Par Lilas Pepy Publié le 22 novembre 2021
Certains enfants présentent des variations du développement génital brouillant leur assignation à un genre. Faut-il intervenir de façon précoce pour « normaliser le corps » ou attendre l’âge d’un consentement éclairé ? La question divise.
Micro-pénis, vagin plus court que la moyenne et parfois abouché à l’urètre, absence d’utérus, clitoris de taille supérieure à la moyenne, urètre placé ailleurs qu’au bout du gland (hypospade), vulve présentant l’aspect d’organes génitaux externes masculins, hirsutisme chez les filles, présence simultanée de testicules et d’un vagin… Ces caractéristiques physiques ont tour à tour porté les termes d’hermaphrodisme, d’intersexualité, d’anomalies du développement sexuel et, plus récemment, de variations du développement génital (VDG).