La France compterait 8 millions d’assurés sociaux «indus», selon le magistrat Charles Prats dans le cadre de la promotion de son livre sur la fraude sociale. Un chiffre largement repris à droite, mais contesté par les organismes sociaux qui évoquent une grande confusion sur le sujet.
Bonjour,
Vous nous avez interrogés à propos des déclarations du magistrat Charles Prats dénonçant un surnombre d’assurés sociaux en France. «Vous savez que nous sommes 67,1millions d’habitants en France. Et vous savez combien nous avons d’assurés sociaux pris en charge ? 75,3millions. Donc il y a un problème», affirmait sur RMC le magistrat, actuellement en tournée dans les médias pour son ouvrage Cartel des fraudes 2. Même propos dans une interview au Figaro en octobre : «On peut débattre de tout, sauf des chiffres : dans notre pays de 67,1million d’habitants, nous prenons en charge 75,3 millions d’assurés sociaux selon les investigations de la Cour. Qui sont ces 8,2 millions de personnes ?» Cette statistique spectaculaire a été reprise par LCI dans un visuel estimant à 8,2 millions le nombre de «bénéficiaires indus» de l’assurance sociale en France. Un visuel que Charles Prats contribue volontiers à faire circuler sur les réseaux sociaux, ici ou là, la présentant comme une donnée «factuelle». Au grand dam des organismes sociaux, qui évoquent une grande confusion sur le sujet.
Aujourd’hui à 17h30, la singulière Joséphine Baker fait son entrée au Panthéon dans un cercueil aux couleurs de la France.Le monde honore la mémoire de l’héroïne aux multiples facettes née en 1906 : parente de douze enfants adoptés sur toute la surface du globe, figure du music-hall et de la résistance, du combat antiraciste et de l’émancipation féminine, cassant tant les codes du noir que du blanc : la liste est longue. Pourtant, drôle de nouvelle, son cercueil sera… vide.
Si sa dépouille restera au cimetière marin de Monaco,où elle est enterrée aux côtés d’un de ses enfants et de son dernier mari, son cercueil, lui, est en réalité rempli d’une terre censée la représenter.Pas n’importe laquelle, donc : une terre venue des quatre lieux qui symbolisent sa vie. De Saint-Louis dans le Missouri où elle est née, de Dordogne où elle a vécu, de Paris qui fut son amour et de Monaco où elle est enterrée. C’est là toute la force du symbole, qui tient lieu de réalité lorsque celle-ci est absente.En ce sens, qu’est-ce qu’un symbole et que nous apprend-il ?
Il y a trois symboles en jeu dans cette cérémonie :la panthéonisation d’une héroïne cosmopolite dans une société en proie à des remontées de nationalisme identitaire, le Panthéon lui-même, et la terre dans le cercueil vide. On connaît l’origine grecque du terme du verbe sumbállô(συμβάλλω) littéralement « jeter ensemble », qui renvoie aux deux parties d’un objet coupé en deux, conservées respectivement par leurs hôtes pour signifierleur engagement antérieur. Concrètement, le symbole est là pour rappeler une réalité qui ne va pas de soi, comme une piqûre de rappel, et pour incarner une idée abstraite, un engagement ou une valeur morale.
Dans un entretien à l'AFP, le président de la Croix-Rouge critique la stratégie vaccinale des pays occidentaux, qui prive de vaccins les pays les plus pauvres et favorise l'apparition de variants comme Omicron.
L'émergence du variant Omicron du coronavirus est la "preuve ultime" du danger des inégalités face à la vaccination dans le monde, a estimé vendredi 3 décembre le président de la Croix-Rouge. "Les scientifiques ont mis en garde la communauté internationale à plusieurs reprises contre les risques de variants très nouveaux dans des endroits où le taux de vaccination est très faible", a déclaré à l'AFP Francesco Rocca, président de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
Une étude menée sur plus de 300 000 Israéliens de plus de 40 ans confirme l’impact positif de la dose de rappel.
L’effet protecteur de la troisième dose de vaccin – ou dose de rappel – contre le Covid-19 fait désormais l’objet d’un large consensus dans la communauté scientifique compétente et au sein des autorités sanitaires. Des travaux américano-israéliens publiés mardi 30 novembre dans la revue JAMA Internal Medicineproposent une estimation chiffrée de la protection attendue du « booster » pour prévenir l’infection par le coronavirus, confirmant les conclusions de travaux précédents : les personnes ayant reçu une troisième dose du vaccin à ARN de Pfizer/BioNTech auraient un risque diminué de plus de 85 % d’être positifs au SARS-CoV-2, par rapport à celles qui n’ont reçu que les deux premières injections.
Les auteurs ont mené une étude sur plus de 300 000 Israéliens de plus de 40 ans et ont comparé la probabilité d’être positif à un test RT-PCR en fonction du statut vaccinal – deux ou trois doses reçues. Les chercheurs ont estimé l’évolution de cette probabilité en fonction du temps écoulé depuis la troisième piqûre.
Des chiffres cohérents
Dans la première semaine suivant le rappel, l’effet est faible et les auteurs mettent en garde contre de possibles biais brouillant le résultat. Entre sept et treize jours suivant le rappel, la probabilité de présenter un test positif baisse de 60 %, et chute de plus de 85 % dès la fin de la deuxième semaine. Comme pour toute étude observationnelle, les résultats doivent être considérés avec prudence, les auteurs n’excluant pas des modifications de comportement des individus après la troisième dose (se faire moins tester, par exemple).
Cependant, ces chiffres sont cohérents avec ceux publiés fin octobre dans The Lancet par une autre équipe israélienne : baisse de plus de 90 % des admissions à l’hôpital une semaine après la troisième dose et environ 80 % de réduction du risque de mortalité. Détail important : les analyses concernent la période comprise entre début août 2021 et début octobre 2021, au cours de laquelle le variant Delta était largement dominant en Israël. Ces résultats ne valent donc pas pour le variant Omicron qui menace de supplanter le Delta dans les prochains mois.
Les débats autour d’une loi du Mississippi interdisant l’IVG au-delà de quinze semaines de grossesse semblent dessiner une orientation défavorable aux droits des femmes.
La Cour suprême des Etats-Unis avait rendez-vous avec l’histoire, mercredi 1er décembre. En examinant une loi du Mississippi interdisant l’avortement au-delà de quinze semaines, ses neuf juges ont aussi mis en balance, en creux, l’un de ses textes les plus emblématiques datant de 1973 : l’arrêt Roe v. Wade, qui a établi un droit constitutionnel des femmes à disposer de leur corps et à avorter.
Aujourd’hui dominée par les conservateurs (six juges contre trois), la Cour a semblé pencher, dans ses délibérations, en faveur d’une révision de ce droit.
Un abandon complet serait dramatique, estiment les défenseurs des droits des femmes. Selon eux, une telle décision – attendue en juin 2022 – mettrait en exergue la politisation sans précédent de la plus haute institution judiciaire du pays. « Cette institution survivra-t-elle à la puanteur que créerait, dans la perception publique, l’idée que la Constitution et sa lecture ne sont que des actes politiques ?, a averti la juge libérale Sonia Sotomayor. Si les gens croient que tout est politique, comme allons-nous survivre ? Cette Cour survivra-t-elle ? »
En 1973, la Cour suprême avait fait de l’avortement un droit constitutionnel, au nom du droit à la vie privée. L’arrêt Roe v. Wade estimait que les Etats ne pouvaient, seuls, décider d’une telle interdiction avant que le fœtus ne soit viable. Aujourd’hui, d’un point de vue médical, cela signifie que l’avortement est autorisé jusqu’à environ la vingt-deuxième semaine de grossesse. Roe v. Wade a été consolidé en 1992, lors d’une nouvelle décision, Planned Parenthood v. Casey. Elle a considéré que les lois pénalisant ou limitant l’avortement ne devaient pas créer ou entraîner pour la femme enceinte une « charge excessive » (undue burden).
Cheval de Troie
La loi du Mississippi, adoptée en 2018 par une majorité républicaine à l’Assemblée locale, n’a jamais été appliquée, en raison des recours en justice. Elle prévoit une interdiction de l’avortement au-delà de quinze semaines, sauf urgences médicales. Selon les données officielles, plus de 93 % des avortements dans cet Etat ont été pratiqués, en 2018, avant quatorze semaines de grossesse, mais les cas au-delà de ce délai sont souvent les plus dramatiques, en termes sociaux et médicaux.
Les concepteurs de cette législation ne sont pas focalisés sur ce délai. Ils envisagent le texte comme une sorte de cheval de Troie, pouvant potentiellement mettre à bas Roe v. Wade, en profitant de la nouvelle majorité conservatrice à la Cour suprême, consolidée sous Donald Trump. Si tel était le cas, estime l’organisation Guttmacher Institute, référence sur ce sujet, vingt et un Etats pourraient mettre en œuvre immédiatement une interdiction complète de la procédure, ou bien des restrictions radicales. Parmi ceux-ci, neuf disposent encore de législations antérieures à 1973, gelées ensuite, tandis que douze autres ont adopté des textes automatiquement suspendus ces dernières années.
S’ajoute à cela le cas particulier du Texas. Une loi très répressive y est entrée en vigueur le 1er septembre, interdisant l’avortement au-delà de six semaines, et faisant appel aux dénonciations en justice de simples citoyens. La Cour suprême est saisie de ce texte, mais elle n’en a pas suspendu l’application.
Mercredi, les juges ont écouté en premier le solliciteur général du Mississippi, Scott Stewart. Son principal argument a consisté à dire que « la Constitution place sa confiance dans le peuple », et qu’il fallait s’en remettre à ce dernier, Etat par Etat, pour déterminer la ligne en matière d’avortement.
Roe v. Wade n’est plus intouchable
Voilà pourquoi les organisations cherchant à interdire cette pratique fondent depuis des mois d’immenses espoirs dans cette affaire. Si la Cour suprême revenait sur sa propre décision de 1973, et confiait à chaque Etat le soin de légiférer à sa guise, l’avortement ne serait plus un droit garanti. Seuls des circuits parallèles, par Internet, permettraient aux femmes du Mississippi d’avorter, en ayant recours à des pilules comme le misoprostol. Ou alors, elles devraient avoir les moyens de se rendre dans un autre Etat.
Julie Rikelman, au nom du Centre des droits reproductifs, a défendu Roe v. Wade, suivie par la représentante du ministère de la justice, Elizabeth Prelogar. Les juges, eux, se sont penchés sur la possibilité, pour la Cour, de renverser ses propres décisions, sur le lien entre l’avortement et la Constitution, qui évidemment n’en fait pas mention. Il était clair, à l’écoute des interventions des juges conservateurs, que Roe v. Wade n’était plus intouchable.
S’ajoute à cela le cas particulier du Texas. Une loi très répressive y est entrée en vigueur le 1er septembre, interdisant l’avortement au-delà de six semaines, et faisant appel aux dénonciations en justice de simples citoyens. La Cour suprême est saisie de ce texte, mais elle n’en a pas suspendu l’application.
Mercredi, les juges ont écouté en premier le solliciteur général du Mississippi, Scott Stewart. Son principal argument a consisté à dire que « la Constitution place sa confiance dans le peuple », et qu’il fallait s’en remettre à ce dernier, Etat par Etat, pour déterminer la ligne en matière d’avortement.
Roe v. Wade n’est plus intouchable
Voilà pourquoi les organisations cherchant à interdire cette pratique fondent depuis des mois d’immenses espoirs dans cette affaire. Si la Cour suprême revenait sur sa propre décision de 1973, et confiait à chaque Etat le soin de légiférer à sa guise, l’avortement ne serait plus un droit garanti. Seuls des circuits parallèles, par Internet, permettraient aux femmes du Mississippi d’avorter, en ayant recours à des pilules comme le misoprostol. Ou alors, elles devraient avoir les moyens de se rendre dans un autre Etat.
Julie Rikelman, au nom du Centre des droits reproductifs, a défendu Roe v. Wade, suivie par la représentante du ministère de la justice, Elizabeth Prelogar. Les juges, eux, se sont penchés sur la possibilité, pour la Cour, de renverser ses propres décisions, sur le lien entre l’avortement et la Constitution, qui évidemment n’en fait pas mention. Il était clair, à l’écoute des interventions des juges conservateurs, que Roe v. Wade n’était plus intouchable.
Les trois juges libéraux, en minorité – Stephen Breyer, Elena Kagan et Sonia Sotomayor –, observaient, impuissants, les nuances entre leurs collègues, dont certains, en évoquant les « droits du fœtus », ont clairement exprimé leurs convictions religieuses, au détriment des certitudes médicales. Le juge Brett Kavanaugh s’est interrogé à plusieurs reprises sur l’intérêt pour la Cour de revenir à une « position de neutralité » sur un sujet fortement polarisant. Avec son collègue Samuel Alito, il a invoqué d’autres dossiers emblématiques, dans lesquels la Cour suprême avait fini par se déjuger.
Le plus modéré des juges conservateurs, John Roberts, a semblé chercher une voie médiane, entre une annulation pure et simple de Roe v. Wade et le statu quo, en se concentrant sur la notion de viabilité du fœtus. La barre des quinze semaines maximum prévues par la loi du Mississippi lui paraît défendable. Mais une telle approche abolit l’interdiction de principe faite aux Etats de décider seuls. Au nom du gouvernement fédéral, Elizabeth Prelogar a rétorqué que la Cour n’avait « jamais révoqué un droit si fondamental pour autant d’Américains et si central pour leur capacité à participer pleinement et également à la société ».
TABOULes proches de la personne qui souffre, s’ils sont bienveillants, peuvent être d’une grande aide dans le processus de guérison ou d’amélioration des symptômes
36 % des 18-24 ans qui ont consulté un psychologue ou un psychiatre depuis le premier confinement n’ont parlé de ce rendez-vous à personne.
Pourtant, les proches de la personne qui souffre peuvent être d’une grande aide dans le processus de guérison ou d’amélioration des symptômes.
Mais encore faut-il en ressentir le besoin et avoir des proches bienveillants.
« J’ai rendez-vous avec mon psy. » Une phrase toute simple qui fait tiquer. Pourtant, depuis le premier confinement, 15 % des 18-24 ans ont consulté un psychologue ou un psychiatre, selon une étude réalisée en décembre 2020 par Yougov et Qare. Parmi eux, 36 % n’ont parlé de cette entrevue à personne. Ont-ils eu raison de cacher leur souffrance à leurs proches ? On a posé la question à des professionnels de la santé mentale et à des jeunes confrontés à des troubles psychologiques.
Depuis son adolescence, Léa, 21 ans, souffre de dépression. « A l’époque, je n’en parlais pas. Je suis tombée dans un cercle vicieux de négativité en pensant que mon mal-être passerait tout seul. C’était faux. » On l’a suffisamment répété, lorsque l’on se sent mal, il faut consulter un professionnel. (S'il est bon) il écoutera sans juger, mettra des mots sur une souffrance et trouvera des pistes pour améliorer la situation. Mais pour aller mieux, Léa a également ressenti le besoin de se confier à ses amies.
En parler si on en ressent le besoin
« Parler de notre santé mentale à notre entourage n’est pas nécessaire pour aller mieux. C’est une bonne chose uniquement si on en ressent le besoin et que l’on a des proches bienveillants », considère Jérôme Palazzolo, médecin psychiatre. « Parler de ses émotions n'est utile que chez les gens qui, à ce moment, sont en demande d'un coping - une manière de faire face aux choses - émotionnel », ajoute Nicolas Neveux, psychiatre en TCC* et TIP*. Pour ces personnes, le simple fait d’être entendu fait du bien. « Quand on se sent mal et que l’autre montre son intention de nous assister dans notre détresse, cela crée un apaisement émotionnel. »
Même si Parcoursup et les récentes réformes rendent l’avenir de l’école plus incertain qu’il y a cinq ans, la vision décliniste de l’Education nationale révélée par notre sondage Viavoice n’est pas une singularité du quinquennat Macron. Elle s’inscrit dans une défiance qui remonte au moins à la IIIe République.
C’est un ronron qui traverse la société jusqu’au sanctuaire de la salle des profs : l’école, c’était mieux avant. Cette vision décliniste, qui transparaît de notre baromètre Viavoice, n’est pourtant pas une singularité propre au quinquennat Macron. «C’est une vieille idée qu’il y [aurait] décadence de nos écoles et baisse du niveau»,confirme l’historien de l’éducation Claude Lelièvre. Il cite l’auteur Noël Deska qui écrivait dès 1956 : «La décadence est réelle, elle n’est pas une chimère, il est banal de trouver vingt fautes d’orthographe dans une même dissertation littéraire. Le désarroi de l’école ne date réellement que de la IVe République.» Un air de déjà-vu ? Ce discours était aussi déconstruit en 1989 dans l’ouvrage Le niveau monte – Réfutation d’une vieille idée concernant la prétendue décadence de nos écoles, des sociologues Christian Baudelot et Roger Establet. Pierre Merle, sociologue spécialiste des politiques éducatives et auteur de Parlons école en 30 questions, paru en septembre, remonte même plus loin. «Platon, Aristote disaient déjà que leurs élèves étaient de plus en plus faibles !»
diffusé le lun. 08.11.21 à 21h14 disponible jusqu'au 09.01.22
Un jeune professeur de Français entame sa première journée de cours à la maison d'arrêt de Nancy lorsqu'il rencontre par hasard une jeune femme dont il tombe follement amoureux. C'est avec la naissance de cet amour que le jeune homme découvre les réalités de l'univers carcéral. L'âpre sincérité des relations qu'il noue avec ses élèves derrière les barreaux le séduit peu à peu, au grand dam de ses proches, qui peinent à comprendre son choix professionnel.
Le Service pénitentiaire d’insertion et de prévention est présent deux lundis de chaque mois à la sous-préfecture du Blanc.
Le Service pénitentiaire d’insertion et de probation assure depuis plusieurs années des permanences décentralisées au Blanc. Depuis le mois d’octobre, ces rendez-vous bimensuels, organisés auparavant au centre social et à la mission locale, ont lieu à la sous-préfecture, ce qui leur donne de la lisibilité dans le cadre de France services.
Un travail en collaboration avec les acteurs locaux
« Nous travaillons sur mandat judiciaire et sur convocation, précise Marie-Laure Vanderplanque, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation. Nos interlocuteurs sont des personnes condamnées ou qui font l’objet d’un suivi avec différentes obligations à respecter. »
Ces permanences, destinées en priorité à ceux qui ont des problèmes de mobilité pour se rendre à Châteauroux, ont pour mission première d’éviter la récidive. La conseillère assure le suivi et le contrôle des personnes placées sous mandat de justice, qui ont été condamnées à différents types de mesures : sursis probatoire, obligation de travail ou de soins, travaux d’intérêt général, mise sous bracelet électronique…
Avec un budget 2022 en hausse de 8%, le ministère de la Justice poursuit ses efforts de recrutement. Après avoir annoncé l’ouverture de 700 postes au concours de surveillant pénitentiaire, 330 postes de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) sont aujourd’hui à pourvoir. Entre 2018 et 2022, 1 500 postes auront été créés dans les services pénitentiaires d’insertion et de probation. Les inscriptions aux concours sont ouvertes jusqu’au 10 décembre 2021.
L’autrice raconte dans un petit bijou de livre photo la course folle de gallinacées.
Samedi 6 novembre, 14 h 15. Le temps est magnifique, il pleut.
La nuit va bientôt tomber et un désir de couscous m’étreint.
J’avoue aussi avoir une grande envie de dire du bien de mes propres livres mais, après réflexion, je vous parlerai d’un petit bijou: 10 Escargots font la course d’Isabelle Gil.
D’après les éditeurs, les livres photos pour la jeunesse ont du mal à se vendre, vous en trouverez peu chez votre libraire.
L’époque n’est plus au Ballon rouge, à Crin-Blanc ni à Achouna le petit esquimau.
parSophie Van der Linden publié le 30 novembre 2021
La sexualité des jeunes est longtemps restée taboue dans les livres. Certains éditeurs commencent enfin à s’y intéresser, au-delà du seul aspect éducatif.
«Pour public averti», «à ne pas mettre entre toutes les mains», «pas avant 16 ans» sont les formules qui accompagnent souvent les critiques des quelques romans pour ados osant braver la sexualité. C’est qu’il faut du courage, et de l’habileté, aux écrivains pour écrire sur ce thème. Plus encore lorsqu’ils écrivent pour les adolescents.