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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 3 novembre 2023

Un temps de sommeil variable selon le milieu social et le nombre d’enfants

Serge Cannasse   30 oct. 2023

Combien de temps les Français consacrent-ils à leur sommeil et quels sont les facteurs qui l’influencent ? C’est l’objet d’un travail de Capucine Rauch, chercheuse au laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe – Strasbourg). Pour cela, elle a exploité les données des trois dernières enquêtes Emploi du temps, conduites par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) en 1985-­1986, 1998­-1999 et 2009-­2010 auprès d’un échantillon représentatif des personnes de 15 ans et plus vivant en France métropolitaine.

Le premier résultat est de prime abord surprenant : de 1985 à 2009, la durée médiane du temps consacré au sommeil était stable, entre 8 h 40 et 8 h 50, alors que la plupart des autres enquêtes donnent un temps de sommeil d’environ 7 heures. Mais celles-ci explorent le temps de sommeil effectif tandis que l’enquête de Capucine Rauch se base sur le temps alloué au sommeil, que les enquêtés dorment effectivement ou pas. Dans la suite de cet article, ce dernier sera néanmoins désigné par « temps de sommeil ».

Ce temps médian masque des disparités liées en premier lieu à l’âge. Le temps de sommeil des 25-64 ans est resté globalement stable (environ 8 h 30), mais celui des 65 ans et plus a diminué, cette baisse s’accentuant avec l’âge. Chez les retraités, hommes et femmes, « le temps de sommeil médian des 65-69 ans a diminué d’un quart d’heure (passant de 9 h 15 à 9 h), celui des 70-74 ans de trois quarts d’heure (de 9 h 45 à 9 h), celui des 80-84 ans de plus d’une heure et demie (de 11 h 15 à 9 h 40) et celui des 85-90 ans d’une heure vingt (de 11 h 20 à 10 h) ».

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La faute de l'orthographe | Arnaud Hoedt et Jérôme Piron | TEDxRennes

 TED

 May 2019












Nous avons été profs de français. Sommés de nous offusquer des fautes d'orthographe, nous avons été pris pour les curés de la langue. Nous avons écrit pour dédramatiser, pour réfléchir ensemble et puis aussi parce que nous avons toujours pensé que l'Académie Française avait un vrai potentiel comique. « Les deux belges qui veulent simplifier la langue française » : tout est faux dans cette phrase. Pas « simplifier » mais bien faire preuve d'esprit critique, se demander si tout se vaut dans notre orthographe. 

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Prison Insider, la plateforme d'information sur les prisons dans le monde

23 OCTOBRE 2023 

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France : immersion en cellule

“Ce que je raconte sur scène”

Djibril Siby est incarcéré pendant 18 mois, à 800 kilomètres de chez lui, dans les années 1990. Celui que l’on surnomme “Monsieur Gigi” se tourne vers le théâtre et le one-man show une fois dehors. Il écrit Ma vie en prison en 2016, une pièce dans laquelle il raconte son expérience en détention. Le succès de ce spectacle le pousse à retourner sur les planches aujourd’hui. Le comédien peaufine, en parallèle, une pièce dédiée à la vie de Nelson Mandela et à son combat contre l’apartheid. Djibril Siby fait également désormais partie de l’équipe du Freedom Théâtre de Nancy, où il gère une programmation engagée.

Un mois pour les détenu.e.s est un événement qui se déroule du 31 octobre au 3 décembre 2023 en Ardèche, Loire et Haute-Loire. Il s’agit d’une série de rencontres autour de la cause carcérale. La pièce Ma vie en prison est jouée le 18 novembre 2023, à la salle des Arts de Saint-Agrève. Nous rencontrons Djibril Siby en amont. L’occasion pour lui de revenir sur son parcours et sa relation au théâtre.

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Startups recherchent détenus : quand l’entrepreneuriat aide à la réinsertion des prisonniers

DÉCRYPTAGE PAR PERRINE SIGNORET   24 OCTOBRE 2023

Les startups Pictura Innovation et LM Eco Production ont un point commun. Elles ont toutes deux délocalisé leurs ateliers de production ou certaines missions en maison d’arrêt. Nous sommes allés à leur rencontre pour mieux comprendre.

Lorsqu’il veut visiter ses ateliers de fabrication, Olivier Labrude sait qu’il devra d’abord se plier à un rituel un peu fastidieux. Faire une demande, prendre sa voiture pour rouler une bonne dizaine de minutes, veiller à bien arriver entre 7h30 et 13h, passer par différents sas, laisser son véhicule être fouillé et… montrer patte blanche. On prend l’habitude, s’amuse le fondateur de Pictura Innovation, une startup vosgienne qui commercialise des pistolets de marquage à la peinture éco-responsables

Il y a quelques années, la demande pour ses produits a soudainement explosé. Il a remporté un appel d’offres de l’Office National des Forêts qui utilise ses pistolets pour marquer les arbres, et les autres clients se sont multipliés. Foires, vide-greniers, gestionnaires de sentiers pédestres ou VTT… Tous, voulaient mettre la main sur ses outils. Sauf que l’entrepreneur s’est retrouvé vite débordé par l’engouement. Alors qu’il passe “nuits et jours” à assembler des marqueurs dans son sous-sol, il réalise qu’il est temps de recruter. Lors d’une soirée, un ami lui parle alors d’une solution étonnante : sous-traiter sa production… en prison.

Un atelier de travail avec Pictura Innovation

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jeudi 2 novembre 2023

Mères prisonnières : quelles réalités pour les femmes incarcérées ?

Par Jehanne Bergé pour Les Grenades   30 oct. 2023 

BELGIQUE

Être mère en situation d’incarcération, qu’est-ce que cela signifie ? Comment vivre son enfermement accompagnée de son bébé ? Ou au contraire, comment maintenir le lien lorsqu’on est séparée de son enfant, que les murs de la prison font barrage ? Derrière chaque situation, une histoire singulière et complexe. Les Grenades ont tenté de saisir les enjeux de ces réalités silenciées.

Octobre 2023, prison de Haren, nord Bruxelles. De hauts murs de béton. À l’entrée : "l’access", où les proches de détenu·es forment une longue file en attendant l’autorisation de rentrer.

Marie Mornard, responsable de la section femmes, nous accueille. Badge à la main, nous passons des portiques, des sas, des portes, beaucoup de portes. Après les espaces autorisés au "public", nous pénétrons dans les enceintes fermées de la prison, dans les milieux dits "de vie".

Dans les haut-parleurs, les messages d’annonce d’appels retentissent. À gauche, la maison d’arrêt d’où sortent des cris. À côté, la maison de peine. Et tout au fond de la cour, le bâtiment des femmes.

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Des prisons sans murs, un autre modèle carcéral

Disponible   

Du 13/10/2023 au 11/10/2028









Surpopulation carcérale, pénurie de personnel pénitentiaire et taux de récidive élevé… le système pénitentiaire en Europe ne fait pas ses preuves. En quoi des structures ouvertes pourraient-elles permettre de sortir de l’impasse ?

Les peines d’emprisonnement sur le mode classique de l’incarcération dans un établissement pénitentiaire ont rarement un effet bénéfique sur les détenus. Nombreux sont ceux qui, à leur libération, ne parviennent pas à se réintégrer et finissent par récidiver. Pourtant, des expériences prometteuses montrent qu’un autre modèle de prison est possible.

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Instagram lié à la dépression, à l'anxiété et à l'insomnie chez les enfants : action en justice de plusieurs états américains

Jonathan Stempel, Diane Bartz et Nate Raymond (Reuters)  30 octobre 2023

Etats-Unis (Reuters) – Des dizaines d'États américains poursuivent Meta Platforms et sa filiale Instagram, les accusant d'avoir alimenté une crise de santé mentale chez les jeunes en rendant leurs plateformes de médias sociaux addictives.

Tromperie sur le caractère addictif et compulsif des médias sociaux

Dans une plainte déposée mardi, les procureurs généraux de 33 États, dont la Californie et New York, affirment que Meta, qui exploite également Facebook, a trompé le public à plusieurs reprises sur les dangers de ses plateformes, et a sciemment incité les jeunes enfants et les adolescents à utiliser les médias sociaux de manière addictive et compulsive.

« Meta a exploité des technologies puissantes et sans précédent pour attirer, engager et finalement piéger les jeunes et les adolescents », selon la plainte déposée auprès du tribunal fédéral d'Oakland, en Californie. « Sa motivation est le profit ».

Les enfants constituent depuis longtemps un groupe démographique attrayant pour les entreprises, qui espèrent les attirer en tant que consommateurs à un âge où ils sont plus impressionnables, et renforcer la fidélité à la marque.

Pour Meta, des consommateurs plus jeunes peuvent contribuer à attirer davantage d'annonceurs qui espèrent que les enfants continueront à acheter leurs produits lorsqu'ils grandiront.

Mais les États ont déclaré que selon des études, l'utilisation par les enfants des plateformes de médias sociaux de Meta a été associée à « la dépression, l'anxiété, l'insomnie, l'interférence avec l'éducation et la vie quotidienne, et beaucoup d'autres effets négatifs ».

Meta s'est déclarée "déçue" par cette action en justice.

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"C'est un suicide, mais pas du tout assisté", le projet de loi sur la fin de vie révolte l'association pour le droit à mourir dans la dignité

Écrit par Mélanie Philips    Publié le 

Alors que le calendrier du projet de loi sur la fin de vie ne cesse de changer, les adhérents de l'ADMD se mobilisent pour la 16ᵉ journée mondiale du droit à mourir dans la dignité. Séverine Arnaud, déléguée du département du Doubs, nous explique les revendications de l'association.

À mesure que le calendrier du projet de loi sur "l’aide active à mourir" n’a de cesse de changer, la colère des adhérents de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), elle, ne fait que grandir. Séverine Arnaud, déléguée pour l’ADMD dans le Doubs, nous explique pourquoi.

L’association nationale compte 76 000 adhérents. "Nous luttons pour qu’enfin, en France, depuis des années qu’on le demande, il y ait une loi d’aide active à mourir sur modèle belge. C’est-à-dire que l’on prend en compte tous les droits du patient et on le laisse choisir la fin de vie qu’il veut. Tout en sachant qu’à tout moment, il peut changer d’avis", insiste cette ancienne institutrice.

Dans la lignée de la Belgique

Concrètement, le modèle belge propose trois possibilités. La première, les soins palliatifs. "En France, il y a des départements dans lesquels il n’y a pas de lit de soins palliatifs, comme en Haute-Saône par exemple", souligne-t-elle. La seconde est l’euthanasie. Dans ce cas-là, c’est le médecin qui fait l’acte médical en injectant le produit létal. Et enfin, la dernière est le suicide assisté, où cette fois, c’est la personne elle-même qui s'auto-administre le produit, sous le regard médical.

"Il faut qu’il y ait, pour chacun d’entre nous, un choix qui n’est dicté que par sa propre conviction. Je reçois des appels téléphoniques très compliqués, mais les personnes sont très claires sur la décision. Ils ne vont pas tous au bout, mais ils veulent savoir s’ils peuvent en finir, et ce, de leur propre décision." Elle ajoute que les patients belges qui savent qu’ils peuvent avoir recours à l’euthanasie, meurent plus sereinement, du simple fait de savoir qu’ils ont cette possibilité, sans pour autant y avoir recours

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Une fillette de 11 ans retrouvée pendue dans une maison d'accueil de l'Oise, "un geste désespéré"

 

OISE

Par Nicolas Giorgi   Publié le 

La maison d’enfants à caractère social (MECS) la Clairière de Pierrefonds, située au sud-est de Compiègne (Oise), a été le théâtre d’un terrible drame la semaine dernière. Une fillette de 11 ans a été retrouvée pendue dans sa chambre le lundi 23 octobre.

Le personnel de cet établissement appartenant à fondation des Diaconesses de Reuilly, une communauté de sœurs protestante, l’a retrouvée inanimée dans sa chambre. A l’arrivée des pompiers, la fillette était alors en situation d’arrêt cardio-respiratoire. Malgré tous leurs efforts, elle est décédée mardi 24 octobre, soit le lendemain de sa pendaison. 

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Movember : il faut encourager les hommes, plus touchés par le suicide, à "demander de l'aide", plaide un psychologue

 Propos recueillis par  Florence Morel   Publié 

Les morts par suicide sont deux fois plus courantes chez les hommes que chez les femmes selon l'OMS. La masculinité reste trop souvent associée à l'idée de ne pas se montrer vulnérable, déplore un professionnel.

L'ONG Movember veut inciter les hommes à prendre soin de leur santé mentale, et à aborder la question entre eux. (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO)

Un mois pour briser un tabou. Comme chaque année depuis 2012, le mercredi 1er novembre marque le début du "Movember". Ce mouvement né en Australie invite à se laisser pousser la moustache tout le mois de novembre pour sensibiliser aux maladies qui touchent spécifiquement les hommes, comme les cancers des testicules, de la prostate... Mais aussi aux questions de santé mentale, qui comportent des enjeux spécifiques au public masculin. "De nombreuses études montrent qu'un homme ne dit pas quand il ne va pas bien, parce qu'il ne veut pas avouer ses faiblesses", pointe Mathilde Bourdon, porte-parole de l'ONG Movember en France, auprès de l'AFP.

Selon l'Organisation mondiale de la santé"plus de deux fois plus d'hommes que de femmes mettent fin à leurs jours, avec un taux de 12,6 pour 100 000 hommes contre 5,4 pour 100 000 femmes" en 2019. En France, entre janvier 2020 et mars 2021, l'Observatoire national du suicide a dénombré "11 210 décès par suicide, dont 75% concernent des hommes". Afin de comprendre cet écart entre hommes et femmes, franceinfo a interrogé Vincent Lapierre, psychologue et directeur du Centre prévention du suicide de Paris.

Franceinfo : Comment expliquer cette différence du nombre de morts par suicide entre les hommes et les femmes ?

Vincent Lapierre : En règle générale, les hommes se soignent moins bien que les femmes, en particulier quand il s'agit de santé mentale. C'est d'ailleurs le seul sujet sur lequel les stéréotypes de genre jouent en défaveur des hommes. Statistiquement, les hommes consultent moins de psychologues et sont plus concernés par un certain nombre d'addictions, dont l'alcool. Or, l'alcool agit comme un masque qui retarde la prise en charge du patient, voire la complique, car c'est un facteur de risque de passage à l'acte suicidaire.

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Un espace de travail « cool working » réservé aux patients et aux aidants

Offrir un espace de travail ergonomique et déshospitalisé aux patients chroniques qui ne souhaitent pas interrompre leur activité pendant leur séjour à l’hôpital : voilà l’objectif de la toute nouvelle pièce de « cool working » aménagée dans la clinique de médecine ambulatoire de l’hôpital Edouard Herriot.

À la clinique de médecine ambulatoire (CliMA) de l’hôpital Edouard Herriot, les patients peuvent désormais, s’ils le souhaitent, s’installer dans une salle de coworking pour travailler.

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Espace de co working aménagé dans la clinique de médecine ambulatoire de l’hôpital Edouard Herriot
Cet espace lumineux et coloré offre cinq places de bureaux et deux ordinateurs fixes.

Conserver une activité professionnelle pendant leur séjour

La salle a été réfléchie par Sandrine COTTIN, cadre de santé de la CliMA, pour répondre à une demande des patients. L’idée est née pendant la première vague de l’épidémie de Covid : « Nous avons utilisé les box médicaux d’une autre aile pour pouvoir installer tous les patients dans des chambres individuelles. Certains ont profité des bureaux laissés dans ces pièces pour travailler et ont demandé à pouvoir garder un accès à un bureau pour leurs prochaines venues. »

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« Guérir en Mer »

L’Aventure GEM


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En France, la santé est aujourd’hui assurée majoritairement par les femmes.
Elles représentent 80% des métiers du Care (soigner) et 52% de ceux du Cure (guérir). Prendre soin d’elles et de leur santé est une priorité.
 
🌊 L’association Guérir en Mer a alors imaginé pour elles une aventure inédite sur l’eau.
 
💕 15 Femmes, représentantes de chaque métier du soin, ensemble sur l’eau pendant 10 jours, au départ de Marseille.
30 septembre / 1er octobre 2023
9 / 10 décembre 2023
30 / 31 mars 2024
6 / 7 / 9 / 10 juin 2024
 
👉 Les Objectifs de cette « AVENTURE GEM « ?
– Découvrir et expérimenter la voile comme « outil-santé »
– Prendre du temps pour soi (en prenant le large)
– Partager un projet, autre que professionnel, avec d’autres soignantes
– Croire en soi autrement que via son milieu professionnel ou familial
– Participer à un documentaire réalisé tout au long de L’Aventure
– Continuer après L’Aventure dans une démarche « Je prends soin de moi en tant que professionnelle de santé ».


Pour ses 80 ans, le LSD s’offre une expo à Montmartre

par Maria Sumalla   Publié le 31 octobre 2023


Le quartier des Abbesses se pare d’une ambiance psychédélique du 22 novembre au 31 janvier. Et pour cause ! On fête les 80 ans de l’invention du LSD à la galerie Lubliner Art à travers expos, performances, concerts et ateliers en tout genre. 

Même le LSD fête son anniversaire, et cette année, il fête ses 80 bougies du 22 novembre 2023 au 31 janvier 2024 dans la galerie Lubliner Art, au cœur de Montmartre. Au programme : expos, performances, podcasts, concerts, ateliers, projections, marché de Noël psychédélique… Tout pour faire la fête en grandes pompes !

80 ans d’histoire et de contre-culture

Les 300 m2 de la galerie Lubliner Artaccueilleront donc une chouette exposition, LSD80, en hommage à la contre-culture. De son invention en avril 1943 par Albert Hofmann à son impact dans la société, la galerie explore tous les domaines et tous les arts à la découverte de cette molécule indomptable. À cette occasion, une série d’artistes contemporainsviennent exposer leurs œuvres, avec notamment une belle série de « buvards artistiques »,feuilles de papier LSD aux multiples designs. On pourra aussi retrouver la plus grande collection de posters originaux sur le psychédélisme de la Collection Elalouf, une installation Fluo Box (lumière noire) et un mini cinéma.

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Grandir avec des parents plus vieux que la moyenne : « Quand ils venaient me chercher, mes camarades pensaient qu’il s’agissait de mes grands-parents »

Par    Publié le 1er novembre 2023

La situation est de plus en plus fréquente en France, où l’âge de la première grossesse recule. Derniers d’une fratrie ou enfants uniques tardifs, de jeunes adultes racontent leurs expériences.

Image tirée du travail de la photographe suisse Sabine Hess, publié dans son livre « You Felt the Roots Grow » (Ciao Press and Witty Books, 2023). 

Devant le portail de l’école, les parents de Lila (certains témoins ont souhaité garder l’anonymat) étaient reconnaissables à leurs cheveux gris. « Quand ils venaient me chercher, mes camarades pensaient qu’il s’agissait de mes grands-parents »,se rappelle la jeune fille de 18 ans. Sa mère a 62 ans. Son père 67. Longtemps, elle a menti sur leur âge. « Maintenant, je ne le fais plus », assure l’étudiante en première année de fac de langues.

Lila a choisi une autre voie que ses parents : son père était policier et sa mère travaillait comme infirmière. Des métiers dont elle parle au passé parce qu’ils sont tous deux retraités. Son père était âgé de 49 ans lorsqu’elle est née. « Pourtant, c’est celui qui s’est le plus occupé de nous », dit-elle en évoquant sa fratrie, sans mentionner sa mère, avec laquelle elle entretient des relations tendues.

Lila le répète : avoir des parents plus vieux que la moyenne « n’a pas d’avantages ». Benjamine de la famille, l’adolescente grandit avec le sentiment d’être arrivée trop tard. En cause, selon elle, la dizaine d’années qui la sépare de ses deux frères aînés et de sa sœur : « Ils ont beaucoup voyagé avec mes parents quand ils étaient petits. J’étais un peu peinée lorsqu’ils racontaient leurs anecdotes. Moi, je n’en avais aucune. » Entre leur premier et leur dernier enfant, ses parents ne disposent plus du même budget. Et leur énergie s’estompe. Lila voyagera moins et apprendra à s’évader autrement : basket, lecture ou piano. « Je leur en ai longtemps voulu de ne pas être aussi jeunes que les autres », avoue-t-elle.

LA SANTÉ MENTALE DES PROFESSIONNELS DE LA MONTAGNE

Accueil

Le GHT des Alpes du Sud vous convie le mercredi 8 novembre 2023 à Briançon, à une soirée proposée par le pôle de psychiatrie adulte du CHEB.

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mercredi 1 novembre 2023

L'économie derrière les barreaux

Un garde de prison devant le lieu de préparation au relâchement des détenus, dans la prison d’Aix-Luynes, le 14 mars 2022. ©Getty - Laurent Coust/SOPA Images/LightRocket

À propos de la série

Depuis le Moyen-Âge, l'emprisonnement est une dépense publique qui exige un retour sur investissement. Aujourd'hui, les conditions de détention, le gouffre économique de l'enfermement et le coût de la récidive mettent à mal cette entreprise de moralisation.

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«Ah ! Nana», quand les femmes dessinaient leurs fantasmes

par Agnès Giard   publié le 28 octobre 2023

Culte, déjanté, éphémère et jubilatoire, la revue fut en France le premier (et dernier) magazine de bande dessinée fait par des femmes. «Métal Hurlant» lui consacre un numéro d’anthologie.

Un strip-teaseur aux cheveux gominés s’apprête à retirer son slip, sous le regard de spectatrices qui l’encouragent en levant leurs coupes. Quand la revue Ah ! Nana apparaît dans les kiosques en octobre 1976, sa couverture donne le ton : on inverse les rôles. Créé par Janic Guillerez, directrice artistique des Humanoïdes Associés et épouse de Jean-Pierre Dionnet, Ah ! Nana – le pendant féminin de Métal Hurlant – se veut «anti-machiste». Son titre reprend de façon ironique la petite phrase «ah, les femmes !». L’expérience cependant est brève. En 1978, la revue cesse car elle est frappée d’une interdiction d’affichage : trop osée. Presque cinquante ans plus tard, Métal Hurlant lui rend hommage dans un numéro hors série de 272 pages, en librairie depuis le 25 octobre. Responsable du hors-série, Cécile Chabraud, éditrice de Métal Hurlant, a sélectionné le meilleur des histoires publiées par Ah ! Nana, accompagnées d’un rédactionnel conséquent sur l’histoire de cette revue mythique.