par Balla Fofana publié le 16 novembre 2023
Méconnu, ignoré, voire parfois tourné en dérision, le sujet des discriminations capillaires peine à s’imposer dans le débat public français. «Les députés vont-ils proposer une allocation pour les chauves ?» s’amuse ainsi l’Institut de recherches économiques et fiscales (Iref), un groupe de réflexion libéral, en réaction à une proposition de loi initiée par le député Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) Olivier Serva, visant «à reconnaître et à sanctionner la discrimination capillaire». Autrement dit interdire toute discrimination liée aux cheveux (longueur, couleur, texture), qu’ils soient portés au naturel, tressés, tissés ou encore locksés, dans la rue, à l’école ou au travail.