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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 5 octobre 2020

"Je suis dans un monde de fantômes" : l'isolement des personnes sourdes face à une société masquée

Reportage |Pour les personnes sourdes, le port du masque généralisé transforme la moindre interaction en un véritable calvaire. Voix altérée, lecture labiale impossible : beaucoup d'entre elles se retrouvent isolées au quotidien.

Agnès Fédrizzi, 62 ans, est sourde profonde. Le port du masque généralisé a fait basculer son quotidien
Agnès Fédrizzi, 62 ans, est sourde profonde. Le port du masque généralisé a fait basculer son quotidien Crédits : Arnaud Roszak - Radio France

Le port du masque cache une grande partie de nos émotions. Les sourires sont effacés, même s'ils peuvent se deviner dans le regard. Cette protection a transformé nos conversations de la vie courante. Mais chez les personnes sourdes, ces effets sont décuplés : dans bien des cas, le moindre échange est impossible. Le pays compte 300 000 sourds selon les chiffres de la FNSF, la Fédération Nationale des Sourds de France. Pour beaucoup, la lecture labiale est indispensable afin de comprendre son interlocuteur. "C'est par mes yeux que je capte les sons. Le masque, c'est une catastrophe. Toute ma vie, j'ai triché avec mes yeux mais là, je ne peux plus lire sur les lèvres", raconte Agnès Fédrizzi. Cette ancienne kiné âgée de 62 ans vit seule à Chelles, dans la banlieue Est de Paris. Sourde profonde, son quotidien n'est plus le même depuis que la France vit masquée. 

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Mauléon : après les documentaires Perrine Arru filme une fiction

 

Publié le 

Connue dans le Bocage pour être l’auteure du documentaire “ Marie baigne dans l’beurre ”, Perrine Arru tourne actuellement un court-métrage de fiction.

On avait quitté Perrine Arru l’hiver dernier alors qu’elle enchaînait dans plusieurs communes du Bocage les séances de projection de son documentaire intitulé « Marie baigne dans l’beurre ». Quelques mois plus tard, c’est au bord du ruisseau de la Ménie à Rorthais, commune déléguée de Mauléon, que l’on retrouve la cinéaste. A l’endroit même où elle tourne actuellement son nouveau court-métrage qui est, cette fois, une fiction.
« Tout est parti d’un rêve que j’ai fait il y a quelques années. Dans ce rêve, il y a un cabaret sur la rivière et où les gens ont les pieds dans l’eau. A une table, un crapaud discute avec des humains », indique seulement Perrine Arru qui ne veut pas trop lever le voile sur le scénario qu’elle a co-écrit avec Léa Riché-Simon.
Dans ce court-métrage qui devrait durer une vingtaine de minutes, Perrine Arru aborde les thèmes du polyamour, du travestissement et de la transsexualité. « Traités sur le ton de l’absurde », précise-t-elle. Pour écrire les dialogues, la cinéaste a utilisé une méthode issue de ses précédents documentaires : le collectage. « Je suis allée recueillir les témoignages de six-sept personnes autour de la question du genre et de leurs relations amoureuses. Les dialogues sont retranscrits quasiment tels quels pour préserver l’authenticité des échanges », indique Perrine Arru.
L’une des particularités du tournage, qui mobilise une quinzaine de personnes, est qu’il se déroule de nuit, entre 21 h 30 et 1 h du matin. La réalisatrice est épaulée par Philippe Bossard, ingénieur du son, et Noé Migeon, élève en option cinéma audiovisuel au lycée Maurice-Genevoix de Bressuire.

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Mauléon : après les documentaires Perrine Arru filme une fiction

 

Publié le 

Connue dans le Bocage pour être l’auteure du documentaire “ Marie baigne dans l’beurre ”, Perrine Arru tourne actuellement un court-métrage de fiction.

On avait quitté Perrine Arru l’hiver dernier alors qu’elle enchaînait dans plusieurs communes du Bocage les séances de projection de son documentaire intitulé « Marie baigne dans l’beurre ». Quelques mois plus tard, c’est au bord du ruisseau de la Ménie à Rorthais, commune déléguée de Mauléon, que l’on retrouve la cinéaste. A l’endroit même où elle tourne actuellement son nouveau court-métrage qui est, cette fois, une fiction.
« Tout est parti d’un rêve que j’ai fait il y a quelques années. Dans ce rêve, il y a un cabaret sur la rivière et où les gens ont les pieds dans l’eau. A une table, un crapaud discute avec des humains », indique seulement Perrine Arru qui ne veut pas trop lever le voile sur le scénario qu’elle a co-écrit avec Léa Riché-Simon.
Dans ce court-métrage qui devrait durer une vingtaine de minutes, Perrine Arru aborde les thèmes du polyamour, du travestissement et de la transsexualité. « Traités sur le ton de l’absurde », précise-t-elle. Pour écrire les dialogues, la cinéaste a utilisé une méthode issue de ses précédents documentaires : le collectage. « Je suis allée recueillir les témoignages de six-sept personnes autour de la question du genre et de leurs relations amoureuses. Les dialogues sont retranscrits quasiment tels quels pour préserver l’authenticité des échanges », indique Perrine Arru.
L’une des particularités du tournage, qui mobilise une quinzaine de personnes, est qu’il se déroule de nuit, entre 21 h 30 et 1 h du matin. La réalisatrice est épaulée par Philippe Bossard, ingénieur du son, et Noé Migeon, élève en option cinéma audiovisuel au lycée Maurice-Genevoix de Bressuire.

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Spravato®, une percée dans la dépression résistante

 Pharmaceutiques

05/10/2020

Le nouvel antidépresseur de Janssen, Spravato®, est le premier médicament spécifiquement indiqué dans la dépression résistante. Mais son usage est très encadré, et son remboursement limité par rapport au périmètre de l’AMM.

En psychiatrie, les innovations sont suffisamment rares pour être soulignées. Spravato® (eskétamine), de Janssen, est le premier médicament spécifiquement développé et autorisé dans la dépression résistante, et le premier dans le champ de la psychiatrie à bénéficier d’une ATU en France (depuis septembre 2019). Il est aussi, selon le laboratoire, le premier antidépresseur à proposer un nouveau mécanisme d’action (la modulation des récepteurs du glutamate) depuis plus de 50 ans. « La dépression concerne 300 millions de personnes dans le monde, 40 M en Europe, 3 M en France, décrit le Pr Raphaël Gaillard, praticien hospitalier à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, lors de la conférence de presse de lancement du produit en France organisée le 5 octobre par le laboratoire pharmaceutique. Un adulte sur cinq, au cours de sa vie, connaîtra au moins un épisode dépressif caractérisé. Et parmi eux, un tiers environ évoluera vers une dépression résistante (non réponse après deux lignes de traitement bien mené), soit 29 000 nouveaux patients chaque année en France ». Pour ces personnes, l’arsenal thérapeutique est faible et les chances de rémission n’atteignent que 14 %.

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Le Puy-en-Velay : l’hôpital Sainte-Marie teste une application pour accompagner les malades schizophrènes

 L’Eveil

Le Puy-en-Velay : l’hôpital Sainte-Marie teste une application pour accompagner les malades schizophrènes

Nadine Héritier-Branco, Clara Allemand et Maxime Gaultier, en charge de la communication au sein de l’hôpital, sont à l’origine du projet innovant. © L'Eveil

L’hôpital innove en développant une application mobile pour prévenir les rechutes de patients atteints de schizophrénie.

Le Centre hospitalier Sainte-Marie (CHSM) innove. L’équipe soignante et d’encadrement a récemment mis au point une application mobile de suivi, pour accompagner les personnes touchées par une maladie chronique, la schizophrénie, et ce dans le cadre de ce que l’on appelle le « programme d’éducation thérapeutique des patients ». Il s’agit ainsi de leur permettre de mieux vivre avec cette pathologie.

Un programme thérapeutique personnalisé et labellisé

L’équipe du CHSM, à l’origine du projet, en particulier le docteur Nadine Héritier-Branco, pharmacienne chef au centre hospitalier et coordinatrice du programme, ainsi que Clara Allemand, seconde coordinatrice, est aujourd’hui en lice pour remporter le prix Galien 2020 qui met à l’honneur l’excellence médicale. Le programme thérapeutique personnalisé pour la schizophrénie (il en existe dans le cas d’autres maladies chroniques) a été labellisé depuis 2016 par l’Agence régionale de santé. « Il permet d’optimiser le traitement médicamenteux, de prévenir les récidives et les rechutes, d’éviter aussi le traumatisme engendré par celles-ci. On limite également le nombre et la durée des réhospitalisations », précise Nadine Héritier-Branco.
En santé mentale, les soignants vont encore plus loin : ils s’engagent dans la voie de l’éducation en psychiatrie. lls ont constaté une baisse du risque suicidaire, une réduction des sentiments de culpabilité et de stigmatisation, une meilleure gestion du stress et la comorbidité (les addictions), liés à la maladie.

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À Évreux, Profamille forme les proches des personnes schizophrènes

Le Nouvel hôpital de Navarre entame la 3e version du programme gratuit Profamille à destination de l’entourage de personnes souffrant de schizophrénie ou de troubles schizo-affectifs.

 Dans le Nouvel hôpital de Navarre, à Évreux, 12 proches de malades viennent d’assister à leur première réunion avec une infirmière-coordinatrice.
Dans le Nouvel hôpital de Navarre, à Évreux, 12 proches de malades viennent d’assister à leur première réunion avec une infirmière-coordinatrice. DR

Le terme schizophrénie est employé pour la première fois par le psychiatre Eugen Bleuzen en 1911. Maladie appartenant à la classe des troubles psychotiques sévères et chroniques, elle est complexe par son nombre de symptômes. Elle fut longtemps traitée par lobotomie jusqu'à l'arrivée en 1952 du premier médicament, un neuroleptique qui marque un tournant dans l'histoire de son traitement.

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Étouffer la révolte

 Editions Autrement - Littérature, essais et documents, livres illustrés,  atlas

Étouffer la révolte


La psychiatrie contre les Civils Rights, une histoire du contrôle social

    Alors que le mouvement des droits civiques commence à embraser l’Amérique des années 1950, les hôpitaux psychiatriques attestent d’une étrange évolution du diagnostic de la schizophrénie : jusque-là réservée aux intellectuels et aux femmes au foyer blanches, la maladie devient soudain l’apanage d’ une nouvelle catégorie d’individus – majoritairement des hommes noirs et en colère.




    De l'injection hormonale à la vasectomie : où en est-on de la contraception masculine ?

    C'est une question récurrente : à quand la pilule pour hommes ? Si le traitement hormonal pour hommes existe, il ne s'est jamais démocratisé. Et d'autres types de contraceptions sont encore trop méconnus.
    Une gravure d'un spermatozoïde, au XVIIe siècle.
    Une gravure d'un spermatozoïde, au XVIIe siècle. Crédits : Universal History Archive Getty

    Douleurs, saignements, baisse de libido voire même risque d'embolie pulmonaire ou tumeurs au cerveau selon le traitement : les effets secondaires de la pilule pour les femmes sont bien connus et peuvent s'avérer particulièrement nocifs si cette dernière est mal prescrite. A l'inverse, la contraception masculine a jusqu'ici pour principal étendard le préservatif : fiable à 100 % - lorsqu'il est correctement utilisé - ce morceau de latex a également pour avantage majeur de protéger des MST.

    Bien connue, la "capote" n'a pourtant jamais été populaire, les hommes estimant (à tort d'après une étude parue en 2013) qu'elle diminue les sensations physiologiques. Dès lors que la relation s'installe dans la durée, c'est bien souvent la femme qui assume seule - au moyen de la pilule ou du stérilet - la responsabilité de la contraception quand celle-ci devrait être partagée. Pourtant, étonnamment, à l'exception du préservatif, les méthodes contraceptives destinées aux hommes restent méconnues, voire n'ont pas évolué, qu'il s'agisse de la pilule, de la contraception thermique ou encore de la vasectomie. 

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    Gauchiste, le pape François ?

     

    Par Bernadette Sauvaget — 

    Le pape François salue les fidèles depuis la fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre lors de la prière hebdomadaire de l'Angélus, le 4 octobre.

    Le pape François salue les fidèles depuis la fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre lors de la prière hebdomadaire de l'Angélus, le 4 octobre. Photo Filippo Monteforte. AFP

    Dans sa nouvelle encyclique, publiée dimanche, le jésuite argentin défend la cause des pauvres et critique le néolibéralisme.

    L’affaire a commencé, il y a quelques semaines, par une polémique. En cause : le titre de la nouvelle encyclique du pape François, jugé genré. Reprenant une citation de François d’Assise, sous le vocable duquel le jésuite argentin a placé son pontificat, le texte s’intitule Fratelli tutti (ce qui signifie en italien, tous frères). Certain·e·s y ont vu un manque d’égard pour les femmes. Sans arriver à faire plier le pape et le Vatican…

    L’encyclique du pape, la troisième de son pontificat, a été signée samedi à Assise, dans la crypte de la basilique où repose la relique de François et publiée dimanche. Et a bien gardé son intitulé d’origine. Dans ce texte très politique qui fait suite à son document sur l’écologie Laudato si parue en 2015, le pape revient à ses fondamentaux : la défense des plus pauvres et des migrants, la critique féroce du néolibéralisme, les préoccupations liées à l’environnement…

    L’ACMMSM annonce les Visages de la maladie mentale 2020-21. Semaine de sensibilisation à la maladie mentale : la santé mentale pendant la pandémie de COVID-19

     L'initiative

    octobre 3, 2020

    QUEBEC

    L’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) est fière d’annoncer le nom des 5 Canadiens qui seront les Visages de la maladie mentale 2020-21.
    « La pandémie de COVID-19 qui perdure a permis de lever le voile sur la prévalence des maladies mentales chez les Canadiens et a vraiment démontré son étendue, explique Florence Budden, coprésidente de l’ACMMSM. Les cinq Visages de cette année reflètent cette diversité et ce message. Ils viennent de partout au Canada; ils ont des histoires différentes à raconter et ont vécu des expériences différentes. »
    Chaque année, cinq Visages de la maladie mentale sont choisis. Ils représentent 1 Canadien sur 5 touché par la maladie mentale. Ils sont également salués pour leur travail de défense de la cause et ils expliquent leur cheminement sur la voie du rétablissement. Ces personnes courageuses aident l’ACMMSM à se battre pour améliorer les politiques en matière de santé mentale du Canada; elles participent à ce combat en racontant leur histoire de résilience et de rétablissement.

    « C’est l’un des groupes les plus intéressants de Visages avec lesquels l’ACMMSM a eu le plaisir de travailler, explique quant à elle Ellen Cohen, coprésidente de l’ACMMSM. Nous sommes impatients de raconter ces histoires qui ont débouché sur la Semaine de sensibilisation à la maladie mentale de cette année, organisée du 4 au 10 octobre 2020. »
    Le thème de la Semaine de sensibilisation à la maladie mentale 2020 (MIAW) souligne le fait que les Canadiens comprennent aujourd’hui plus que jamais qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale. Alors que nous traversons ces temps sans précédent et modifions nos comportements, attitudes, modes de vie et interactions sociales, nous souhaitons saluer et célébrer les progrès que nous, en tant que société, avons faits pour donner la priorité à la santé mentale.

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    Journée mondiale de la santé mentale 2020

     Reconnaissance des « troubles du jeu vidéo » par l'OMS : ce qu'il faut  comprendre - PédaGoJeux.fr

    Agir pour la santé mentale : investissons !

    La campagne, conçue conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé, United for Global Mental Health et la Fédération mondiale pour la santé mentale, s’appuie sur le fait que, bien que la santé mentale suscite un intérêt croissant au niveau mondial ces dernières années, les investissements consentis dans ce domaine ne sont pas proportionnels.

    Cette campagne invite toutes les parties concernées à faire quelque chose de positif. Les particuliers peuvent prendre des mesures concrètes en faveur de leur santé mentale et soutenir leurs amis et les membres de leur famille qui sont en difficulté. Les employeurs peuvent prendre des mesures en vue mettre en place des programmes pour le bien-être des employés.  Les pouvoirs publics peuvent s’engager à mettre en place des services de santé mentale ou à en élargir l’accès. Les journalistes peuvent informer le monde de ce qui peut et ce qui doit être fait afin que la santé mentale soit une réalité pour tous.

    Compte tenu des recommandations relatives à la distanciation physique appliquées dans les pays, les principales activités organisées par l’OMS et les partenaires dans le cadre de la campagne se dérouleront en ligne.

    De même, nous invitons les organisateurs à prévoir des activités en ligne, si possible. Lorsque des activités en présentiel sont organisées, il est important que des mesures soient appliquées pour la distanciation physique et la prévention de l’infection, conformément à la réglementation nationale et locale. 

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    Une aide-soignante voit son salaire réduit de moitié après sa tentative de suicide : l'hôpital Pierre-Lôo condamné

    Le Jdc

    Publié le 04/10/2020

    Une aide-soignante voit son salaire réduit de moitié après sa tentative de suicide : l'hôpital Pierre-Lôo condamné

    L’hôpital devra verser plusieurs milliers d’euros de non-payé à l’aide-soignante, en attendant que l’affaire soit jugée sur le fond. © Pierre DESTRADE

    Après plusieurs mois de bataille juridique, une aide-soignante de l’hôpital Pierre-Lôo (site de Nevers) qui avait fait une tentative de suicide non reconnue comme un accident de travail, a vu sa situation régularisée par le tribunal administratif de Dijon.

    En juillet 2019, au centre hospitalier spécialisé Pierre-Lôo, sur le site de Nevers, une aide-soignante d’une cinquantaine d’années fait une tentative de suicide pendant son service. Elle s’en sort. Mais commence alors une bataille juridique.
    « L’hôpital a d’emblée refusé de reconnaître que c’était un accident du travail », explique David Boucher, responsable juridique au syndicat CFDT santé-sociaux 58. « Pour eux, c’était lié à l’état psychologique fragile de l’aide-soignante. Si c’est quelque chose qui doit être pris en compte, cela n’exclut pas l’accident du travail », poursuit-il.

    Accident du travail ou pas ?

    « Dans ce cas, la décision est soumise à une commission de réforme, gérée par la préfecture de la Nièvre. En novembre 2019, celle-ci, qui aurait légalement déjà dû trancher deux mois plus tôt, a ordonné une expertise psychiatrique. Elle s’est déroulée le 27 janvier 2020 et était favorable à l’agent. La commission ne s’est réunie que le 10 juin et la décision a été rendue le 23 juin : elle a donné un avis défavorable sur l’accident du travail, malgré l’expertise psychiatrique. »


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