Une grosse truite coincée entre les montagnes? On se frotte les yeux et elle a - bien évidemment - disparu! Est-ce le signe que la maladie mentale nous guette? Pas forcément. Cette hallucination peut être la conséquence d'un grand effort physique ou d'une forte dose d'émotions.
PHOTOMONTAGE CATHERINE BEAUPRÉ, LA PRESSE
Avez-vous déjà entendu des voix, senti une présence ou vu des petits monstres verts? Contrairement à ce que l'on croit, les hallucinations ne sont pas forcément un signe de folie. Ni de consommation de drogues, d'ailleurs. Le phénomène est bien plus commun chez les personnes dites «saines d'esprit» qu'on pourrait le croire. Sophie Allard fait le point.
Les hallucinations en 10 questions
Tantôt vues comme des messages divins, tantôt considérées comme des pathologies, les hallucinations ont longtemps été négligées par les chercheurs au-delà du folklore. Si elles recèlent encore une bonne part de mystère, on les comprend de mieux en mieux.
Qu'est-ce qu'une hallucination?
Selon la description qu'en fait le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM-5, il s'agit d'«expériences de type sensoriel qui surviennent sans stimulus externe. Elles sont saisissantes et claires, avec la force et l'impact des perceptions normales, et sans contrôle de la volonté». À distinguer des illusions ou erreurs de perception ou des impressions de déjà vu.
En clair, «les hallucinations sont des choses que l'on perçoit mais qui n'existent pas, elles surviennent de façon spontanée et s'imposent à nous», explique Roger Godbout, psychologue, professeur de psychiatrie à l'Université de Montréal et chercheur au Laboratoire et clinique du sommeil de l'hôpital Sacré-Coeur de Montréal.
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