— 1 février 2021
Lors d'une manifestation à Bruxelles, dimanche. Photo Kenzo Tribouillard. AFP
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Par Sandra Laugier, professeure de philosophie à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne et chroniqueuse à Libération et Albert Ogien, directeur de recherches émérite au CNRS— 1 février 2021
Lors d'une manifestation à Bruxelles, dimanche. Photo Kenzo Tribouillard. AFP
LE 01/02/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner
Bientôt un an après le début de l’épidémie de Covid en France, confinements et politiques de vaccinations sont devenus notre quotidien.
Mais que révèlent de notre éthique les choix de politiques vaccinales et de confinements qui ont eu lieu au cours de cette année ? Peut-on noter une évolution dans notre rapport collectif à la mort et à la maladie, mais aussi à la société et à la liberté ?
Nous explorerons ces questions en compagnie de Régis Aubry, professeur de médecine, directeur du pôle vulnérabilité au CHU de Besançon et membre du CCNE, et de Mathieu Laine, entrepreneur et professeur affilié à Sciences Po, auteur de Infantilisation : cet Etat-nounou qui vous veut du bien (janvier 2021, Presses de la Cité)
Marie-Pierre Genecand Publié lundi 1 février 2021
SUISSE
Pour Dominique Eberlin, coach scolaire à Genève, le 10% des Suisses concernés ont de plus grandes capacités mentales que la moyenne et doivent apprendre à mieux valoriser ces prouesses de leur cerveau
Certains voient les objets en mouvement, c’est-à-dire qu’ils perçoivent toutes leurs facettes simultanément. D’autres entendent avec une telle acuité que, depuis l’extérieur d’une maison, ils peuvent repérer le bourdonnement d’une TV. D’autres encore sont si sensibles sur le plan affectif qu’ils captent les moindres changements d’humeur de leur entourage.
Qu’il s’agisse de dyslexie visuelle, auditive ou kinesthésique, Dominique Eberlin, coach scolaire, est formelle: considérée comme un handicap, cette particularité du cerveau est en réalité le fruit «d’un supplément de compétence mentale». L’ennui? Ce flot d’informations est compliqué à restituer conformément aux attentes de l’école et de la société. Dans Découvrir les atouts de la dyslexie… et en jouer, (Ed. Chronique sociale), l’ex-enseignante explique comment tirer parti de ces qualités.
LE 01/02/2021
À retrouver dans l'émission
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
par Adèle Van Reeth
La femme est un être singulier, la seule à posséder deux organes sexuels séparés, dont le clitoris, dédié au plaisir. Le secret de ce plaisir fut longtemps un impensé en philosophie. Qu’est-ce que le plaisir ? Comment parler du clitoris sans tomber dans un essentialisme du corps féminin ?
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Stop aux diktats sexuels ! Ovidie et Sophie-Marie Larrouy déconstruisent les idées reçues et proposent de faire ce qu’on veut, comme on veut, uniquement si on veut. Dans cet épisode : à quoi ça sert d’envoyer une photo de sa bite à une inconnue ? Clairement, le but est d’asseoir une forme de pouvoir. D’après la bande-dessinée « Libres ! Manifeste pour s'affranchir des diktats sexuels » de Ovidie et Diglee - Editions Delcourt, collection Tapas.
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Par Simon Blin — 30 janvier 2021
«Je ne suis pas un spécialiste du coronavirus, prévient d’emblée le philosophe, après avoir accepté de répondre à nos questions. A moins que tout le monde le soit devenu.» La formule résume l’état émotionnel et intellectuel du moment. Enchaînant les confinements et les couvre-feux, on se serait mutés en experts épuisés d’un virus dont on redoute encore des surprises: l’incertitude gouverne l’époque et les gouvernants naviguent à vue. Pourtant, la longévité de Jürgen Habermas lui a fait traverser bien des catastrophes et des expériences politiques: enfant pendant les crimes du nazisme, il est aujourd’hui, à 91 ans, une référence mondiale de la pensée contemporaine. Représentant de la deuxième génération de l’Ecole de Francfort et théoricien de l’«Espace public», il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Théorie de l’agir communicationnel (1981), la Constitution de l’Europe(Gallimard, 2012) ou l’Avenir de la nature humaine. Vers un eugénisme libéral ? (Gallimard 2015). Ce grand défenseur de l’héritage de Lumières a publié en langue allemande en 2019 Encore une histoire de la philosophie, en deux tomes – (le tome I, la Constellation occidentale de la foi et du savoir paraîtra en français aux éditions Gallimard en octobre 2021, le tome II en 2022, traduits par Frédéric Joly).
Défiance citoyenne croissante, polarisation du débat public, complotisme… La crise sanitaire et les bouleversements qu’elle induit rendraient-ils obsolètes les idéaux de progrès, de raison et d’universalisme ? «Naturellement pas», répond celui dont le travail consiste depuis soixante ans «à conférer toujours plus de tranchant à ces idées» et «sur lesquelles planent des doutes toujours nouveaux». Cet europhile, qui se refuse au pessimisme, y voit même une occasion de les «décliner de façon inédite.» A condition de continuer à bâtir un espace démocratique propice : face au choc social à venir, le philosophe exhorte l’Union européenne à plus de solidarité économique et fiscale.
Par Jérôme Lefilliâtre — 31 janvier 2021
Au ministère des Finances, dans les murs de l'Agence France Trésor, le 12 janvier. Photo Denis Allard pour Libération
Maître de conférences à l’université de Bordeaux, Eric Berr fait partie du collectif des Economistes atterrés, classé à gauche. Il est le coauteur de la Dette publique (Seuil), un «précis d’économie citoyenne» qui démonte le discours imposé sur le sujet depuis des années dans le débat public par les économistes néolibéraux.
C’est tout à fait possible et cela a été fait à de nombreuses reprises dans l’histoire, notamment pour l’Allemagne en 1953, lors de la conférence de Londres, afin de ne pas répéter les erreurs commises après la Première Guerre mondiale avec le traité de Versailles. Dans le cas d’une annulation, le créancier décide d’exempter son débiteur de rembourser sa dette pour telle ou telle raison : cela a été le cas pour l’Irak après la chute de Saddam Hussein, dont les dettes étaient considérées comme odieuses, illégitimes, car contractées par un régime despotique. Lorsque, comme cela a été le cas de l’Argentine au début des années 2000 par exemple, c’est le débiteur qui décide de ne plus rembourser, on parle de répudiation.
Par Vanessa Schneider Publié le 30 janvier 2021
ENTRETIEN Chaque semaine, dans sa rubrique « Je ne serais pas arrivée là si… », « Le Monde » interroge une personnalité autour d’un événement fondateur de son parcours. Ce dimanche, l’écrivaine se confie sur l’absence d’amour de sa mère, matrice de sa force créatrice.
Agrégée de lettres classiques, Irène Frain, 70 ans, s’est imposée dans le monde de la littérature avec près de quarante romans et un succès populaire qui ne s’est jamais démenti. La romancière, élevée dans une famille marquée par la pauvreté, a consacré son dernier livre, Un crime sans importance (Seuil, 2020), à sa sœur aînée, assassinée dans son pavillon de banlieue, en 2018. Son récit a été couronné du prix Interallié en décembre 2020.
… Si ma mère m’avait aimée, je ne serais pas celle que je suis devenue. J’ai toujours senti que j’étais de trop, qu’elle se forçait et que les explications sur ma naissance étaient ténébreuses et contradictoires. J’ai fini par comprendre ce qui était arrivé très tard. Sans cette histoire-là, je n’aurais pas fictionné, je n’aurais pas réinventé la vie, je n’aurais pas été curieuse des vies des autres.
La virginité féminine constitue une forme de tabou dans bien des sociétés. Parfois associée à une forme de pureté qu’il faudrait conserver, elle pousse certaines femmes à cacher sa perte. Pourtant, les médecins sont formels : physiologiquement parlant, la virginité féminine ne signifie rien. Alors comment expliquer cette différence entre la réalité physiologique de la virginité et son importance symbolique ? Faut-il y voir le poids du patriarcat ou de la religion ? Tâm Tran Huy et ses invités ouvrent le débat, pour Un Monde en Docs.
LE 30/01/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) ACTU
par Chloë Cambreling
Alors qu'un troisième confinement se profile et que l'anxiété, la lassitude ou le désespoir l'emportent chez nombre de Français, le chef du service psychiatrie de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne) Antoine Pelissolo.
Jean Castex a pris la parole hier soir, pour expliquer que nous pouvions encore nous donner une chance d'éviter le confinement puisque, dit-il, un nouveau confinement serait très lourd pour les Français sur tous les plans, sur le plan psychologique notamment, même s'il ne l'a pas dit tel quel. Antoine Pelissolo est psychiatre, chef du service psychiatrie de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, dans le Val de Marne, spécialiste des troubles obsessionnels compulsifs et des troubles anxieux sévères.
_C_e qui est vraiment douloureux, et de plus en plus, c'est le caractère désespérant de la situation. Parce que quand on fait des efforts, on espère pouvoir sortir de l'épreuve. Pour nous, c'est un modèle très simple, quasiment expérimental de déclenchement de dépression. (...) Au-delà même de la mort directe, on craint les morts indirectes. Parce que le suicide, ça existe, et la souffrance psychique qui dure détruit des vies. Et je pense que les pouvoirs publics, lorsqu'ils annoncent des mauvaises nouvelles comme c'est le cas régulièrement, devraient avoir cela toujours en tête : il faut, d'une manière ou d'une autre, compenser par un accompagnement psychologique.
_L_a santé mentale fait partie de la santé : on parle vraiment de santé globale. Aujourd'hui, il y a des choix qui sont basés évidemment sur le virus, l'épidémie. Mais il y a aussi des choix qui peuvent être guidés par les indicateurs de santé mentale et, parfois, de maladie mentale. Nous voyons des risques de dépression grave, de suicide, de psychose même, dans certains cas. Donc ne pas utiliser ce paramètre-là dans la décision, sans en faire évidemment le critère en soi,mais au moins dans l'analyse, c'est une perte, une perte d'information. C'est aussi, malheureusement, ce dont on est habitué en psychiatre, une forme de relégation.
Au bout du rouleau… l’expression a des origines théâtrales : au Moyen Âge, les textes des acteurs étaient écrits sur des rouleaux (rollet). Plus le rôle était bref, plus le rouleau était court. Au XVIIe siècle, le désespoir s’empare de la formule : quelqu’un est « au bout de son rollet » lorsqu’il ne sait plus quoi dire à la fin d’un discours, plus quoi faire dans ce qu’il a entrepris. Les patients dont nous parle Gérard Szwec sont au bout du rouleau, au bout de leur « rôle », puisque la dramatisation déserte leur scène psychique. Mais leurs ressources ne sont pas toujours épuisées. C’est à l’analyste d’aller les chercher, avec patience. Les voies d’accès sont plurielles, les obstacles inévitables, le succès jamais garanti.
Par Marie Ciavatti, France Bleu Hérault. 1er février 2021
Annick Contiero est militante active dans la lutte contre l'obésité. Elle-même a souffert d'obésité morbide pendant plusieurs années. À l'occasion de notre dossier du lundi, elle témoigne de son parcours de patiente et de son combat.
Il y a onze ans, Annick Contiero pesait 300 kilos. Elle en a perdu 220 depuis grâce à une opération de réduction de l'estomac. Grâce à sa volonté. À 60 ans, elle souffre de diverses pathologies : dénutrition, hypotension, fibromyalgie, mais elle avance. Présidente de l'association "Le poids du partage", elle a créé un centre associatif pour les personnes atteintes de maladies chroniques : Espace Objectif Santé, et elle se bat pour que l'obésité soit reconnue comme tel.
Forbes
Sabah Kaddouri - Chef de rubrique Luxe / Lifestyle Web & Print - Rubriques Business, Entrepreneurs, Tech, Luxe, Lifestyle, Femme@Forbes 30 janvier 2021
Hier dauphin, aujourd’hui aux avant-postes de l’empire Chenot. Le Dr George Gaitanos concentre tous les regards depuis son adoubement par feu Henri Chenot, ce spécialiste de la détox, de la performance et du mieux-vieillir, qui a conceptualisé la célèbre méthode éponyme. Depuis le siège et flagship Chenot Palace Weggis, le Dr Gaitanos a la responsabilité de perpétuer cet héritage fruit de cinquante ans de recherche et brevets. Ce directeur scientifique a accompagné les plus grands athlètes d’élite (champions olympiques compris), il s’adresse à présent aux entrepreneurs et aux actifs en quête de bien-être. Rencontre vitaminée en Suisse.
Avec Dominique Chenot, quelle direction souhaitez-vous donner à l’académie Chenot ?
Dr George Gaitanos : Nous souhaitons perpétuer l’héritage Henri Chenot, fruit de cinquante années de recherche scientifique éprouvée en matière de santé et de vitalité. La méthode Chenot n’est jamais figée puisque nous l’adaptons et l’enrichissons au gré des progrès de la science et de la technologie pour demeurer toujours précurseurs. Notre approche est de définir la santé comme l’équilibre harmonieux du bien-être physique et mental. Avec un paramètre clé : la vitalité. C’est cette vitalité qui garantit le plein de force, d’énergie et de vie qui doit nous animer au quotidien. A quoi bon être centenaire, si l’on est plus capable de faire grand chose ? L’optimisation de soi commence toujours dans l’anticipation car l’être humain est façonné pour franchir des ‘paliers’ physiologiques dictés par la Loi du temps.
A Chenot Palace Weggis, ainsi qu’au sein de nos différentes adresses (Azerbaïdjan, Monténégro, Grèce, Malaisie…), nous travaillons à renforcer l’organisme, à améliorer sa résilience physique, mentale et émotionnelle face aux difficultés que le mode de vie lui impose. Nous nous affranchissons de l’approche réactive actuelle (c’est-à-dire d’attendre la maladie pour traiter) croyant fermement en une vision proactive. Par nos procédés de détoxification et énergétique couplés à nos diagnostics de pointe, nous optimisons la performance humaine. Nous n’aspirons pas seulement à être un Spa médical luxueux où l’on vient se détendre…L’objectif est d’amener nos guests à devenir la meilleure version d’eux-mêmes.
Concrètement, comment ‘retardez-vous’ les processus de vieillissement de l’organisme ?
Dr G.G : Notre expertise se base sur un indice breveté constitué d’un ensemble de paramètres physiologiques (les Chenot® Lifestyle Biomarkers) qui nous permet d’évaluer, grâce à une prise de sang, des scanners hautement précis et différents biomarqueurs inflammatoires, l’état général de la personne. Age vasculaire, oxydation, glycation, intoxication, épaisseur du collagène cutané, densité osseuse, fonction musculaire, graisse sous-cutanée et viscérale, stress émotionnel, taux métabolique au repos, étude de la colonne vertébrale, stabilité, biorésonance…sont littéralement passés au crible de manière à élaborer un programme sur-mesure en vue d’aider chaque patient à moduler son mode de vie. La méthode Chenot active la capacité et le pouvoir presque infinis de l’organisme à s’auto-guérir, à renforcer ses mécanismes de défense et à prévenir les maladies. Nous nous appuyons notamment sur les principes séculaires de la médecine traditionnelle chinoise en complément des dernières avancées scientifiques de la médecine occidentale.
THE TIMES OF ISRAEL
Par SHIRA HANAU et BEN HARRIS 1 février 2021
Le rabbin et docteur Abraham J. Twerski, descendant de plusieurs dynasties hassidiques, auteur de plus de 60 livres, médecin devenu une autorité en matière de traitement de la toxicomanie et de la dépendance, est décédé.
Twerski avait 90 ans et combattait la COVID-19 en Israël, selon Yeshiva World News.
[...] Grand spécialiste du judaïsme, Twerski était l’un des derniers d’une lignée d’autorités rabbiniques qui ont également acquis une expertise reconnue en matière de laïcité et ont souvent présenté des exposés lors de conférences universitaires et professionnelles en portant la tenue hassidique complète qu’il portait chaque jour. Après avoir obtenu son diplôme de médecine en 1960, il a passé deux décennies en tant que directeur clinique de l’unité de psychiatrie de l’hôpital St. Francis à Pittsburgh. En 1972, il a fondé Gateway Rehab à Pittsburgh, où il a occupé le poste de directeur médical émérite.
Publié le
Corine Sombrun, écrivaine et spécialiste de la transe, était l’invitée du Muséum de Toulouse ce mardi pour une conférence. Retour sur un parcours de vie extraordinaire.
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Dimanche, 31 janvier 2021
MONTREAL
Chaque semaine depuis les débuts de la pandémie, l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ) ainsi que les médias dénoncent l’inaccessibilité des services de psychothérapie offerts par les psychologues dans le réseau public. Les partis d’opposition à l’Assemblée nationale appuient ces revendications, en plus de reconnaître l’urgence d'instaurer un programme d'accès universel à la psychothérapie, reflétant en cela l'opinion publique.
Récemment, une lettre de la Coalition des psychologues du réseau public québécois était publiée ici; ses 904 signataires (206 psychologues et neuropsychologues et 698 médecins) y déploraient la teneur et les modalités d’application du Programme québécois pour les troubles mentaux (PQPTM).
Soulignant les défections de plus en plus nombreuses des psychologues dans le réseau public, ils n’hésitaient pas à qualifier de «Mac Thérapie» les étapes proposées par le PQPTM à l’heure où en pleine pandémie, de plus en plus de Québécois ont besoin de soins appropriés pour maintenir leur bien-être mental.
En accord avec ce plaidoyer, les 1600 psychothérapeutes du Québec autorisés à exercer la psychothérapie comme les psychologues désirent signaler leur présence, dans le réseau public comme en bureau privé.
Par Elsa Vigoureux Publié le 30 janvier 2021
Elle court, de plateaux télé en interviews. Se justifie : « C’est le moment ou jamais. » La psychiatre de 65 ans a connu tant d’années « d’écœurement, où il fallait hurler pour être écoutée », qu’elle parle aujourd’hui d’un « moment historique ». Aux victimes des violences sexuelles, la reconnaissance. Aux agresseurs, la honte. Et plus l’inverse. Le livre de Camille Kouchner, « la Familia grande », a été « une déflagration ». Les entraves du « silence » et de « la culpabilité », qui condamnent les victimes à « d’infinies souffrances », cèdent. « Nous avons franchi une étape. » Muriel compte les #MeTooInceste, 80 000 tweets dimanche, autant de preuves que « les gens ouvrent les yeux sur la réalité ».