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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 10 février 2024

BPCO : améliorer l’humeur pour diminuer la dyspnée ?

Dr Bertrand Herer | 01 Février 2024

Dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), il est admis de plus en plus largement que la dyspnée interagit avec les affects et doit être évaluée en tenant compte du contexte émotionnel et sensoriel. P. Sharma et coll. ont étudié comment la modulation de l'humeur du malade pouvait influer sur la tolérance à l'effort (1).

Modulation expérimentale de l’humeur lors d’un effort

Des séances de marche sur tapis roulant ont été réalisées chez 20 sujets à qui l’on projetait pendant l’effort des images appartenant à la banque de données International Affective Picture System, classées selon leur effet positif, neutre ou négatif sur l’humeur (des exemples d'images appartenant à ces 3 catégories sont disponibles en référence 2). La dyspnée était évaluée selon l’échelle de Borg (entre 0 : aucune gêne, et 10 : gêne extrême), le score à l’échelle de dyspnée mMRC, et le profil multidimensionnel de dyspnée (MDP, qui chiffre les composantes affective et nociceptive de la dyspnée). L'humeur était évaluée selon l’échelle spécifique SAM sur 9 points (Self Assessment Manikin scale, valeur d'autant plus haute que l'humeur est bonne). La fatigue musculaire était évaluée selon le score de Borg.

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Crise de la santé mentale chez les chirurgiens américains

Dr Bernard-Alex Gauzere

06 Février 2024


La prévalence de la dépression et des idées suicidaires chez les médecins dépasse celle de la population générale. Parmi les médecins, les chirurgiens ont l'un des taux de suicide les plus élevés. Souvent, la dépression et autres pathologies mentales apparaissent pendant les longues années de l'internat.

Chez les chirurgiens américains en exercice, la dégradation de la santé mentale est liée aux exigences croissantes, aux complexités du système de prestation de soins de santé, à la stigmatisation et à l’inquiétude quant à la sécurité de l'emploi en raison des politiques relatives à la divulgation et à l'autorisation d'exercer. Actuellement, les problèmes de santé mentale commencent dès la première année de formation chirurgicale, alors que dans un échantillon national d'internes en chirurgie, le taux de dépression préexistante (3,4 %) est nettement inférieur à celui de leurs pairs du même âge dans la population générale. Malgré une population apparemment plus "saine" à l'entrée, près d'un tiers des internes développent une dépression au cours de la première année de formation.


En Amazonie, un bateau hôpital à la rencontre des habitants des rivières




Apolline Guillerot-Malick   6 février 2024

En octobre dernier, un bateau hôpital a apporté examens spécialisés et opérations chirurgicales aux communautés éloignées des hôpitaux régionaux en Amazonie brésilienne. À son bord, pendant une semaine, les 18 médecins bénévoles sont venus en aide aux habitants – essentiellement des agriculteurs et des pêcheurs vivant le long des berges des rivières. Pas d’électrocardiogrammes à bord, ni de traitements très sophistiqués pour ces peuples très attachés à des remèdes traditionnels. Sur le fleuve, les soignants doivent adapter leur pratique aux particularités de ce territoire, l’état du Pará, qui affiche le pire ratio médecins/habitants du pays avec 1,18 médecin pour 1000 habitants. Reportage.médecins/habitants du pays avec 1,18 médecin pour 1000 habitants. Reportage.

Marie Rose Moro, au service des enfants et des migrants

5 épisodes 

Enfants d’ici venus d’ailleurs ©Getty - Jasmin Merdan

À propos de la série

Marie Rose Moro est la cheffe de file actuelle de l’ethnopsychanalyse et de la psychiatrie transculturelle en France et en Europe. Autrement dit, c’est une femme d’écoute et de soin qui soigne tous les enfants, d’où qu’ils viennent et où qu’ils soient, de la naissance à 25 ans.

Marie Rose Moro est professeure à l’Université de Paris Cité. Elle a exercé son métier à l’hôpital Avicenne de Bobigny puis à la Maison de Solenn à Paris qu’elle dirige. Elle a aussi été consultante pour Médecins sans frontières pendant trente ans.

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Chien, lapin, cochon d'inde... à Marseille, ces animaux soignent l'isolement des patients en psychiatrie

Par Sophie MANELLI    Publié le 10/02/24 

Des chiens, des tortues, des gerbilles, des poules et même un serpent : à la clinique des Quatre-Saisons à Marseille, des animaux soignent l’isolement et la tristesse des patients en psychiatrie. Une pratique de médiation animale en plein essor.

La visite a commencé. Dans la salle de consultation où ont été réunis une quinzaine de patients, le Dr Kiara et son assistante, le Dr Rumba, vont de l’un à l’autre, diagnostiquant leurs besoins d’affection, auscultant leur curiosité, décelant leur envie de communiquer et reniflant leurs réticences. Une dose de douceur, une ration de bonne humeur, quelques gouttes d’humour : peu à peu, le traitement opère. Sur les visages, les tensions s’effacent.

Olivier* est le premier à briser le silence, pour s’amuser du manège de Rumba qui veut monter sur ses genoux. "Elle m’aime bien, elle est douce", sourit le jeune homme triste, en prenant la petite femelle chihuahua dans ses bras. Sa voisine préfère cajoler Kiara, boxer croisée cane corso : "Elle me rappelle la chienne de mon enfance." Dans l’équipe qui s’est déplacée aujourd’hui auprès des patients de psychiatrie de la clinique des Quatre-Saisons (11e), il y a aussi les lapins Stack et Cacahuète, la bande des cochons d’Inde affamés de persil, la poule Flora, le coq Rico, dont les cocoricos éraillés font rigoler tout le monde, d’étonnants octodons, mi-rats mi-écureuils. Et même Chiro, la couleuvre que tous les patients finiront par caresser.

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À la LAU, découvrir le sens de son existence avec la logothérapie

OLJ / Par Chantal EDDÉ, le 08 février 2024

Troisième école de psychothérapie de Vienne, la logothérapie s’affirme comme une approche permettant de surmonter les situations douloureuses. Au Liban, c’est l’académie de formation continue (ACE) de l’Université libano-américaine (LAU) qui délivre en exclusivité un diplôme universitaire dans cette discipline.

À la LAU, découvrir le sens de son existence avec la logothérapie

Les diplômés entourant Daliya Zgheib, fondatrice de Logothérapie MENA. À droite, George Obeid, directeur de l’ACE. Photo ACE

Développée par le psychiatre et neurologue autrichien Viktor Frankl, la logothérapie est la troisième école viennoise après celles de Freud et d’Adler. Elle se distingue toutefois par son approche, selon laquelle l’individu est capable de dépasser ses souffrances en trouvant la signification et l’objectif de son existence, même dans les circonstances les plus conflictuelles ou misérables. Au-delà de la « raison », le préfixe « logo » dans le terme logothérapie inventé par Frankl en désigne ainsi le « sens ». « La logothérapie est une méthode scientifique approuvée. C’est une référence au niveau international, avec son approche axée sur le sens. Cette thérapie travaille sur l’attitude : quand il est impossible de changer une situation donnée, elle aide à se changer soi-même », explique Daliya Zgheib, fondatrice de Logothérapie MENA, institution qui représente officiellement dans cette région l’Institut Viktor Frankl pour la logothérapie. Après avoir étudié cette discipline aux États-Unis, Daliya Zgheib retourne au Liban en 2020 et initie le programme de logothérapie à l’ACE, bravant les défis imposés par un contexte libanais fragilisé par les crises, avant de le mettre en place plus tard en Jordanie, et de le lancer bientôt à Chypre et aux Émirats arabes unis. « En tant que Libanaise, j’ai réalisé que le sens et l’objectif de ma vie, c’était de revenir, même dans ce contexte. Malgré tout ce qu’on traverse, tout devient possible lorsqu’on trouve le sens, l’objectif et l’attitude pour mener à bien son projet », avoue-t-elle. « C’est un programme qui peut changer la vie des individus. Les participants apprennent d’abord à travailler sur eux-mêmes pour pouvoir ensuite travailler avec les autres. Comprendre le sens et le but de son existence est fondamental, et c’est l’objectif de la logothérapie de Viktor Frankl. À l’ACE, nous cherchons à offrir des programmes uniques et utiles », renchérit George Obeid, directeur de l’académie de formation continue de la LAU. Accrédité par l’Association américaine de psychologie, l’institution Logothérapie MENA, l’Institut américain Viktor Frankl et l’ACE de la LAU, le diplôme associé en logothérapie dispensé par l’ACE aborde les fondements de cette discipline à travers 14 modules divisés entre théorie et pratique. « Comme la logothérapie vise à ouvrir un chemin vers le développement de soi et l’autoguérison, il s’agit plutôt de maîtriser les techniques et de savoir les appliquer sur soi-même pour pouvoir les utiliser plus tard, de manière efficace, avec les autres. Nous croyons en la pratique de ce que nous prêchons », précise Daliya Zgheib, en évoquant les deux piliers du programme, le premier étant personnel et le second professionnalisant.


«Ma version de l'histoire», autres scènes de la vie conjugale

Par    Mis à jour 

CRITIQUE - La nouvelle pièce de Sébastien Azzopardi met en scène un couple chez un psychologue. Une pièce distrayante.

«C'est toi qui as voulu venir ! », rappelle Sam (Sébastien Azzopardi) à sa femme Valentine, dite Val (Miren Pradier). Assis sur un canapé en tissu blanc, les deux personnages font face à leur psychologue, soit le public du Théâtre Michel. En souffrance - chacun a blessé l'autre -, ils ignorent s'ils ont encore des choses à partager après vingt ans de vie commune.

Ce qui est certain, c'est qu'ils ont des comptes à régler, leur « version de l'histoire » - titre de la pièce - à raconter, leurs propres vérités à transmettre. Évidemment, elles diffèrent selon le point de vue des protagonistes. Une fois n'est pas coutume, Sébastien Azzopardi ne sollicite pas le spectateur, dans sa nouvelle comédie. Ce dernier est un témoin passif de ces scènes de la vie conjugale plus vraies que nature.


Santé des femmes : la France peut mieux faire

Serge Cannasse    5 févr. 2024

Selon les dernières données recueillies par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), les femmes ont une espérance de vie sans incapacité qui reste supérieure à celle des hommes, bien que l’écart se réduise au fil des ans. Pourtant, elles ont globalement une perception moins positive de leur état de santé, à l’exception de celles âgées de 35 à 44 ans. Elles sont aussi plus nombreuses à consulter un médecin, en partie à cause des suivis gynécologiques et obstétricaux.

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Un risque cardiovasculaire important chez les femmes

Il est connu depuis longtemps que certaines maladies sont plus fréquentes chez elles, en particulier l’ostéoporose et la polyarthrite rhumatoïde. Deux types de pathologies attirent de plus en plus l’attention des chercheurs et praticiens : les maladies cardiovasculaires et la dépression. Une enquête a montré que si la mortalité maternelle reste faible en France métropolitaine (9,5 décès/100 000 naissances vivantes), elle est de plus en plus due aux maladies cardiovasculaires et aux suicides, témoignant selon les chercheurs de « dysfonctionnements souvent cumulés du système de soins ». Un travailindique qu’en France, « un accident vasculaire cérébral survient toutes les 5 000 grossesses et un syndrome coronaire aigu toutes les 23 000 grossesses ».

L’Observatoire national de la santé des femmes de l’association Agir pour la santé des femmes a mené une enquête sur un panel de 4 300 femmes âgées de 14 à 95 ans (âge moyen 54 ans). Parmi elles, neuf femmes sur dix ont au moins deux facteurs de risque cardiovasculaire et la moitié a au moins deux facteurs de risque gynéco-obstétrical. Sur l’ensemble du panel, quatre sur cinq n’ont aucun suivi cardiovasculaire, alors que deux sur cinq ont des chiffres tensionnels supérieurs à 140/90 mmHg. Parmi ces dernières, seul un tiers a un traitement hypertenseur, mais insuffisant à corriger les chiffres tensionnels pour deux femmes sur trois. Enfin sept femmes sur dix du panel déclarent être stressées et plus d’un quart ont un syndrome dépressif.

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“La multi-exposition chimique a la même ampleur que le changement climatique”

Jean-Bernard Gervais   7 févr. 2024

Qu'est-ce que l'exposome ? L'éclairage du Pr Yves Levi, qui vient de publier un Livre Blanc et un glossaire sur la question

Univadis.fr : Pouvez-vous définir en quelques mots l'exposome ? 

Pr Yves Levy : C'est une notion récente, on en parle de plus en plus depuis quatre ou cinq ans. Le principe est simple : nous tous citoyens du monde, sommes exposés depuis que nous sommes embryons jusqu'à la fin de notre vie aux dangers de l'environnement. Ce sont des bactéries, des virus, mais aussi des dangers physiques – températures, rayons UV – et des dangers chimiques, c'est-à-dire tous les polluants chimiques autour de nous. Toute cette exposition crée des maladies. Quand c'est une infection bactérienne, il est assez facile de la détecter. Mais quand il s'agit d'une multi-exposition à des produits chimiques, l'effet se détecte parfois 30 ou 40 ans plus tard avec l'apparition d'un cancer. C'est rarement très rapide. Le grand enjeu de l'exposome est de mesurer toutes les expositions que nous subissons et de les mettre en parallèle avec les connaissances que l'on a sur les maladies pour pouvoir un jour prédire les problèmes de santé, qui peuvent survenir chez tout un chacun. L'idée, derrière tout cela, c'est de faire de la prévention. Le lien entre les expositions et les maladies est un sujet nouveau, en plein développement. 

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Le déficit de la branche maladie devrait rester stable jusqu’en 2027

Serge Cannasse   7 févr. 2024

Le Haut Conseil du financement de la protection sociale (HCFiPS) présente régulièrement un état des lieux du financement de la protection sociale, une fois les lois financières votées. L’édition de janvier 2023 prévoyait un redressement des comptes en 2022. Malgré « un contexte économique morose », l’inflation et « un contexte international peu porteur », l’état des lieux de janvier 2024 confirme ce pronostic. Les déficits des régimes de base ont été en nette diminution en 2021 et 2022, tendance qui devrait se poursuivre en 2023. Cependant, le redressement des comptes n’a pas porté sur l’ensemble des branches et régimes de la protection sociale. Seules les branches famille, AT-MP (accidents du travail – maladies professionnelles) et autonomie, l’assurance chômage et les retraites complémentaires ont été en excédent tandis que la branche maladie et les régimes de base vieillesse sont restés en déficit.


Décryptage Fuite de millions de numéros de Sécurité sociale : êtes-vous concernés, quels sont les risques, que pouvez-vous faire ?

par Elise Viniacourt   publié le 8 février 2024 

Selon une première estimation, plus de 33 millions de Français seraient concernés par un vol de données survenu lors d’une cyberattaque contre deux géants de la gestion du tiers payant, Viamedis et Almerys. Comment savoir si l’on est concerné, que risque-t-on, que faire si l’on est victime… «Libé» livre son kit de survie.

Le monde de l’assurance est en pleine incertitude. Selon une première estimation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), plus de 33 millions de personnes sont concernées par un vol massif de données. «Ce volume pourra être revu à la hausse ou à la baisse une fois que la Cnil aura fini ses investigations, qui sont toujours en cours à ce stade», précise-t-elle ce jeudi 8 février auprès du Monde. Noms, états civils, numéros de Sécurité sociale, dates de naissance, noms des assureurs et garanties de contrat : le braquage est intervenu lors d’un piratage ayant ciblé Viamedis et Almerys, poids lourds de la gestion du tiers payant pour des complémentaires santé. Les informations bancaires des particuliers ne figurent pas dans la fuite, à l’inverse du RIB et de la raison sociale des professionnels passant par ces services. La Commission, qui a révélé l’ampleur de l’affaire mercredi 7 février, s’apprête à mener des investigations pour vérifier la conformité des mesures de sécurité prises par les deux opérateurs. En attendant, Libé répond à trois questions que les victimes de ce casse numérique peuvent se poser.

vendredi 9 février 2024

La plateforme Doctolib propose-t-elle de consulter des charlatans ?

Publié 

vrai ou faux

Sur la plateforme Doctolib, il est notamment possible de réserver une séance de magnétisme ou encore d'ostéopathie quantique. La plateforme demande aux autorités d'établir une liste précise des pratiques à écarter.

Sur la plateforme Doctolib, on prend généralement rendez-vous chez un médecin généraliste ou un dentiste. Mais, en quelques clics, il est notamment possible de réserver une séance de magnétisme ou encore d'ostéopathie quantique. Des pratiques sans aucune base scientifique, et qui sont pour certaines suivies par la Miviludes, l'organisme chargé de la lutte contre les dérives sectaires en France.

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Cosmétiques : au secours, ma petite fille met de l’anti-rides

par Sabrina Champenois   publié le 6 février 2024 

Plébiscité sur TikTok, le recours à des produits anti-âges par des ados ou préados inquiète les dermatologues et confirme que l’obsession de la jeunesse ne fait que se renforcer.

Le phénomène prend une telle ampleur qu’un nombre croissant de dermatologues tirent publiquement la sonnette d’alarme : les ados voire les préados, notamment les filles, deviennent clients des cosmétiques anti-âge. C’est non seulement absurde mais potentiellement dangereux. Carol Cheng, de l’UCLA Health qui regroupe des services de santé de la région de Los Angeles, pointe par exemple que «de nombreux produits contiennent ce que nous appelons des ingrédients “actifs”, tels que l’acide salicylique, les rétinols et les peptides. Ils conviennent mieux aux peaux matures pour cibler les rides ou les peaux présentant des problèmes spécifiques tels que l’acné. Mais pour les préadolescents et les adolescents, ces ingrédients peuvent causer des dommages, irriter la peau et provoquer les effets inverses de ceux qu’ils espèrent obtenir». Son communiqué est cité par un article de Newsweek. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est notamment le Guardian qui alerte : «Influencés par les réseaux sociaux, les enfants utilisent des crèmes, des gouttes et des sérums coûteux qui pourraient faire plus de mal que de bien.»

Québec investit dans le soutien psychologique du personnel de la sécurité publique

Katrine Desautels  8 février 2024

MONTRÉAL — Dans le contexte où la santé mentale du personnel de la sécurité publique est fragile, le gouvernement du Québec annonce une enveloppe de 750 000 $ pour assurer le maintien des services de psychothérapie en ligne de PSPNET. 

PSPNET est un organisme pancanadien et l’un des seuls au Québec à déployer des services cliniques répondant aux besoins des pompiers, des policiers, des agents de services correctionnels, des ambulanciers et des télécommunicateurs d’urgence. 

Ses services sont offerts via diverses organisations québécoises telles que la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec et Urgences-santé. Depuis 2020, plus de 400 personnes ont été aidées à travers la province par les programmes de PSPNET. 

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Pseudo-médecines et pseudo-sciences : le phénomène éludé de l’entrisme

Aurélie Haroche


La diffusion des pseudosciences et des pseudo-médecines est un sujet (très et même trop penseront certains) régulièrement évoquée dans ces colonnes. Souvent, nous avons ainsi nourri l’hypothèse que la méconnaissance de la démarche scientifique favorisait le développement de certaines « croyances » en des informations erronées, voire en des théories fantaisistes potentiellement dangereuses.

Ce défaut de culture scientifique est hélas (et nous l’avons également souvent dit) largement partagé, puisqu’il peut concerner les journalistes (y compris au sein des médias du service public), les responsables politiques et les professionnels de santé eux-mêmes. Que cette situation facilite la circulation de fausses informations sur les réseaux sociaux et dans les médias est fréquemment commentée. Mais elle fait également le lit de l’entrisme dans les institutions publiques, des hôpitaux aux centres de recherche en passant par les ministères.

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« Paire-aidante », elle aide les personnes souffrant de troubles psychiques

Par Dominique Fonlupt   Publié le 09/02/2024

Rétablie d’un trouble bipolaire, Juliette Vaillant accompagne ceux qui traversent une maladie mentale. La France est parmi les premiers pays à professionnaliser les « pairs-aidants » dans le parcours de soins.

Juliette Vaillant a travaillé pendant six ans à l’hôpital comme « médiatrice de santé-pair » avant d’exercer ce métier de manière indépendante.

Juliette Vaillant a travaillé pendant six ans à l’hôpital comme « médiatrice de santé-pair » avant d’exercer ce métier de manière indépendante.  • THOMAS CECCHELANI/STUDIO ACIDE POUR LA VIE

Dans le langage courant, ceux qui partagent le même type d’expérience sont appelés des pairs. En santé mentale, les « pairs-aidants » sont des personnes qui ont traversé la maladie psychique. Ils ont trouvé une forme d’équilibre qui leur permet d’accompagner d’autres personnes avec des troubles vers une amélioration de leur qualité de vie.

Leur rôle dans l’écosystème de soins en santé mentale est de plus en plus valorisé. D’abord spontanée et bénévole au sein d’associations d’entraide, la « pair-aidance » est devenue un métier à part entière depuis une dizaine d’années.

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"La souffrance est telle, je voulais juste m'en libérer" : ils se racontent pour la prévention du suicide

Écrit par Aude Henry    Publié le 

Laura, Loïs et Thomas ont témoigné lors de la 28ᵉ journée nationale de prévention du suicide organisée en région Occitanie.

Laura, Loïs et Thomas ont témoigné lors de la 28ᵉ journée nationale de prévention du suicide organisée en région Occitanie. • © FTV

685. C'est le nombre de tentatives de suicide comptabilisées chaque jour en France. Et depuis 1990, c'est une problématique majeure de santé publique. Une journée d'échanges était organisée ce 8 février 2024 par la Région Occitanie sur le thème du lien social et de la prévention partagée. Témoignages.

Thomas et Loïs ont fait une, voire plusieurs tentatives de suicide. "Délivrance", "Libération", voilà le mot qu'ils ont choisi pour évoquer leur passage à l'acte. Ce jeudi 8 février, les deux jeunes hommes sont venus témoigner de ce qu'ils ont vécu, de comment ils s'en sont sortis. Laura, elle, a "subi" le suicide de son père quand elle avait 10 ans. Puis, celui de sa mère, 22 ans plus tard. 

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Suicide : comment trouver les mots ?

Vendredi 9 février 2024

Anne Orenstein et Géraldine Mayr vous donnent rendez-vous chaque jour sur France Bleu dès 15h pour une heure dédiée à votre santé !

Faire face à des pensées suicidaires, ou à un proche qui en a, est un sujet difficile et tabou à aborder. Pour en parler, Géraldine Mayr et Anne Orenstein reçoivent le docteur Jean-Jacques Chavagnat, psychiatre.