Alors que l'Écosse a adopté la gratuité des protections périodiques pour toutes les femmes, en France, la pauvreté empêche 1,7 million de femmes de s'en procurer quand elles en ont besoin.
"Pourquoi ces trucs-là, ce n'est pas remboursé par la sécu ?"
Le coût des règles
Au cours de sa vie, une femme dépense entre 8.000 et 23.000 euros en protections périodiques.
« Avoir ses règles est normal. L’accès libre et gratuit aux tampons, aux serviettes et aux options réutilisables devrait être normal aussi. La dignité, quand on a ses règles, n’est pas quelque chose de radical ou d’extrême, c’est simplement la bonne chose à faire. » Le 25 février, les mots de Monica Lennon, députée du Parti travailliste écossais, ont fait mouche. L’Écosse est en effet le premier pays au monde à avoir adopté la gratuité des protections périodiques.
Le croisement du fichier Hopsyweb des personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement avec le fichier des personnes suspectes de visées terroristes est-il de droit ?
Communiqué.
Le Conseil d’État, 10e chambre, a fixé au vendredi 13 mai prochain 14 h, l’audience concernant les différents recours en annulation du décret du 6 mai 2019.
Ce décret a modifié le décret du 23 mai 2018 créant le fichier informatique Hopsyweb et a autorisé le croisement nominatif du fichage informatique des personnes admises en hospitalisation psychiatrique sans consentement avec le fichier terrorisme fichant les personnes suspectes de visées terroristes.
Nous sommes depuis replongés dans un atmosphère que nous avons connue sous Nicolas Sarkozy. Ce n’est plus le « schizophrène dangereux » des années 2000, mais l’amalgame « malade mental - terroriste potentiel » … Les patients en psychiatrie peuvent donc de nos jours avoir pleinement confiance dans les équipes et ne se faire aucun souci pour la qualité de leur prise en charge…
Le CRPA a introduit en-tête un recours contre ce décret du 6 mai 2019 dès le 5 juin 2019 enregistré sous le n°431350.
Cependant un arrêt du Tribunal des Conflits du 9 décembre 2019, en attribuant au juge judiciaire la compétence pour statuer sur des demandes d’annulation des décisions de soins sans consentement mais aussi sur des demandes de destruction ou de neutralisation de dossiers de mesures d’internements et de soins sous contrainte irrégulières et infondées, a ouvert des portes qui laissent augurer que des personnes ayant obtenu des mainlevées de mesures de soins sans consentement puissent obtenir l’effacement des mentions les concernant sur le fichier informatique Hopsyweb modifié. Un pas en avant a été ainsi acquis en faveur des personnes subissant des internements arbitraires.
Troisième épisode de "La Clinique de l'amour", en immersion dans l'intimité des thérapies de couple. Face à deux praticiens des couples défilent, qui se demandent comment survivre aux contes de fée, c'est-à-dire comment sauver l'amour après une longue vie commune et beaucoup d'enfants.
Dans un hôpital public du sud de la France, un psychiatre et une psychologue reçoivent des couples au bord de la rupture. Les patients viennent à deux, parfois avec leurs enfants et exposent les malentendus, les vieilles histoires, les conflits qui ont fragilisé l’amour : charge mentale, argent, fréquence des rapports sexuels... Rancœur et espoir se mêlent. Alors commence le travail : parler, écouter l’autre, faire face ensemble...
« Le pire est à venir », elle en est sûre. Sa gorge se noue quand elle imagine le virus « arriver dans nos structures gériatriques. Ce sera terrible ! », dit-elle.Séverine Laboue dirige le groupe hospitalier Loos-Haubourdin, un ensemble de 285 lits pour personnes âgées répartis sur deux sites dans la périphérie lilloise.
Pour protéger ses résidents, elle a mis en place une batterie de mesures : installation de bidons de solution hydroalcoolique à l’entrée et dans les couloirs ; désinfection renforcée des surfaces et des poignées de porte. Elle a commandé 2 000 masques chirurgicaux qui s’ajouteront aux 300 boîtes déjà stockées, a supprimé les animations et les sorties. Mais elle pressent que cela ne suffira pas
Mercredi 4 mars, Mme Laboue a annoncé à ses équipes, réunies en « cellule de crise », sa décision de fortement restreindre les visites des familles. Dorénavant, les portes de son Ehpad ne s’ouvriront aux proches qu’un après-midi par semaine, tous les quinze jours, et sur rendez-vous. Elle s’attend à ce que le ministère de la santé annonce le passage en phase 3 qui correspond au stade de « l’épidémie ».
Plusieurs textes tarifaires attendus ont été publiés dans le cadre de la campagne budgétaire 2020 pour les hôpitaux et les cliniques – dont les grands équilibres avaient cette année été dévoilés précocement (à la faveur d'un protocole de pluriannualité du financement des établissements). Ces textes précisent les ressources exactes en montants (et pas seulement les évolutions) accordées à chaque secteur. Tour d'horizon.
Le montant de la dotation nationale de financement des missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation (MIGAC) est fixé à 7,33 milliards d'euros pour 2020, en hausse de 4,5 %.
L'objectif de dépenses d'assurance-maladie commun aux activités de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO, court séjour) a été fixé à 56,05 milliards d'euros pour l'année 2020.
Un autre arrêté détaille divers forfaits et suppléments alloués aux établissements ayant des activités de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie ou ayant une activité d'hospitalisation à domicile (HAD).
Les activités de psychiatrie hériteront de 9,2 milliards d'euros dans le cadre de l'objectif de dépenses d'assurance-maladie (ODAM) fixé à 10,54 milliards d'euros pour 2020. Et toujours pour ce secteur, l'objectif quantifié national (OQN) relatif aux activités de psychiatrie exercées par les cliniques est fixé à 817,7 millions d'euros pour 2020.
Ce nouveau dispositif va permettre aux personnes en difficulté de pouvoir joindre un service spécialisé.
Tout faire pour éviter le pire. Reddit vient de lancer un nouvel outil de prévention du suicide. Ce dernier n’est pour l’heure uniquement accessible qu’aux États-Unis. Le réseau social s’est pour cela associé avec Crisis Text Line, une organisation mondiale qui fournit une aide en cas de crise de santé mentale via des échanges par SMS.
Concrètement, les utilisateurs peuvent signaler une personne qui est sur le point de se suicider ou en proie à des pratiques graves d’automutilation. Cette dernière reçoit alors instantanément un message privé de Reddit. Il lui fournit des liens et des informations sur les problèmes de santé mentale et suggère d’utiliser un numéro pour joindre les conseillers de Crisis Text Line.
Sylvia Masson a ouvert avec son époux la clinique vétérinaire de Voreppe en 2008. Dès le départ, elle s’est orientée vers l’étude du comportement animal.
Sylvia Masson dans l’enclos de l’école du chiot.
Après avoir obtenu son diplôme de Docteur en médecine vétérinaire en 2005 à l’Université de Liège, Sylvia Masson a ouvert avec son époux la clinique vétérinaire de Voreppe. Avant de s’installer sur la commune elle effectue des remplacements dans la région grenobloise.
Elle a rapidement créé une école du chiot et d’entraînement médical : le chien va s’adapter à la structure médicale, salle d’attente ou d’auscultation au fur et à mesure. La structure de la clinique est résolument une structure familiale qui prend le temps avec les animaux et les maîtres en organisant par exemple des soirées d’informations pour les propriétaires. Lire la suite ...
diffusé le mar. 25.02.20 à 20h53 disponible jusqu'au 26.03.20 société - 72 min - 2019
"Séparation: les enfants d'abord" propose de donner la voix aux enfants du divorce à travers trois histoires de couples qui se déchirent. Des témoignages inédits, émouvants qui donnent à réfléchir sur les conséquences des séparations difficiles sur le bien-être de l’enfant.
Ils sont 315 000 enfants en France, valise à la main, à passer d’une maison à l’autre. Une vie presque banale dans notre société où un couple sur trois se sépare…Et pourtant, ces ruptures tournent souvent au conflit avec des enfants pris en otages de la guerre des plus grands : leurs parents.
Ecartelé entre un père et une mère qui se détestent, souvent instrumentalisés dans une bataille judiciaire où l’on se dispute leur garde, l’enfant tente de s’adapter à ces histoires d’amour brisées.
Au tribunal de Créteil, dixième juridiction de France en matière familiale, les professionnels du désamour ont accepté une immersion exclusive dans leurs salles d’audiences.
Parallèlement à son activité de médecin, embrassée par obligation familiale mais qu'il n'appréciait guère, Léopold Chauveau s'est réfugié en autodidacte dans un univers artistique étrange, aussi singulier qu'original. A la fois sculpteur, illustrateur et auteur de livres pour adultes et enfants, il est longtemps resté oublié de l'histoire de l'art, avant qu'une donation de son petit-fils au musée d'Orsay en 2017 (18 sculptures et 100 dessins) ne remette son nom en lumière.
Personnalité atypique, Chauveau s'initie à la sculpture vers 1905 alors qu'il exerce la médecine depuis plusieurs années. Dès 1907, les monstres deviennent un leitmotiv de sa production, en sculpture comme en dessin.
Hybrides, ses créatures sont souvent attachantes, maladroites et comme étonnées de leur propre présence. Semblant sortir de son inconscient, elles constituent pour Chauveau de véritables compagnons, le peuple d'un monde imaginaire dans lequel il trouverait refuge.
Malgré leur singularité, les monstres sculptés de l'artiste peuvent s'inscrire dans une généalogie de l'histoire de l'art, on pense notamment aux gargouilles médiévales ou à des influences japonaises. En dessin, Chauveau adopte un trait synthétique, précis et incisif pour représenter ses personnages dans un style naïf, dans des décors simplifiés mais explicites.
Ses cadrages traduisent la dimension narrative et parfois dramatique de ses séries.
Pour vivre leur sexualité, des handicapés français doivent recourir aux « prestations » des accompagnant(e)s sexuel(le)s d’une association belge. Car, dans l’Hexagone, où le débat vient d’être relancé, la pratique est illégale. Et taboue.
L’un, tétraplégique, a déménagé en Belgique pour pouvoir bénéficier de ses services ; l’autre, deux jours avant d’être euthanasié dans un hôpital bruxellois, a pu satisfaire son désir d’une dernière relation charnelle. Ces deux Français sont entrés en contact avec l’association belge Aditi, qui a pu leur apporter l’aide qu’ils espéraient. Bernard, un Wallon atteint depuis quarante ans d’une sclérose en plaques qui l’a rendu triplégique, a fait, lui aussi, il y a quelques années, « la découverte indescriptible » que certains de ses sens pouvaient être ranimés, que sa souffrance s’en trouvait diminuée et qu’il retrouvait le moral grâce à une « accompagnante sexuelle ».
Face à la pénurie médicale, la direction de l’Etablissement public de santé mentale Charcot a annoncé le gel des 15 lits du Pavillon d’accueil intersectoriel. Le personnel s’est mobilisé ce mardi 3 mars 2020, à l’occasion du comité technique d’établissement, pour redire son inquiétude.
Cette unité reçoit des patients pour lesquels il s’agit du premier contact avec la psychiatrie.
Dans une lettre ouverte, le personnel du PAIS – plus d’une vingtaine de personnes – a exprimé son inquiétude, et son opposition à cette mesure provisoire de « gel ». Mardi 3 mars 2020, à l’occasion de la tenue du comité technique d’établissement et à l’invitation de l’intersyndicale CGT-Sud santé, ce même personnel était invité à se mobiliser.
Une vingtaine de personnes s’est ainsi rendue dans le bâtiment administratif, où devait se tenir le CTE.