Cotisation à l'ordre infirmier, Nora Berra évoque le principe d'une adhésion facultative
30.03.11
Répondant mercredi après-midi à une question concernant l'ordre des infirmiers, posée par Etienne Blanc, député UMP de l’Ain, Nora Berra, secrétaire d’État chargée de la Santé, a tout d'abord considéré que le maintien pour les infirmiers libéraux d'une cotisation annuelle à 75 euros était trop élevé. "Ce n'est pas la cotisation symbolique demandée en 2006", a-t-elle déclaré. Elle a aussi estimé que cet ordre n'avait pas réussi à convaincre les infirmiers de son utilité et, malgré les efforts continus de concertation, n'était pas parvenu à susciter l'inscription du plus grand nombre. Concernant la diminution de la cotisation des infirmiers salariés à 30 euros, elle a qualifié cette avancée de "partielle, peu étayée et surtout tardive". Un peu comme un ultimatum, elle a ensuite ajouté que si l'ordre ne parvenait pas à convaincre la majorité des infirmiers, "il nous faudra envisager le principe d'une adhésion facultative pour tous les infirmiers".
L.W.
Il estime que les problèmes de gestion du bureau national occulte le travail et les actions réalisées par les conseils départementaux et régionaux en direction des professionnels. "Pour que les infirmières se reconnaissent dans leur ordre, il est indispensable de lui donner un souffle nouveau, un élan qui ne peut être porté que par une équipe nationale renouvelée", indique-t-il.
Ordre national des infirmiers, Le conseil départemental de Paris demande la démission du bureau national
01.04.11
Le Conseil départemental de l'ordre des infirmiers (CDOI) de Paris épingle dans un communiqué les choix de gestion du bureau national de l'instance ordinale des infirmiers. "Beaucoup de problèmes sont le résultat de décisions inadaptées du bureau national, qui n'a pas su être à l'écoute des infirmières de terrain, des élus départementaux et qui a refusé la main tendue des parlementaires lors de la médiation de juin 2010", écrit le CDOI parisien. Il demande donc "la démission du bureau national, responsable de cette gestion qui met en péril la pérennité de l'ordre". Le CDOI dénonce "les dépenses excessives, envisagées sur un calcul erroné de rentrées de cotisation".
Il estime que les problèmes de gestion du bureau national occulte le travail et les actions réalisées par les conseils départementaux et régionaux en direction des professionnels. "Pour que les infirmières se reconnaissent dans leur ordre, il est indispensable de lui donner un souffle nouveau, un élan qui ne peut être porté que par une équipe nationale renouvelée", indique-t-il.
De leurs côtés, les syndicats qui se sont toujours positionnés contre l'ordre des infirmiers poursuivent leurs appels au boycott et fustigent certains employeurs qui feraient pression sur les infirmiers pour qu'ils s'inscrivent au tableau de l'ONI. La fédération des personnels des services publics et des services de santé FO déclare dans un communiqué que rien légalement n'oblige les infirmiers à s'inscrire. Et la fédération CFTC santé sociaux ajoute de son côté dans un communiqué que la baisse de la cotisation à 30 euros pour les salariés ne règlera pas les difficultés financières de l'ordre.
L.W.
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