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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Samedi 14 octobre 2023
Provenant du podcast
Sciences chrono
Le 25 juillet 1978, naissait au Royaume-Uni, Louise Joy Brown le tout premier “bébé-éprouvette” de l’histoire.
Derrière l’exploit technique que représente cette première naissance par fécondation in vitro, et l’immense espoir qu’a représenté cette avancée, se sont posées et continuent de se poser, des questions majeures dans le domaine de la bioéthique.
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Disponible
Du 08/10/2023 au 12/01/2024
Sans l’acharnement de sa belle-sœur, l’œuvre de Van Gogh n’aurait sans doute pas acquis la même notoriété. Après le suicide de Vincent, en 1890, puis la mort de son frère Théo, marchand d'art, seulement six mois plus tard, Johanna Van Gogh, née Bonger, hérite de plusieurs centaines de toiles dont personne ne veut, réalisées pour la plupart par le peintre à Auvers-sur-Oise, au cours des deux derniers mois de sa vie. Pressentant le génie de l’artiste qu’elle n’a rencontré qu’à quelques reprises durant ses dix-huit mois de mariage, la jeune femme consacrera les années qui suivent la mort de son époux à exaucer l’ultime souhait de ce dernier : organiser une rétrospective posthume de Vincent Van Gogh. Bien consciente de l’inconvénient d’être femme dans le monde impitoyable du marché de l’art, elle parviendra, seule et à force de pugnacité, à faire connaître à un public encore peu réceptif un corpus d’œuvres à la force extraordinaire, qui inspireront, dix ans plus tard, une nouvelle génération d’artistes, et changera le visage de l’art moderne.
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Mardi 10 octobre 2023
De Géraldine Mayr , Anne Orenstein
Dépression, troubles bipolaires, schizophrénie... Les troubles de la santé mentale peuvent tous nous toucher à un moment de notre vie. À l'occasion de la journée mondiale dédiée à ces maladies, le docteur Mickael Worms-Ehrminger est l'invité de "Bonjour Docteur".
Dépression, troubles bipolaires, troubles anxieux, schizophrénie... La liste des troubles de la santé mentale est longue et on n'a pas toujours connaissance des différentes formes qu'ils peuvent prendre. Alors qu'un quart de la population est atteint de troubles psychiatriques selon l'OMS, on manque aujourd'hui de psychiatres et de structures d'accueil. En 40 ans, entre 1976 et 2016, 60 % des lits de psychiatrie ont été fermés. 30 % des postes en santé mentale sont actuellement vacants en France.
Quels sont les symptômes à prendre au sérieux ? Quels sont les signes à ne pas négliger dans notre entourage ? Comment identifier une pathologie ? Quels sont les traitements proposés ? Quelle est la différence entre les anxiolytiques et les antidépresseurs ? Les troubles psychiques peuvent-ils se transmettre dans la descendance ?
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Le 17 octobre 2023
Selon une étude menée par des chercheurs français, 16,7 % des mères souffrent d’une dépression du post-partum deux mois après avoir accouché. Les experts se sont également penchés sur l’anxiété et les idées suicidaires. Au vu de ces chiffres élevés, ils recommandent, une amélioration de l’offre de soins en psychiatrie.
Quelle est la réalité de la dépression du post-partum en France ? C’est la question que se sont posé des chercheurs Français, qui ont publié dans le Bulletin hebdomadaire de Santé publique France les résultats de leurs travaux. Ainsi, 16,7 % des mères souffrent d’une dépression du post-partum (DPP) deux mois après l’accouchement.
Publié le
Par Marine Lambrecht 10 oct. 2023
Le focus: Caroline DEPUYDT, psychiatre et médecin Cheffe à Fond'Roy
Environ un adolescent sur sept souffre d’une maladie mentale et le suicide est la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans dans le monde, alerte mardi l’Unicef à l’occasion de la Journée internationale de la santé mentale. L’organisation plaide pour que "la santé mentale soit à l’ordre du jour des décideurs politiques de chaque communauté, dans chaque politique, pour chaque enfant et sa famille". Mais aussi qu’elle soit reconnue au même titre que la santé physique pour en finir avec la stigmatisation et l’incompréhension.
Depuis la pandémie de Covid-19, l’Unicef a observé une forte hausse des problèmes de santé mentale chez les enfants et les adolescents dans le monde. Une problématique qui va à l’encontre de l’article 24 de la Convention relative aux droits de l’enfant, ratifiée par près de 200 pays.
QUEBEC
Le Programme québécois pour les troubles mentaux : des autosoins à la psychothérapie (PQPTM) est un programme clinique qui découle du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Il vise à accroître et à améliorer l’offre publique de services cliniques pour les enfants, les adolescents et les adultes présentant des symptômes ou un trouble de santé mentale relatif à l’anxiété et/ou à l’humeur.
par Virginie Ballet publié le 17 octobre 2023
C’est une plongée sinistre et documentée au cœur d’une planète en pleine expansion. Dans un long rapport publié lundi 16 octobre, l’ONG Equipop et l’Institut du genre en géopolitique se livrent à une exploration de ce qu’ils nomment la «manosphère», soit la vaste et nébuleuse galaxie masculiniste en ligne. «Le masculinisme peut être défini comme une idéologie qui s’oppose à l’émancipation des femmes et des personnes LGBTI + et promeut la domination masculine», posent les auteurs.
Bien sûr, ces discours ne sont pas nés avec internet ou les réseaux sociaux, mais l’essor du numérique leur a permis de se «mobiliser de manière plus concertée» et de trouver un important écho. D’où l’urgence d’agir : «En tant qu’associations féministes, il est de notre devoir d’alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur les attaques à l’égalité de genre. Ces discours en font partie. Des études européennes ont établi que sept femmes sur dix en ont été victimes. C’est donc un enjeu majeur pour les droits et la sécurité des femmes», expose Lucie Daniel, experte plaidoyer chez Equipop et co-autrice du rapport.
Publié le 15 octobre 2023
Collectif
A l’initiative du collectif Les linguistes atterré(e)s, plusieurs dizaines de linguistes, enseignants, universitaires et personnalités de la culture, parmi lesquels Claude Hagège, Bernard Cerquiglini, Geneviève Brisac, Annie Ernaux, Marie Desplechin, Cynthia Fleury, Bernard Lahire et Sandra Laugier proposent, dans une tribune au « Monde », une application beaucoup plus large des rectifications orthographiques de 1990.
Sommes-nous forcés d’écrire à la plume, de lire à la bougie ? Et pourtant, partout, on nous impose de lire et d’écrire avec une orthographe de 1878, oui, 1878. Alors que l’orthographe rectifiée de 1990 figure dans tous les dictionnaires, dont celui de l’Académie française.
C’est pourquoi, nous, francophones de différents pays, demandons à nos institutions, mais aussi aux médias, aux maisons d’édition, aux entreprises du numérique, de nous offrir des textes, des messages, en nouvelle orthographe, et d’aller plus loin dans cette voie. Réformer l’orthographe ne veut pas dire réformer la langue. On peut être bon en français, par la richesse de son vocabulaire, sa créativité et son argumentation, et mauvais en orthographe. Et c’est de plus en plus le cas aujourd’hui.
Les enquêtes PISA et PIRLS (Programme international pour le suivi des acquis des élèves et Programme international de recherche en lecture scolaire) indiquent que les pays francophones consacrent plus d’heures à l’enseignement de la langue maternelle que les autres pour des résultats plus faibles, et que les élèves français s’abstiennent plus souvent de répondre, probablement par peur de la faute. L’opacité de notre orthographe en est en partie responsable. Et le temps passé à enseigner ses bizarreries et incohérences l’est au détriment de l’écriture créative et de la compréhension.
Mercredi 18 octobre 2023
Provenant du podcast
On imagine aisément qu’il fût un temps, jadis, où nos ancêtres devaient être sur le qui-vive durant leur sommeil — en cas d’approches de prédateur par exemple — et donc capables de percevoir des informations du monde extérieur tout en dormant. Mais rien ne prouve que cette fenêtre de conscience ait vraiment existé, et encore moins que cela soit encore le cas, parce qu’on a très rarement de nos jours à faire à des prédateurs.
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Thomas Desroches 16 oct. 2023
Ils suscitent la fascination mais aussi l’effroi. Au cinéma, notamment à travers l'horreur et le thriller, les personnalités complexes donnent naissance à de grands personnages. Norman Bates dans Psychose, Hannibal Lecter dans Le Silence des agneaux, Kevin dans Split ou encore les différentes variations du Joker, pour ne citer qu’eux.
Antagonistes emblématiques, ils partagent un point commun : tous présentent des troubles psychiatriques.
Avec la fiction, les maladies mentales ont la vie dure. C’est d'abord le cas dans la littérature, mais surtout dans le cinéma. L’image reste le média le plus puissant. Les représentations négatives influencent la perception des spectateurs, favorisant les clichés et les préjugés.
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Pr Colas Tcherakian 11 octobre 2023
Combien de pas par jour doit-on effectuer pour obtenir un bénéfice sur la santé et la mortalité ? Ce nombre de pas varie-t-il selon l’âge ? Quid du rythme de la marche, et de son intensité ? Mais surtout, à quelle vitesse faut-il marcher pour ne pas se laisser rattraper par la mort… ? Les réponses du Pr Colas Tcherakian, pneumologue.
Bonjour à tous, je suis le Pr Colas Tcherakian, pneumologue à l’hôpital Foch et je suis ravi de vous retrouver sur Medscape pour répondre à une question que me posent souvent les patients : quelle est l’activité physique bénéfique minimale ? Ou quelle quantité d’activité physique dois-je essayer de faire pour espérer aller un peu mieux sur le plan respiratoire ou voir ma santé s’améliorer ?
Il est vrai que lorsqu’on regarde le bénéfice de l’activité physique, la démonstration n’est plus à faire. Pour une activité physique modérée, vous avez déjà des bénéfices sur la mortalité, sur les maladies cardiovasculaires, sur le risque de dépression, sur le risque de cancer, sur le risque de rechute de cancer. Ce médicament a l’air d’être la panacée. L’activité physique est en effet un médicament extraordinaire. Mais la question est : quelle est la quantité minimale de ce traitement que je dois faire tous les jours pour aller le mieux possible ?
10 000 pas par jour ?
Devons-nous vraiment faire 10 000 pas par jour comme c’est marqué partout ? Ou pouvons-nous trouver des bénéfices avant ?
Je dois souvent rassurer les gens en leur disant « ne soyez pas découragé ». Parce que beaucoup me disent « moi, 10 000 pas, je ne peux pas, donc je me dis que si c’est ça ou rien, alors je ne fais rien. » Non. En fait, toute activité physique est bonne à prendre.
Je leur réponds de ne pas se mettre de pression avec ces fameux 10 000 pas par jour. Car cela ne repose pas sur quelque chose de scientifique, mais simplement sur une publicité à l’époque des Jeux Olympiques de 1964 – donc cela remonte assez loin – où, en japonais, « dix mille pas par jour » sonnait bien et un vendeur de podomètres en a fait une sorte d’adage qui, encore une fois, ne repose sur rien.
De plus en plus d’étudiants infirmiers choisissent de réaliser leurs stages dans le milieu carcéral. Cette démarche atypique leur offre une perspective unique sur la prestation des soins de santé, tout en soulevant des questions importantes concernant la réadaptation, la santé mentale et la justice pénale.
Québec
17 OCTOBRE 2023
Dans le cadre du Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026, le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, annonce le déploiement de nouveaux services en santé mentale à Drummondville.
Une équipe spécialisée d’intervention rapide et de relais en santé mentale dans la communauté (ÉSIRRC) s’ajoute à l’offre de service dispensée à la population. De plus, le modèle existant de l’unité d’intervention brève en psychiatrie (UIBP) à l’Hôpital Sainte-Croix a été rehaussé.
jhm
17 octobre 2023
Jhm quotidien ouvre ses colonnes à des contributions de médecins psychiatres, internes en psychiatrie, psychologues… Elles reviendront régulièrement. Voici la première.
Les réseaux sociaux regorgent de posts sur la “santé mentale”. Cette thématique anime de nombreux influenceurs depuis quelques années.
Les créateurs de contenus puisent leur inspiration dans leur propre expérience ou bien celle de célébrités revendiquant leur “maladie psychique”.
C’est le cas notamment de Stromae qui s’est exprimé sur “L’enfer” de ses idées suicidaires dans une de ses chansons ou encore de Mariah Carey, qui a communiqué sur son trouble bipolaire.
16/10/2023
Le livre qu'il faut avoir lu si nous souhaitons mieux comprendre nos petits compagnons. Nous sommes très nombreux à vouer une véritable adoration à nos chats et le mot n'est pas trop fort, et cet amour peut être mutuel. Le chat est un animal qui sait tisser des liens profonds.
Cécile Rousseau le 16.10.23
Au centre hospitalier Sud Essonne, les sociétés privées s’infiltrent entre les murs depuis des années. Censées renforcer l’offre de soins, elles contribuent à affaiblir le service public.
Des chênes centenaires bientôt promis au bulldozer. Sur le site du centre hospitalier Sud Essonne (CHSE) à Étampes, le calme du parc arboré va bientôt laisser place à une clinique de 80 places d’hôpital de jour et de 100 lits de soins médicaux de réadaptation (SMR) de la société Clinalliance. Des plots signalent l’imminence des terrassements sur cette surface de 9 300 m2.
En contemplant le feuillage des hêtres qui commence à rougir, Corinne Aubin, aide-soignante et secrétaire générale de la CGT du CHSE, soupire : « Les kinés pratiquent la marche nordique ici avec les patients. Les soignants s’y baladent pendant leurs poses. Des familles viennent aussi pique-niquer le week-end. Après, il ne restera plus qu’un petit bout de verdure. »
Si l’opération s’annonce catastrophique pour la biodiversité dans cette zone humide classée espace protégé, la direction de l’hôpital met, elle, en avant « l’objectif de développer une offre de soins au bénéfice de la population ». Mais pour la syndicaliste, l’incompréhension est totale : « Le centre hospitalier avait précédemment 40 lits de SMR dont une partie a été transférée à Dourdan, à 20 kilomètres plus loin. Pourquoi ne pas avoir défendu ce service si on en avait tant besoin ? »
Par Clotilde Costil 16 octobre 2023
Stigmatisation, isolement social, services d'oncologie et de psychiatrie qui ne communiquent pas...Les personnes avec troubles psychiques sévères seraient plus sujettes au risque de développer un cancer et d'en mourir. En cause, l'éclipse diagnostique
Des mois, voire des années. C'est le temps perdu par ce jeune homme atteint de troubles psychiques dont l'extrême fatigue n'a pas été prise au sérieux. Associée par les médecins aux effets secondaires de son traitement, elle était finalement le résultat d'une leucémie diagnostiquée sur le tard. On parle en médecine « d'éclipse diagnostique ». Des témoignages comme celui-là, l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) en a recueillis un grand nombre dans le cadre de son enquête : « Obstacles, ressources et contrastes dans les parcours de soins complexes : le cas du cancer chez les personnes vivant avec un trouble psychique sévère », publiée en septembre 2023. L'impact peut alors être vital… Documentée depuis plusieurs années, la surmortalité des personnes ayant un trouble psychique (bipolarité, schizophrénie, dépression, anxiété…) est imputée à un risque plus élevé de suicide. Or, contrairement aux idées reçues, cette mortalité prématurée est attribuable « avant tout, à des motifs de décès similaires aux causes de mortalité les plus fréquentes en population générale (notamment les cancers et les maladies cardio-vasculaires) », explique l'Irdes.