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Le personnel soignant de l'hôpital psychiatrique de Brive, Henri Laborit, s'oppose à l'accueil d'un patient connu pour son lourd passé criminel. • © Julie Radenac
Le personnel soignant du service psychiatrique de l'hôpital de Brive a adressé un courrier à sa direction afin de s'opposer à l'accueil d'un patient au lourd passé criminel, surnommé "le cannibale". Il avait éventré un homme dans une rue du centre-ville de Brive en 1997, avant de réitérer en 2004, perpétrant un meurtre avec acte de cannibalisme sur son codétenu.
C'est avec inquiétude et incompréhension que le personnel soignant du service psychiatrique Henri Laborit, de l'hôpital de Brive, a appris, début juin, le potentiel transfert d'un patient, connu pour ses deux meurtres d'une violence inouïe, dans leur service. Information de nos confrères de La Montagne, qui nous a été confirmée.
Un meurtrier bien connu à Brive, surnommé "le cannibale". Il avait éventré en pleine journée un homme dans une rue du centre-ville de Brive en 1997, avant de tuer son codétenu en 2004, lui mangeant la cervelle à la petite cuillère, à la prison de Saint-Maur, dans l'Indre.
Une inquiétude somme toute légitime pour ce service de soins intensifs psychiatriques (SSIP), situé à l'écart du centre hospitalier de Brive, qui a adressé un courrier à sa direction pour exprimer son refus d'accueillir ce patient : ce courrier, nous nous le sommes procuré et il mentionne notamment : "Notre expérience et notre expertise professionnelles […] nous amènent à penser que nous avons la légitimité pour nous opposer au transfert dans notre service hospitalier d’un tel patient à la dangerosité potentielle évidente et avérée."