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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 3 octobre 2020

À quand un réel accès aux psychologues?

À quand un réel accès aux psychologues?

2 octobre 2020 

QUEBEC 

La pandémie a sans aucun doute un impact sur notre bien-être psychologique. Plusieurs vivent avec la crainte d’être contaminé ou de contaminer leurs proches. Le niveau de stress et l’isolement augmentent avec les limitations imposées sur nos activités quotidiennes.

Pour plusieurs raisons personnelles telles que l’épuisement ou la colère, certains renoncent à respecter les consignes du gouvernement. Plusieurs sont confrontés à un important stress financier et à la conciliation famille-travail. Lorsque le stress dépasse nos ressources internes, la concentration, la capacité à gérer nos émotions et nos comportements sont mis à rude épreuve. Nos capacités d’adaptation ont déjà été très sollicitées lors de la première vague de la pandémie. Comment s’assurer de ne pas totalement les épuiser dans la deuxième vague?

La Coalition des psychologues du réseau public québécois est préoccupée par la hausse de 20% des réclamations pour des antidépresseurs chez les assureurs privés au Québec depuis le début de la pandémie (Le Devoir, 22 septembre 2020). Cette hausse est d’autant plus inquiétante sachant que la fréquence de prescription d’antidépresseurs était déjà très élevée avant la pandémie. À l’automne 2019, on notait déjà une hausse de 68% de la consommation d’antidépresseurs chez les adolescentes dans les cinq dernières années (RAMQ). Déjà en 2010, une personne sur sept assurée par le régime public d’assurance médicaments du Québec s’était vu prescrire des antidépresseurs (Conseil du médicament, 2011).

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Robert Boyer : « Le capitalisme sort considérablement renforcé par cette pandémie »

Par     Publié le 2 octobre 2020



L’économiste Robert Boyer, analyste des évolutions historiques divergentes des capitalismes – il préfère d’ailleurs utiliser ce terme au pluriel – publie, le 1er octobre aux éditions La Découverte, un ouvrage qui fera date, Les Capitalismes à l’épreuve de la pandémie (200 pages, 19 €), où il livre son diagnostic du choc qui ébranle aujourd’hui l’économie mondiale, et de ses devenirs possibles.

Pour qualifier la crise que nous traversons, les économistes oscillent entre « crise sans précédent », « récession la plus grave depuis 1929 », ou encore « troisième crise du siècle » – après celles des subprimes de 2008 et de l’euro en 2010. Qu’en pensez-vous ?

On ne peut pas appliquer des mots hérités des crises précédentes à une réalité nouvelle. Plus qu’une erreur, c’est une faute car cela indique que l’on espère appliquer des remèdes connus, qui seront donc inefficaces.

Le terme de « récession » s’applique au moment où un cycle économique, arrivé à une certaine étape, se retourne pour des raisons endogènes – ce qui suppose que l’étape suivante sera mécaniquement la reprise, également pour des raisons endogènes, avec un retour à l’état antérieur. Or il ne s’agit pas ici d’une récession, mais d’une décision prise par les instances politiques de suspendre toute activité économique qui ne soit pas indispensable à la lutte contre la pandémie et à la vie quotidienne.

La persistance d’un vocabulaire économique pour désigner une réalité politique est étonnante. On a parlé de « soutien » à l’activité, alors qu’il s’agit plutôt d’une congélation de l’économie. Le plan de « relance » est en fait un programme d’indemnisation des entreprises pour les pertes subies, mené grâce à l’explosion des dépenses budgétaires et au relâchement de la contrainte de leur refinancement par les banques centrales. C’est un « soin palliatif » qui n’aura de sens que si épidémiologistes, médecins et biologistes trouvent la solution à la crise sanitaire – mais cela ne dépend ni des modèles ni des politiques économiques.

Elèves : "Tenue républicaine" exigée ?

LE 28/09/2020

À retrouver dans l'émission

ÊTRE ET SAVOIR

par Louise Tourret

Le 14 septembre dernier des lycéennes et des collégiennes lançaient le #lundi14septembre pour marquer leur indignation face aux réflexions reçues dans leurs établissements sur l'indécence supposée de leurs tenues.

Mode : l'école a-t-elle son mot à dire?
Mode : l'école a-t-elle son mot à dire? Crédits : Jasmin Merdan - Getty

Depuis le 14 septembre dernier la France discute de la tenue vestimentaire des adolescentes.... Vendredi l’Ifop publiait un sondage (controversé) intitulé "qu’est-ce qu’une tenue correcte pour une fille au lycée ?" tandis que dans des émissions sur les chaines d’infos on demande aux Français s’ils sont pour ou contre l’uniforme scolaire – vous l’aurez noté, le sujet revient cycliquement sur le devant de la scène !

Il fait parler les adultes, les adolescents, et il ressort dans un contexte post Me too où la prise de conscience des agressions physiques et verbales dont sont victimes les filles, a gagné du terrain. Et où il apparait que l’éducation des garçons est cruciale.

Alors plusieurs choses vont nous intéresser aujourd’hui. Si nos normes vestimentaires dominantes ne donnent pas les mêmes libertés aux filles et aux garçons, que peut en faire l’école et son projet égalitaire ? Est-ce aussi une question de mode qui fait que tout le monde ne voit pas la même chose derrière une tenue ? La perception par les adolescents et les adultes étant forcément différente… n’est-ce pas le but d’ailleurs ? 

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Le "pauvre petit Blanc", une fiction américaine ?

LE 28/09/2020

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Ceux qui ont porté Donald Trump en 2016 sont-ils toujours motivés par le sentiment d'insécurité culturelle du « pauvre petit Blanc »? On en parle avec Sylvie Laurent, historienne, auteure de "Pauvre petit Blanc" (Maison des Sciences de l'Homme, 24 septembre 2020).

Un supporter de Donald Trump agite un drapeau pendant la marche des femmes à Manhattan (New york ,Etats-Unis), le 18 janvier 2020
Un supporter de Donald Trump agite un drapeau pendant la marche des femmes à Manhattan (New york ,Etats-Unis), le 18 janvier 2020 Crédits : Ira L. Black - Corbis / Contributeur - Getty

C'est lui qui aurait porté Donald Trump au pouvoir en 2016, mais aussi Ronald Reagan et Richard Nixon avant lui. Qui est le « pauvre petit Blanc », cette figure archétypique que décortique notre invitée, Sylvie Laurent ? Historienne américaniste, professeur associée à Harvard et Stanford, enseignante à Science-Po Paris, elle publie Pauvre petit Blanc (Maison des Sciences de l'Homme, septembre 2020)

Un ouvrage qui revient sur la figure du « pauvre petit Blanc » en en soulignant les caractéristiques. Ainsi, aux Etats-Unis et dans le reste du monde, une nouvelle pensée conservatrice en appelle aux « petits Blancs » à l’identité malheureuse. Plutôt que d'admettre leur racisme, elle parle plutôt d'un mode de vie mis en danger, à travers des récits apocalyptiques de décadence d'une certaine idée des Etats-Unis ou d'une certaine idée de la nation. Il existerait ainsi une « culture blanche » à défendre au même titre que les minorités.  

Donald Trump a réussi à politiser une subjectivité : le sentiment que, parce qu'on est blanc, on est défavorisé dans une société désormais multiculturelle (...) a toujours été présent depuis l'origine, mais ce qu'a réussi à faire Donald Trump, c'est à lui donner un sens politique en l'explicitant, en réveillant en chacun des Americains blancs ce qui était une prédisposition, en particulier chez les Républicains.      
(Sylvie Laurent)

Cette pensée effectue de ce fait un véritable retournement historique : ces « Blancs » américains ont le sentiment d’être des victimes à cause de leur couleur de peau, mis en danger par l'immigration et la diversité cosmopolite. Or ces Blancs sont en réalité les bénéficiaires d'un ordre politique qui les met en posture de dominants, choses qu'ils refusent de reconnaître.

Cet espèce de racisme post-racial prend la forme du déni : on dit que les distinctions de race sont derrière nous, qu'il n'y a pas tant d'inégalités ni d'injustice, et, d'ailleurs, «  les Blancs ne sont-ils pas eux aussi victimes » ?      
(Sylvie Laurent)

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La chaise électrique ou la mort en continu

LE 27/09/2020

À retrouver dans l'émission

UNE HISTOIRE PARTICULIÈRE, UN RÉCIT DOCUMENTAIRE EN DEUX PARTIES

Au plus fort de leur rivalité et dans l’espoir de discréditer définitivement son concurrent, Thomas Edison a tenté, via d'importantes campagnes de presse, d’imposer le mot "westinghouser" au public américain. Un synonyme d'"électrocuter par le courant alternatif"…

Portrait non daté de l'inventeur américain Thomas Alva Edison (1847-1931), qui a créé de grandes innovations comme l'ampoule électrique et le phonographe.
Portrait non daté de l'inventeur américain Thomas Alva Edison (1847-1931), qui a créé de grandes innovations comme l'ampoule électrique et le phonographe. Crédits : AFP

En 1887, Edison effectue une grande tournée à travers les Etats-Unis afin d'électrocuter des animaux avec le courant alternatif de George Westinghouse. La psychose doit gagner les foyers américains qui s'équipent peu à peu avec le courant de son rival...

La chaise électrique ou la mort en continu

L'inventeur est prêt à tout...

Mais cette méthode radicale ne suffit pas à discréditer son adversaire. Jusqu'à ce qu'un dentiste, Alfred Southwick, séduit par la rapidité avec laquelle les personnes électrocutées décèdent, propose à Edison une nouvelle invention : la chaise électrique. Alors, aux Etats-Unis, le débat fait rage autour des méthodes d'exécution. La pendaison est jugée trop cruelle et peu "efficace".

Edison accepte d'aider Southwick si celui-ci utilise le courant alternatif de son concurrent. Et le 6 avril 1890, William Kemmler, un colporteur illettré et alcoolique qui a découpé sa femme à la hache, inaugure la nouvelle machine de mort devant un parterre de scientifiques, d'élus et de journalistes.

Exécution de Kemmler, le premier homme à mourir sur la chaise électrique, prison d'Auburn, États-Unis, 6 août 1890. Des générateurs Westinghouse ont été utilisés, avec un courant alternatif. Trois surtensions de courant étaient nécessaires.
Exécution de Kemmler, le premier homme à mourir sur la chaise électrique, prison d'Auburn, États-Unis, 6 août 1890. Des générateurs Westinghouse ont été utilisés, avec un courant alternatif. Trois surtensions de courant étaient nécessaires.  Crédits : Oxford Science Archive / Print Collector - Getty

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Vaccins contre le COVID-19 : où en est la recherche clinique fin septembre ?

Univadis


Caroline Guignot    28 sept. 2020 

Actuellement, 38 vaccins anti-SARS-CoV-2 ont atteint le stade d’évaluation clinique à travers le monde, et 149 autres sont au stade d’évaluation préclinique. Depuis quelques semaines, les neuf candidats vaccins les plus avancés ont atteint le stade d’évaluation de l’efficacité clinique à travers le lancement d’études de phase 3. Parmi eux, les deux vaccins à ARNm de Pfizer/BioNTech (ARNm BNT162) et de Moderna (mARN-1273) et les quatre vaccins à vecteur viral non réplicatif développés par CanSino (Adénovirus type 5), Janssen (Adénovirus 26 CoVS1) et le fameux vaccin russe Sputnik basé sur deux vecteurs (Ad5 et Ad26) qui a été autorisé par les autorités réglementaires du pays malgré la seule disponibilité de données de phase 1/2  publiées récemment dans The Lancet . Le dernier d’entre eux, le vaccin à adénovirus développé par l’université d’Oxford et AstraZeneca ( ChAdO x1 nCoV-19 ou AZD-1222), a vu son  étude de phase 3 stoppée début septembre face à un évènement indésirable grave mais il a repris quelques jours plus tard après analyse des données, sur accord des autorités réglementaires britanniques. Restent trois autres vaccins aujourd’hui évalués en phase 3 : développés par la Chine (Sinovac et Sinopharm), ils se fondent tous trois sur l’utilisation du virus inactivé.

67 millions d’épidémiologistes

Christophe Gattuso, directeur de la rédaction    PUBLIÉ LE 02/10/2020

On a coutume de dire que la France compte 67 millions de sélectionneurs pour son équipe nationale de football. Depuis quelques semaines, notre pays rassemble aussi 67 millions d’épidémiologistes. Olivier Véran est au moins aussi décrié que Didier Deschamps. À l’apparition de l’épidémie, les décisions politiques étaient peu contestées. Désormais, pas un jour ne passe sans que la gestion de la crise sanitaire ne soit remise en cause. Finie l’union nationale.

40e assemblée générale de l'ADMD

 

La 40e assemblée générale de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité se tiendra à Dijon le samedi 10 octobre 2020 avec

une retransmission en direct sur internet !

 

LE PROGRAMME 

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vendredi 2 octobre 2020

Pour diminuer votre risque de démence…lavez-vous les dents !

 RTFLASH  28/09/2020


On savait déjà qu’une bonne santé bucco-dentaire constitue un facteur protecteur important contre de multiples pathologies, qu’il s’agisse de maladies cardiovasculaires, d’AVC, ou de certains cancers. Mais selon une nouvelle étude américaine, conduite par Ryan Demmer, professeur à l'École de santé publique de l'Université du Minnesota à Minneapolis, les personnes atteintes de maladies chroniques des gencives auraient deux fois plus de risques de développer des troubles cognitifs légers ou une démence au cours de leur vie.

D’origine infectieuse, la maladie parodontale peut être associée à un large éventail de problèmes de santé. Selon ces recherches, il existerait un lien entre les différents stades de la maladie parodontale, une légère déficience cognitive et l’apparition de la démence vingt ans plus tard. « Nous avons examiné la santé dentaire des gens sur une période de 20 ans et avons constaté que les personnes atteintes de la maladie des gencives la plus grave au début de notre étude avaient environ deux fois plus de risques de troubles cognitifs légers ou de démence à la fin », a déclaré l'auteur de l'étude, Ryan Demmer, professeur agrégé à l'École de santé publique de l'Université du Minnesota à Minneapolis.

Cette étude s’est intéressée à plus de 8 275 personnes pendant environ 18 ans. Résultats ? Comme le rapporte CNN, 1 569 personnes (19 %) ont développé une démence au cours de l'étude. Parmi les personnes avec des gencives saines et toutes leurs dents au début de l'étude, 264 sur 1 826 (14 %) ont développé une démence à la fin de l'étude. Chez les personnes atteintes d'une légère maladie des gencives au début, 623 sur 3470 (18 %) ont développé une démence. De plus, pour les participants atteints d'une maladie grave des gencives, 22 % ont développé une démence. Enfin, 23 % de ceux qui n’avaient pas de dents ont développé une démence. 






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Conditions de détention : le Conseil constitutionnel exige une loi pour faire respecter la dignité humaine en prison

 

Après la condamnation historique de la France par la Cour européenne des droits de l’homme pour absence de recours des détenus, la loi sur la détention provisoire est censurée.

Par  Publié le 2 octobre 2020


Une cellule de la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne, en octobre 2018.

Il aura fallu huit ans de procédures devant les tribunaux jusqu’à une condamnation historique de la France par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 30 janvier, pour que l’Observatoire international des prisons (OIP)-section française obtienne que le droit à la dignité dans les prisons soit reconnu par la loi de façon réelle. Saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), le Conseil constitutionnel a censuré, vendredi 2 octobre, un article du code de procédure pénale sur ce point.

Manque de psychiatres : la clinique Tivoli ferme 21 lits

Le Républicain lorrain — Wikipédia 

Par Anne RIMLINGER le 2 octobre 2020

La clinique Tivoli située à Metz, (antenne du centre hospitalier de Jury) va fermer 21 lits d’hospitalisation dans les prochaines semaines. « Un nouveau coup de massue » pour le personnel. La direction argue d’un manque de médecins et d’un changement de stratégie en dédiant ce service uniquement à l’hospitalisation de jour.

La Clinique Tivoli située à Metz, va fermer 21 lits d’hospitalisation complète. Photo RL /Gilles WIRTZ

L’annonce, le 21 septembre dernier, de la fermeture de 21 lits d’hospitalisation complète à la clinique Tivoli a été perçue comme un coup de massue par le personnel hospitalier de Jury. « C’est un sale coup au service public et pour la psychiatrie », déclare Sonia Oudin, déléguée CGT. La clinique Tivoli, implantée en ville dans les années 2004, pour « stigmatiser la psychiatrie » et spécialisée dans la prévention du suicide, accueille « toutes les souffrances transitoires, les patients atteints de troubles anxieux, de troubles dépressifs », souligne encore la déléguée. « Aujourd’hui, on peut se demander où seront dirigés tous ces patients ? La fermeture de ces 21 lits va provoquer une rupture dans le parcours de soins des patients. »

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Champ Social Les nouveautés ...

À lire >

Depuis 1999, des parents se réunissent chaque premier mercredi du mois dans un groupe de parole créé par l’association les Enfants de la Goutte D’Or (EGDO, Paris 18e). Ils y évoquent ensemble leurs problèmes familiaux, et parfois ceux de leur quartier. Ce fut le cas par exemple lorsque le groupe a décidé d’agir pour endiguer – avec succès – les rixes violentes qui ont opposé les jeunes du 18e et 19e arrondissement de Paris en 2016.


À lire >

L’animation socioculturelle et l’éducation populaire correspondent, en France, à un espace de socialisation et de politisation aux marges de l’école, de la famille et du champ politique. Il repose sur une diversité d’actions publiques mises en œuvre par l’État, les collectivités territoriales et le monde associatif en direction des enfants et des jeunes. Les animateurs / animatrices sont les principaux professionnels qui travaillent dans cet espace généralement traversé par des questions d’engagement social et éducatif.


 

 

Le vertige, le débordement, le corps douloureux et palpitant sont les signes de vie qui traversent Alban Berg, en prise avec la passion amoureuse. Insupportables et exquis, ils pointent vers un trou dans le langage, un impossible à dire si féroce qu’il prend les allures d’un trop.

S’agit-il d’un symptôme-musicien ? Autrement dit, la voix, comme objet cause du désir, serait-elle ce qu’il reste lorsque tout a été dit ?

Alban Berg aima éperdument Hanna Fuchs rencontrée à Prague en 1925. Pourtant au fil des lettres qu’il lui écrivit jusqu’à sa mort en 1935, on comprend qu’elle ne répondit probablement jamais et qu’ils ne se rencontrèrent que très rarement. Mais peu importe au fond car la question de la réciprocité de cet amour n’était pas celle de Berg.

 

Altiste, pianiste et musicologue de formation, Marie Faucher-Desjardins produit des émissions et des chroniques notamment sur France Musique. Elle est titulaire d’un master de Psychanalyse (département de psychanalyse de Paris 8). Corédactrice en chef du hors série de la revue La Cause du désir dédié à la musique « Ouï !  ».

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Télésoin : la HAS publie les critères d’éligibilité à respecter

 Accueil de EspaceInfimier.fr

02/10/2020

La Haute Autorité de santé (HAS) a rendu publique, mi-septembre, une fiche de recommandations de bonnes pratiques concernant le télésoin. Les infirmières, amenées à l'exercer, se doivent, en amont, de vérifier les critères d’éligibilité de leurs patients.

Introduit par la loi relative à l’organisation et à la transformation de notre système de santé de juillet 2019, le télésoin se définit comme une forme de pratique de soins à distance utilisant les technologies de l'information et de la communication. Il met en rapport un patient avec un ou plusieurs auxiliaires médicaux, dont les infirmières, ainsi que les pharmaciens dans l'exercice de leurs compétences. La fiche de bonnes pratiques de la HAS précise les critères d’éligibilité des patients. « Pour l’élaborer, nous avons effectué un recueil de la littérature internationale et nous avons auditionné l’ensemble des représentants des différentes professions concernées par le télésoin », fait savoir Marc Fumey, adjoint au chef du service Évaluation de la pertinence des soins et amélioration des pratiques et des parcours au sein de la HAS.

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Egalité DU 1er AU 3 OCTOBRE 2020 RADIANT-BELLEVUE

 Samuel Lacroix publié le 

“Pour un féminisme universel”, de Martine Storti

À l’instar des gauches, les féminismes seraient-ils irréconciliables ? La question semble devoir se poser à l’heure où les sujets de dissension se multiplient et où des courants distincts se posent comme ennemis les uns des autres. Journaliste et philosophe, figure du Mouvement de libération des femmes (MLF) dans les années 1970, Martine Storti signe, avec Pour un féminisme universel (Seuil, 104 p. 11,80 €), un manifeste de l’équilibre et de la (possible) réconciliation. Prenant acte des attaques parfois injustes adressées à un supposé « féminisme blanc » par des féministes « décoloniales », l’autrice invite à ne pas abandonner la critique de cette nouvelle radicalité à la droite et à l’extrême droite, qui instrumentalisent le féminisme à des fins identitaires. Il s’agit de se placer sur une ligne de crête pour éviter les impasses des deux camps et faire signe vers un féminisme véritablement universel qui n’« impose [pas] du particulier » mais « ouvre des possibilités »

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