L’instructeur pour l’autonomie des personnes déficientes visuelles aura pour vocation d’accompagner toute personne en situation de déficience visuelle dans la recherche d’une autonomie dans sa vie quotidienne aussi bien que en orientation et mobilité.
L'Institut du MAI est le seul établissement en France dont la mission exclusive est la formation à l’autonomie et à l'insertion sociale de personnes ayant un handicap ou polyhandicap moteur, même très lourd. Tout a été pensé, réalisé, organisé, dans ce but.
L'Institut du MAI a dû élaborer des modules pour former les professionnels à une nouvelle approche de la personne handicapée et inventer tous les procédures, outils et programmes de formation pour aider chacun à compenser son handicap spécifique.
L'Institut du MAI a prouvé que l'installation à domicile participe sensiblement à la maîtrise des dépenses de santé publiques : quelque 50.000 € par an et par personne de moins que pour un maintien en institution. Si cette alternative à la vie collective se développait vers les victimes d’accidents, elle entrainerait une réduction des indemnités à la charge des compagnies d’assurance.
Malgré une nette féminisation médicale, il y a encore trop peu de femmes à des postes à responsabilité. Pourtant, la mixité est un facteur de cohésion et d’innovation.
La crise sanitaire que nous vivons conforte une vision inégalitaire des rôles des femmes dans la société et en particulier dans le monde médical.
« Donner des Elles à la santé » s’engage pour mobiliser tous les acteurs de santé vers un changement de culture et d’organisation, afin que le monde de la santé s’enrichisse de cette diversité.
Pluie, vent frais, ciel gris, chute des températures et jours plus courts… L’automne est arrivé et le moral fait grise mine. Les conseils d’un psychiatre pour relativiser et mieux vivre cette période.
« Il est important de faire la différence entre ce sentiment désagréable, très fréquent, et une perturbation de l’humeur qui dure, qui s’installe et qui nécessite un traitement, souligne Michel Lejoyeux, professeur de l’Université de Paris et responsable du département de psychiatrie et d’addictologie Bichat-Beaujon. Les cas où la baisse de l’ensoleillement est à l’origine d’une vraie maladie dépressive sont extrêmement rares. »
Le véritable « trouble affectif saisonnier » touche moins de 5 % de la population. « C’est un trouble bipolaire qui survient avec l’arrivée de l’automne ou l’hiver. Il se reconnaît par une perte d’envie, une culpabilité, un ralentissement et une tristesse majeure. »
Bouger plutôt que cocooner
Pour le petit coup de mou classique, pas de panique, des solutions existent : « On a à notre portée des petits antidépresseurs naturels », reprend l’auteur de l’ouvrage Les quatre saisons de la bonne humeur. Le sport et ses endorphines en font partie. « Un des dangers de la grisaille, c’est d’y répondre par la sédentarité. On faisait assez naturellement du sport ou une activité physique sous le beau temps, il faut garder cette habitude même quand la météo ne s’y prête pas », conseille le psychiatre. Certes, courir sous la pluie n’a pas la même saveur que sous le soleil, mais il suffit d’adapter la nature de l’activité à la saison. « Une étude a montré que le fait de marcher six minutes rapidement augmente de 30 % le niveau de bonne humeur. »
La sensibilité fut, de bout en bout, le sujet qui passionna le philosophe suisse Jean Starobinski (mort en 2019). C’est pourquoi Rousseau fut, parmi les auteurs des Lumières qu’il étudia, celui qui l’inspira le plus. On savait que l’historien des idées avait été médecin – et son grand livre L’Encre de la mélancolie est une exploration aussi littéraire que médicale puisqu’y est publiée une partie de sa thèse de psychiatrie. Mais on le lisait comme un amoureux de la littérature qui avait touché à la médecine dans une vie antérieure. Ce volume de ses textes sur la médecine, écrits entre 1950 et 1980 et rassemblés sous son contrôle, vient rappeler que Jean Starobinski n’eut qu’une seule et grande vie intellectuelle et que, s’il opta professionnellement pour les études littéraires en 1958, il ne cessa jamais d’être médecin. C’est ainsi que la sensibilité est au cœur de son œuvre.
Entre Nemours et Etampes, les passionnés d’escalade se mesurent aux fameux rochers de la forêt de Fontainebleau. Il y a bien des millénaires, ces chaos de grès, qui surgissaient d’une froide mer de sable sans arbres, attiraient nos lointains ancêtres pour une autre activité : la gravure. Aujourd’hui, dans le secteur, on ne référence pas moins de deux mille abris-sous-roche gardant la trace, inscrite dans la pierre, des humains de la préhistoire. La plupart de ces gravures datent du mésolithique, il y a 9 000 ans, œuvres de ceux qui furent les derniers chasseurs-cueilleurs du territoire. On n’y voit que des figures géométriques, des alignements de traits, des quadrillages, encore des traits…
C’est l’histoire d’un fonds photographique anonyme ayant changé de main à plusieurs reprises. Soit des centaines de tirages amateurs courant sur une décennie, entre 1996 et 2006, et témoignant du fétichisme de son auteur.
La Commission Régionale de Psychiatrie CGT Bourgogne Franche-Comté s’est réunie à St Ylie le 8 octobre. Le bilan est accablant et les prévisions inacceptables puisqu’il est prévu 1.4 milliard d’économies dans les hôpitaux pour 2021.
Après le confinement, les mesures du Ségur n’ont manifestement pas suffi.
Tous nos hôpitaux peinent à embaucher des infirmiers ou des aides-soignants, malgré quelques mesures locales : mise en CDI après 3 mois de CDD, ou mise en CDI à l’embauche (alors que la règle normale est la titularisation à l’embauche). De nombreux agents demandent des ruptures conventionnelles ou refusent de devenir fonctionnaires. Ceci en dit long sur l’attractivité de l’hôpital et les politiques de certains établissements (mobilités anarchiques des agents, organisations de travail dysfonctionnelles délitant le sens donné au travail….).
Tous les établissements fonctionnent sur la « réserve » de personnel, alors que nous attaquons la 2ème vague du COVID. Le moins que l’on puisse dire est que les personnels sont inquiets. Epuisés par la 1ère vague, en effectifs réduits, il leur faut toujours assurer les soins, tandis que de nouvelles réorganisations se mettent en place avec encore plus de précipitation. Sourde face à l’épuisement des agents, la DGOS envisage même de créer une indemnité pour congés payés non pris pour raison de service à la Toussaint afin préserver des effectifs en nombre suffisant face au Covid-19.
La suppression de 86 lits d’hospitalisation au CH du Rouvray (soit rien de moins que 20 % de la capacité d’accueil de l’établissement !) vient d’être annoncée par l’actuel directeur comme une hypothèse incontournable pour financer le projet d’établissement « dans un environnement financièrement contraint ». Aucune des retentissantes mobilisations des paramédicaux depuis la grève de la faim de 2018 n’aura eu raison de cette détermination messianique, selon les propres dires du directeur, déconnectée du réel du terrain, à réduire au rouleau compresseur les moyens hospitaliers. Pourtant, souvenons-nous que la première des revendications de l’époque était de retrouver les moyens d’accueillir dans des conditions dignes les patients en hospitalisation, et en particulier les mineurs (particulièrement vulnérables dans cet environnement). Un an plus tard, c’est le très sévère rapport du Contrôleur des lieux de privation des libertés (CGLPL) qui étrillait l’établissement pour ses conditions d’accueil dégradées et aggravées par la sur-occupation chronique des lits. Comble du cynisme, ce rapport est utilisé pour dégrader encore plus les conditions d’accueil des patients.