Nicomède GERVAIS 10 août 2015
C'est le médecin traitant qui désormais déclenchera la coordination d'appui qui permettra que ne soit jamais rompu le parcours de santé du patient.
Les modalités de prise en charge des malades et le système de santé connaissent une évolution structurelle forte qui place le médecin traitant (médecin de famille) au centre de la prise en charge. Il est la porte d'entrée et le pivot dans le processus de soins aux patients.
Selon l'Agence régionale de santé (ARS), durant plusieurs décennies, la prise en charge des malades était organisée autour de l'hôpital. Les exigences des patients de regagner au plus vite leur domicile, les progrès importants de la médecine, la multiplication du nombre d'actes et d'interventions pouvant se réaliser en ambulatoire, le vieillissement des populations, l'accroissement, du nombre de maladies chroniques, etc., conduisent à une nouvelle organisation qui se met en place sur le territoire.
Pour l'ARS, aujourd'hui, la santé doit s'organiser sous forme de parcours allant de la prévention (éviter la maladie) à l'éducation thérapeutique du patient (mieux vivre avec sa maladie).
UN PARCOURS DE SANTÉ
Chaque individu peut, à un moment de son existence, être intégré dans un parcours de santé par son médecin traitant en fonction de sa pathologie. En fait, le parcours identifie les différentes étapes de la prise en charge, ainsi que les professionnels ou structures aptent à réaliser, pour chaque étape, l'acte concerné.
Afin d'organiser ces nouvelles modalités de prise en charge sur le territoire, l'ARS a engagé des travaux visant à repérer les ruptures de parcours, en ciblant les personnes atteintes d'un cancer ; les personnes souffrant de maladie mentale ; les malades chroniques ; ainsi que les personnes âgées.
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