Affaire Lambert. Affaire Bonnemaison. L’une n’a pas grand-chose en commun avec l’autre, mais leur télescopage dans l’actualité vient de relancer le débat, récurrent en France, de la fin de vie. La loi Leonetti de 2005 est appelée à évoluer. L’auteur de cette dernière, le député UMP du même nom, a été chargé, avec son collègue socialiste Alain Claeys, de proposer des aménagements au gouvernement d’ici la fin de l’année.
Affaire Lambert. Le sort de cet homme, tétraplégique suite à un accident de la route, en état végétatif depuis 6 ans, est désormais suspendu à la décision de la Cour européenne des droits de l’homme. Celle-ci a demandé hier soir qu’il soit maintenu en vie, le temps pour elle de se prononcer. Un peu plus tôt, le Conseil d’Etat avait jugé légale la décision médicale de mettre fin aux traitements du patient, en soulignant que cette décision correspondait à la volonté exprimée par celui-ci avant l’accident.
Affaire Bonnemaison. Ce matin, l’ancien médecin urgentiste de l’hôpital de Bayonne a été acquitté par la Cour d’assises de Pau. L’avocat général avait requis 5 ans de prison avec sursis contre Nicolas Bonnemaison, poursuivi pour avoir abrégé la vie de 7 de ses patients. Les jurés ont considéré que l’intention d’homicide n’était pas établie.
Philippe Bataille, Charles Jousselin et Guillaume Drago JCF © RADIO FRANCE
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