille Laurette, atteinte d'une leucémie, a succombé après 11 mois de combat contre cette maladie. Après cette épreuve, elle a créé l'association  « Laurette Fugain » afin de financer la lutte contre les leucémies. À la tête de cette association, elle a fréquenté le milieu de la recherche médicale et le monde hospitalier pendant près de dix-sept ans. À travers ce livre, Stéphanie Fugain rend hommage aux médecins et aux soignants qu'elle a côtoyés durant cette période.

L'OxyContin de Purdue, l'antidouleur par lequel la crise est arrivée

Par L'Obs avec AFP   Publié le 18 octobre 2019

New York (AFP) - En 2002, Andrew Kolodny, interne en psychiatrie, assiste à une formation sur le traitement de la douleur à Philadelphie. Dix-sept ans plus tard, il ne s'est toujours pas remis de l'enthousiasme de l'intervenant, une sommité, pour les opiacés.
"Il nous a dit que c'était tout à fait normal qu'on prescrive de façon agressive les opiacés et que les risques de dépendance étaient faibles", se rappelle M. Kolodny.
Le docteur Thomas McLellan, expert renommé dans le traitement de la douleur, avait exposé, avec un petit film, un cas d'école: un malade souffrant de mal de dos.
Le patient, avait-il dit aux médecins présents, avait reçu une forte dose d'OxyContin, un antidouleur fabriqué par le laboratoire Purdue Pharma. Mais il en redemandait car la douleur était atroce.
Quand le film s'est arrêté, M. McLellan leur a demandé leur diagnostic. "Pour moi et pour beaucoup d'autres dans la salle, il était évident que le patient était devenu dépendant", se remémore M. Kolodny, qui dirige aujourd'hui le centre de recherches sur les opiacés de l'université de Brandeis, à Boston.
"Mais à ma grande surprise, l'intervenant nous a dit que ce n'était pas vraiment de l'addiction mais une +pseudo-addiction+. Et que nous étions supposés lui donner plus d'opiacés. Il reprenait le concept de +pseudo-addiction+ que Purdue Pharma et d'autres laboratoires mettaient alors en avant pour promouvoir les opiacés".

Rennes. 50 000 patients à la polyclinique Saint-Laurent

Pascal SIMON   Publié le 



C’est le vaisseau amiral du groupe de l’hospitalité Saint-Thomas-de-Villeneuve. 24 millions d’euros ont été investis dans le nouveau bâtiment de 9500 m² où sont notamment regroupés des services de psychiatrie et d’addictologie a été inauguré mardi.
Impossible de ne pas voir ce grand bâtiment, tout en baies vitrées, le long de l’avenue Georges S Patton, à quelques centaines de mètres du périphérique nord. C’est le bâtiment C de la polyclinique Saint-Laurent, l’un des fleurons de l’hospitalité Saint-Thomas de Villeneuve (HSTV, 1). Le site, dont les origines remontent à 350 ans, est structuré autour de quatre spécialités : la chirurgie, la médecine, les soins de suite et de réadaptation, et la santé mentale. Plus de 700 personnels y travaillent (424 CDI, 198 CDD et une centaine de praticiens libéraux avec leurs propres salariés), mais il n’y a pas de religieuses présentes sur ce site. La polyclinique accueille chaque année un total de 50 000 patients.

Livré en septembre 2018 après deux ans de travaux, le nouveau bâtiment a été inauguré mardi 15 octobre.

Dr Hachem Tyal : «A peine 400 psychiatres exercent au Maroc»

Aujourd'hui le Maroc


Entretien avec Dr Hachem Tyalpsychiatre, psychothérapeute et psychanalyste.

ALM : Combien de Marocains souffrent de troubles mentaux ?
Dr Hachem Tyal : Je pense qu’il convient de se référer aux chiffres donnés par l’Organisation mondiale de la santé et qui disent qu’il y a une personne sur 5 dans le monde qui souffre de troubles mentaux. Selon ces chiffres, à peu près 25% de la population qui a fait (ou fera) au moins une dépression dans sa vie. Toujours d’après ces statistiques, à peu près 1% des personnes dans le monde souffrent de schizophrénie, tandis que 5% d’entre elles souffrent de maladies bipolaires. Je pense personnellement que nos chiffres au Maroc ne sont pas plus élevés ou moins élevés par rapport à ce qui se passe dans le monde. La pathologie psychique est à peu près la même dans le monde en termes de prévalence. C’est l’expression de ces symptômes qui est, elle, déterminée culturellement.

« Les comportements autodestructeurs des enfants et adolescents », à l’hôpital Saint-Georges – CHU

16/10/2019



Le panel de conférenciers à la rencontre sur « les comportements autodestructeurs des enfants et adolescents », organisée dans le cadre du 24e congrès annuel de l’hôpital Saint-Georges-Centre hospitalier universitaire. Photo DR

Le panel de conférenciers à la rencontre sur « les comportements 
autodestructeurs des enfants et adolescents », organisée 
dans le cadre du 24e congrès annuel de l’hôpital 
Saint-Georges-Centre hospitalier universitaire. Photo DR

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale et dans le cadre du vingt-quatrième congrès annuel de l’hôpital Saint-Georges – Centre hospitalier universitaire, le département de psychiatrie et de psychologie clinique de l’hôpital a organisé, en collaboration avec Idraac (Institut pour le développement, la recherche la promotion et les soins appliquées), l’hôpital Mc Lean Harvard, ainsi que la Société libanaise de psychologie et la Société libanaise de psychiatrie, une conférence sur « les comportements autodestructeurs des enfants et adolescents: défis et sécurité – Intégration de traitements adaptés et scientifiquement validés ».
Plusieurs conférenciers sont intervenus dans le cadre de cette rencontre. Ils ont mis l’accent sur la nécessité de « renforcer le soutien émotionnel pour apporter les soins nécessaires aux enfants et adolescents exprimant des comportements autodestructeurs ». Ils ont de même souligné l’importance d’évaluer les idées suicidaires et le risque qui en découle.

Anxiolytiques prescrits en 2 minutes: «Le symptôme de quelque chose qui ne marche pas dans notre système de santé»

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PUBLIÉ LE 
Une enquête du Journal de Montréal a révélé qu’il était possible de se faire prescrire des anxiolytiques ou des antidépresseurs en quelques minutes dans des cliniques de sans rendez-vous à Montréal.
Selon l’enquête, la plus courte consultation médicale concernant des symptômes d’anxiété ou de dépression n’a duré que deux minutes et 45 secondes, alors que la plus longue a duré moins de 15 minutes.
En entrevue avec Bernard Drainville, le psychiatre Jean-François de la Sablonnière a commenté ces révélations. 

Procès Séréna : à la barre, un psychiatre suisse dénonce le vide scientifique autour du déni de grossesse

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Par Emma Derome et Isabelle Rio  Publié le 15/10/2019
Dr Oguz Omay est venu de Suisse pour éclairer la Cour sur ce que l'on nomme "déni de grossesse". Il préfère parler de "grossesse non perçue", avec toutes ses conséquences psychiques. Rosa Maria Da Cruz, au 7ème jour de son procès à la Cour d'assises de Limoges, s'estime comprise par ce médecin.

Le docteur Oguz Omay n'est pas entendu comme expert par la Cour, mais comme témoin, à la demande de la défense. Ce psychiatre de Lausanne, en Suisse, qui s'intéresse de près au "déni de grossesse", a été appelé par Chrystèle Chassagne-Delpech, l'avocate de Rosa Maria Da Cruz, jugée depuis le 7 octobre devant les assises de la Haute-Vienne.

Selon ce psychiatre en périnatalité, le manque de littérature scientifique sur la question affecte grandement les femmes victimes de déni de grossesse.

Un déni de la science

Il avait vingt ans d'expérience en tant que médecin et dix en psychiatrie périnatale quand un cas de déni de grossesse s'est présenté au docteur Omay, en 2008. Le médecin s'aperçoit qu'il ne sait alors rien sur cette situation. Mais en cherchant à en savoir plus, il constate que la situation n'est pas identifiée dans la littérature scientifique, et n'entre dans aucune nomenclature.
Avant de me présenter à l'audience, j'ai fait des recherches dans la base de données à laquelle tout médecin a accès ; je n'ai trouvé que 50 publications.


Il raconte à la Cour le premier congrès scientifique sur le déni de grossesse auquel il a participé. Il y a rencontré le Dr Jens Wessel, gynécologue-sexologue berlinois, le premier à avoir engagé une étude sur le déni de grossesse, entre 1995 et 1996, portant sur 29.462 cas.

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Le suicide assisté en prison devrait sur le principe être possible en Suisse

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Publié le 15 octobre 2019

SUISSE

Les prisons genevoises, de Saint-Antoine à Champ-Dollon
Le suicide assisté en prison devrait sur le principe être possible en Suisse Le Journal de 6h30 / 0 sec. / hier à 06:30
Pas encore réglementé en Suisse, le suicide assisté en prison devrait sur le principe être possible, recommande un groupe d'experts dans un document-cadre, actuellement en cours d'examen par les cantons.
A l'heure actuelle, la Suisse ne réglemente pas cette question. La Conférence des directeurs cantonaux de justice et police (CCDJP) souhaite changer la situation et a soumis aux cantons les propositions des experts pour consultation.
Le document-cadre, relayé lundi matin par la radio SRF, est disponible sur le site de la CCDJP. Il rappelle que les détenus ont les mêmes droits et obligations au regard de la loi que les personnes en liberté. Le désir de mourir d'un prisonnier capable de discernement doit donc être pris en considération.


Et si l'IRM pouvait prédire le risque de suicide ?

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Publié le 

Une étude américaine, publiée dans la revue « Psychological Medicine », met en avant la présence de circuits cérébraux spécifiques dans le cerveau de certaines personnes.