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mardi 4 juin 2013

La Parisienne Libérée 


Le « 3è plan autisme » favorise les méthodes dites « comportementale » au détriment de la psychothérapie institutionnelle telle qu’elle se pratique actuellement (c’est-à-dire essayant, avec de faibles moyens, d’associer des soins psychiques, éducatifs et pédagogiques). Chanson pour une approche ouverte, multiple (et financée) du soin des enfant autistes…

CONTEXTE
Le troisième plan autisme a été présenté le 2 mai 2013 par la ministre déléguée aux personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti. Il a provoqué la colère de nombreux professionnels du soin, car il semble conditionner l’octroi des budgets au choix des méthodes thérapeutiques. La ministre a ainsi déclaré sur RMC : « Tous les établissements existants auront des postes s’ils s’ouvrent aux méthodes modernes de traitement de l’autisme. »

Le débat théorique porte sur ce qu’on entend par « méthodes modernes ». Celles qui sont aujourd’hui recommandées par les « experts » de la Haute Autorité de santé (HAS), s’appuyant sur les critères discutables de l’EBM (médecine fondée sur les preuves), sont déjà anciennes et parfois remises en cause aux États-Unisdepuis plusieurs années. Elles ont par ailleurs été élaborées dans des contextes anglo-saxons où les services publics et l’assurance santé sont très peu développés et où il n’existe pas d’équivalent de notre psychiatrie de secteur.
Marie-Arlette Carlotti avoue elle-même n’avoir aucune compétence particulière dans le champ sanitaire, éducatif ou pédagogique : elle a une formation de ressources humaines et a travaillé comme cadre pour la société d’aviation Eurocopter avant de faire une carrière politique, en particulier comme conseillère générale et comme porte-parole de Jean-Noël Guérini.

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