SOCIÉTÉ INTERNATIONALE D'HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE ET DE LA PSYCHANALYSE
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
SOCIÉTÉ INTERNATIONALE D'HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE ET DE LA PSYCHANALYSE
Ouest-France avec AFP
Publié le
Le Sénat dominé par l’opposition de droite a donné son feu vert, ce vendredi 13 novembre, au report au 1er janvier 2022 des réformes des modes de financement des activités de psychiatrie et de soins de suite, en raison de la crise sanitaire.
Les sénateurs ont voté un amendement du gouvernement organisant ce report lors de l’examen en première lecture du projet de budget de la Sécurité sociale.
Des réformes qui « seront bien au rendez-vous », mais plus tard
« Il s’agit d’un simple report », dû à « la crise sanitaire et la 2e vague » de l’épidémie de Covid-19, a souligné la ministre chargée de l’Autonomie Brigitte Bourguignon. Elle a assuré que « toutes ces réformes seront bien au rendez-vous ».
« Nous avons engagé une modification en profondeur du mode de financement des établissements de santé. Il s’agit notamment de remplacer la tarification à l’activité par des modes de financement plus mixtes prenant davantage en compte la pertinence et la qualité des prises en charge », a rappelé la ministre.
Par N.T. 13/11/2020
Les agents hospitaliers du social et médico-social
dénoncent "une mesure injuste".
PHOTO N.T.
Ils sont les agents hospitaliers de la protection de l'enfance, de la psychiatrie, du handicap. Ils sont infirmiers, éducateurs spécialisés... Tout ce qui relève du social et médico-social en milieu hospitalier. Et ils sont "exclus du complément de traitement indiciaire issu du Ségur de la santé", déplore Guillaume Algrin, secrétaire général CGT des hôpitaux Sud.
Explication : les accords du Ségur ont conclu à la revalorisation des métiers des établissements de santé et des Ehpad et à l'attractivité de l'hôpital public. Ainsi, tous les personnels des établissements hospitaliers et des Ephad peuvent compter sur une augmentation de 183 euros nets mensuels. Tous, "sauf le social et le médico-social, ce qu'on peut appeler une injustice caractérisée".
ANAÏS VIAND le 13 novembre 2020
Dans le cadre du parcours digital dédié aux femmes photographes Elles X Paris Photo, nous présentons, durant dix jours, les auteures mises en avant en vidéo. Sara Imloul s’exprime aujourd’hui sur son rapport à la magie et décrit sa pratique de la calotypie.
Cette année, pour pallier l’annulation de l’édition 2020 au Grand Palais à la suite des restrictions sanitaires, le ministère de la Culture présente, en association avec Paris Photo, et avec le soutien de Women In Motion – un programme de Kering – un parcours digital dédié aux femmes photographes, Elles X Paris Photo.
C’est Karolina Ziebinska-Lewandowska, conservatrice au cabinet de la photographie du Centre Georges-Pompidou, qui en a assuré le commissariat. Pour l’occasion, elle a réuni près de 40 femmes, jeunes, confirmées, peu connues ou ayant marqué l’histoire de la photographie. Le site présente l’ensemble des artistes du parcours, une trentaine d’interview écrites, ainsi que dix entretiens filmés. Y sont également publiées des infographies sur la place des femmes dans la photographie en France (d’après des études du ministère de la Culture).
Lire la suite et voir la vidéo ...
Publié le 13 Novembre 2020
Le collectif Initiative psychiatrie estime que les mesures d'accompagnement de la réforme de la loi sur l'isolement et la contention sont loin d'être à la hauteur des nouvelles charges induites. Selon un communiqué, le financement annuel doit porté au moins à 50 millions d’euros, au lieu des 15 millions actuellement inscrits au PLFSS.
Afin de tenir compte d’une décision du Conseil Constitutionnel et des recommandations de la Haute Autorité de Santé, l’article 42 du PLFSS prévoit de modifier le code de la santé publique pour y introduire principalement les évolutions suivantes :
– Un encadrement des durées d’isolement, qui devront être renouvelées toutes les 12 heures, et ne pas dépasser 48h, sauf exception ;
– Un encadrement des durées de contention, qui devront être renouvelées toutes les 6 heures, et ne pas dépasser 24h, sauf exception ;
– Un contrôle effectif de ces décisions d’isolement et de contention par le Juge des Libertés et de la Détention (JLD) et un droit effectif au recours devant le JLD accessible à l’ensemble des personnes habilitées.
Ces décisions s’imposent d’un point de vue juridique, et nous considérons de fait qu’elles vont dans le bon sens pour garantir le respect des libertés individuelles et de l’éthique, et permettre d’exercer les soins dans la transparence et la confiance avec les usagers et l’ensemble du corps social.
Les soins psychiatriques sans consentement représentent des prises en charge d’une grande technicité et d’une grande complexité, reposant avant tout sur des personnels soignants qui doivent être formés spécifiquement, en nombre suffisant, et disposer des moyens matériels leur permettant de travailler dans des conditions de sécurité et de sérénité maximales. Il s’agit le plus souvent de prises en charge à risque, en raison des conséquences possibles des troubles psychiques perturbant dans certains cas le discernement : opposition aux soins, conduites suicidaires et auto- agressives, agitation avec risque d’agressivité et de violence, risques de fugues, etc. A la prévention de ces risques potentiellement graves, pouvant mettre la vie des patients et des personnels en danger, s’ajoute naturellement la mission première des soignants qui est d’accompagner psychologiquement et médicalement les patients dans leur maladie et vers leur rétablissement, ce qui est d’autant plus difficile dans le cadre de soins sans consentement.
RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE - Mis en ligne le 06 nov. 2020
La HAS a été saisie par la DGS et la DGOS sur plusieurs thèmes entrant dans le cadre du psychotraumatisme :
Cette seconde demande s’intègre dans le 5ème plan de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux femmes (2017-2019) présenté le 23 novembre 2016 par la ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes. Le plan intègre une action intitulée « Garantir la prise en charge psychologique des femmes victimes de violences » (action 24), dont la coordination est confiée à la DGOS.
La HAS a réalisé et publié en 2019 une recommandation de bonne pratique et des fiches pratiques sur le repérage des femmes victimes de violences.
L’élaboration de la recommandation dont il est question dans cette note de cadrage permettra de compléter la recommandation sur le repérage des femmes victimes de violences en abordant la prise en charge. Par ailleurs, une recommandation spécifique pour les professionnels de santé de premier recours sur la prise en charge des mutilations sexuelles féminines a été publiée par la HAS en février 2020.
Publié le
Une résidence pour les personnes en souffrance psychique, mariant autonomie et accompagnement, a ouvert. Elle vient combler un grand manque.
Publié le
Depuis la reprise de l’épidémie, 26 patients et 17 professionnels de l’Établissement public de santé mentale (EPSM) à Saint-Avé (Morbihan) ont été testés positif au Covid ces dernières semaines. Une équipe de professionnels dédiés s’occupera des patients dans une unité spéciale qui s’ouvre ce vendredi 13 novembre 2020.
L’Établissement public de santé mentale (EPSM) sort les grands moyens pour contrer le Covid. L’hôpital psychiatrique de Saint-Avé (Morbihan) est confronté à une recrudescence de cas, de patients et de professionnels, depuis quelques semaines avec la deuxième vague. Sa cellule de crise a donc décidé d’activer son unité Covid dédiée à la prise en charge des patients infectés. Celle-ci est officiellement ouverte depuis ce vendredi. « Elle permettra d’accueillir et regrouper jusqu’à vingt patients », précise le directeur Pascal Bénard.
Seize malades testés positifs viennent d’être accueillis dans cette unité. « Depuis ces dernières semaines, vingt-six patients ont été testés positifs au Covid dans le cadre de tests réalisés régulièrement, explique le directeur. Mais ils vont bien. » Les professionnels n’ont pas été épargnés non plus. « Seize d’entre eux ont été testés positifs depuis la reprise [Vingt-trois au total depuis mars 2020 N.DL.R.]. Nous avons eu quelques arrêts maladie, mais ce sont principalement des personnes asymptomatiques, contaminées à l’extérieur de l’établissement. » Au terme de leur septaine, tous ont repris le chemin de l’EPSM.
Alors que la création d'une "profession intermédiaire" est à l’ordre du jour de l’amélioration du système de santé, les travaux des parlementaires ont invité uniquement les infirmiers et les médecins à discuter pour amorcer la réflexion. Les Conseils professionnels des autres filières paramédicales ainsi que l’Union Inter Professionnelle de Rééducateurs et Médicotechniques (UIPARM) auront un rôle majeur à jouer s’ils souhaitent voir les autres métiers paramédicaux influer sur les prochaines orientations conduisant à ce statut professionnel intermédiaire. D'autres réactions hostiles ne se sont pas fait attendre face à ce projet de loi, loin de faire l'unanimité...
Le Rapport de conclusions relatif au Ségur de la Santé a élaboré plusieurs constats sur lesquels les parlementaires planchent actuellement dans le cadre de l’amélioration du système de santé par la confiance et la simplification.
Une Proposition de Loi (n°3470) a ainsi été déposé le 22 octobre dernier par la député Stéphanie Rist (LREM, Loiret) et comportant plusieurs dispositions susceptibles de favoriser cette amélioration.
"Cette proposition de loi constitue donc la traduction législative des mesures issues des conclusions du Ségur de la santé qui ne relèvent pas du domaine budgétaire. En effet, la crise sanitaire a révélé un besoin urgent de simplification de notre système de santé qui doit s’appuyer sur une confiance renforcée dans nos professionnels de santé. Cette simplification aboutira à un système plus réactif et plus performant grâce à des mesures fortes et nécessaires. Il convient de simplifier les dispositifs actuels pour faire gagner du temps aux soignants et leur permettre de mieux s’organiser, en mettant à profit les compétences de chacun".
Information publiée le 12 novembre 2020 par Université de Lausanne
Lucienne Peiry
Traduit par : Elisabeth Monteiro Rodrigues
Traduit par : Gaëlle Cogan
Traduit par : Camille Luscher
Traduit par : Vincenzo Di Marco
Traduit par : Corinne Verdan-Moser
Seuil
Date de parution 12/11/2020
288 p.
Lettres d’amour ou de rage, prières poétiques, journaux intimes singuliers, plaidoyers véhéments, missives délirantes et grimoires, les écrits d’art brut ont été créés à huis clos, dans le secret et le silence. La très grande majorité sont privés d’adresse ou réservés à quelque destinataire onirique ou spirituel. Les manuscrits des 30 auteurs réunis ici sont souvent étrangement calligraphiés, enluminés, brodés, accompagnés de peintures et de dessins, mais aussi griffonnés à la hâte. Les lettres et les mots sont fréquemment utilisés pour leurs valeurs plastiques et graphiques, les règles orthographiques et grammaticale s’affolent. Abordée avec désinvolture et inventivité, l’écriture trouve un souffle nouveau et déploie une poésie sauvage.
03/08/2016
À retrouver dans l'émission
COLLÈGE DE FRANCE : 40 LEÇONS INAUGURALES
par Merryl Moneghetti
Quel sens donner à la mondialisation du droit ?
Avec la mondialisation qui touche tous les domaines, nous nous interrogeons, aujourd’hui, sur les évolutions et les enjeux pour la « conception même de l’ordre juridique », en compagnie de Mireille Delmas-Marty, titulaire de la chaire des « Études juridiques comparatives et internationalisation du droit » entre 2003 et 2011.
Dans une interview pour Télérama en 2013, elle souligne les défis de ce siècle qui commence :
« Pour une humanité en transit, prise entre la culture de la catastrophe et celle du surhomme, l’espérance d’humaniser la mondialisation appelle un droit en devenir apte à jouer pleinement son triple rôle : résister, responsabiliser et anticiper. C’est sans doute la condition pour tenter d’instaurer une communauté humaine confiante en son destin »
Certes "le système de sécurité collective de la Charte des Nations unies a montré sa fragilité et le droit n’a pas su désarmer la force". Mais à l’inverse, note la juriste pour sa leçon inaugurale en 2003,
"la force ne peut empêcher cette extension du droit, sans précédent dans l’histoire, au point qu’aucun État ne saurait durablement s’en affranchir.
De la superposition de normes – nationales, régionales et mondiales – à la surabondance d’institutions et de juges, le droit évolue vers des systèmes interactifs. La juriste, agrégée de droit privé et de sciences criminelles, qui est membre depuis 2007 de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, rappelle que
« l’Europe constitue une sorte de laboratoire, d’analyse et parfois d’essais. »
La mondialisation des échanges s’accompagne de celle des crimes, « du terrorisme à la corruption ou aux grands trafics, des risques, écologiques aux biotechnologiques ». Il devient évident, résume Mireille Delmas-Marty que « les réponses ne peuvent plus se limiter au seul droit national »
Lire la suite et écouter le podcast ...