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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 1 avril 2021

Tout ce que vous devez savoir sur votre vagin

•  Le 30 mars 2021

Tout ce que vous devez savoir sur votre vagin

Au XXIe siècle, malgré la libération des mœurs, seulement la moitié des femmes est satisfaite de sa vie sexuelle, et un tiers atteint l’orgasme par la seule pénétration.

Dans son dernier ouvrage La Bible du vagin, la Dr Jen Gunter décrypte sans tabou les mystères du sexe féminin.

La philosophe Camille Froidevaux-Metterie parle d’un «tournant génital du féminisme» pour qualifier cette prise de parole nouvelle autour de l’intime et du corps féminin. Ouvrages sur le clitoris, les seins, la sexualité… Et aujourd’hui, ce «dico» du vagin, près de quatre cents pages sur le sujet écrites par la Dr Jen Gunter. Médecin gynécologue, spécialiste de santé féminine et du traitement de la douleur aux États-Unis depuis trente-trois ans, cette femme de science sait de quoi elle parle.

Le point G n’existe pas

Hygiène, lingerie, règlesaccouchement, pratiques sexuelles, chirurgie plastique… L’auteure aborde tous les sujets sans édulcorer la réalité ni la transformer en source d’inquiétude. L’occasion de rétablir quelques vérités : non, le point G n’existe pas. Cette zone magique et hautement érogène mise en lumière en 1950 par le Dr Ernst Gräfenberg ne serait en fait qu’une partie du «complexe clitoridien». Pour notre experte, stimuler ce point à l’entrée du vagin revient à stimuler le clitoris, seul organe du corps exclusivement réservé au plaisir. Autre sujet de réflexion : au XXIe siècle, malgré la libération des mœurs, seulement la moitié des femmes est satisfaite de sa vie sexuelle, et un tiers atteint l’orgasme par la seule pénétration.

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Témoignages : qui sont les « shifters », ces ados qui échappent à la réalité par la pensée

L'ADN

  

le 31 mars 2021

femme sur son lit, mains sur les yeux

Pour échapper à l'âpreté du quotidien, les boomers regardent la télé. Les millennials, eux, s’oublient devant un film. Quant aux ados de la génération Z, ils et elles changent littéralement de réalité – le tout sans avoir recours à la technologie. Témoignages.

Aller à l’école, voir ses amis, se prendre un zéro en maths, tomber amoureux… Depuis plus d’un an, la vie des ados est au point mort.Leurs perspectives d’avenir, embrumées de discours inquiets et de restrictions liées à la pandémie, sont loin d’être à l’ordre du jour. Alors, pour échapper à un quotidien reclus difficile à supporter, certains s’en remettent à leur imaginaire en se projetant quotidiennement dans des univers fantasmés

De simples rêveries adolescentes ? Pas vraiment puisqu’il s’agit littéralement de changer de réalité ou plutôt de “shifter” vers des univers désirés, décrivent Dani, Smera et Sariah, trois jeunes Américaines d’une quinzaine d’années qui ont accepté de témoigner. Elles ne se connaissent pas, mais côtoient, en ligne, les mêmes communautés où l'on partage ses techniques pour accéder à des réalités alternatives par la pensée, le plus souvent via des scénarios préalablement orchestrés. Ces techniques, qui s’apparentent à des formes d’autohypnose ou de méditation, fascinent car elles touchent aux états modifiés de conscience. 


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mercredi 31 mars 2021

Ostéopathie, ça ne sert à rien ?


 


LE 31/03/2021

À retrouver dans l'émission

LES IDÉES CLAIRES, LE PODCAST

Et si l'ostéopathie n'était qu'un placebo ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.

Séance d'ostéopathie
Séance d'ostéopathie Crédits :  Getty

Une équipe de l’hôpital Cochin a mené une recherche sur l'effet de l'ostéopathie sur 400 patients souffrant de lombalgie. Les participants ont bénéficié de six séances de manipulations ostéopathiques ou de six séances de manipulations placebo à raison d’une séance toutes les deux semaines, pendant trois mois.

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Manifestation A Paris, les professionnels de la petite enfance dénoncent une «insulte à leur métier»

par Elhia Pascal-Heilmann et Photos Denis Allard  publié le 30 mars 2021

A l’appel du collectif Pas de bébés à la consigne, près d’un millier de personnes ont défilé dans la capitale, ce mardi, contre le projet de réforme des modes d’accueil en crèche. A l’issue du défilé, des représentantes syndicales ont été reçues au secrétariat d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles.

C’est sur l’air du chant révolutionnaire Bella Ciao que la marche du personnel de la petite enfance a commencé, place Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement de Paris. Sur fond de maracas, les mêmes que celles que les éducatrices utilisent dans les crèches, près d’un millier de personnes, très majoritairement des femmes, ont entonné des slogans pour protester contre leurs conditions de travail et faire bloc contre la réforme de l’accueil en crèche portée depuis 2018 par Adrien Taquet, secrétaire d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles.

Opposés, entre autres, à la réduction de l’espace minimum par enfant et à la diminution du nombre d’encadrants, le collectif organisateur, Pas de bébés à la consigne, et la CGT ont conduit le cortège jusqu’aux portes du ministère de la Santé. En marge de la rencontre, quatre représentantes syndicales du personnel ont été reçues par le cabinet d’Adrien Taquet pour exprimer leurs revendications.

Puériculture Réforme des modes d’accueil : «C’est de la petite plomberie»

par Amandine Cailhol  publié le 30 mars 2021

A l’appel du collectif Pas de bébés à la consigne, les professionnelles de la petite enfance se mobilisent, ce mardi, contre le projet de loi du gouvernement. Pour le sociologue Pierre Moisset, le texte passe à côté de l’essentiel et ne résoudra pas la «crise de sens» et le manque de reconnaissance dont souffrent ces salariées.

Sociologue et consultant en politiques sociales et familiales, Pierre Moisset s’est penché sur les conditions de travail dans l’accueil collectif de la petite enfance. Son étude (1) lancée au printemps dernier met en lumière des professionnelles peu payées, en quête de sens et de reconnaissance. Ce mardi, ces salariées, souvent dans l’ombre, seront en grève pour s’opposer à la réforme des modes d’accueil prévue par la loi d’accélération et de simplification de l’action publique. Cette dernière prévoit notamment une évolution à la baisse du taux d’encadrement des enfants dans les structures.

Votre étude sur la qualité de vie et le bien-être au travail a recueilli près de 1 000 témoignages de professionnelles. Qu’est-ce qui caractérise ces travailleuses ?

Selon les types de métiers – auxiliaire de puériculture, éducatrice de jeunes enfants, directrice d’établissement, salariée non-diplômée ou titulaire de CAP ou BEP petite enfance –, les profils varient. Mais dans l’ensemble, les niveaux de rémunération sont assez faibles. Pour un ordre d’idée : les auxiliaires de puériculture commencent leur carrière autour du smic. L’évolution salariale d’une assistante petite enfance est d’environ 200 euros sur toute une vie professionnelle. Leur possibilité d’évolution de carrière est très limitée, alors qu’elles ont un diplôme et pas mal de responsabilités au quotidien. Ce qui crée un sentiment de mal-être au travail. Comme dans [le reste des] professions du care, massivement féminisées, ces métiers sont globalement peu valorisés financièrement et socialement.

Psychiatrie : avis de défaillance généralisée

par Eric Favereau  publié le 29 mars 2021

Recours excessif à la contention, locaux indignes, non-respect des droits des patients… Dans une analyse de 135 rapports issus de 54 départements, l’Union nationale des familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques dresse un état des lieux alarmant du secteur médical. «Libération» y a eu accès en exclusivité.

C’est inédit. C’est la vie au quotidien dans les hôpitaux psychiatriques français, et cela au plus près du terrain. Et que voit-on ? Une foule de petits dérapages. Ce sont des chambres d’isolement sans fenêtre, des médecins absents et qui ne contrôlent pas les pratiques. Des certificats d’hospitalisation qui sont de simples copiés-collés. Des patients enfermés, sans sortie possible, alors qu’ils sont hospitalisés librement. D’autres qui sont obligés d’être en pyjama. Ce sont des mineurs avec des adultes. Des lits dans les couloirs. Des lieux fermés. C’est, au final, un monde de petits arrangements avec la loi, loin des bonnes pratiques que devrait requérir le fait de s’occuper de personnes en très grande souffrance psychique.

Interview «On n’arrive pas à penser la maladie mentale»

par Eric Favereau  publié le 30 mars 2021

Marie-Jeanne Richard, la présidente de l’Union nationale de familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques, déplore que, malgré une succession de rapports glaçants, rien n’évolue dans le domaine de la psychiatrie publique.

photo d'illustration ne pas publier le lieu

Marie-Jeanne Richard est présidente de l’Union nationale de familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques (Unafam), qui a, dans un document de synthèse, compilé 135 rapports des commissions départementales de soins psychiatriques. Elle s’inquiète de l’inertie qui touche ce secteur de santé.

Dans la pratique des hospitalisations en psychiatrie, on savait qu’il y avait des points noirs. Votre rapport montre que, de fait, c’est un peu partout que cela ne va pas…

Oui, on a souhaité élargir notre regard pour décrire et identifier la vraie vie des patients, pour raconter tout ce qui se passe dans les hôpitaux psychiatriques, petits ou grands. Ce que nous voyons, c’est qu’il n’y a pas simplement un déficit de moyens, il y a une psychiatrie qui n’arrive pas à entrer dans le XXIe siècle. Il y a, certes, beaucoup de gens très bien, très impliqués, et nous ne faisons pas une critique des individus. Mais partout cela dysfonctionne.

Préhistoire : où sont les femmes ?

LE 20/03/2021

À retrouver dans l'émission

LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE

par Etienne Klein

Quelle serait l’histoire de la préhistoire que nous raconterions aujourd’hui si les préhistoriens avaient été des préhistoriennes ?

Portrait de femme préhistorique

Portrait de femme préhistorique Crédits :  Hulton Archive - Getty

[...] Par exemple, s’agissant de la préhistoire, dont l’étude a commencé seulement au XIXe siècle, les normes et les préjugés de cette époque sur le rôle des femmes ont été abusivement « rétroprojetés », presque à l’identique, dans les sociétés les plus anciennes, au point de conduire à penser que les femmes préhistoriques passaient leur temps à balayer la grotte… Dans la construction de tels discours, quel fut l’effet des biais désormais dits « de genre » ? Pour le dire autrement, quelle serait l’histoire de la préhistoire que nous raconterions aujourd’hui si les préhistoriens avaient été des préhistoriennes ?

Avec Marylène Patou-Mathis, préhistorienne préhistorienne, directrice de recherche au CNRS, auteure de L’homme préhistorique est aussi une femme (Allary Editions, 2020).

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Comment la contraception masculine est née de l’exclusion des hommes des réunions du MLF

LE 30/03/2021

À retrouver dans l'émission

LE JOURNAL DE L'HISTOIRE

par Anaïs Kien

Dans le MLF, loin d'opposer les hommes et les femmes, les réunions non-mixtes avaient permis de renforcer la réflexion des hommes sur leur rôle dans la société. L'idée d'une contraception masculine est née de cette contrainte, aujourd'hui rejetée par une partie de l'opinion publique.

Manifestation à l'appel du MLF (Mouvement de libération des femmes) à Paris le 8 mars 1980.
Manifestation à l'appel du MLF (Mouvement de libération des femmes) à Paris le 8 mars 1980. Crédits :  Daniel SIMON/Gamma-Rapho - Getty

Alors que la polémique fait toujours rage avec persistance sur les réunions non-mixtes organisées au sein du syndicat étudiant UNEF, la tentation est puissante de se pencher sur celles qui étaient organisées dans les années 1970 par le Mouvement de libération des femmes (MLF) - référence historique la plus citée, et particulièrement sur ce que cette contrainte a pu apporter de productif. 

Les femmes du MLF avaient des compagnons, des frères, des amis masculins, qui malgré parfois leur bonne volonté se sont vu fermer la porte de ces rassemblements. Il n’était pas les bienvenus parce qu’ils étaient hommes, et uniquement pour cela. Alors qu’ont-ils fait ces garçons ? D’abord ils se sont occupés des enfants lorsqu’il y en avait parce qu’il fallait bien que la vie continue pendant cette réunion et puis ils se sont parlés, entre eux, pour comprendre la raison de cette exclusion temporaire. Insistons sur le "temporaire" : ça n’est pas parce qu’UNE réunion n’est pas ouverte à toutes et tous qu’il est interdit de se parler en dehors de ces dites réunions. 

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mardi 30 mars 2021

Emploi et handicap : Philippa Motte, briseuse de tabou

Par   Publié le 29 mars 2021

De ses propres troubles, la consultante a su faire un levier en faveur de la dé-stigmatisation du handicap psychique.

Philippa Motte chez elle à Paris le 22 mars.

Philippa Motte est une pionnière. Depuis une dizaine d’années, cette consultante indépendante est spécialisée dans la formation et l’information des entreprises et des pouvoirs publics sur un sujet encore mal connu, voire tabou : le handicap psychique. Depuis deux ans, la quadragénaire accompagne également en individuel des personnes touchées et leurs proches. Ses objectifs sont triples. Il s’agit pour cette battante de lutter contre les discriminations à l’encontre des personnes victimes de maladies psychiatriques, de favoriser leur inclusion dans la société et le monde du travail et de les aider à trouver en elles les capacités pour s’en sortir.

Lot-et-Garonne : les patients en psychiatrie vaccinés

Publié le 29/03/2021

Lot-et-Garonne : les patients en psychiatrie vaccinés

Valérie Bappel, infirmière hygiéniste de la Candélie remplit méticuleusement les seringues. "Aucune dose n'est perdue". © Crédit photo : CHD La Candélie
Depuis le mois de février, les patients en ambulatoire, dans les centres médicaux psychologiques, sont vaccinés sur le site de la Candélie à Pont-du-Casse. 120 personnes l'ont été. D'autres journées de vaccination sont prévues. 

Depuis février, la direction des soins du centre hospitaliser départemental de la Candélie organise des journées de vaccination sur son site de Pont-du-Casse. Les patients volontaires des unités d'hospitalisation ont été les premiers à bénéficier des doses Pfizer. 

Dans une seconde phase, ce sont les agents volontaires qui ont pu être vaccinés.

Une troisième phase est aujourd'hui en cours : la prise en charge des patients suivis à ambulatoire sur les Centre médicaux psychologiques du Lot-et-Garonne.

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A Rennes, le centre d'appel du SAMU s'enrichit de compétences psychiatriques

Publié le 29/03/2021

Afin d'évaluer précisement et d'orienter au mieux les patients, des infirmiers en psychiatrie sont intégrés à l'équipe qui reçoit les appels du 15 à Rennes. Une expérience unique en France qui pourrait être reproduite, si elle s'avère efficace pour désengorger des services psychiatriques saturés.

Le centre de régulation du SAMU 35.

Le centre de régulation du SAMU 35. • © France 3 Bretagne / I. Rettig

Des appels à caractère psychiatrique, les équipes du SAMU centre 15 du CHU de Rennes en reçoivent en moyenne 850 chaque mois. Depuis le 15 mars, quatre infirmiers en psychiatrie se relaient 7 jours sur 7 de 9 heures à minuit au centre de régulation, pour assister le médecin régulateur et s'entretenir avec les appelants souffrant de ces pathologies au parcours de soin spécifique.  

"Ils sont un appui spécialisé dans l'évaluation et l'orientation des patients" explique David Travers, psychiatre au CHU de Rennes à l'origine de l'expérimentation. "Après un premier entretien rapide avec le patient, le médecin régulateur consulte l'infirmier en psychiatrie, qui peut prendre l'appelant au téléphone, passer du temps avec lui pour une évaluation complète et ensuite formuler au médecin les propositions d'orientation qui lui semblent le plus adaptées, dans le circuit de soins psychiatrique ambulatoire, hospitalier, urgent ou programmé.

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Santé mentale : Quatre fois moins de psychiatres au fenua que dans l'Hexagone

Par Damien Grivois  Publié le 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 40 % des Polynésiens souffriraient d’un trouble mental.

Il y a en moyenne  en Polynésie française six psychiatres pour 100 000 habitants, contre 23 en France métropolitaine, soit quatre fois moins...
Il y a en moyenne en Polynésie française six psychiatres pour 100 000 habitants, contre 23 en France métropolitaine, soit quatre fois moins… (©DR)

La Polynésie française est largement sous-dotée en psychiatres. C’est ce qu’indique notamment un rapport de Taputea Ora, l’association qui veut inscrire son action et s’investir dans la promotion et l’aide à la santé mentale, tout en accompagnant les personnes et les familles concernées par le handicap et les troubles psychiques. Dans son état des lieux de la santé mentale et des troubles psychiques en Polynésie française publié en 2019, elle rappelle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) évalue à 40 % le nombre de Polynésiens qui souffriraient d’un trouble mental, et pointe de nombreuses insuffisances dans la prise en charge psychiatrique au fenua. Elle note qu’il n’y a aucun psychiatre en dehors de Tahiti et Moorea, et seulement un psychologue à Raiatea.

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Histoire du rire






4 ÉPISODES (2 DISPONIBLES) 

Le rire est universel. Pourtant, loin d’être un acte anodin, il est riche de sens : ses codes et ses pratiques évoluent dans l’histoire au gré des mœurs et des ancrages culturels. Existe-t-il un rire à la française ? Les blagues de nos ancêtres nous font-elles encore rire ?
TOUS LES ÉPISODES 
Épisode 1 : 
Existe-t-il un rire à la française ?
LE 29/03/2021

En France, l’histoire du rire est teintée d’un goût prononcé pour la contestation, voire d’idéaux démocratiques. L’ironie et la satire sont-elles des traits...

LE 30/03/2021

Le rire renouvelle sans cesse ses formes et ses modes d’expression. Le travail archéologique sur l’humour nous révèle notamment une valorisation de l’art...

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Psychiatrie : avis de défaillance généralisée

par Eric Favereau  publié le 29 mars 2021

Recours excessif à la contention, locaux indignes, non-respect des droits des patients… Dans une analyse de 135 rapports issus de 54 départements, l’Union nationale des familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques dresse un état des lieux alarmant du secteur médical. «Libération» y a eu accès en exclusivité.

C’est inédit. C’est la vie au quotidien dans les hôpitaux psychiatriques français, et cela au plus près du terrain. Et que voit-on ? Une foule de petits dérapages. Ce sont des chambres d’isolement sans fenêtre, des médecins absents et qui ne contrôlent pas les pratiques. Des certificats d’hospitalisation qui sont de simples copiés-collés. Des patients enfermés, sans sortie possible, alors qu’ils sont hospitalisés librement. D’autres qui sont obligés d’être en pyjama. Ce sont des mineurs avec des adultes. Des lits dans les couloirs. Des lieux fermés. C’est, au final, un monde de petits arrangements avec la loi, loin des bonnes pratiques que devrait requérir le fait de s’occuper de personnes en très grande souffrance psychique.

Coronavirus : la prise en charge d'enfants en psychiatrie explose en Franche-Comté

Par  France Bleu Besançon 
Lundi 29 mars 2021

La crise sanitaire a un impact très fort sur le moral des enfants et des adolescents. Les demandes de consultations, les hospitalisations et les admissions aux urgences explosent, y compris au CHU de Besançon.

L'unité de pédopsychiatre du CHU Besançon, sur le site Saint-Jacques.

L'unité de pédopsychiatre du CHU Besançon, sur le site Saint-Jacques. © Radio France - Marie-Coralie Fournier

De nombreux enfants et adolescents vivent très mal la crise sanitaire du coronavirusL'impact sur leur santé mentale est très fort, d'après les données des services de pédopsychiatrie. Au CHU de Besançon, "c'est très net" selon le Dr Sylvie Nezelof, chef du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. Elle note une augmentation importante des demandes de consultations, des hospitalisations et des admissions aux urgences psychiatriques. Ces indicateurs sont en hausse "depuis la rentrée de septembre et de façon constante" d'après la pédopsychiatre, et concernent tous les âges.