Des élus locaux demandent l’expérimentation des salles de shoot
Des élus locaux regroupés dans l’association Élus, santé publique et territoires (ESPT) appellent l’État à adopter des mesures permettant l’expérimentation des centres de consommation de drogues à moindres risques. L’ESPT, qui compte parmi ses membres des représentants de municipalités de droite et de gauche, a organisé, à l’Hôtel de ville de Paris, une journée de restitution des travaux qu’elle a menés pendant un an. Une vingtaine d’experts ont été auditionnés et les élus se sont rendus à Bilbao (Espagne) et à Genève (Suisse), où des salles de consommation de drogue existent déjà.
Selon leurs conclusions, un tel dispositif constitue « un outil d’amélioration de l’état sanitaire et social des usagers les plus désocialisés et les plus précaires qui, souvent, n’accèdent pas aux soins (baisse des contaminations, des infections et des overdoses, accès aux soins somatiques et psychiques et accroissement du nombre de sevrages) » mais les centres doivent « obligatoirement être intégrés dans une palette complète de prise en charge de la toxicomanie, au côté des autres dispositifs de réduction de risque ».
Les élus vont proposer plusieurs recommandations sur le sujet, en particulier l’établissement d’une cartographie des consommations incontrôlées de drogues sur la voie publique qui devra être connue et partagé par l’ensemble des acteurs.
« Nous espérons maintenant que la mission parlementaire qui est en train de s’installer va s’appuyer sur nos conclusions », a souligné le Dr Laurent El Ghozi, président de l’ESPT. L’élu de Nanterre rappelle que « la toxicomanie est une maladie et on n’interdit pas une maladie ». C’est, poursuit-il, « au ministre de la Santé de définir la politique de santé et non à la MILDT ».
› Dr L. A.
Quotimed.com, le 24/09/2010
Des élus locaux regroupés dans l’association Élus, santé publique et territoires (ESPT) appellent l’État à adopter des mesures permettant l’expérimentation des centres de consommation de drogues à moindres risques. L’ESPT, qui compte parmi ses membres des représentants de municipalités de droite et de gauche, a organisé, à l’Hôtel de ville de Paris, une journée de restitution des travaux qu’elle a menés pendant un an. Une vingtaine d’experts ont été auditionnés et les élus se sont rendus à Bilbao (Espagne) et à Genève (Suisse), où des salles de consommation de drogue existent déjà.
Selon leurs conclusions, un tel dispositif constitue « un outil d’amélioration de l’état sanitaire et social des usagers les plus désocialisés et les plus précaires qui, souvent, n’accèdent pas aux soins (baisse des contaminations, des infections et des overdoses, accès aux soins somatiques et psychiques et accroissement du nombre de sevrages) » mais les centres doivent « obligatoirement être intégrés dans une palette complète de prise en charge de la toxicomanie, au côté des autres dispositifs de réduction de risque ».
Les élus vont proposer plusieurs recommandations sur le sujet, en particulier l’établissement d’une cartographie des consommations incontrôlées de drogues sur la voie publique qui devra être connue et partagé par l’ensemble des acteurs.
« Nous espérons maintenant que la mission parlementaire qui est en train de s’installer va s’appuyer sur nos conclusions », a souligné le Dr Laurent El Ghozi, président de l’ESPT. L’élu de Nanterre rappelle que « la toxicomanie est une maladie et on n’interdit pas une maladie ». C’est, poursuit-il, « au ministre de la Santé de définir la politique de santé et non à la MILDT ».
› Dr L. A.
Quotimed.com, le 24/09/2010
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